Les indiscrétions
Santé Donald !
Semaine du 7 avril 2025
À l’affiche
Parce qu’elles et ils le valent bien

Samuel Hervé, Medef Occitanie / taxes Trump
Réuni en visioconférence avec le patronat français à l’initiative d’Emmanuel Macron, le 3 avril au soir, Samuel Hervé, président du Medef Occitanie, évoque « des mesures de rétorsion ciblées, à hauteur de 24 Mds€ », pour contrer l’instauration de droits de douane par l’administration Trump. La prudence est pour l’instant de mise. Pas de surtaxes, « qui présenteraient un risque d’inflation en Europe ». Pas d’appel, non plus, au boycott des produits américains, et un démenti : « Macron n’a pas dit aux entrepreneurs de ne plus investir aux Etats-Unis. » Selon Samuel Hervé, la zone euro « peut repenser ses relations économiques avec la Chine » et doit « accompagner les entreprises exportatrices ». Les droits de douane américains doivent aussi « être une opportunité pour réveiller le couple franco-allemand ».

Régis Banquet, Make Wine Great Again !
Alors que les droits de douane menacent (aussi) la viticulture d’Occitanie, Régis Banquet, président de Carcassonne Agglo, riposte avec humour : il expédie une caisse de vins du territoire, directement à la Maison Blanche (le post LinkedIn de Carcassonne Agglo juste ici). Et les noms de cuvées sont à propos : « Cause Toujours », du Domaine Le mas de mon père ; « L’embuscade » du Domaine de la Bouscade ; « Ni Ange Ni Démons », du Domaine Parazols ; « Le Vent Tourne » des Vignobles de Vendéole ; « Merci » du Domaine Saint-Martin ; La blanquette « Premières Bulles » de Sieur d’Arques.
« En imposant des taxes à l’import sur le vin français, vous êtes sur la mauvaise piste, écrit Régis Banquet à Donald Trump, dans la lettre jointe. Dans ce colis, vous trouverez des vins qui ne demandent qu’à être goûtés pour que vous compreniez que vous ne pouvez pas priver les Américains de ces choses-là ».
J’en apprends plus ici
Ce 3 avril, toujours sur LinkedIn (ici), Régis Banquet annonce que le colis de vins audois est arrivé à bon port, avec une capture d’écran de son suivi Colissimo. « J’espère qu’il convaincra Trump d’écarter la viticulture de sa folle guerre commerciale, Make Wine Great Again ! », lance le président de Carcassonne Agglo. Reste à savoir si Donald Trump obéira… « Audois et à l’œil » ?

Steeve Calligaro, nouvelle donne au Medef Gard
Nouveau nom, nouveaux statuts, présence accrue des branches professionnelles : le Medef du Gard (ex-UPE 30) est proche de régulariser sa situation vis-à-vis de l’exécutif national, assure son président, Steeve Calligaro. Le risque de se voir retirer la marque Medef – ce que l’organisation patronale a fait dans le département voisin du Vaucluse -, bien réel ces derniers mois dans le Gard, semble s’éloigner. « Il était reproché à l’ex-UPE 30 de ne pas respecter le règlement et le statut du Medef national : minoration du poids des branches dans la gouvernance, manque de présence aux événements nationaux du Medef… », reconnaît Steeve Calligaro.
Les engagements, actés dans les statuts, englobent plusieurs points précis : adoption du nom de « Medef Gard » (voté en assemblée générale exceptionnelle le 2 avril), obligation de ne soutenir lors de scrutins locaux que des gens issus d’une commission des mandats présidée par le Medef national, adoption de statuts et de règlements intérieurs comparables aux autres Medef départementaux, participation à la vie du Medef et en prendre la ligne.
J’en apprends plus ici
« L’idée n’est pas de tout régenter. Mais cette normalisation permettra un rayonnement plus fort du Medef dans le Gard », explique Samuel Hervé, président du Medef Occitanie , nommé à titre provisoire trésorier du Medef Gard, pour une durée indéterminée correspondant à une « phase de réassurance », selon l’expression de Steeve Calligaro.
Autre mesure prise : une présence accrue des branches professionnelles au sein du bureau directeur, qui se retrouvent à parité avec les élus. Au sein du nouveau bureau plusieurs branches professionnelles siégeront donc : FNH (Habillement), Mobilians, UMIH, FFB, FEP (Propreté), FBF (Banques). En cours d’adhésion : Fnaim Gard-Lozère.
Côtés élus, le bureau est composé de Gilles Laumesfelt (vice-président), Laurence Garcia (secrétaire), Samuel Hervé, Jean-Luc Chapus (trésorier adjoint), Nicolas Alteirac, Laure Tissot, Aloïs Dubois Bantegnie et Guillaume Natton. Le Medef Gard compte 400 adhérents.

Ophélie Laboury, Myriagone Conseil
Ophélie Laboury, fondatrice (il y a 10 ans) et dirigeante de Myriagone Conseil (conseil en stratégie, transformation et innovation, Mauguio – 34), également présidente de la commission Engagement (mandats patronaux) du Medef Hérault Montpellier, revendique, avec son équipe de 17 salariés, « entre 120 et 150 missions d’accompagnement par an ». Quelques références : serious game lancé pour le volet formation d’UIMM Occitanie à la rentrée prochaine, la biotech CilCare (qui a commencé à faire de la recherche pour de grandes entreprises, avant de financer sa R&D interne pour ses futurs candidats médicaments), la fusion de services de santé au travail, ou encore des dirigeants accompagnés sur différentes entités, comme Frédéric Salles, d’abord sur Matooma puis, actuellement, sur Scop 3.
En quoi les demandes évoluent-elles ? « L’accompagnement des dirigeants sur le management. Les dirigeants se sentent de plus en plus seuls, confie-t-elle aux Indiscrétions. Le climat global ne va pas dans le sens d’un soutien aux chefs d’entreprise, et un fossé peut se creuser avec les collaborateurs. Il est aussi de plus en plus difficile à recruter. Jamais, auparavant, je n’avais des dirigeants me demandant d’accompagner des comités de direction, car ceux-ci n’étaient pas assez engagés ! »
Parmi les clés : « L’authenticité du dirigeant, qui est essentielle dans un monde où tout va de plus en plus vite ; Donner une projection aux cadres, créer une mémoire commune du futur », explique Ophélie Laboury, qui intervient à la Chaire de l’Université Aix-Marseille décryptant la légitimité entrepreneuriale.
J’en apprends plus ici
Autre tendance, l’enjeu de la créativité, dans une période où l’innovation s’accélère. « Avant, les gens venaient me voir pour le financement. On est aujourd’hui davantage sur la créativité, qui permet de créer de la valeur ajoutée, et constitue la performance de l’entreprise. L’importance de la créativité va monter en puissance avec l’IA et la digitalisation. Les entreprises recherchent de plus en plus des collaborateurs pour leur côté créatif », le reste des tâches étant de plus en plus automatisées.
L’experte rappelle l’importance de la méthode. « Ce n’est pas parce qu’on est créatifs que la démarche ne doit pas être structurée », explique-t-elle. Une citation de Karl Lagerfeld est d’ailleurs imprimée sur le mur de son bureau : « J’aime l’idée de folie avec discipline ». Autant de concepts qu’elle applique à ses propres équipes. « Elles sont chargées volontairement à 80 %, et non pas 100 %, pour pouvoir aussi respirer, entraîner la rigueur, être efficace en clientèle. » Un conseil RH utile pour les entreprises en développement : « Les fiches de postes y sont trop vite caduques. Quand on est en exploration, l’important, c’est que le collectif fonctionne, de savoir qui est garant de quoi, et non pas le strict respect de la fiche de poste. Une équipe ne gagne pas parce qu’elle connaît les règles ou que les joueurs restent à leur poste ! »
Les activités de Myriagone Conseil sont diversifiées : Stratégie (gouvernance pour les entreprises en création, accompagnement des comités de direction pour les aider à établir des feuilles de route, coaching de dirigeants pour les aider à manager leurs équipes, opérateur Bpifrance sur les Diag’Croissance, séminaire d’alignement des équipes…), management et financement de l’innovation, structuration de la formation… Deux développeurs commerciaux viennent d’être recrutés, pour accélérer la croissance. « Je suis scientifique au départ, et non pas commerciale. Si Myriagone Conseils souhaite se développer davantage, il faut se structurer et aller à la chasse. L’ambition est d’atteindre les 2 M€ de CA d’ici 2 à 3 ans, et d’ouvrir des antennes à Paris, Lyon et/ou Nantes », lance cette ingénieure biotech gardoise, diplômée de l’IMT Mines Alès. La PME, implantée dans le Parc Industries Or Méditerranée, réalise un CA de 1,5 M€.

Corinne d’Agrain, Irdi Capital Investissement
85 M€ investis dans 19 startups en Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. C’est le bilan des deux fonds d’innovations – IRDInov 3 et Aelis Innovation 2 – lancés par Irdi Capital Investissement depuis 2023, apprend-on le 2 avril. Parmi les entreprises occitanes soutenues : Micropep Technologies (micropeptide, Toulouse), Acu Surgical (robots chirurgicaux, Montpellier), Ascendance Flight Technologies (aviation décarbonée, Toulouse) ou encore Exotrail (solution de service spatial, Toulouse). « Ces entreprises représentaient un peu moins de 200 emplois lors de l’investissement. 500 emplois supplémentaires sont prévus au cours des trois prochaines années », glisse Irdi Capital Investissement, présidé par Corinne d’Agrain.
J’en apprends plus ici
Les fonds d’innovation ont été lancés à l’initiative des Régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, avec l’appui de Bpifrance, des métropoles de Montpellier et Toulouse, des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne, d’industriels (Laboratoires Fabre, TotalEnergies, EDF) et des bureaux de gestion de patrimoine régionaux. « Les fonds précédents (IRDInov 1 & 2 et Aelis Innovation et les fonds de co-investissement Inn’Vest Est et Ouest) ont investi 101 M€ dans 71 startups représentant 1 720 emplois », rappelle Corinne d’Agrain.

Marie-Andrée Gamache, Pierre Fabre Medical Care
Elle est nommée directrice générale de Pierre Fabre Medical Care, division du groupe castrais Pierre Fabre (DG : Éric Ducournau), lit-on dans un post LinkedIn ce 1er avril. Elle dirigeait jusqu’à présent la branche britannique et irlandaise de Novartis, fabricant de produits pharmaceutiques basé à Londres. Elle succède à Jean-Luc Lowinski. Les Laboratoires Pierre Fabre emploient 10.200 collaborateurs pour un CA de 3,1 Md€, dont un 1,3 Md€ réalisé par la branche Medical Care.

Yann Peter, Castres-Mazamet Technopole
Il est nommé directeur de Castres-Mazamet Technopole (81), informe-t-il sur son profil LinkedIn ce 28 mars. Il succède à Virginia Doan, qui occupait le poste depuis 2012, et qui a rejoint Consort Group (Toulouse, système d’information augmentés) en tant que directrice communication et marketing. La technopole Castres-Mazamet a été fondée en 2006 par la communauté d’agglomération de Castres-Mazamet, les Laboratoires Pierre Fabre, la CCI du Tarn et la CMA du Tarn.

