Les indiscrétions
Putain, dix ans
Semaine du 27 janvier 2025
À l’affiche
Parce qu’elles et ils le valent bien
Richard Laborie, Crédit Agricole du Languedoc
Âgé de 57 ans, il est nommé directeur général du Crédit Agricole du Languedoc (président : Daniel Connart), annonce la caisse régionale dans un communiqué le 24 janvier (lire ici). Il succèdera à compter du 1er juillet à Christian Rouchon, qui fera valoir ses droits à la retraite après 37 ans au sein du Crédit Agricole. Richard Laborie était directeur général du Crédit Agricole Centre Ouest depuis février 2022. Implanté dans l’Hérault, l’Aude, le Gard et la Lozère, le Crédit Agricole du Languedoc emploie 2.700 collaborateurs répartis dans 166 agences. Daniel Connart tresse des louanges à Christian Rouchon dans un post LinkedIn, à croquer là.
> À (re)lire dans Les Indiscrétions, « Crédit Agricole Patrimoine va construire un parc d’activités à Nîmes » (20 janvier 2025).
Frédéric Carré, pressenti pour la FFB nationale
Le président de la FFB Occitanie est pressenti pour prendre la succession d’Olivier Salleron à la présidence de la FFB nationale, apprend-on de source proche. Le mandat d’Olivier Salleron dure jusqu’en mars 2026.
Marion Pignot, Midi Libre
Elle est nommée rédactrice en chef adjointe de Midi Libre (Groupe La Dépêche du Midi), en charge du numérique. Elle était auparavant rédactrice en chef adjointe de 20 Minutes France à Paris. PDG de Midi Libre : Jean-Benoît Baylet. Directeur délégué : Alain Baute.
Damien Comolli, TFC
« Les solutions techniques existent pour que le Stadium de Toulouse atteigne entre 42.000 et 50.000 places », déclare le président du Toulouse Football Club (Ligue 1) à La Dépêche du Midi, ce 26 janvier. Il enfonce donc le clou, après en avoir parlé en mai 2024 en conférence de presse (relire ici l’article d’actu.fr). « Ce projet est aussi soutenu par le président du Stade Toulousain (Didier Lacroix). Mais il fait face aux restrictions budgétaires auxquels la Métropole de Toulouse (propriétaire du stade, ndlr) est confrontée », complètent nos confrères toulousains. La capacité actuelle du Stadium de Toulouse est de 33.150 places.
Céline Pereda-Arnaud, IFTP Occitanie
La directrice de l’IFTP Occitanie (CFA des Travaux publics Occitanie) annonce aux Indiscrétions l’ouverture, en septembre, « d’une licence Chef de chantier à Toulouse, et d’un BTS TP à Montauban en partenariat avec le lycée agricole de Capou ». La licence Chef de chantier déjà créée à Nîmes « fonctionne très bien, cela offre une suite aux BTS TP ». L’objectif fixé par le président, Olivier Giorgiucci, est d’atteindre la barre des 1.000 apprentis en Occitanie (660 dans 15 unités de formation à ce jour). L’activité intérim a aussi été développée dans les canalisateurs et maçons voiries réseaux divers, « pour répondre aux besoins de recrutement ponctuels des entreprises. L’apprentissage répond à des besoins de moyen et long terme. On a des commandes d’entreprises et d’agences ».
Carole Delga plaide pour un Versement Mobilité régional
Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, demande la mise en place d’un Versement Mobilité (VM) régional, dans le cadre du projet de loi de finances 2025, en complément du VM existant dans les communautés d’agglomération et les métropoles. « Les dépenses à la charge des Régions pour les transports en commun sont supérieures à celles des EPCI. Le VM s’est appliqué l’an dernier en Ile-de-France, pour les JO. Je demande que ce soit possible pour les Régions, avec une application aux entreprises à partir de 2026, et que chaque Région puisse décider de l’appliquer, ou pas », déclare l’élue, également présidente de Régions de France, lors de ses vœux à la presse, le 23 janvier. Ce VM ne pourrait s’appliquer « que lorsque de nouveaux services de mobilité seront apportés aux salariés », notamment « à Toulouse, Montpellier et Nîmes ».
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L’application serait progressive, et « concertée avec le monde économique : Medef, CCI, CPME ». L’annonce va faire tousser dans les milieux patronaux. « Le Medef national est contre, reconnaît-elle. Mais le président de la FRTP a écrit au Premier ministre pour expliquer qu’il faut donner aux Régions les moyens d’investir dans les mobilités décarbonées. Les positions diffèrent au sein même du monde patronal. En matière d’infrastructures de transport, nous sommes face à un mur d’investissement colossal. Aujourd’hui, les modes de financements ne sont plus adaptés. » Outre le VM, Carole Delga prône par exemple un allongement des durées d’emprunt, une taxe sur les poids lourds en transit international et une révision des contrats de concessions autoroutières une fois ceux-ci arrivés à leur terme.
