International, passion pour le métier, projets de reconversion : le franc-parler des apprentis de l’IFTP

24 septembre 2024
Jeunes FRTP sang neuf 2024 - Les indiscretions
Marine Lakhal, Hugo Crouzet, Minkailou Camara, Baptiste Navarro, Victor Touati, Jesus Lozano et Elsa Cansouline. ©Hubert Vialatte (Les Indiscrétions)

La parole aux jeunes, et rien qu’aux jeunes. Avec leur audace, leur humour et leur folle énergie. C’est l’esprit de notre nouvelle rubrique bimensuelle « Sang neuf – Nos jeunes d’Occitanie ont du talent ». On démarre avec les apprentis de l’IFTP (Institut de Formation des Travaux Publics) Occitanie, venus témoigner lors de l’AG de la FRTP Occitanie Méditerranée, ce 17 octobre. « Construire un pont, ça m’a toujours intéressé. Les TP offrent des métiers diversifiés. C’est une petite passion, que j’ai depuis toujours », lance Elsa Cansouline (entreprise : TAEH, formation : licence, Castelnaudary).  

« Aller le plus loin possible ». Apprenti chez Eiffage (formation : CAP Route, Bédarieux), Minkailou Camara « espère qu’Olivier Giorgiucci (président de la FRTP Occitanie Méditerranée, également directeur d’Eiffage Route Occitanie Méditerranée depuis 29 ans) sera mon futur employeur ! » Victor Touati (Brault TP, formation : Bac Pro TP, Bédarieux) ne se fixe pas vraiment de limite. Il vise « le CAP conducteur d’engin, puis le statut de chef de chantier. Je veux évoluer, pour aller le plus loin possible. »

« International, si possible chez Vinci ». Même cap pour Marine Lakhal (NGE, formation : BTS – Nîmes) qui, à 19 ans, sait se vendre à la perfection. « Alternante chez NGE Génie Civil en Paca, je travaille actuellement sur le port autonome de Marseille, sur le traitement d’eaux de carénage. J’ai pour projet de partir en licence professionnelle, puis pourquoi pas sur un Master ou une école d’ingénieur. Je souhaiterais ensuite partir à l’étranger, en grands travaux, idéalement chez Vinci (rires dans la salle, pour sa capacité à placer son message en moins de 20 secondes). Ma grande sœur travaille aussi dans les TP, en ingénieur méthode en génie civil. Elle m’a montré ce métier. Ça m’a plu et j’ai foncé. »

Perspectives d’évolutions. Baptiste Navarro (Colas, formation : BTS – Nîmes), lui, « ne se voyait pas dans le métier, mais compte bien y rester. C’est un secteur qui offre des évolutions ». Hugo Crouzet (Razel-Bec, formation : BTS TP 2 – Montpellier) s’est « retrouvé dans les TP par la force des choses. Je me suis réorienté il y a 18 mois. Razel-Bec m’a accepté pour une alternance. Ce qui me plaît ? La gestion de projet, la diversité des acteurs et des savoir-faire, et le travail en équipe ». Jesus Lozano (Eurovia, formation : BTS TP 1 – Montpellier), diplômé d’une licence, est quant à lui en reconversion « après 4 ans de recherche en environnement. Je voulais changer, faire quelque chose de plus concret ».