André Deljarry, le bâtisseur
500 M€ à travers les programmes immobiliers Anima (Campus MBS, Cambacérès, à Montpellier), 800 logements étudiants (lire en « Ça pousse » pour les 400 premiers) et le programme de transformation (40.000 m² de surface de plancher) du site actuel de MBS à Alco : le 1er avril, André Deljarry, président de la CCI Hérault, annonce « 500 M€ investis sur le territoire à travers ces trois grandes opérations immobilières ». On peut lui reconnaître une chose : un état d’esprit toujours optimiste et combatif, malgré les difficultés rencontrées par les entreprises. « Prenez les vidéo clubs il y a une quinzaine d’années. Il y en avait 20.000 en France, et tous ont disparu. Ça n’a choqué personne. Ça veut dire quoi ? Que les choses se remplacent. »

Robert Crauste, candidat pour un troisième mandat au Grau-du-Roi
Maire (SE) du Grau-du-Roi, commune gardoise de 8.500 habitants, depuis 2014, et président de la communauté de communes Terre de Camargue, Robert Crauste annonce vouloir briguer un troisième mandat en 2026, révèle son cabinet aux Indiscrétions. « Face aux contraintes administratives, juridiques ou financières, un contexte national et international qui est très anxiogène, à l’échelon local, le maire incarne un pôle de stabilité et de proximité. C’est un élément qui me mobilise plutôt qu’il ne me pousse à arrêter », précise-t-il sur son compte Facebook.
> Sur le même sujet : « Développement économique : Terre de Camargue fait entendre sa voix », Les Indiscrétions du 4 novembre, en cliquant ici.

Vincent Palmier, Vincent Rameau, AdVini
Ils rejoignent tous deux le comité exécutif d’AdVini (PDG : Antoine Leccia) groupe viticole basé à Saint-Félix-de-Lodez (34), apprend-on dans un communiqué de presse du 2 avril. Le premier nommé arrive en tant que directeur administratif et financier, il travaillait auparavant pour le groupe Michelin (Clermont-Ferrand) en tant que chargé de mission financière. Concernant Vincent Rameau, il rejoint le Comex d’AdVini comme directeur commercial, marketing et innovation. Il était manager général du groupe Coca-Cola en Suisse et sera chargé de « stimuler la croissance et les ventes de vins d’AdVini ». Ce dernier emploie 950 salariés pour un CA de 286,8 M€.

Sandrine Gazal, Les Shifters Languedoc-Roussillon
Les Shifters et le CEA coorganisent une rencontre “Montpellier 2050, la transition à portée de main”, le 15 avril de 11h à 12h30 au Gazette Café de Montpellier, annonce Sandrine Gazal, coréférente Les Shifters Languedoc-Roussillon. Pour aider à saisir les enjeux climatiques et énergétiques, les organisateurs dévoilent l’outil pédagogique “Comprendre 2050”. Deux rendez-vous seront présentés : le FEET, forum dédié à l’innovation et aux transitions énergétiques et Univershifté, événement mobilisateur autour des enjeux climatiques. Pour clore la matinée, l’Agence de développement et des transitions vient présenter ses dispositifs d’accompagnement à destination d’entreprises et collectivités engagées dans la décarbonation.

Raphaël Kunde, Nutrition & Santé
Il est nommé directeur général France du groupe Nutrition & Santé (produits alimentaires, PDG : Luis Uribe), basé à Revel (31), lit-on dans un communiqué de presse du 3 avril. Raphaël Kunde était auparavant directeur général France du groupe Carambar & Co (Issy-les-Moulineaux, 92). Il succède à Renaud Saisset. Nutrition & Santé emploie 1.006 salariés pour un CA de 412 M€.

Annick Taulet, Arterris / commission Distribution du Comité de la Plasticulture et de l’Agroenvironnement
Elle est nommée présidente de la première Commission distribution du comité de la plasticulture et de l’agroenvironnement (CPA), lit-on dans un communiqué de presse d’Arterris, à l’origine de la création de ce comité, ce 3 avril. Elle aura pour mission de défendre l’acte de vente des films agricoles utilisés en maraîchage, irrigation et élevage auprès des industriels et des instances gouvernementales.
Annick Taulet est également directrice marketing et distribution agricole de la coopérative d’agriculteurs Arterris, basée à Castelnaudary (11).

Cassandre Gély, Groupe Apave / économie circulaire
Nommée référence nationale Économie circulaire de Groupe Apave (dans le secteur du bâtiment) au niveau national, Cassandre Gély, basée à Saint-Aunès (34), estime que l’économie circulaire dans l’acte de bâtir fonctionne « par secteurs géographiques. Des villes comme Bordeaux poussent plus le réemploi que d’autres. Le bilan économique des opérations est compliqué. En Occitanie, Envirobat crée des groupes de travail et travaille avec les contrôleurs techniques. Le problème, c’est que chacun œuvre de son côté, sans regroupement ni mutualisation d’avancées ».
Le diagnostic PEMD (pour « Produits, équipements, matériaux et déchets ») « est obligatoire depuis le 1er janvier 2023 pour les projets de rénovation portant sur les surfaces supérieures à 1.000 m². Sont évalués tous les déchets générés, et leur potentiel de réemploi. Une recommandation est émise par le bureau de contrôle au maître d’ouvrage. »
> Cassandre Gély intervient ce 8 avril sur le Lab Immo Midi Libre (organisateur : Evelyne), à la CCI Hérault (place Saint-Côme), sur le thème « Innovation et durabilité : les nouveaux horizons de la rénovation ». Autres intervenants : Thierry Iacazio (FPI Occitanie Méditerranée), Gilbert Comos (FFB Hérault), Solveig Orth (Imagine Architecture) et André Deljarry (CCI Hérault). Hubert Vialatte (Agencehv) aura le plaisir d’animer les débats. Nos références en matière d’animations sont à croquer en cliquant ici.
J’en apprends plus ici
Des matériaux sont-plus propices au réemploi que d’autres ? « Nous soumettons chaque matériau à une analyse de risque. Pour un lavabo, le risque est faible. Par contre, pour un câble électrique, on ne peut pas voir s’il a surchauffé un jour. Les matériaux les plus évidents pour le réemploi sont les céramiques, les sanitaires (sans le mécanisme), les portes de bureau, les cloisons non coupe-feu ou les faux plafonds. Il n’y a pas d’enjeu de sécurité des personnes. Les risques sont plus élevés pour les portes coupe-feu, les installations électriques ou les garde-corps. »
Chef d’agence du Groupe Apave en Occitanie Méditerranée : David Fichou. Denis Colomb est le responsable d’unité de l’agence de Montpellier.

Solveig Orth, Imagine Architecture / Lab Immo Midi Libre
« Les marchés publics portant sur des projets de réhabilitation sont souvent lancés en procédure ouverte, et non en concours. Conséquence : les agences qui perdent ne sont pas indemnisées, relate l’architecte montpelliéraine, associée au sein de l’Agence Imagine, à Montpellier, aux côtés de François Roux et William Pivetta. Une pétition d’architectes est lancée (à lire en cliquant ici) pour demander que ces projets passent en concours. C’est un vrai sujet, car face au risque de ne pas être indemnisé, beaucoup d’agences sont obligées de faire des choix. »
> Solveig Orth intervient ce 8 avril sur le Lab Immo Midi Libre (organisateur : Evelyne), à la CCI Hérault (place Saint-Côme), sur le thème « Innovation et durabilité : les nouveaux horizons de la rénovation ». Elle détaillera trois projets de réhabilitation sur lesquelles Imagine Architecture est intervenue à Montpellier : Urssaf (Antigone), Carré Uranus (Mosson) et Carsat (Gambetta).
Plus de À l’affiche

Sabine Hugounenc, Suez
Polytech Montpellier organise le 8 avril une conférence sur le thème « Comment concevoir des projets soutenables ? », en partenariat avec Suez, dans le cadre de la fin du cycle de conférences « Développement durable et responsabilité sociétale », apprend-on dans un communiqué de presse ce 31 mars. Cette dernière conférence du cycle se tiendra dans l’amphithéâtre Serge Peytavin de Polytech Montpellier (Université de Montpellier, campus Triolet). L’objectif : sensibiliser les élèves ingénieurs de Polytech Montpellier et le grand public aux défis de la transition énergétique et durable. Sabine Hugounenc, directrice engagements et développement durable chez Suez, interviendra sur la façon d’allier aménagement du territoire et transition écologique.
> L’entrée est libre et ouverte à tous. Inscriptions ici.

Pierre Ortet, carnet noir
L’homme politique PS Pierre Ortet est décédé ce 31 mars, à Aspet (31 – également sa ville natale), à l’âge de 91 ans. Il s’est investi dans le monde politique de la région Occitanie de 1971 à 2001. D’abord maire de Villeneuve-de-Rivière (31) pendant 12 ans, il devient conseiller général de la Haute-Garonne en 1973. Pour la première fois, il est élu député en 1981, dans la 6e circonscription de la Haute-Garonne. Il assurera 4 mandats, jusqu’en 1993, et achève sa carrière comme maire de Saint-Gaudens, sous-préfecture haut-garonnaise. Photo © Facebook Ville de Saint-Gaudens

François Briançon, municipales à Toulouse
Le chef de file du PS pour les municipales 2026 à Toulouse est François Briançon, lit-on dans un article de La Dépêche du 3 avril. Cette désignation ne fait pas pour autant de lui le futur candidat du Parti Socialiste. Sa mission : mener à bien les négociations avec les partenaires du parti dans la préfecture de la Haute-Garonne, et construire une liste qui pourrait permettre au PS de l’emporter dans le bastion de Jean-Luc Moudenc (LFA), qui briguera un troisième mandat successif dans la Ville Rose. La future coalition du PS ne devrait pas comprendre LFI, et pourrait connaître des divisions. Nadia Pellefigue (ex-PS) a en effet annoncé en février se lancer une 2e fois dans la course au Capitole, après son échec de 2020.