Yves Le Henaff, Kawantech
Dernière innovation de Kawantech (Toulouse, équipements de contrôle de luminaires et d’armoires de gestion d’éclairage public, 11 salariés, 700 k€ de CA) : l’implantation sur les mâts d’éclairage de nouvelles stations 5G d’opérateurs téléphoniques. Compacts, ces émetteurs sont répartis aux bons endroits. Quand le lampadaire s’éteint, la station 5G reste alimentée. Les opérateurs télécom reversent une redevance de location aux communes. « C’est un nouveau marché qui s’ouvre à nous », confie le dirigeant auprès d’Occitanie News, newsletter dédiée à l’attractivité et au rayonnement de l’Occitanie, pour laquelle collabore Agencehv.
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Le spécialiste alerte sur les effets de l’éclairage LED, qui pèse environ 30 % de l’éclairage public. Certes, il consomme moins d’énergie, mais il génère une pollution lumineuse qui nuit à la faune. « L’éclairage LED se démocratise, mais il y a un revers de la médaille. Il perturbe plus la faune que les luminaires classiques, du fait de sa couleur plus blanche. Il attire les insectes, qui ne retournent pas dans leurs nids, ainsi que des populations d’oiseaux qui confondent les éclairages avec la lune, et peuvent être entravés dans leurs migrations. » Sa préconisation : ne pas éclairer trop fort, ni trop longtemps.
Après avoir levé 12 M€ depuis sa création, en 2011, Kawantech, qui compte 130 clients, prévoit d’atteindre la rentabilité cette année.
> Plus d’éclairages dans « Occitanie News » de ce mois de janvier, en cliquant ici.
Patrick Martin, Medef / tout pour l’IA
Le président du Medef national revient sur le Tour de France de l’IA, organisé par le Medef, le 22 janvier à Périgueux, lors de la cérémonie des vœux du Medef Périgord (président : Sébastien Frouin). : « Il faut démystifier le sujet. En Europe, on a une aversion à la technologie. Je pense au contraire que c’est très positif, si on l’appréhende de la bonne manière. Cela ne doit pas rester un débat entre initiés. Il faut faire de la propagande sur l’IA. Si on ne s’empare pas du sujet de l’IA, il s’emparera de nous. Autant être bénéficiaire, que victime. Dans mon entreprise, si je ne me lance pas – et je l’ai fait -, d’autres le feront à ma place, et le jour venu, sur des sujets de tarification, de supply chain, de service aux clients, je serai mis dans le vent, et ça peut aller très vite. » Avant d’ajouter la nécessité de développer des data centers souverains en France, des formations et des stratégies de rétention de talent. « Tous ces jeunes ingénieurs français archi doués qui partent à Boston ou à San Diego pour travailler sur l’IA au bénéfice des Américains, c’est profondément choquant. Il y a bien sûr des enjeux de souveraineté et de libertés publiques, mais l’Europe ne peut pas vouloir tout réglementer », avertit le patron du Medef.
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Patrick Martin est aussi revenu sur la cellule science-fiction mise au place au sein de la Direction générale de l’Armement. « Au Medef, nous avons reçu récemment Emmanuel Chiva, délégué général pour l’Armement. Il nous a expliqué qu’il a créé une cellule ‘Science-fiction’ au sein de la Direction générale de l’Armement. Car, selon l’Armée, le monde est devenu tellement imprévisible et évolutif que l’on doit se forcer à imaginer des scenarii improbables. Pour cela, il a fait appel à des réalisateurs de séries de science-fiction. »
> Plus à lire sur ce sujet : « Menaces du futur : la Red Team Défense dévoile de nouveaux scenarios de fiction », cliquer ici.
Fanny Dombre-Coste, députée / budget 2025
« L’avantage de Bayrou par rapport à Barnier, c’est qu’il est maire d’une grande ville (Pau, ndlr). Il connaît le fonctionnement des collectivités et la situation des entreprises », déclare la députée PS de l’Hérault, devant les adhérents de la FRTP Occitanie Méditerranée, le 24 janvier à Montpellier. Concernant la non-censure du PS, « notre coalition de compromis vaut ce qu’il vaut. Nous avons trouvé un montage pour que le budget de la France soit voté sans difficulté. C’est une bonne nouvelle : l’instabilité est néfaste pour les affaires. Il est faux de décréter que ce sont les collectivités locales qui ont creusé le déficit. Dans le nouveau budget, nous passons de plus de 5 Md€ de ponctions aux collectivités à 2 Md€. La censure du gouvernement Barnier a été selon moi un mal pour un bien. Barnier a tenté de passer en force, avec un bloc très insuffisant, en allant chercher auprès du RN un soutien qu’il n’a pas eu. »
Pierre Creuzet, Centre-Ville en Mouvement
Les 19e Assises nationales du Centre-Ville, organisées par Centre-Ville en Mouvement, se dérouleront à Montpellier les 21 et 22 mai. En centre-ville, donc : à l’Opéra Comédie. DG de Centre-Ville en Mouvement : Pierre Creuzet. Président : Philippe Laurent, maire de Sceaux (92). Nous brossions son portrait dans Les Echos, en novembre 2020, à lire ici.
