17.350 cadres recrutés en Occitanie. En 2022, 308.300 recrutements en contrat cadre ont été réalisés à l’échelle nationale, en hausse de 15 % par rapport à 2021 (269.100 recrutements), indique une étude menée par l’Apec entre novembre 2022 et janvier 2023 auprès de 699 établissements du secteur privé en Occitanie. En Occitanie, 17.350 cadres ont été recrutés contre 14.960 en 2021 (+16%).
7 % des cadres français en Occitanie. Au total, près de 290.000 cadres sont recensés dans la région à la fin 2022, représentant 7 % des cadres de France métropolitaine, contre 283.000 fin 2021.
La moitié des offres en Haute-Garonne. 51 % des offres d’emploi cadre en 2022 sont basées en Haute-Garonne, suivi des départements de l’Hérault (23 %) et du Gard (7 %).
L’informatique a le vent en poupe. Les métiers du développement informatique concentrent le plus d’offres d’emploi cadre avec près de 4.500 offres. Les autres secteurs sont la comptabilité avec quelque 1.800 offres, les infrastructures et systèmes informatique (1.700 offres), la gestion de projets informatiques (1.620 offres) et l’ingénierie d’affaires (1.073 offres).
Vers une stabilisation du nombre d’offres. En hausse depuis 2021, Apec projette une stabilisation du nombre d’offres d’emploi cadre en Occitanie pour 2023 : 17.570 contre 17.350 en 2022. Et aussi à l’échelle nationale avec 308.800 offres supposées pour 2023 contre 308.300 en 2022.
Occitanie Est vs Occitanie Ouest. Pour 2023, les prévisions établies par Apec indiquent que 66 % des recrutements de cadre se feront en ex-Midi-Pyrénées (11.550 recrutements). En ex-Languedoc-Roussillon, c’est quelque 6.000 recrutements qui sont à prévoir.
Place aux PME. En Occitanie, 61 % des recrutements de cadres prévus pour 2023 devraient être réalisés par des PME (62 % en France Métropolitaine), contre 39 % par les ETI et grandes entreprises. Par ailleurs, la moitié des recrutements concernerait des cadres de moins de 5 ans d’expériences.
Le secteur des services devrait représenter 67 % des recrutements. En Occitanie, 67 % des recrutements de cadres devraient être réalisés par les entreprises de services, contre 21 % pour l’industrie, 7 % le commerce et 5 % la construction. Plus précisément, 21 % des recrutements de cadres concerneraient les études et la R&D, suivi par l’informatique (18 %), le commercial et marketing (13%), l’exploitation tertiaire (11 %), la production industrielle (11 %), l’administration (9 %), les services techniques (8 %), la finance (7 %) et la direction générale (2 %).