Fabien Castelbou, Vignerons coopérateurs d’Occitanie
Il devient le nouveau président des Vignerons coopérateurs d’Occitanie, lit-on dans un article de Vitisphère du 4 avril. Il était jusque-là président de la section départementale de l’Hérault. Il succède ainsi à Ludovic Roux, président de la chambre d’agriculture de l’Aude. Installé à Cournonsec, Fabien Castelbou sera entouré d’un nouveau bureau, avec Laurent Cutzach en tant que directeur, et Pascale Thébault, directrice générale de la Coopération agricole Occitanie. Ces deux-là succèdent à Valérie Bastoul, qui assurait les deux postes à la fois.
La rédac’ se mouille
On aime
L’engouement pour les newsletters reste intact, indique Méta-Media, site dédié à l’avenir des médias et du journalisme (à lire ici). Face à des plateformes « de plus en plus imprévisibles, la newsletter devient un havre de tranquillité, sans algorithmes en intermédiaires. Avec une liste d’abonnés et leurs emails à portée de main, la newsletter offre une garantie de stabilité. Comme le souligne Patreon, l’ère où le nombre de followers (abonnés, ndlr) était la principale mesure du succès est désormais révolue. Ce qui devient déterminant ? Des abonnés fidèles, des communautés payantes ». On se retrouve bien dans cet esprit de communauté. Même si on n’est toujours pas payants.
On n’aime pas
La localisation de la conférence de presse des députés RN héraultais, le 4 avril au Club de la Presse Occitanie, suite à la condamnation de Marine Le Pen, le 31 mars, dans l’affaire des assistants parlementaires européens. Bien sûr, ces députés sont élus et légitimes. Ce n’est pas le sujet. Mais que le Club de la Presse, respectable institution défendant des valeurs globalement partagées (démocratie, État de droit, séparation des pouvoirs) donne le micro et, partant, une forme de respectabilité, à des députés d’extrême-droite venus uniquement pour contester une décision judiciaire sanctionnant leur championne, peut interroger.
Décodage
On perce le coffre-fort
Occitanie : plus d’1,5 Md€ pour transformer les mobilités

Dans le cadre du contrat de plan État-Région, plus d’1,5 Md€ vont être investis en Occitanie pour répondre aux enjeux de mobilités, apprend-on dans un communiqué du 4 avril, co-signé par la Région Occitanie et le Ministère chargé des transports ce 4 avril, à Toulouse.
Ainsi, l’État et la Région investiront respectivement 656 M€ et 532 M€ pour entretenir et moderniser les infrastructures de transports d’ici 2027. En détail : 240 M€ investis dans le développement des Services express régionaux métropolitains (Serm) à Toulouse et à Montpellier, pour faciliter les trajets du quotidien, 164 M€ pour moderniser le réseau ferroviaire entre Toulouse Matabiau et l’Arc Méditerranée, et 382 M€ pour les lignes de desserte fine. 74 M€ seront également alloués pour rendre toutes les gares d’Occitanie accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Pour accélérer le développement du vélo en Occitanie, cet avenant (signé par Carole Delga, présidente de la Région, Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie, et Philippe Tabarot, ministre chargé des Transports) prévoit également l’investissement de 50 M€ pour des vélo-routes. Ensuite, près de 460 M€ seront consacrés aux infrastructures routières, dont 231 M€ par l’État, et 105,5 M€ par l’Occitanie.
La Botte Gardiane lance un site web dédié à la seconde main

Rendre la mode plus durable. La Botte Gardiane, entreprise artisanale spécialisée dans les bottes camarguaises, mocassins, sandales, bottines…, lance un site web dédié à la seconde vie de ses produits. « Nos chaussures se prêtent à la seconde main, commente Fanny Agulhon, directrice générale. C’est un bon moyen de récupérer du trafic en boutique, ou sur le site e-commerce. Les clients fixent leur prix, et revendent leurs chaussures via notre site. » La vente effectuée, deux choix s’offrent au vendeur : recevoir 85 % du prix de vente, ou un bon d’achat. À l’heure actuelle, environ 50 produits sont en vente sur le site de la marque. « Ce nouveau service va augmenter notre chiffre d’affaires. C’est surtout une solution pour nous ouvrir à une clientèle qui n’a pas les moyens d’investir plus de 200 euros dans une paire de chaussures. »
Autre atout, la dimension RSE : « La seconde main permet de faire vivre un produit. Pour le client, il vaut mieux vendre une paire à prix cassé, plutôt que la laisser dans une armoire, à prendre la poussière », estime-t-elle. La Botte Gardiane, basée à Aigues-Vives, emploie 22 salariés pour un chiffre d’affaires de 1,6 million d’euros.
Au CNER, Jalil Benabdillah veut faire entendre la voix des territoires
« C’est la première fois, en 73 ans, que le CNER (Fédération des agences d’attractivité et de développement économique, ndlr) élit un président n’ayant pas de fonctions nationales. Je veux incarner la voix des territoires auprès d’interlocuteurs nationaux de premier rang : Business France, Banque des Territoires, ANCT, Bpifrance, ministères… », lance l’entrepreneur alésien Jalil Benabdillah (SD Tech), nouveau président du CNER, également vice-président de la Région Occitanie et d’Ad’Occ, dans un portrait qui lui est consacré dans Les Echos (ce 4 avril).
J’en apprends plus ici
« La solution doit jaillir des territoires », selon Alexandre Coulet (Leader Occitanie). Sa connaissance fine des spécificités des territoires a été un atout dans sa candidature à la présidence du CNER. « Le niveau local a parfois des capacités de nuisance pour le développement économique : bisbilles politiques, plans d’urbanisme complexes, nombres insuffisants de m2 dédiés aux activités…, analyse-t-il. Il faut que les territoires expriment davantage leurs spécialisations respectives. Il ne sert à rien de ‘vendre’ tel type de projet pour tel territoire, s’il n’a pas la capacité foncière ou le bassin d’emploi pour l’accueillir. » « Quelles sont les pistes de synergies entre acteurs ? Comment mieux travailler la capillarité sur le terrain ? Ce sont là des enjeux clé pour ses nouvelles fonctions », complète Samuel Hervé, président du Medef Occitanie.
« Les agences d’attractivité doivent être fédérées davantage. Chacun se bat pour la réindustrialisation, avec par exemple des projets hydrogène ou de batteries électriques, et le fait plutôt bien. Mais il va falloir le faire ensemble, et la solution doit jaillir des territoires », enchaîne Alexandre Coulet, président de Leader Occitanie.
Ouverture d’esprit. « Fait marquant, il est soucieux de fédérer les énergies, de façon désintéressée, sans chercher à cultiver une singularité. Il avait par exemple accepté que Leader Occitanie entre au conseil d’administration du Medef, ce qui traduit une ouverture d’esprit. Il avait compris que cela lui apporterait une caisse de résonance », confie Samuel Hervé.
On refait le match. Le franco-marocain revient aussi sur la demi-finale de Coupe du monde France-Maroc, en 2022. « Beaucoup de personnes m’avaient demandé, avant le match, quelle était ma préférence. J’avais du mal à expliquer que je suis Français et Marocain, et que quel que soit le résultat, je serai aussi triste pour le perdant que content pour le vainqueur. »
Ilot Chaptal (Montpellier) : projet mixte porté par Nexity et la Caisse des Dépôts
L’ancien bâtiment de la Caisse d’Épargne, sur l’îlot Chaptal à Montpellier, est repris par Nexity et la Caisse des Dépôts. Un projet de rénovation en bureaux et d’extension en logements, sur environ 10.000 m² de surface de plancher, est en phase d’étude avancée avec la métropole de Montpellier, apprend-on auprès de la FPI Occitanie Méditerranée.
COM : l’offensive du monde économique

Agacés par un traitement médiatique local jugé déséquilibré (en clair : la parole aux seuls opposants) et infondé (cherchant à introduire un lien avec l’arrêt de l’A69, alors que les dossiers sont très différents), le monde économique et institutionnel apporte, ce 7 avril, un soutien au projet du contournement ouest de Montpellier, concédé par l’Etat à Vinci Autoroutes et prévu à l’horizon 2030. Soutien surtout défensif, car, pour l’instant, le projet suit son cours. « C’est au cas où », admet André Deljarry, président de la CCI 34.
Soutien défensif mais déterminé. « Tout peut être contesté, mais il est temps de montrer une détermination, déclare André Deljarry, président de la CCI Hérault. L’aire de Montpellier ne peut pas accueillir 10.000 habitants de plus chaque année et garder son secteur ouest aussi congestionné. » Pour lui, le COM est « un ouvrage indispensable et crucial » : il permettra de désengorger le centre-ville, de favoriser le transport multimodal et de fluidifier les flux de transit. Il insiste : « Il n’y a aucun lien entre le COM et l’A69. L’un fait 6,3 km, l’autre 54 km. Le COM s’appuie sur une voirie existante et est gratuit. L’A69 est, elle, une autoroute nouvelle et payante. » Il insiste sur le rôle du COM dans le développement économique, à la fois « pour l’attractivité auprès des entreprises, et par le nombre d’emplois créés par le chantier lui-même, des emplois dans les TP qui seront ensuite pérennes et non-délocalisables ».
« Nous sommes lassés par les postures politiques qui vont à l’encontre du développement économique, enchaîne Jean-Marc Oluski, président du Medef Hérault Montpellier et du comité des métropoles au Medef national. Beaucoup de salariés vivent au nord, alors que les entreprises se développent au sud. On est l’une des rares métropoles françaises à ne pas avoir de périphérique. »
« Le monde économique est uni pour défendre ce projet, complète Grégory Blanvillain, président de la CPME Hérault. La société civile et les entrepreneurs ne prennent pas assez la parole sur les grands projets structurants. Il est temps que cela change. » Il rappelle que la CPME Occitanie soutient également le projet de l’A69.
David Belenus, adjoint à la mobilité du maire de Juvignac, illustre le quotidien des habitants : « Il leur faut 45 minutes pour sortir de Juvignac le matin. » Il voit dans le COM un complément au Lien (CD34), future rocade nord, pour enfin doter Montpellier d’un véritable périphérique. « Même s’il manque toujours la dernière partie de la déviation est de Montpellier (Département de l’Hérault), qui finit dans les vignes (ce, depuis 2009, ndlr) », s’exaspère le sénateur Jean-Pierre Grand.
J’en apprends plus
La conquête de l’ouest. François Rio, maire de Saint-Jean-de-Védas, commune directement concernée avec 4 km des 6,3 km du tracé, estime que « la mobilité est une condition de lutte contre le chômage », qui atteint 10,1 % dans le département. Il souligne que 27 hectares vont être libérés par le projet, pour le développement économique. « Rue de la Farigoule, on compte plus de 6.000 véhicules par jour. Les voitures, c’est comme l’eau : elles trouvent toujours un passage. Il vaut mieux que ces voitures circulent sur un axe éloigné des habitations. »Pourquoi se mobiliser maintenant, alors que le projet semble suivre son cours administratif ? « Parce que ce sont toujours les opposants qu’on entend, mais la majorité silencieuse est favorable au COM. »
Jouer dans la cour des grands. Pour Patrice Canayer (Région Occitanie), le COM dépasse les frontières de Montpellier : « L’enjeu, c’est l’aire urbaine. Montpellier rayonne sur 100 km à la ronde. Le COM est un axe structurant essentiel à l’équilibre régional, notamment avec Toulouse, et à l’attractivité de Montpellier. » Le sénateur Hussein Bourgi insiste sur la longue histoire du projet : « Le COM date de plus de 30 ans, il figurait déjà dans les programmes des cantonales et des régionales en 1998. L’Est et le Sud ont été aménagés, aujourd’hui, c’est le tour de l’ouest. » Il rappelle que 70.000 habitants vivent à l’ouest de Montpellier, où six Zac sont en développement, à Pignan, Saussan, Cournonterral, Saint-Georges-d’Orques, Fabrègues et Murviel-lès-Montpellier. Pour lui, le COM répond à un besoin « de bon sens, d’intérêt général », combinant lutte contre la pollution, desserte économique et équité territoriale. « Sur le plan écologique, le législateur a trouvé une réponse : Eviter, Réduire, Compenser. Ce projet rentre dans ce cadre. Je ne comprends pas que le COM fasse débat. Si la métropole veut jouer dans la cour des grands, il lui faut des rocades. Il en va de l’équité territoriale. C’est une question de bon sens, d’intérêt général, pour sortir les voitures d’axes où elles n’ont rien à faire. »
30 ans. Le sénateur Jean-Pierre Grand ironise : « C’est un exploit de mettre 30 ans pour réaliser les 6,3 km d’un contournement urbain. » André Deljarry pointe le retard du COM alors qu’à Béziers, « la connexion entre l’A75 et l’A9 remonte à 2010 » (l’un des atouts du COM est aussi de relier l’A750 – Clermont-l’Hérault/Montpellier, branche de l’A75 – et l’A9, ndlr).
Métropole absente. À noter, l’absence de la Métropole de Montpellier autour de la table, alors que le projet la concerne au premier rang. Michaël Delafosse, maire-président de la métropole, doit composer, à un an des élections municipales, avec l’aile écologiste (opposée au COM) de sa majorité.
Association de soutien. Pour tenter de contrer les associations d’opposants, une association pro-COM est créée. Elle est présidée par Emmanuelle Gounel, restauratrice montpelliéraine (Le Grand Arbre).
Un retail park de 4.000 m² en vente près de Toulouse
Tourny Meyer, cabinet conseil en immobilier d’entreprise, annonce la cession d’un ensemble commercial d’environ 4.000 m², situé à Colomiers (31), à l’ouest de Toulouse, lit-on dans un communiqué de presse ce 3 avril.
Quatre cellules. L’ensemble comprend 4 cellules louées à des enseignes nationales comme Fitness Park, Maxi Zoo, Joué Club et Electro Dépôt. Il bénéficie d’une forte visibilité : placé dans une zone commerciale avec des enseignes telles que Leroy Merlin et Decathlon, et situé au bord de la N124, un des axes principaux menant à Toulouse (31).
Situé sur la zone de Perget (31), ce retail park est acquis par SCPI Epsilon 360° auprès de Midi Foncière 3, détenue par 6 Caisses d’Épargnes régionales et gérée par Midi 2i.
Informatique : MC2IT s’installe dans des locaux de 2.000 m² à Fabrègues (34)
Le grossiste informatique MC2IT (ex-Saab) quitte la zone d’activités Tournezy (Montpellier) pour s’installer à Fabrègues (34). Transaction : Tertia Conseils Entreprises (Nicolas Huet, Montpellier). « Nous sommes installés depuis le 24 février à Fabrègues, dans des locaux de 2.000 m². Nous occupions 700 m² à Tournezy, mais nous avions besoin de locaux plus grands », confie aux Indiscrétions MC2IT. Les locaux étaient auparavant occupés par Amixys (robots domestiques), placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Montpellier en octobre (source : repreneurs.com).
L’emplacement à Fabrègues permet à MC2IT de bénéficier « d’espaces partagés (salle de sport, cuisine, terrain de pétanque). Ce bâtiment nous offre également la possibilité d’accueillir nos clients dans un showroom ou par le biais de salles de réunion digitales », justifie MC2IT. Le montant de l’opération n’est pas dévoilé. Le grossiste informatique réalise 20 M€ de CA et emploie 30 salariés. « Cinq recrutements sont ouverts pour 2025, sur des postes de commercial, achat et technique », précise MC2IT.
Covoiturage : Montpellier stable, Toulouse contrasté (Vinci Autoroutes)