Alice Bonidan, Redman Occitanie
L’opérateur immobilier Redman Occitanie poursuit le montage de son projet inédit Q’ARTier Libre, sur la Zac République (Montpellier). Le permis de construire a été déposé en septembre, pour une programmation « mixte, orientée jeunesse et sport : tour de sports, bureaux, hôtel lifestyle / auberge de jeunesse, et logements », précise Alice Bonidan, directrice de Redman Occitanie. Retenu comme « Coup de cœur » lors du concours des Folies architecturales, avec les architectes Lina Ghotmeh et NAS, ce projet doit faire l’objet d’un temps fort lors du prochain Mipim (mars, Cannes).
Après la pose de la première pierre d’Intens’ité à Castelnau-le-Lez (34), avec Vinci Immobilier et Arcade VYV (Les Indiscrétions du 20 janvier, à croquer en cliquant ici), Redman entend développer en Occitanie « des opérations selon deux axes : le clé en main pour les entreprises, à l’image du campus OMNES à Marseille et de notre expertise en locaux d’activité (un appel à manifestation d’intérêt lancé pour le projet UP) ; et la réhabilitation de bâtis existants, avec notre filiale dédiée Altev, qui vient d’acquérir à Paris 5 immeubles à restructurer ».
Jean-Marc Oluski annonce une année de combat
« 2025 sera une année de combat, d’abord pour continuer à défendre et représenter les entreprises au quotidien et au plus proche du terrain », lance le président du Medef Hérault Montpellier (DG : Thierry Marc) lors de ses vœux (le discours en cliquant ici) ce 21 janvier sur le site MedFORET à Gignac (on en parlait dans Les Indiscrétions du 15 juillet 2024, à relire ici).
Parmi ses projets pour 2025 : la poursuite du projet « Un An à l’Ecole » pour favoriser la relation école-entreprises avec le Lycée Champollion à Lattes ; la connexion du Cercle des ENR (club composé des entreprises du secteur des ENR au Medef) avec la métropole et son projet de Cluster ENR ; la création d’une nouvelle commission autour des questions relatives à l’IA (« Nous avons toujours le même objectif, qui est d’être pratique et utile à nos adhérents, leur donner le mode d’emploi ») ; le lancement de “Femmes du Medef” en mars, avec la présence de Marlène Schiappa, ex-ministre déléguée chargée de la citoyenneté. « Femmes du Medef n’est pas un nouveau club de femmes, ce n’est pas une association, c’est un concept qui vise à donner davantage de place aux femmes dans les instances du Medef, dans les mandats patronaux et plus généralement dans la vie économique locale », détaille Jean-Marc Oluski.
> Sur le même sujet : Jean-Marc Oluski, Comité des Métropoles du Medef, Les Indiscrétions du 16 septembre 2024, en cliquant là.
Grégory Blanvillain, la CPME pointe l’urgence IA
Année de combats, aussi, pour la CPME 34, dont le président égrène les enjeux, lors des vœux le 24 janvier au Domaine du Grand Puy : « Management intergénérationnel dans les entreprises, IA, financement, stratégie, gestion, cybersécurité… » Des groupes de 10 à 12 entreprises vont être constituées « pour partager les bonnes pratiques ». Concernant l’IA, « on ne l’utilise pas assez dans nos entreprises. Et moi le premier ! On va apprendre à s’en servir, concrètement », concède Grégory Blanvillain. Selon lui, « la valeur travail doit retrouver toute sa place dans notre société. C’est elle qui garantit un avenir commun et notre système de financement par répartition, qui permet de s’épanouir, et à la France de garder son indépendance et sa souveraineté. C’est encore dans la valeur travail que se joue le nouveau pacte social républicain »
Une convention sera signée le 6 février avec la French Tech Méditerranée, pour favoriser la mise en relation entre PME et start-up.
> L’AG de la CPME 34 se tiendra le 11 mars prochain au Pasino de La Grande-Motte (34). Pendant 1h30, des adhérents monteront sur scène pour raconter leurs parcours, et les clés de leur réussite.
Christophe Meyrueis, Philippe Lopez, Leader Alès
Le réseau d’entreprises Leader Alès (coprésidents : Christophe Meyrueis et Philippe Lopez) organise la 1re Rencontre des réseaux le 13 février à 17h45 au pôle mécanique d’Alès avec pour thématique la responsabilité territoriale des entreprises (RTE), apprend-on dans une invitation. Au programme : une table ronde « Les entreprises au cœur de la responsabilité territoriale », suivi d’un speed dating sur la RTE. « La RTE est un enjeu majeur pour conjuguer développement économique et respect de l’environnement et des communautés locales. Un bassin industriel comme celui d’Alès a besoin de s’appuyer sur des leviers solides pour être compétitif face aux attentes économiques qui se déploient », exprime Christophe Meyrueis, également président du bureau d’études en ingénierie industrielle 7Tech (Deaux – 30). De son côté, Philippe Lopez est à la tête de Dinopedia (parc à dinosaures, La Grand-Combe – 30).
