
Que peut apporter l’IA aux Indiscrétions et, plus globalement, à Agencehv ? C’est le projet école (2 mois) choisi par Marvin Bontemps et Christradja Bontemps (même nom de famille, et pourtant aucun de lien de parenté), 23 ans, tous deux en dernière année de formation à Polytech Montpellier (directeur : Lionel Torres), dans la filière Ingénieur informatique et gestion. Alors qu’ils ont tous deux eu une appétence pour l’informatique dès le lycée, ces futurs ingénieurs aspirent à des professions différentes.
Originaire du Var, Marvin Bontemps découvre l’informatique au lycée grâce à une option dédiée, avant de poursuivre en classe préparatoire à Nice, puis d’intégrer Polytech Montpellier. « Ce qui m’attire aujourd’hui, c’est davantage le côté gestion que l’informatique pure. Je ne veux pas seulement coder derrière un écran, mais être dans l’échange et le conseil », explique-t-il. De son côté, Christradja Bontemps vient de Chambéry. Après une prépa intégrée à Polytech Chambéry, il rejoint le campus montpelliérain, attiré notamment par les mathématiques appliquées. « Je voulais toucher à l’analyse de données », confie-t-il. Avec bientôt un diplôme d’ingénieur en poche, « nous avons la possibilité de travailler dans des domaines variés », sourit Marvin Bontemps.
Immersion professionnelle avec Agencehv
Automatisation des tâches, intégration de l’IA, rédaction d’une charte d’utilisation de l’IA… Dans le cadre de leur formation, Marvin et Christradja Bontemps ont travaillé, de décembre à février, pour Agencehv (Montpellier), spécialisée dans la rédaction de contenus et l’animation de débats. « Sur les 27 projets d’entreprises qui nous ont été présentés, nous avons choisi Agencehv car il y avait un aspect de conseil et d’accompagnement », explique Marvin Bontemps. Le duo a travaillé en autonomie, avec des réunions hebdomadaires et un échange constant avec Hubert Vialatte, fondateur d’Agencehv, et Amélie Cazalet, rédactrice. Ils tiendront leur soutenance le 12 février, dans les locaux de Polytech Montpellier.
« Ce n’était pas un simple exercice scolaire où le professeur donne un sujet et nous produisons un livrable. Il fallait comprendre les besoins réels du client, proposer des solutions adaptées, et justifier nos choix, y compris budgétaires. Comparé aux projets académiques, celui-ci nous a permis de nous investir à 100 %, comme dans un vrai poste en entreprise », explique Marvin Bontemps.
De son côté, Christradja Bontemps admet avoir trouvé l’exercice intimidant au début : « Ce projet nous a mis dans une dynamique professionnelle. Nous ne pouvions pas attendre qu’on nous donne toutes les réponses, il fallait être proactifs. » L’un des aspects marquants pour eux a été la découverte du secteur journalistique. « Je ne lis pas énormément les médias, donc c’était enrichissant de travailler avec un secteur aux codes bien spécifiques », confie Marvin Bontemps.