La pratique du covoiturage le matin recule en 2024 à Bordeaux (- 5,7 % sur l’A62), Toulon (- 6,6 %), Aix-en-Provence (- 10,2 %), mais reste « stable » dans la métropole de Montpellier et « contrasté suivant l’axe concerné » dans celle de Toulouse, indique Vinci Autoroutes dans son 7e baromètre de l’autosolisme (27 mars). La marge de progression est, à l’échelle nationale, considérable : « 84,6 % des conducteurs circulent toujours seuls dans leur voiture le matin aux heures de pointe, soit une augmentation d’un point sur un an (…). Le taux d’occupation des véhicules demeure bien inférieur (1,24 en moyenne) à l’objectif fixé dans le cadre de la Stratégie nationale bas carbone (1,75 en moyenne d’ici à 2030) », complète le concessionnaire autoroutier. Seuls les sites aux abords de Lyon et de Biarritz, ainsi que l’Ile-de-France, affichent une progression du covoiturage sur les trajets pendulaires.
Quid des périurbains ? L’analyse de Salvador Nunez (Vinci Autoroutes). « Les politiques de mobilité urbaine dans les métropoles sont efficaces… pour les urbains, analyse Salvador Nunez, directeur d’opérations à Vinci Autoroutes (Mauguio – 34), auprès des Indiscrétions. Les non-urbains, qui représentent une grande partie des déplacements quotidiens, prennent leur voiture seuls, le matin et le soir. Que leur est-il donné comme moyens pour qu’ils aient envie de covoiturer ? Aucun (des aires de covoiturage sont néanmoins mises en place, ndlr). Quels sont les projets d’aménagement aux entrées de Montpellier, pour y stationner sa voiture ? Quelles conditions de fluidité entre modes de transport ? Il y a peu de solutions offertes. Les gens qui conduisent ne le font pas par amour de la voiture. Mais il faut bien qu’ils aillent travailler. Ce sujet génère des fractures sociales, car les voitures sont chassées des métropoles. »
Explosion des cyberattaques : avec Yagaan, Pradeo veut renforcer la cybersécurité des applications
42 % des entreprises victimes d’attaques externes attribuent ces incidents à des failles dans la sécurité des applications, selon une étude de Forrester Research, lit-on dans un communiqué de presse ce 1er avril. Face à cet enjeu, Pradeo, entreprise spécialisée en sécurité mobile présente Yagaan, la nouvelle génération de sa suite de sécurité des applications web et mobiles.
Une évolution dans les menaces ? Clément Saad, président de Pradeo, révèle aux Indiscrétions que les attaques visant les applications sont en forte hausse. « Les cybercriminels exploitent les moindres failles pour s’introduire dans les systèmes, voler des données, compromettre des terminaux ou détourner des services. On parle aujourd’hui de millions de nouvelles menaces détectées chaque mois. Ce n’est plus une question de probabilité, mais de quand et comment une application sera attaquée », précise-t-il.
J’en apprends plus
Quelles solutions face à ces attaques ? Pradeo souhaite à travers Yagaan couvrir l’ensemble du cycle de vie des applications, du développement jusqu’à l’exécution. Leur objectif ? « Rendre la sécurité plus accessible, rapide et opérationnelle afin d’aider les entreprises à intégrer la cybersécurité dès le départ pour protéger leurs données et utilisateurs », souffle-t-il.
« Il ne faut pas attendre l’attaque pour réagir, mais sécuriser dès le départ », conclut-il.
Les groupements d’employeurs gagnent du terrain en Occitanie
Les groupements d’employeurs (GE) en Occitanie comptent 75 % de postes en CDI et en alternance, lit-on dans un communiqué de presse du CRGE (centre de ressources des GE) Occitanie (directeur : Maxime Smuga), le 27 mars. Une proportion « en hausse de 32 % cette année, alors que le chômage a progressé de 4 % en France fin 2024 », se félicite le CRGE Occitanie. Les Groupements d’employeurs en Occitanie comptent 26.286 salariés selon la dernière mesure, en 2021, soit 1,3 % du total des emplois dans la région.
Les GE sont « particulièrement visibles dans les zones rurales et touristiques, où ils participent à l’équilibre du marché du travail », insiste l’association soutenue par la Région Occitanie et l’État.
> Sur le même sujet : « Montée en puissance des groupements d’employeurs », Les Indiscrétions du 18 septembre 2023, à croquer ici
Fin du rêve américain pour Les Ateliers de Tonton Pierrot (34) ?

La fin d’un rêve ? Les confiseries artisanales créées par les Ateliers de Tonton Pierrot craignent de ne pas pouvoir croquer le marché américain comme prévu, du fait des droits de douane de 20 % instaurés par Donald Trump. « Alors que nous étions en discussion avec de nouveaux distributeurs spécialisés aux États-Unis, ce coup de massue fiscal compromet sérieusement notre projection, anticipe auprès des Échos Rémy Groussard, gérant de cette PME familiale basée à Graissessac (34), et générant une centaine d’emplois (directs et en sous-traitance) sur 4 sites de production – Graissessac, Espagne, Bulgarie et un dans le Massif Central en France. Nous ne pouvons pas baisser nos prix de 20 %. Les magasins américains vont donc augmenter les prix de nos produits de 20 %, poussant les consommateurs à faire des choix. »
La marque, qui met en valeur des bonbons (sous forme de brochettes animalières, gâteaux, bouquets, fleurs…), réalise à ce jour 15 % de son chiffre d’affaires aux États-Unis, et prévoyait de faire progresser ce pourcentage à 35 % d’ici à 2028. Ses produits sont disponibles dans des chaînes comme World Market et Dylan’s Candy Bar.
Rémy Groussard est par ailleurs président de l’association BSBO (Bon Sens du Business en Occitanie). Créée fin 2023, elle regroupe une soixantaine d’entrepreneurs d’Occitanie. « Nous prônons la qualité des produits, et pas le seul souci de profit », plaide-t-il aux Indiscrétions.
J’en apprends plus ici
« Ce développement sur le marché américain est le fruit de cinq années de travail, notamment pour décrocher l’approbation de l’administration américaine (FDA). Alors que notre notoriété est croissante outre-Atlantique, le processus va être freiné. C’est frustrant, car notre offre correspond au goût des Américains », complète le dirigeant.
Dans ce contexte soudainement défavorable, les discussions avec la reine des enseignes US, Walmart, « un eldorado apportant une visibilité dans toute l’Amérique », sont repoussées, le temps d’observer l’impact des droits de douane sur les prix de vente.
Autre motif d’inquiétude : la santé économique des chaînes de magasins américains, « qui vont devoir payer d’un seul coup une taxe de 20 % sur les produits importés. Des défaillances de paiement sont à craindre auprès de PME exportatrices comme la nôtre ». Pour se prémunir du risque, la confiserie met en place un système d’affacturage auprès de sa banque.
Activistes écologistes : les « effectifs » de l’A69 déployés sur GPSO
S’opposer, c’est un métier. Les activistes écologistes actifs en Haute-Garonne se déplacent du chantier de l’A69 vers celui de GPSO (Grand Projet du Sud-Ouest, Toulouse-Bordeaux), apprend-on de source proche. « Ils considèrent, peut-être à tort, que le dossier de l’A69 est pour eux gagné, après la décision de l’arrêt du chantier », glisse cette source aux Indiscrétions. Côté Montpellier, les activistes, plutôt « déconsidérés par Paris pour leur manque d’organisation », rechercheraient le support de mouvements nationaux pour structurer leurs actions.
> Sur le même sujet : « A69 : le chantier arrêté, autoroute de réactions en région », Les Indiscrétions du 3 mars, à croquer ici
Viticulture : Cical Synergies acquiert Ingevin
Cical Synergies, entreprise basée à Mundolsheim (67) spécialisée dans l’ingénierie industrielle, rachète Ingevin, basé à Toulouse et à Montpellier, spécialisé dans l’ingénierie vinicole, lit-on dans un communiqué de presse du 1er avril. « Cette alliance va nous permettre d’accélérer notre développement en France et à l’international », commente Roland Tournier, président fondateur d’Ingevin. « Si nous sommes déjà bien implantés dans le Grand-Est, l’arrivée d’Ingevin nous permet d’étendre notre réseau et notre couverture géographique, notamment dans le Sud-Est et le Sud-Ouest, des régions complémentaires aux nôtres », précise de son côté Edouard Sauer, président de KS Groupe, qui englobe Cical Synergies. Ingevin emploie 15 salariés pour un CA de 1,45 M€.
L’Apec prévoit 17.490 recrutements de cadre en 2025 en Occitanie

