Les ambitions nationales de Must Group. On vous l’annonçait dès le 18 mars (lire ici). Julien Manival (Bonne Compagnie – holding Milandre, Montpellier) s’associe avec le groupe Partouche, le joueur de tennis Stanislas Wawrinka et l’entrepreneur montpelliérain Prosper Masquelier dans la création d’un nouvel opérateur « Must Group », spécialisé dans le développement de projets autour de la restauration et du divertissement. La répartition des parts de cette nouvelle entité s’établit à 40 % pour le groupe Partouche, et 60 % pour Julien Manival et ses associés. « Régionalement, nous sommes arrivés à maturité. Nos ambitions se portent aujourd’hui sur d’autres territoires », explique l’entrepreneur montpelliérain. Must Group prévoit l’ouverture de 10 établissements (reprises ou créations) d’ici à 10 ans avec un ciblage « plutôt à Paris, sur la Côte d’Azur et peut être même dans les Alpes ».
Ouvertures à Cannes et Paris. Le premier projet de Must Group se concrétise en mai avec la reprise d’un établissement sur la plage 3.14 de la Croisette à Cannes (Alpes-Maritimes). Rebaptisé « Copal Beach », le concept de l’établissement a été repensé autour « d’une expérience immersive dans la culture sud-américaine » avec aux fourneaux le chef colombien Juan Arbelaez. Le groupe travaille en parallèle sur le lancement d’un restaurant de 450 m² à Paris (8ème arrondissement – rue Marbeuf) confié à l’architecte Arnaud Behzadi. Ce nouvel établissement, actuellement en travaux (coût : 3 M€), ouvrira ses portes début 2025. Objectif : « créer un lieu de vie autant adapté aux repas d’affaires qu’aux diners festifs », poursuit l’entrepreneur.
Lieux de vie. Le groupe montpelliérain Bonne Compagnie (15 M€ de CA en 2023) opère de son côté un repositionnement stratégique de ses activités. Moins de nuit, plus de lieux de vie branchés. « Les modes de consommation ont changé. Les clubs sont moins attractifs. Les gens attendent des lieux de vie festifs où l’on trouve à la fois de la restauration, du bar, de la musique, une décoration avec une identité marquée… », relève Maxime Dagneaux, directeur marketing et communication. Pour preuve, le groupe cède le club « Le Heat » situé à Saint-Jean de Védas (34), et lance en parallèle un nouveau format d’événement : le Sunday Music. « Il s’agit d’un événement festif et musical avec une quinzaine d’artistes nationaux et internationaux, organisé à La Dune (La Grande-Motte, 34) à ciel ouvert, de 13h à 1h du matin. Cela correspond aux nouvelles attentes des clients, y compris des plus jeunes, qui préfèrent rentrer tôt chez eux. 3.000 personnes se sont déjà inscrites », poursuit Maxime Dagneaux. Initialement prévu le dimanche 31 mars, l’événement a été repositionné fin avril, en raison d’une météo peu favorable le week-end dernier.
Rachat du Terminal #1. Associé à Laurent Nicollin (président du MHSC) et Jean-Philippe Fraisse (La Dune et l’Effet Mer à La Grande-Motte), Julien Manival a racheté en début d’année aux frères Pourcel et Olivier Château, le restaurant Le Terminal #1 situé au marché du Lez à Montpellier. « Les frères Pourcel restent nos partenaires avec un contrat de management sur 10 ans et gardent la main sur les cuisines », précise l’entrepreneur.
Recrutements. Avec le retour de la saison estivale et la réouverture du complexe La Dune (rooftop La Terrazza, restaurant Yepa, La Dune Club) et la plage privée l’Effet Mer, Bonne Compagnie lance une campagne de recrutements de saisonniers. « Nous recrutons jusqu’à 250 personnes supplémentaires en été », indique Maxime Dagneaux. Si la période d’après-covid a été plutôt compliquée en termes de recrutement, Julien Manival note un « retour à la normale ». Aussi, le groupe recrute davantage sur l’envie que sur les compétences : « Peu importe l’expérience, nous formons nos collaborateurs en interne. » L’équipe permanente de Bonne Compagnie compte 180 salariés.
Nouveau siège social à Montpellier. Bonne Compagnie emménage en avril dans son nouveau siège social, situé dans la ZAC Eurêka (Montpellier). « Il s’agit d’un lieu opérationnel de 1.350 m² qui se compose de bureaux et d’entrepôts de stockage », explique l’entrepreneur.