David Malburet, Geiq BTP Hérault
Il est le nouveau président du GEIQ BTP Hérault, association regroupant des entreprises dans le secteur du bâtiment dans le département, apprend-on dans un communiqué de presse du 23 janvier. Il succède à Gilbert Comos, dirigeant de l’entreprise Giraud Midi-Pyrénées et président de la FFB Hérault, qui était en poste depuis 9 ans. David Malburet dirige l’agence Eurovia Juvignac (34) depuis 2017. « Notre responsabilité c’est d’attirer, de rayonner, afin de convaincre de nouveaux talents, issus de l’insertion, à se former à nos métiers. Notre responsabilité est aussi et enfin de développer et maintenir notre réseau de partenaires sur le territoire », détaille-t-il. En 2024, le Geiq BTP Hérault, dirigé par Barbara Atlan, a accompagné près de 80 salariés en alternance. « 88 % des sorties sont positives, avec une majorité de CDI signés au sein des entreprises adhérentes du Geiq », glisse l’association sur son site internet.
Plus de À l’affiche
Gilles N’Goala, Ville intelligente ou vies intelligentes
Aux côtés des universitaires canadiens Florence Paulhiac Scherrer et Fabien Durif, l’universitaire montpelliérain (Montpellier Management, laboration MRM) publie l’ouvrage « Ville intelligente ou vies intelligentes » (302 pages, ISTE Group). En adoptant une approche centrée sur l’humain, et non sur les technologies, cet ouvrage « explore les dimensions constitutives de la ville dite intelligente sous deux angles : les nouveaux usages stimulés par les innovations et les besoins que ces dernières viennent combler (mobilité, alimentation, culture, tourisme, habitat, etc.). Issu notamment des travaux de recherche de la Chaire internationale CitUs en collaboration avec les villes de Montpellier et de Montréal, il explore les impacts de la transformation numérique, écologique et sociale sur la gestion urbaine et la vie des habitants », indique la description en ligne.
Christophe Fanichet, SNCF Voyageurs
« L’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs » : c’est le thème de la table ronde organisée au Sénat ce 29 janvier à partir de 9h30, en présence de Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs, Marco Caposciutti (Trenitalia France), Alix Lecadre (Transdev) et Paloma Baena (Renfe Operadora). Cette table ronde est retransmise en direct sur le site internet du Sénat et sur LinkedIn, ou peut être revue à la demande.
Aurélie Martinière, Creps de Montpellier
Elle est nommée directrice du Creps de Montpellier (centre de ressources, d’expertise et de performance sportive), indique le Creps dans un post LinkedIn. Elle succède à François Beauchard. Aurélie Martinière était auparavant directrice de la maison d’arrêt de Nîmes, où elle est remplacée par Catherine Gay-Giat.
Lionel Ormières, L’Indépendant du Midi
Lionel Ormières, chef d’édition de l’antenne narbonnaise du quotidien bidépartemental (Pyrénées-Orientales et Aude) L’Indépendant (Groupe Midi Libre), est décédé, dans la nuit du 22 au 23 janvier, des suites d’une longue maladie. Major de sa promotion à l’école de journalisme de Toulouse en 1999, il a fait toute sa carrière dans le titre, où il est arrivé à l’été 2000. Il a rejoint l’antenne de Quillan (11) en 2002 avant de signer son premier CDI au sein de la rédaction de l’Indépendant à Narbonne. Nommé chef d’édition de la rédaction de Carcassonne en juin 2020, il était, depuis septembre 2024, chef d’édition de Narbonne. « Nous étions Narbonnais et pourtant, nous nous sommes connus sur les bancs de Sciences po, à Toulouse, il y a 25 ans. Lionel, c’était un amoureux des mots, un amoureux du journalisme de terrain. À travers ses articles, il ne se contentait pas de relater les faits : il cherchait à comprendre, à transmettre, à émouvoir », relate Bertrand Malquier, maire de Narbonne, sur son compte LinkedIn. La rédaction des Indiscrétions adresse ses condoléances à sa famille, ses proches et ses collègues.
Pierre Lafont, Marie-Pierre Vedel-Salles, Barreau de Montpellier
« Pierre Lafont et Marie-Pierre Vedel-Salles ont été récemment élus à la tête du barreau de Montpellier, respectivement bâtonnier et vice-bâtonnière », lance Nadine Baptiste, président du Tribunal de Commerce de Montpellier, en préambule de son discours lors de son audience solennelle de rentrée, le 23 janvier. Pour un mandat de deux ans, ils succèdent à Maxime Rosier et Iris Christol. La cérémonie de remise du bâton a eu lieu le 21 janvier, au sein de la maison de l’Avocat.