6% des recrutements de cadre en France en 2025 seront effectués en Occitanie, soit 17.490 sur les 292.600 prévus à l’échelle nationale, présente l’Apec (association pour l’emploi des cadres) lors d’un point presse le 3 avril (lire le dossier de presse ici).
Stabilité régionale. L’Occitanie fait partie des trois régions pour lesquelles l’évolution entre 2024 et 2025 est stable, avec la Bretagne et le secteur Paca/Corse, alors que toutes les autres affichent une chute de 3 à 7%.
Sous la barre des 300.000. Le nombre de recrutements de cadres à l’échelle nationale, estimé à 292.600, devrait repasser sous la barre des 300.000 pour la première fois depuis 2018, sans tenir compte de la période Covid-19. Cela représente une baisse de 4% par rapport à 2024 (303.400), qui affichait déjà une baisse de plus de 8% par rapport à l’année précédente (330.000).
Chute dans la construction. La crise traversée par le secteur de la construction se ressent également dans le nombre de cadres recrutés en 2025, qui devrait s’établir à 12.320, soit une baisse de 7% par rapport à 2024. « Symboles de ces difficultés, les mises en chantier et la commercialisation de logements neufs resteraient à des niveaux historiquement bas », ajoute l’Apec.
3 secteurs ciblés. 54% des cadres recrutés en 2025 le seront dans trois domaines en particulier : l’informatique ; le commercial et marketing ; les études et la R&D.
Effondrement pour les cadres débutants. Le recrutement de cadres débutants, donc comptant moins d’un an d’expérience, chute de 16% de 2024 à 2025, après avoir déjà chuté de 19% entre 2023 et 2024.
Forte hausse de demandeurs d’emploi cadres. 379.890 demandeurs d’emploi cadres sont recensés en janvier 2025, contre 317.710 un an plus tôt, et 297.960 en janvier 2023.
Recherche de fonds pour un musée d’histoire agricole dans les Pyrénées-Orientales
L’association Terra dels avis (terre des ancêtres en catalan, note), basée à Elne (66), cherche à lancer la création d’un musée retraçant l’histoire agricole locale. Pour ce faire, elle travaille au lancement d’un fonds de dotation destiné à attirer des investisseurs privés, qui permettrait d’obtenir la somme nécessaire pour concrétiser ce projet, révèle L’Indépendant ce 1er avril. L’objectif est clair : sauvegarder la mémoire de l’agriculture nord-catalane et la divulguer au travers d’outillages agricoles appartenant au passé. Terra dels avis doit réunir 15.000 euros avant fin 2025 pour que le musée voit le jour, « le fonds de dotation serait défiscalisé à 60 %, et permettrait de rassurer les investisseurs », note Joan-Lluís Mas, président de l’association.
Immobilier et bâtiment : l’Hérault en phase de turbulence
Le 1er avril, lors d’un point marché de l’ABCD (Académie du Bâtiment et de la Cité de Demain, président-fondateur : Patrick Ceccotti) à la CCI 34, Jacques Rossi (Fnaim), Thierry Iacazio (FPI Occitanie Méditerranée) et Gilbert Comos (FFB 34) dressent un état des lieux préoccupant du marché immobilier et du bâtiment dans l’Hérault. « En 2024, le nombre de ventes recule de 12,1 % », indique Jacques Rossi. Avec 46.880 transactions dans l’Est de l’Occitanie, dont 20.000 dans l’Hérault, le marché retrouve un ‘palier bas’, après le pic post-Covid. La baisse des taux d’intérêt et le retour du prêt à taux zéro laissent entrevoir une stabilisation des volumes de ventes en 2025, après trois ans de baisse, mais le retour des acheteurs reste timide ». Les prix restent stables.
J’en apprends plus
Du côté du bâtiment, Gilbert Comos alerte : « On a perdu 1.300 emplois en un an, soit 3 % des effectifs dans le département (25.000). » L’intérim chute de 7 %, les mises en chantier reculent de 3,7 %, et les livraisons de béton de 8 %. Les défaillances bondissent de 12 % dans l’Hérault, avec 363 entreprises concernées. « Les conditions de renégociation des prix sont trop faibles. Certains donneurs d’ordre publics jouent le jeu. Dans le privé, c’est quasi inexistant. Or, les matériaux comme l’acier ont explosé (+ 80 %), et ces hausses ont coûté entre 3 % et 4 % du chiffre d’affaires de nos entreprises de construction, explique-t-il. Leurs marges, déjà faibles (entre 2,5 % et 5 %), sont aujourd’hui réduites à néant, notamment pour les corps d’état secondaires, qui étaient en dynamique soutenue, et sont restés concentrés sur le chiffre d’affaires et pas sur la rentabilité. »
De façon globale, la CCI fait état de 39 % des entreprises (tous secteurs confondus) déclarant une baisse d’activité sur les trois derniers mois, contre seulement 23 % en hausse. « L’incertitude géopolitique, la fiscalité et l’instabilité politique brouillent totalement les perspectives des entreprises », résume Pascal Tachon, directeur de la Banque de France dans. l’Hérault.
Plus de décodages
Nouvelle liste de gauche à Alès
En vue des élections municipales de 2026, le Parti socialiste, les Écologistes, la France insoumise, Ensemble-MAGES et Génération.s se regroupent à Alès dans un nouveau mouvement, baptisé “la Maison Commune”, informe Objectif Gard ce 2 avril. Ce groupe acte la mise à l’écart du Parti communiste français, leader jusqu’ici de l’opposition municipale.
Une indiscrétion, une analyse pas lue ailleurs, une exclu à nous transmettre ?
Les Indiscrétions protège ses sources d’information. En lui communiquant une information, vous avez la garantie d’un traitement fiable, rigoureux et objectif.
Zoom
Une info passée au crible
Sécurité économique des entreprises : l’alerte de Geoffroy Roux de Bézieux
Protéger les entreprises françaises face aux menaces croissantes d’ingérences étrangères. Rattachée au préfet de région Occitanie et au Sisse (service de l’information stratégique et de la sécurité économiques, 20 délégués en régions, 30 personnes à Bercy), Claire Basty (homologue à Toulouse : Christian Szypura), convie les Indiscrétions à un échange avec l’ex-président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, auteur du rapport classifié « La sécurité économique des entreprises », remis l’an dernier au président de la République. Morceaux choisis.

Espionnage, cyberattaques, guerre juridique et désinformation : la guerre économique ne relève plus du fantasme. « Le rapport de force est redevenu la règle. Le monde s’est durci, constate Geoffroy Roux de Bézieux. Les alertes remontées par la DGSI et le SISSE se multiplient. En ligne de mire : le vol de données sensibles, le débauchage ciblé de talents, la création de faux comptes visant à ternir la réputation d’entreprises. Derrière ces opérations, ce ne sont pas des citoyens isolés, mais des États. »
Les tensions géopolitiques (Chine, Russie, certaines puissances africaines, mais aussi entre alliés) accentuent ces risques. L’affaire des écoutes américaines sur le téléphone d’Angela Merkel reste dans les mémoires. « Les démocraties s’étaient endormies. Le dernier rapport public sur ce sujet en France date de 1994 ! », rappelle-t-il. À la différence des États-Unis, où les anciens dirigeants du renseignement siègent dans les conseils d’administration, « la France manque de passerelles entre l’État et ses entreprises ».
Le défi touche aussi à l’intelligence artificielle. « Un tiers des salariés utilisent des IA grand public. Si c’est pour rédiger un contrat ou un projet, cela revient à envoyer des données sur des serveurs étrangers. » D’où l’importance du lieu de stockage.
Pour les entreprises comme pour l’État, la difficulté est la même : trouver un équilibre entre attractivité et souveraineté. « Il ne s’agit pas de se barricader. Mais entre Choose France (attirer des investisseurs étrangers en France) et Protect France, il faut enfin définir une ligne claire. »
J’en apprends plus
Que dit le rapport ? Les alertes de sécurité économique relevées par le SISSE ont quasiment triplé entre 2020 et 2023 pour atteindre près de 1.000 par an.
Le rapport fait état de « nationalisations arbitraires d’usines à l’étranger, y compris au sein de l’UE. Exemple en Europe de l’Est, où une coopérative agricole française a été expropriée de ses terres et de ses installations industrielles »
Beaucoup d’entreprises sortent de l’illusion qu’elles sont « apatrides ».
Les entreprises sont victimes des tensions diplomatiques avec la France : appel au boycott au Maghreb, et, depuis la semaine dernière, droits de douane aux Etats-Unis.
Fuite de données. Parmi les menaces identifiées : risque de fuite de données, « accru par la digitalisation et la conservation sur le cloud des données des entreprises. La vulnérabilité est accrue en cas de recours à des sous-traitants, dont le niveau de protection est inférieur à celui des entreprises, ou à des sociétés de conseils, généralement étrangères et soumises au droit extraterritorial américain ».
Groupes Whatsapp. Au sein des conseils d’administration et des comités exécutifs, « il n’est pas rare de recourir, par facilité, à des outils non sécurisés : boucle WhatsApp, téléphones non sécurisés, système de visio grand public… Une part significative des grandes entreprises utilise pour leurs conseils d’administration des outils non souverains, malgré l’existence de solutions sécurisées françaises ».
Il est fait mention du danger du recours à de « nombreux prestataires extérieurs, soit par obligation réglementaire (experts-comptables, entreprises de certification) soit pour la fourniture de services (courtiers en assurances, avocats d’affaires internationaux, conseils en stratégie, banques d’affaires…) : ils ont accès aux systèmes internes des entreprises, et reçoivent des informations nombreuses, de quantité variable (…). Beaucoup d’entreprises sont assez peu conscientes de la vulnérabilité de ces données, du fait de stockage de celles-ci à l’étranger. »
Le rapport pointe la possibilité « d’encadrer les interventions, d’imposer des prescriptions dans le cadre d’une annexe de sécurité au contrat ou d’une lettre d’affirmation sur la protection et le stockage des données. » Par exemple, « la Chine impose à ses grands groupes l’utilisation de cabinets d’expertise-comptable uniquement chinois ».
La souveraineté numérique est possible. Geoffroy Roux de Bézieux de citer, dans son rapport, « le cas d’une grande entreprise conciliant souveraineté et compétitivité : 99 % de ses informations sur ses infrastructures et systèmes sont localisées en France, par le développement de ses propres outils informatiques, stockage sur ses propres serveurs ». Et ce n’est pas plus cher : « Les coûts informatiques sont inférieurs de 25 % par rapport à son principal concurrent. »
Protéger l’essentiel. Conseil : protéger les « données stratégiques, qui représentent 3 % à 5 % des données globales : tout n’est pas stratégique. Il faut faire attention où on les stocke, qui y a accès, et comment on les transmet », explique aux Indiscrétions Geoffroy Roux de Bézieux. « La question à se poser, c’est ‘Qu’est-ce que je détiens qui est vital, qui ne doit pas fuiter à l’extérieur ? C’est moins que ce que l’on croit, mais souvent, ce n’est pas bien protégé. »
Le rapport pointe les agissements de certains capitaux-risqueurs étrangers de grande taille. « Il y a parfois des intentions d’investisseurs, qui demandent une délocalisation des centres de recherche », en contrepartie de leur investissement au capital d’une entreprise française.
Prédation de RH par des puissances étrangères. Des pays « n’hésitent pas à multiplier les approches directes, notamment par Linkedin, auprès de salariés actuels ou de retraités de grandes entreprises, sous prétexte d’offrir une prestation de consulting rémunéré ».
Des déstabilisations par des actions juridiques et des coûts de procédures exorbitants sont relevés. « Le but est alors d’étranger un concurrent étranger. C’est une pratique aux Etats-Unis ou en Chine (procédures de Contempt of court aux EU, Export Control Law en Chine), avec une portée extraterritoriale.
La menace réputationnelle se généralise, avec des déstabilisations de grandes entreprises via des campagnes, le plus souvent sur les réseaux sociaux et de manière anonyme. « Des informations déformées ou fausses sont amplifiées par des acteurs médiatiques ou associatifs de bonne foi ».
Autre tendance, des tentatives d’infiltration dans les grandes entreprises « d’activistes radicaux, qui sont déjoués au final par les services RH ».
Fragilité aux chaînes de valeur. Le rapport conseille d’éviter « une dépendance exclusive pour certains matériaux ou certains composants à un pays ou à un fournisseur », ce qui est souvent le cas, « conséquence de l’optimisation des chaînes d’approvisionnement ».
Une Europe de la sécurité économique apparaît « urgente et indispensable. Mais elle n’existe pas, du fait de la compétition entre les pays pour attirer les investisseurs étrangers, sans considération commune de sécurité, ou avec des divergences dans les réponses apportées vis-à-vis de certaines entreprises étrangères ».
Les ETI industrielles et technologiques doivent « améliorer leur compréhension des enjeux de sécurité économique. C’est un sujet très rarement abordé dans les enseignements destinés aux futurs cadres ou aux cadres existants ». Il est noté que « les entreprises échangent peu en la matière, hormis quelques initiatives comme les groupes de réflexion thématiques du club des directeurs de sécurité des entreprises (CDSE) ou la commission ‘souveraineté et sécurité économique’ du Medef. Mais il n’y a pas d’espace de confrontation et d’échange d’expériences, notamment pour les dirigeants d’ETI, pour faire progresser la culture de la sécurité éco dans les entreprises ».
La conscience est cependant « plus forte dans les jeunes entreprises de la deeptech, et dans les secteurs d’avenir à forte composante technologique (nucléaire, spatial, quantique, IA, biotech). Ces entreprises font preuve d’une forme de patriotisme économique, même si toutes ont ouvert ou vont ouvrir leur capital auprès de fonds étrangers. Leur objectif affiché est de garder les centres de décision de l’entreprise en France ».
Orientations. 40 recommandations, non publiées, sont articulées autour de 5 orientations :
-Renforcement des liens entre les services de l’État et les entreprises, par la création d’instances de dialogue, formelles ou informelles.
-Renforcement de la sensibilisation des entreprises à la sécurité économique, en particulier sur la clarification et la protection des données, les menaces RH, les menaces sur le capital…
-Renforcement de l’action du SISSE et l’amélioration du dispositif de renseignement économique.
– Renforcement de la sécurité des outils numériques utilisés par les entreprises et par l’État.
-Mise en place d’un point de situation annuel au Président de la République sur la mise en œuvre des recommandations.
– Améliorer la culture de la sécurité économique dans les entreprises françaises, en particulier dans les ETI et certaines PME technologiques.
Sang neuf
Nos jeunes d’Occitanie ont du talent
Du nichoir à l’IA : la relève scientifique pitche sa thèse en 180 secondes

