À 29 ans, Quentin Bihel a déjà parcouru un chemin jalonné d’expériences variées. Lauréat du prix « Jeune Expatrié » décerné par Racines Sud le 20 décembre au musée Fabre (Montpellier), ce Nîmois d’origine est aujourd’hui assistant marketing chez Renault, en Corée du Sud. Découvrez tous les lauréats des Prix de l’Expatriation en « Décodage ».
Après un passage chez Apple en Irlande – où il a gravi rapidement les échelons –, Quentin Bihel a repris ses études à Montpellier Business School pour obtenir un Bachelor en Business International Administration. Quentin Bihel a grandi à Nîmes et a étudié au lycée Albert Camus avant de mener une expérience professionnelle chez Orange dans le cadre d’une formation en apprentissage au CFA CCI de Marguerittes (désormais Purple Campus Nîmes-Marguerittes, à relire ici). Déjà, l’envie de voyager germait dans son esprit : « Partir à l’étranger, je le voulais depuis longtemps. C’était dans ma tête depuis le collège », rembobine-t-il aux Indiscrétions.
Cap sur la Corée du Sud
Et son rêve d’expatriation le rattrape : en février 2023, il quitte Dassault Systèmes pour rejoindre Renault Corée en tant qu’assistant marketing dans le cadre d’un VIE (Volontariat International en Entreprise). « Je voulais recommencer à zéro, dans un pays où je ne connaissais ni la langue ni la culture, tout en capitalisant sur mon expérience professionnelle », confie Quentin Bihel. Ses deux principales missions consistent à gérer les réseaux sociaux de Renault Corée pour renforcer la notoriété de la marque et à analyser la performance des campagnes marketing. « Mon travail va au-delà de la communication : je veille à ce que les budgets marketing soient optimisés et que chaque campagne, qu’elle soit sur les réseaux sociaux, à la télévision ou dans les affichages urbains, ait un réel impact », appuie-t-il.
Prix Jeune Expatrié
Engagé dans des réseaux comme les Alumni de MBS et le réseau VIE, Quentin Bihel reçoit le 20 décembre le prix « Jeune Expatrié », remis par Racines Sud au musée Fabre (Montpellier), qui valorise les expatriés aux parcours atypiques. « On m’a souvent dit que mes projets n’étaient pas possibles. Ce prix montre que l’on peut réussir, même quand tout semble compliqué », sourit le jeune homme.
Pour lui, l’envie de vivre à l’étranger n’est pas passagère. « L’expatriation est un mode de vie qui me plaît. Je suis très fier d’être français, mais ma vie ne sera pas en France », glisse-t-il. Toujours avide de nouvelles découvertes, il envisage d’explorer d’autres horizons, notamment au Moyen-Orient ou dans d’autres pays d’Asie tels que la Thaïlande, le Laos, la Malaisie…