Jean-Michel Etcheverry, Cour d’Appel de Montpellier
Le 23 janvier, lors de l’audience solennelle de rentrée du tribunal de commerce de Montpellier, Nadine Baptiste, sa présidente, félicite Jean-Michel Etcheverry, nouveau président de la Cour d’Appel de Montpellier. Il a été installé dans ses nouvelles fonctions le 17 janvier, à l’occasion de l’audience solennelle de rentrée de la Cour d’Appel. Il succède à Tristan Gervais de Lafond.
Pierre Viard, Fabienne Clément-Neyrand, tribunal judiciaire
Pierre Viard est nommé président du tribunal judiciaire de Toulouse. Il occupait la même fonction à Perpignan, où lui succède, à partir du 11 février, Fabienne Clément-Neyrand. Celle-ci était jusqu’à présent présidente de chambre à la cour d’appel de Rennes.
Mossi Traoré, Mossi
Styliste originaire de la région parisienne, Mossi Traoré est porteur du projet de la création d’une école de mode dans les Pyrénées-Orientales, lit-on dans un post LinkedIn de la CCI 66 (président : Laurent Gauze). Déjà fondateur d’une école de mode inclusive dans le Val-de-Marne, Mossi Traoré a présenté son projet en terre catalane le 21 janvier, en présence de représentants de l’État, de la Région Occitanie, de la Ville de Perpignan, de l’agence d’attractivité de Perpignan Méditerranée Métropole et de l’Éducation nationale. « C’est bien avancé. Nous aurons le projet complet au mois de mars, on envisage d’ouvrir à la rentrée de septembre », confie Mansur Kavak, élu à la CCI 66 et parmi les soutiens du projet, aux Indiscrétions.
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Les Indiscrétions se projettent avec la cité de l’économie et des métiers de demain / Région Occitanie
Imaginer les modèles de demain. « Destination 2040 », nouvelle rubrique prospective des Indiscrétions et la Cité de l’Economie et des Métiers de Demain – Région Occitanie, va rythmer, une fois par mois, l’année 2025. On commence par le futur du travail. La Région Occitanie s’engage sur le sujet « futur du travail » et explore notamment la relation entre temps de travail, projets à impacts et territoire, via le programme d’expérimentation de la Cité de l’Économie et des Métiers de Demain, impliquant une vingtaine d’acteurs économiques du territoire.
Le travail nous amènerait-il à ressembler à Emma ? Emma, c’est ce modèle grandeur nature, scientifiquement validé, qui illustre ce vers quoi nous pourrions tendre d’ici à 2040, si nous ne prenons pas soin de nous. Et ce n’est pas reluisant : dos voûté, teint grisâtre, yeux injectés de sang, surpoids, attitude hagarde… Emma effraie ! La faute à de mauvaises postures, à des équipements inadéquats, au tout digital, au télétravail mal cadré, au manque de sens.
Pour éviter ce chaos, l’avenir du travail s’écrit aujourd’hui. Ou plutôt, ce 6 février, date de la 1re Longue-Vue 2025 de la Cité de l’Économie et des Métiers de Demain (Montpellier), à partir de 17h30*.
Que nous racontent, au gré des reportages, les forces vives d’Occitanie, à propos de futur du travail ?
« Le choix du centre-ville, c’est un choix
Romain Bessuges-Meusy, Axeptio
de mixité sociale et de contribution
à la revitalisation des commerces
de proximité »
Un désir d’inclusion. Au gré des reportages et interviews, je perçois un désir croissant d’inclusion et d’hybridation. Un exemple parlant : celui d’Axeptio (plateforme de gestion des consentements sur internet), qui, à Montpellier, a choisi de quitter la zone du Millénaire pour s’implanter dans le quartier populaire Gambetta, en cœur de ville. Son dirigeant, Romain Bessuges-Meusy, en parle bien. « Nous ne voulions pas nous refermer sur nous-mêmes, entre acteurs de la tech, dans un cocon où l’on pourrait se penser supérieurs aux autres, syndrome de la ‘start-up nation’. Au Millénaire, nous étions entourés de développeurs web, tous identiques, avec des t-shirts trop grands, des shorts et des cheveux longs. Le choix du centre-ville, c’est un choix de mixité sociale et de contribution à la revitalisation des commerces de proximité », plaide-t-il. Il n’est pas le seul à impulser cette démarche, à laquelle sont sensibles les jeunes générations : Enerfip (financement participatif dans la transition énergétique), DevEnR (énergies renouvelables)… Plus généralement, il sera impossible – et c’est déjà fort compliqué – d’imposer un déménagement à ses équipes, dans une zone qui ne conviendrait à personne. Les aménités – transport, accessibilité, services, vie sur place… – deviennent des critères-clés d’attractivité. L’inclusion, ça se passe bien sûr aussi dans entreprise, avec l’accueil de jeunes en difficulté ou de publics éloignés de l’emploi. Saluons à ce titre l’élection récente de la Catalane Nadia Landry à la présidence de la Fédération des entreprises d’insertion. « Les publics d’insertion sont de plus en plus affaiblis par des burn-out, des déséquilibres psychologiques, une déshumanisation des services publics », alerte-t-elle.