Le 28 mars, Les Indiscrétions, par le biais de son journaliste, Jules Mestre, ont eu l’honneur de faire partie du jury de la finale régionale du concours Ma Thèse en 180 secondes Occitanie Est. Une soirée rythmée par les pitchs de 20 doctorants dont nous avons déjà parlé dans la newsletter de la semaine dernière (juste ici).
Et cette soirée a été marquée par des candidats qui ont su saisir l’attention du public mieux que les autres, après trois journées de coaching aux côtés de « Patrick, Marc et Pascaline, indique Klara Asselin, deuxième prix du Jury 2025. Ils nous coachent sur le fond, la forme et la manière d’occuper l’espace sur scène. Notre sujet, en 3 minutes, c’est 500 mots, grand max ! »
Pour le premier prix, jury et public sont tombés d’accord : Jérémy Defrance a reçu les deux palmes : en juin, il représentera l’Occitanie Est à la finale nationale, à Paris, avec sa thèse sur l’« Évaluation du rôle de la variation spatio-temporelle des ressources sur la différenciation observée chez la mésange charbonnière Parus major en habitat urbain ».
« Beaucoup d’études se sont intéressées à l’alimentation pour une même espèce entre la ville et la forêt, explique-t-il aux Indiscrétions. Pour la mésange charbonnière, en ville, elle est plus petite, plus pâle, et on observe des différences sur la reproduction ». Il a notamment installé des caméras dans 40 nichoirs pour observer les différences au niveau de la ponte d’œufs.
Originaire de Charly (69), Jérémy Defrance rêvait d’une carrière de vétérinaire « quand il était petit ». Après son bac, il enchaîne deux IUT à Lyon : le premier en génie chimique, par défaut, « parce qu’il n’y avait que 110 places pour 1200 demandes en génie biologique ». Puis un deuxième en génie biologique. Il file ensuite à l’École normale supérieure de Lyon pour 4 ans, et le voilà en deuxième année de thèse à Montpellier. Une thèse qu’il prépare au sein du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive, sur le campus du CNRS de Montpellier. « C’est pour ça qu’il y avait beaucoup de monde pour me soutenir à la finale régionale de Ma Thèse en 180 secondes : ce laboratoire compte 300 personnes, dont 100 doctorants, c’est l’un des plus gros de France », sourit-il. Pour la suite ? « J’ai prévu de modifier légèrement mon texte pour la finale nationale. Et une fois ma thèse soutenue, j’aimerais être enseignant chercheur. Une période de “post-doc” le temps de trouver un poste, et ce sera parfait ».
J’en apprends plus ici
Klara Asselin, deuxième prix du jury, est la seule des 20 candidats à n’être qu’en première année de thèse. Son sujet : « Quelles sont les implications de la reproduction sexuée dans les processus cancéreux ? ». Parti d’un constat existant selon lequel plus un homme a un enfant à un âge avancé, plus cet enfant a des chances de développer des cancers plus tard, la doctorante de l’Université de Montpellier développe un modèle mathématique sur l’évolution des choix des femmes qui ont tendance à aller vers les hommes plus âgés. « Les organisateurs du concours disent que c’est mieux d’avoir au moins un an de thèse derrière soi, explique Klara Asselin aux Indiscrétions. Je n’ai commencé qu’en octobre, et ça ne s’est pas trop mal passé pour moi… (rires). L’exercice était plus simple pour moi. Ceux en troisième ou quatrième année ont plus de résultats à présenter ». Originaire de Nice, Klara Asselin a suivi une licence de biologie écologie et écosystème à l’Université Côte d’Azur, avant un master épidémiologie à Montpellier. Désormais, elle travaille sur sa thèse au CNRS, dans l’équipe CREEC.
Pour la suite, elle espère continuer à travailler dans la recherche, « pourquoi pas dans d’autres universités. La recherche, c’est un peu l’enfer : on enchaîne des CDD à l’issue de la thèse (période post-doctorale, note) et on passe des concours du CNRS pour décrocher des CDI. C’est si dur que j’ai encore des collègues entre 40 et 50 ans qui enchaînent les CDD… »
Enfin, Sandra Victor complète le podium. Son sujet : « Analyse et modélisation hybride informatique des comportements humains lors de l’interaction avec des agents automatisés intelligents ». Plus simplement, elle compte coder un message informatique à intégrer dans des voitures autonomes pour que ces dernières prennent de nouvelles données en compte au moment d’analyser leur environnement, comme la taille des piétons qui s’apprêtent à traverser la route. « Sur l’échantillon de piéton interrogé, je constate que la taille va jouer sur le moment où on traverse. Les plus petits ont plus tendance à traverser », explique-t-elle, aux Indiscrétions. Sandra Victor travaille sur sa thèse dans le cadre d’un projet européen, AI4CCAM. Ce projet développe la conduite autonome en Europe et étudie la confiance des personnes envers cette innovation. Aujourd’hui au LIRMM, laboratoire financé par le CNRS, Sandra Victor vient d’Ozouer-le-Voulgis (77). Après son bac, elle se lance dans une licence de physique à Sorbonne Université (Paris). Lassé par les transports, et avide de soleil, elle choisit Montpellier, et un master d’informatique pour continuer ses études. Elle travaille ensuite sur le développement d’une IA pour la prise de décision, avant de se lancer dans le sujet de sa thèse. « Ça mêle jeux vidéo, technologie et réalité virtuelle, c’est parfait, sourit Sandra Victor. Dans 8 mois, si tout va bien, je soutiens. Après ? J’aimerais rester dans l’IA, mais me diriger vers des entreprises. J’ai l’impression que mes collègues récemment diplômés réussissent plutôt bien à trouver du travail à la sortie, je vais croiser les doigts ».
« Je suis également ravie de savoir que la vidéo de mon pitch va être envoyé dans tous les lycées d’Occitanie pour entraîner les lycéens au Grand Oral du bac. Je crois que les six premiers sont concernés, mais je ne suis pas sûre de savoir qui sont les 4e, 5e et 6e », s’interroge Klara Asselin. Les voilà, dans l’ordre : Dylan Ruart pour sa thèse « Manipulation des senseurs de l’immunité innée par la bactérie furtive Coxiella burnetii », Gustave Bertier pour « Comprendre la génération des micros et nanoplastiques » et Caroline Paire, « Acceptation des vins issus de variétés résistantes par les consommateurs et élaboration d’un argumentaire commercial pertinent ».
La HV Touch
Conseil RP
Une bonne pratique consiste à citer, dans un post, les médias qui viennent de parler de vous, sous la forme d’une revue de presse. Avec le logo des marques médias, le titre précis de l’article, et le lien renvoyant vers l’article. Un exemple avec La Brigade de Véro (Montpellier), qui cite Les Indiscrétions parmi neuf autres confrères, et c’est à croquer ici
La phrase
« L’intérim a beaucoup souffert en 2024 dans le BTP, avec des baisses d’activité allant jusqu’à – 10 % selon les secteurs. Tous secteurs confondus, les délais de paiement ont tendance à s’allonger en 2025, tandis que le taux de croissance des défaillances décélère. La Banque de France ne donnera pas de notations trop positives à des entreprises qui font leur trésorerie au détriment de leurs clients. »
Pascal Tachon, Banque de France Hérault, le 1er avril à CCI Entreprises.
On s’en fout
Les questions en apparence stupides sont souvent les meilleures. Parce qu’elles poussent les interlocuteurs à fendre la glace. Exemple ce 7 avril, après une heure de prises de paroles, au terme de la conférence de presse relative au soutien des acteurs économiques et politiques au projet de contournement ouest de Montpellier : « Mais pourquoi faites-vous cette conférence de presse ? Parce qu’en fait, sur le contournement ouest de Montpellier, il n’y a pas de sujet. Le projet avance. »
Question anodine, mais qui permet de comprendre les coulisses de cette mobilisation somme toute préventive et défensive : les critiques sur le traitement médiatique du dossier, le fait qu’il n’y a aucun lien (pour l’instant en tout cas) avec l’A69… « On se mobilise au cas où », reconnaît André Deljarry, président de la CCI 34. De manière plus générale, je relance souvent l’interlocuteur, lors d’une interview, par la phrase magique : « Je ne comprends pas ce que vous me dites ». Ce qui l’oblige à reformuler, et faire la lumière sur mon esprit embrumé.
Vous allez me dire que ce n’est pas votre métier, de poser des questions. Vous n’êtes ni flic, ni journaliste. Mais c’est une compétence transférable partout, et qui permet de poser des mots sur les choses. On ne va quand même pas citer l’ami Camus, qui écrivait : « Mal nommer les choses, c’est rajouter au malheur du monde. » Car on ne se fout pas d’Albert Camus.
Ça pousse
Ils et Elles bâtissent nos villes
400 logements étudiants dans les Zac République et Rive Gauche

400 logements étudiants vont être construits dans les Zac République et Rive Gauche à Montpellier, indique, le 1er avril, André Deljarry, président de la CCI Hérault. FDI Promotion et Villages d’Or ont déposé en décembre une demande de permis pour la construction de 200 logements étudiants. Architecte : A +. Sur la Zac Rive Gauche, Adim Vinci prévoit également 200 logements étudiants. Le permis a aussi été déposé en fin d’année. Architecte : RCA-Architectes.
Deux autres projets de logements étudiants sont en cours dans le secteur, avec 400 autres logements prévus.
15 ans de recours pour un Carrefour, à Sigean (11)

Une nouvelle grande surface Carrefour ouvre à Sigean (11) ce 2 avril. La fin de 15 années d’un long chemin de croix, parsemé de recours et de procédures, pour la famille Plane, porteuse du projet. Thierry Plane est le patron de cette enseigne, et c’est son fils, Paul-Louis, qui en est le directeur général. Au commencement du projet, il avait… 15 ans.
Palabres de Sigeanais recueillies par Les Indiscrétions sur place : « L’ouverture de ce Carrefour va mettre un coup au Intermarché situé en sortie d’autoroute, de l’autre côté du village », estime le premier. « C’est bon pour le consommateur s’ils se tirent la bourre sur les prix. Pareil pour les stations essence », pense la deuxième.
L’Indépendant, dans un article du 1er avril, précise qu’il s’agit du onzième supermarché de la famille audoise. Sur 3.500 m2, le Carrefour de Sigean emploiera 40 personnes à l’année, et 65 en période estivale. À terme, la galerie marchande devrait accueillir une boulangerie Marie Blachère, une pharmacie, une agence bancaire et des bureaux.
Lattes (34) : une résidence où sont recyclées les eaux grises

Ce 10 avril, Kordiance, promoteur immobilier, inaugurera la résidence Ischia à Lattes (34), première de la métropole montpelliéraine à intégrer le recyclage des eaux grises, apprend-on dans une invitation presse. En partenariat avec Chemdoc Water Technologie, cette innovation permet de réutiliser l’eau des douches, lavabos et machines à laver, soit environ 40 % de la consommation d’eau d’un foyer, pour alimenter les chasses d’eau et arroser les espaces verts. Imaginée par le cabinet d’architecture Atelier A+, la résidence propose de nombreux logements, du T2 au T5. À relire sur le même sujet : Fin du CII : Les PME innovantes de l’Hérault freinent leurs projets, dans Les indiscrétions le 14 octobre 2024.
Béziers : la résidence « Les cinq sens » marque le début de sa construction