Autre clé d’inclusion perçue par la philosophe Gabrielle Halpern, les seniors. « C’est un énorme enjeu, alors qu’il y a peu de créativité. Pourtant, beaucoup de choses sont à imaginer. Par exemple, un format avec 80 % de travail et 20 % d’engagement dans des associations locales, ce qui permettrait à l’entreprise de penser son rapport à son environnement. » Cette souplesse d’approche devra monter en puissance. Un effort à accomplir dans le monde parfois corseté des TPE-PME.
Du sens. Qu’attendra-t-on, demain d’un.e leader ? Au final, des choses très simples, qui reviennent régulièrement sur le terrain. Intégrité et transparence. Impact sur le monde : économie circulaire, transition énergétique, anti-gaspillage, préservation de la biodiversité, décarbonation… Que ce leader sache mêler exigence et confiance, en s’affranchissant de la rigidité surannée des horaires et du présentiel. Qu’elle.il sache écouter et reconnaître ses erreurs. Qu’elle.il donne un cap réaliste, sans polluer soirées et weekend. Et s’inscrive dans une logique de valorisation des équipes, de transmission et de partage raisonnée des richesses. Kaliop (transformation digitale) a impulsé une réflexion sur son impact. « On ne peut pas se limiter à se dire : ‘Qu’est-ce qu’on fabrique, comment on le fabrique et comment c’est utilisé’. Les réflexions doivent aussi porter sur l’effet et les impacts que l’on a sur le territoire où on évolue, au-delà de nos activités propres », décline le fondateur, Pierre Deniset. On entre là dans le numérique responsable, thème inscrit, en 2025, sur la feuille de route du cluster Digital 113.
De l’innovation humaine. Des jeunes dirigeants de PME apportent des réponses concrètes. En Lozère, Atelier Tuffery (manufacture de jeans) affecte chacun de ses salariés à différentes tâches, selon un système bien huilé de rotation. Quitte à perdre un peu en productivité. « C’est indispensable, sinon, j’aurais un turn-over permanent dans mes équipes », glisse Julien Tuffery, PDG.
De la considération. En Occitanie Est, Groupe Littoral (palettes, caisses sur mesure, scierie) investit massivement dans le confort au travail de sa centaine de salariés : ajout de convoyeurs et de bandes, renouvellement des moyens de levage et des engins de manutention… « Nos métiers sont physiques, les gestes souvent répétitifs. Pour pouvoir recruter et fidéliser, nous devons limiter la pénibilité des métiers, et être irréprochables sur les conditions de sécurité », reconnaît Benjamin Dugrip, dirigeant. Groupe Littoral œuvre avec des missions locales, France Travail et l’association Ardam pour intégrer des personnes sans qualification, à travers des périodes d’immersion.
De l’hybridation. Concept cher à Gabrielle Halpern, « l’hybridation vient gêner les standards et bouscule les cases. Elle est très transgressive, n’est pas une molle synthèse ». L’hybridation du temps de travail consiste à alterner temps de travail en entreprise et temps d’engagement environnemental ou social. Biotope (ingénierie environnementale) est un modèle en la matière : c’est une façon de faire venir et de conserver des talents, alors que cette PME ne peut pas s’aligner sur les grands groupes, côté salaires. Autre exemple d’hybridation, des directeurs d’hôtels concurrents parisiens ont mutualisé leurs moyens pour financer ensemble une crèche d’entreprise. « Ils sont en concurrence frontale, mais ont porté ensemble un projet pour résoudre un problème commun, celui du recrutement », détaille-t-elle. « Ce principe de coopétition, qui mixe compétition et coopération, est encore peu développé en France, enchaîne Jalil Benabdillah. Les acteurs se regroupent certes en clusters et pôles, mais gardent une position défensive entre eux. Or, l’idée, demain, c’est de grossir ensemble pour être meilleurs que les autres à l’international. Il faut franchir ce cap. »
* Entretiens croisés avec Laurent Berger, ex-secrétaire général de la CFDT, la philosophe Gabrielle Halpern (en résidence à la CEMD) et Samuel Durand, auteur du documentaire ‘Work in Progress’ et conférencier sur le futur du travail.
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Nouveaux contrats. Selon la philosophe, « des concurrents vont travailler ensemble avec l’IA, par exemple à travers une chaîne de valeur dans la transition écologique. Des contrats singuliers vont devoir être construits, rendant les choses possibles. L’IA va interroger profondément des métiers qui ont perdu du sens ».