La première pierre est posée pour la résidence Les cinq sens, ce 3 avril à Béziers.
74 logements. La résidence propose 74 logements, dont une répartition équilibrée entre investisseurs et propriétaires occupants. « Sur l’opération Les cinq sens, nous comptabilisons plus de 85% de réservations dont la moitié est le fruit d’un partenariat national avec CDC Habitat. L’autre moitié est répartie entre investisseurs et propriétaires occupants (50-50) », explique Pierre Raymond, directeur régional Occitanie – Méditerranée de Sogeprom-Pragma aux Indiscrétions. Actuellement, 80 % de demandes concernent des résidences principales, un chiffre en phase avec l’offre existante, composée principalement de T4 et de T3. Réalisée par l’architecte Antoine Asus (BPA Architecture), elle se situe au boulevard Hemingway, Zac de la Courondelle à Béziers (34).
Le marché de Béziers, en plein essor ? Selon Pierre Raymond, Béziers connaît un véritable regain d’attractivité grâce à des projets de réhabilitation urbaine et l’implantation d’entreprises comme Genvia. « La ville a su renforcer son image avec des projets structurants tels que les allées Paul Riquet, les Halles du centre-ville, ou encore la réhabilitation de l’hôtel prison », souligne-t-il. Béziers se positionne ainsi comme une ville attractive aussi bien pour les investisseurs que pour les jeunes actifs et les propriétaires occupants. « Compte tenu d’un prix de foncier pertinent, les prix de vente restent contenus et permettent de solvabiliser de nombreux ménages pour devenir propriétaire », analyse-t-il.
Les « folies » montpelliéraines. Sogeprom-Pragma possède plusieurs projets en cours en Occitanie, notamment la « Folie Oasis » à Montpellier où la commercialisation est progressive, mais contrainte par l’offre de bureaux qui peine à se transformer. « Nous projetons un démarrage des travaux à la fin de l’année », estime Pierre Raymond. Les résidences Alba (Mauguio) et Diane (Montpellier) sont livrées. Villa Agathe et Australis (Montpellier) sont en cours de livraison, prévues pour juin et décembre respectivement, et Keros (Lattes) attend le lancement commercial.
> « Un Mipim de Folies », à (re)lire dans Les Indiscrétions du 10 mars en cliquant ici.
> « Sogeprom-Pragma livrera ses deux folies architecturales en 2026 », à (re)lire dans Les Indiscrétions du 23 août 2023 en cliquant ici.
Des potins immo ? Une nomination ? Des initiatives et projets ?
Les Indiscrétions protège ses sources d’information. En lui communiquant une information, vous avez la garantie d’un traitement fiable, rigoureux et objectif.
Au marché
Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.
APPELS D’OFFRES
Occitanie
Trifyl lance un avis pour le transport des déchets ménagers recyclables.
BTP 👷♀
Occitanie Est
Le GHT Cévennes-Gard-Camargue lance un avis pour la construction d'un ensemble de bâtiments hospitaliers sur le Centre Hospitalier de Pont Saint Esprit.
La CPAM 66 lance un avis pour la maîtrise d'oeuvre pour le réaménagement du site « MASSANE ».
L'EPTB Gardons lance un avis pour le renforcement du soutien d'étiage du barrage de Sainte Cécile d'Andorge.
Territoire 34 lance un avis pour le concours de maîtrise d'œuvre pour la refonte du groupe scolaire et de la crèche de Saint Clément de Rivière.
La commune du Grau-du-Roi lance un avis pour les travaux de réhabilitation de l'école élémentaire André Quet et de l'actuelle école maternelle E. Tabarly.
La commune de Vauvert lance un avis pour les travaux d'aménagement de l'espace Nelson Mandela à Vauvert.
VNF lance un avis de mission de maîtrise d'œuvre afin d'effectuer la maintenance lourde de l'écluse de Saint Gilles.
La commune de Vergèze lance un avis pour la démolition et la reconstruction des vestiaires du stade d'honneur.
La commune Les Angles lance un avis pour le maîtrise d'œuvre dans les domaines des infrastructures, du génie civil, des VRD, de l'hydraulique, des bâtiments et de l'urbanisme.
Le Pays de l'Or lance un avis pour accord-cadre pour les travaux d'aménagement dans le cadre de la requalification de la ZAE de Fréjorgues Ouest.
La mairie de Perpignan lance un avis pour la construction du groupe scolaire Saint Assiscle.
Occitanie Ouest
La communauté d'agglomération de l'Albigeois lance un avis pour les travaux de modernisation et d'extension des espaces aquatiques.
Le Syndicat mixte du bassin Célé Lot Médian lance un avis pour l'étude et maîtrise d'oeuvre pour la création d'un ouvrage de ralentissement dynamique des écoulements sur le ruisseau de Planioles.
La mairie de Villeneuve-Tolosane lance un avis pour la rénovation énergétique du groupe scolaire Maurice Ravel.
Le Département du Tarn lance un avis pour les travaux d'application de signalisation horizontale sur les routes départementales.
Le SDEE de la Lozère lance un avis pour la création d'un réseau de chaleur au bois déchiqueté à Saint Etienne Vallée Française.
La commune d'Estadens lance un avis pour le concours de maîtrise d'œuvre et d'aménagement paysager pour la création de la centralité villageoise du Cap d'Arbon.
L'INSA Toulouse lance un avis pour les travaux de construction de la halle de transfert technologique.
Le CNRS Midi-Pyrénées lance un avis pour le concours restreint destiné à confier une mission de maîtrise d'œuvre pour la construction neuve d'un bâtiment "BAT INNOV" pour le compte du CNRS-LCC à Toulouse.
Collectivités 👥
Occitanie Est
La commune de Collioure lance un avis pour l'élaboration de la carte locale d'exposition au recul du trait de côte de la commune de Collioure Etude des falaises et des côtes rocheuses.
Déchets 🗑️
Occitanie Ouest
La mairie de Tarbes lance un avis pour le stockage, traitement et recyclage des déchets.
La communauté de communes Bassin Auterivain Haut-Garonnais lance un avis pour les travaux de réhabilitation et de mise aux normes de la déchèterie d'Auterive.
Eau / Assainissement 💧
Occitanie Ouest
Le Syndicat mixte du bassin Célé Lot Médian lance un avis pour l'étude et maîtrise d'œuvre pour la conception des ouvrages de protection contre les inondations de Lafarrayrie, Sainte-Claire et la protection du Village de Ceint d'Eau.
Événementiel 🎪
Occitanie Est
La SPL Occitanie Events lance un avis pour les prestations d'aménagements d'espaces événementiels.
Immobilier 🏟️
Occitanie Est
La TaM lance un avis pour la création de la nouvelle station Bouillargues.
Mobilités 🚲
Occitanie Ouest
La Région Occitanie lance un avis pour l'étude de tarification multimodale des transports dans l'aire de la métropole toulousaine.
Ports ⚓
Occitanie Est
Le port de Saint-Cyprien lance un avis pour l'expertise et l'entretien des ouvrages maritimes.
Services 📋
Occitanie Est
La Ville d'Argelès-sur-Mer lance un avis pour le mobilier des espaces de réception à la Maison de la Mer.
La mairie de Perpignan lance un avis pour l'entretien et la maintenance des pelouses des stades Aimé Giral, Gilbert Brutus et autres terrains.
L'Université Toulouse Jean Jaurès lance un avis pour les prestations d'entretien des espaces verts.
Tourisme 📷
Occitanie Ouest
La mairie de Capvern lance un avis pour la concession de service public pour l'exploitation des établissements thermaux Hount Caoute et Bouridé et de l'établissement thermo ludique de la commune.
ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ
La communauté de communes Bassin Auterivain Haut-Garonnais attribue le marché de réalisation de travaux pour la construction d'un centre aquatique intercommunal à Auterive à sarl AVCOBOIS, MIDI AQUITAINE ETANCHEITE - M.A.E, LABASTERE 31. Les autres lauréats sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 3 389 010,99 euros.
La SPL 30 attribue le marché de travaux de sécurisation du complexe hydraulique formé par les barrages de Sainte-Cécile d'Andorge et des Cambous au Groupement EIFFAGE GC Infra Linéaires Etablissement FOREZIENNE / EIFFAGE Génie Civil / Etablissement JOUVERT / CARPI TECH B.V. PARIS BRANCH. Valeur totale du marché : 20 989 888,4 euros.
La Dirmed attribue le marché de réalisation des travaux de réhabilitation sur les routes du Réseau National Structurant de la Direction Interdépartementale des Routes Méditerranée à SAS ROUTIERE DU MIDI / EUROVIA PACA, EIFFAGE ROUTE GRAND SUD ETS EST LANGUEDOC ROUSSILLON et COLAS FRANCE SAS. Valeur totale du marché : 12 000 000 euros.
La SPL Arac Occitanie attribue le marché de concours restreint de maîtrise d'œuvre pour la construction d'un cinéma multiplexe en centre-ville de Foix à selarl GGR ARCHITECTES. Valeur totale du marché : 616 945,17 euros.
La Région Occitanie attribue le marché de fourniture de services de collecte à très Haut débit et services de sécurité associés pour le réseau THD'Oc à ORANGE CYBERDEFENSE et BOUYGUES TELECOM. Valeur totale du marché : 20 000 000 euros.
La communauté de communes Albères Côte Vermeille Illibéris attribue le marché de projet d'aménagement d'une zone d'activité à vocation commerciale 'Porte des Albères' située sur la commune d'Argelès-sur-Mer à Travaux Publics 66, Arelec Tp et Palm Beach Paysages. Valeur totale du marché : 504 067,13 euros.
Plus de marchés ici
La mairie de Fonsorbes attribue le marché de mise à disposition, installation, entretien, maintenance et exploitation de panneaux publicitaires et d'expression libre sur le domaine public à ATTRIA. Valeur totale du marché : 97 3444 euros.
Tisséo Collectivités attribue le marché de maîtrise d'oeuvre complète des études et de la réalisation de la remise en état de la plateforme de tramway entre les stations Fer à Cheval et Arènes sur la commune Toulouse à NGEROP CONSEIL ET INGENIERIE. Valeur totale du marché : 194 740 euros.
Le Centre Hospitalier de Lannemezan attribue le marché de conception, réalisation, maintenance d'une chaufferie bois/gaz et d'un réseau de chaleur et mise en œuvre d'un pilotage énergétique de l'ensemble du patrimoine immobilier à ENGIE ENERGIE SERVICES- ENGIE SOLUTIONS. Valeur totale du marché : 4 447 726 euros.
Le Département du Lot attribue le marché d'unification par restructuration du collège "Les 7 Tours" à Martel à LAGARRIGUE, REALISATIONS JAUZAC, SMAC. Les autres titulaires sont à retrouver ici. Valeur totale du marché : 5 185 323,47 euros.
La DSNA/DTI attribue le marché d'achat de générateurs Radio Fréquence option avionique à Versys. Valeur totale du marché : 628 541 euros.
L’agenda
Vos événements en Occitanie.
Mardi 8 avril :
Journée thématique dédiée à l'achat durable et à l'économie circulaire dans le secteur du BTP, organisée par le Réseau Régional RES'OCC, Envirobat Occitanie et la Communauté de communes La Domitienne Envirobat Occitanie. Plus d'informations ici et inscription là.
Webinaire "Comment l'IA peut aider les entreprises dans l'automatisation des process ?", organisé par le Réseau Entreprendre Occitanie Méditerranée et Gemme Hérault. Plus d'informations ici et inscription là.
Lab Immo Midi Libre « Innovation et durabilité : les nouveaux horizons de la rénovation », organisé à l'Hôtel Saint Côme à Montpellier. Inscription obligatoire ici.
Conférence DD&RS "Comment concevoir des projets soutenables" organisée par Polytech Montpellier en partenariat avec Suez, à 18h30 dans l'amphithéâtre Serge Peytavin (Université de Montpellier, campus Triolet). Inscriptions ici.
Journée des métiers de la transition organisée par l'Agence de développement et des transitions et l'Île des possibles à la CEMD (Montpellier) de 9h à 21h30. Informations et inscription ici.
Mercredi 9 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Auch (Gers). Plus d'infos ici.
Matinée "Occitanie, Terre de Bâtisseurs - Acte 2" autour du logement et des territoires au Belvédère, à l'Amphithéâtre Toulouse Garonne. Inscription gratuite ici.
Jeudi 10 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Béziers (Hérault). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Figeac (Lot). Plus d'infos ici.
CibleWeb Connect à Toulouse, organisé par l'agence Cibleweb (Béziers), Novotel Toulouse Compans Caffarelli. Inscription ici.
Débats d'Élixir : « Quel vin veut le consommateur aujourd'hui ? », organisé par Midi Events à Vinocap au Cap d'Agde. Inscription ici.
Plus d'événements ici
Mardi 15 avril :
Rencontre “Montpellier 2050, la transition à portée de main”, coorganisée par les Shifters et le CEA de 11h à 12h30 à la Gazette Café de Montpellier. Plus d'infos ici.
Mardi 29 avril :
Afterwork des chefs d'entreprises organisé par le Medef Gard à partir de 18h au Drop (Nîmes). Plus d'informations ici.
Mardi 20 mai :
19ᵉ Assises Nationales du Centre-Ville à l'Université de Médecine de Montpellier à 18h30. L'événement s'étendra jusqu'au jeudi 22 mai. Informations ici et inscription là.
Grande soirée Économie Business « La crise, et après ? » avec Jacques Attali, économiste et écrivain, organisée par Blue Invest et le club des entrepreneurs Sète Cap d'Agde Méditarranée à 19h au théâtre Molière à Sète (34). Plus d'infos et inscription ici.
Mercredi 21 mai :
Soirée organisée par Réseau Entreprendre Occitanie Méditerranée pour mettre à l'honneur ses 31 lauréats 2024 au phare de l'Espiguette (Grau-du-Roi, 30) à partir de 18h. Inscription ici.
Jeudi 22 mai :
Rencontre acheteurs-fournisseurs de la filière textile organisée à la CEMD de Montpellier par la CRESS Occitanie, la Métropole de Montpellier, RECYCL’Occ Textile et RES’OCC. Inscription ici.
Jeudi 5 juin :
Débats d'Élixir : « Comment faire venir les investisseurs ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.
Du vendredi 13 au dimanche 15 juin :
Salon des agricultures méditerranéennes à Villeveyrac (34) organisé par Midi Events et Sète Agglopôle Méditerranée. Plus d'informations ici.
Samedi 14 et dimanche 15 juin :
8ᵉ édition des 24H Saint-Pierre. Plus d'infos ici.
Lundi 16 juin :
Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Le rôle de l'éducation dans la construction d'un avenir meilleur" à Sète. Informations ici et inscription là.
Mardi 8 et mercredi 9 juillet :
Rendez-vous “Rencontres nationales de l’ingénierie territoriale” organisé par l’AITF et le Centre national de la fonction publique territoriale, au Centre Pierre Baudis à Toulouse (Haute-Garonne). De 9h à 17h. Plus d’infos ici.
Lundi 8 septembre :
Afterwork "lundis CCI" sur le thème "L'IA et son impact sur la société" à Sète. Informations ici et inscription là.
Jeudi 18 septembre :
Débats d'Élixir : « Comment appréhender les nouvelles tendances ? », organisé par Midi Events dans le Gard (lieu à définir). Inscription ici.
Jeudi 9 octobre :
Débats d'Élixir : « Comment s'affranchir de la loi Évin ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.
Jeudi 13 novembre :
Débats d'Élixir : « L'eau : une ressource vitale pour le vin », organisé par Midi Events au siège de L'Indépendant. Inscription ici.
Lundi 17 novembre :
Afterwork réseautage "lundis CCI" sur le thème à Sète. Informations ici et inscription là.
Jeudi 27 novembre :
Débats d'Élixir : « L'oenotourisme est-il la solution ? », organisé par Midi Events aà Pays d'Oc (34). Inscription ici.
Jeudi 18 décembre :
Débats d'Élixir : « La recherche est-elle optimiste ? », organisé par Midi Events au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas). Inscription ici.
Des potins immo ? Une nomination ? Des initiatives et projets ?
Les Indiscrétions protège ses sources d’information. En lui communiquant une information, vous avez la garantie d’un traitement fiable, rigoureux et objectif.
Newsroom
L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :
JOURNALISME
Pour Les Échos :
- Enquête sur le sponsoring des PME dans les clubs de football
- La nouvelle stratégie du Groupe PSI Sécurité
Pour ToulÉco :
- Parcs d'attraction : Fabrikus World sur les traces de Spirou Provence
- Interview longue de Florence Lambert (Genvia)
- Portrait de Cyril Brun (Banque Populaire du Sud)
- Axeptio (gestion du consentement sur Internet)
BoisMAG :
- Enquête nationale sur les sciages, parution en mai. bois, parution en avril.
RÉDACTIONS
Magazine l'Occitan : pour fin mai 2025, co-rédaction d'un magazine papier portant sur l'actualité économique de la région.
Occitanie News (Région Occitanie) : pour avril 2025 , enquête sur la filière IA et portrait de Jean-Marc Bouchet. La newsletter Occitanie News de février est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.
Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.
Profils Systèmes : deux reportages pour le prochain magazine Signature : Hôtel Horizon Massane (Baillargues) et Bâtiment Etic (Cambacérès, Montpellier).
ANIMATIONS
8 avril : Lab Immo Midi Libre, CCI Hérault (site de Montpellier).
10 avril : CibleWeb Connect à Toulouse, organisé par l'agence Cibleweb (Béziers), Novotel Toulouse Compans Caffarelli. Inscription ici.
28 avril : animation d’une journée Sécurité sur le site de Carte Noire à Lavérune (34).
13 mai : animation d'une conférence sur le financement des entreprises lors de la Féria des Entrepreneurs à Béziers (34).
21 mai : séquences sur les Assises nationales du Centre-Ville, Opéra Comédie, Montpellier.
23 mai : congrès régional des DGS, au Kiasma à Castelnau-le-Lez (34).
27 juin : 3e édition de l'événement Bâtisseurs de Futurs de la FFB Occitanie, Montpellier.
2 juillet : Soirée Réseau Agencehv au Cap d'Agde (34).