La revanche de la valeur travail ? Le Premier ministre François Bayrou a mis en avant la notion de « valeur travail », dans son discours de politique générale, le 17 janvier. En avance de phase, Matthieu Ourliac, président de Prism’emploi Occitanie, a consacré en 2023 un opus sur ce thème.
Mais la valeur travail ne se décrète pas. Bien avant 2040, l’orientation scolaire doit enfin jouer son rôle de révélateur de vocations, sans a priori culturel et de genre, et de réelle découverte des entreprises et métiers en devenir – médico-social, métiers verts, numérique, industrie, BTP… En clair, l’école ne doit plus être une « machine à désespérer la jeunesse », pour reprendre l’expression de Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.
Pour les jeunes et les adultes, la réforme en cours de France Travail doit permettre de mieux connecter les publics éloignés de l’emploi des entreprises qui recrutent. Les besoins vont aller crescendo. La révolution encore naissante de l’IA va revaloriser les filières techniques et professionnelles. Inquiet d’une baisse de qualité de la main-d’œuvre, tant les jeunes cerveaux sont absorbés par le virtuel et le digital, un artisan nous confiait récemment : « L’IA ne remplacera jamais un robinet défectueux ! » Pas plus qu’elle ne cuisinera, cultivera, récoltera, fabriquera, vendra dans les commerces, servira dans les hôtels, bars et restaurants, réparera des moteurs électriques, installera et entretiendra des éoliennes offshore ou des réseaux électriques, etc. En 2040, parce que tant de tâches intellectuelles à moyenne valeur ajoutée auront été automatisées, les mains seront revalorisées. On a hâte d’y être.
La rédac’ se mouille
On aime
L’humour sobre de Mamadou Diouf, entrepreneur franco-sénégalais installé depuis 25 ans à Montpellier, et co-organisateur, avec Etincelle, de la rencontre entre la SN HLM et trois promoteurs immobiliers, ce 24 janvier.
Pour l’anecdote croustillante, pendant toute la durée de la conférence de presse, il n’a pas appelé Bassirou Kébé, directeur général de la SN HLM, par son identité, mais « DG ». Environ une dizaine de fois. C’est un détail, mais ça donne une dimension sympathique à l’événement. Au-delà du contenu business, développé dans « Décodage ».
On n’aime pas
Les premières femmes élues ou nommées à tel ou tel poste, et présentées comme telles dans la communication institutionnelle. Les exemples récents sont nombreux : la Catalane Nadia Landry à la présidence de la Fédération des Entreprises d’Insertion, Juliette Trey comme directrice du Musée Fabre à Montpellier, Alexandra Bertron à la tête de l’INSA Toulouse… Les Indiscrétions ont traité ces actualités, mais n’ont pas joué le jeu de la discrimination positive. Et c’est voulu : nous pensons que ces femmes sont à leur place à ces postes. Qu’elles les ont obtenus à la régulière. Avec leurs compétences, leurs valeurs, leurs qualités et leurs défauts. Bref, comme les mecs.
Décodage
On perce le coffre-fort
Toulouse et Montpellier tirent leur épingle du jeu dans le dernier baromètre Arthur Loyd
Arthur Loyd, réseau national de conseil en immobilier d’entreprise, dévoile son 8ème baromètre et le classement des villes françaises les plus attractives. Trois villes d’Occitanie font partie des classements.
Toulouse tout en haut du classement. Parmi les très grandes métropoles (plus d’1 M d’habitants), Toulouse arrive en tête du baromètre Arthur Loyd pour la deuxième année consécutive, après avoir pris la couronne à Lyon en 2023. La santé économique de la Ville Rose est au beau fixe, en partie grâce aux secteurs aéronautique et spatial. Au cours des 15 dernières années, Toulouse possède un taux de création d’emplois privés deux fois plus important que Paris (+ 33 % contre +17 %). « Ces distinctions reflètent la force de notre économie, portée par l’aéronautique et le spatial, et une qualité de vie remarquable. C’est la reconnaissance du travail enclenché depuis 10 ans », déclare Jean-Luc Moudenc, maire (LFA) de Toulouse et président de Toulouse Métropole, dans un communiqué de Toulouse Métropole publié le 21 janvier. Plus vulnérable que d’autres villes aux effets du changement climatique, Toulouse est, en revanche, la première métropole à signer la charte du rafraichissement urbain, engagée avec l’Ademe. « Les villes qui réussissent à attirer et retenir une population jeune et qualifiée s’assurent de la présence d’un vivier de talents et de main d’œuvre qualifiée : un atout recherché par les entreprises. Le dynamisme démographique de Toulouse renforce ainsi sa position en tant que pôle d’innovation et de développement économique, ce qui crée un cercle vertueux », explique Cevan Torossian, Directeur du département Études & Recherche d’Arthur Loyd.
Montpellier médaillé d’argent parmi les grandes métropoles. Parmi les grandes métropoles (entre 500.000 et 1 M d’habitants), Montpellier arrive deuxième de ce baromètre pour la deuxième année consécutive, derrière Rennes. Cependant, la capitale héraultaise arrive en tête du classement dans les catégories « Accueil des entreprises et immobilier professionnel » ainsi que « Connectivité, capital humain et transitions ». L’offre tertiaire se développe à Montpellier, notamment grâce au nouveau quartier Cambacérès, avec 130.000 m² construits d’ici 2028. Bémol sur le niveau de chômage : il atteint 9,7 % à Montpellier, et l’indice de sécurité qui demeure le plus bas parmi les concurrents de la préfecture héraultaise. La catégorie « mobilité locale » pénalise également Montpellier. Mais le rapport du baromètre estime que « la mise en service courant 2025 de la cinquième ligne de tramway devrait permettre de gagner quelques points ».
Nîmes dans le top 10 de sa catégorie. Parmi les métropoles intermédiaires, Nîmes se fait une place dans le top 10 (en 8ème position). La capitale gardoise arrive en troisième position dans la catégorie « qualité de vie » derrière Dijon et Limoges.
L’Occitanie, région attractive. Sur le plan démographique, la région Occitanie connaît une croissance de 21% depuis 20 ans. C’est presque le double de la moyenne nationale (+11 %). L’emploi salarié suit la même dynamique : + 25 % en Occitanie contre +12 % au national.
> Pour consulter l’étude dans son intégralité, cliquez là .
Aviation durable : trois usines de production de carburant vont voir le jour en Occitanie
L’Occitanie la Nouvelle-Aquitaine pourraient produire et consommer 40.000 tonnes de carburant d’aviation durable dès 2030 et 200.000 tonnes par an en 2050 : c’est le constat dressé par le pôle de compétitivité Aerospace Valley (Toulouse et Bordeaux) lors de la conférence de presse annuelle le 21 janvier (le support est à consulter ici). Pour cela, en Occitanie, trois usines de production sont en cours de développement à Muret (Haute-Garonne), Lannemezan (Hautes-Pyrénées) et Perpignan (Pyrénées-Orientales). Ces dernières ont vocation répondre aux exigences règlementaires : à ce jour les carburants d’aviation durable doivent représenter 2 % des réservoirs, et l’Union européenne en exigera 6 % en 2030 pour atteindre progressivement les 70 % en 2050. Aerospace Valley est présidé par Bruno Darboux. À (re)lire dans Les Indiscrétions du 13 janvier, « Anouk Laborie est la nouvelle directrice générale du pôle de compétitivité Aerospace Valley ».
Dispositifs médicaux : Le montpelliérain Steam met la main sur Scaleo
Basé à Montpellier, le groupe Steam, spécialisé dans la désinfection et la stérilisation d’instruments chirurgicaux, annonce dans un communiqué du 24 janvier acquérir le Montpelliérain Scaleo (président : Michel Malgouyres), acteur des solutions de mobilité et d’assistance respiratoire qui intervient dans plus de 50 pays. Objectifs poursuivis : élargir son portefeuille de produits, renforcer sa présence internationale notamment en Asie et en Amérique latine, et créer des synergies industrielles et commerciales. Avec cette acquisition, Steam « devrait atteindre 25 M€ de CA en 2025, soit une croissance de 50 % par rapport à 2024 ». Présidé par Jean-Pierre Boffy, le groupe maintient l’emploi des 50 salariés de Scaleo, portant les effectifs totaux à 140 employés, et projette de « créer 6 à 10 nouveaux postes d’ici 2026, notamment dans ses unités en France et en Afrique ». Steam réalise en 2024 un CA de 16,5 M€, et emploie 95 salariés dont 82 en France. De son côté, Scaleo réalise un CA de 8 M€.
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« Nous visons une levée de fonds comprise entre 8 et 10 M€ pour financer un projet industriel dans la région de Montpellier. L’idée étant d’assembler dans un site dédié les machines de désinfection et de stérilisation. Celles-ci sont pour l’instant fabriquées au Portugal ou par les fournisseurs », déclarait Jean-Pierre Boffy, également président de French HealthCare Association, dans Les Indiscrétions en mars 2024 (à relire ici).
Risques liés à la montée des eaux sur le littoral : l’alerte de la Chambre régionale des Comptes
« Je ne comprends pas qu’en 2025, des gens continuent d’acheter un bien immobilier dans une ville comme La Grande-Motte », lance Valérie Renet, présidente de la CRC Occitanie, le 24 janvier lors de la présentation d’un rapport relatif à l’aménagement du littoral méditerranéen face aux risques liés à la mer et aux inondations (à consulter en cliquant ici). Elle était aux côtés de représentants de la CRC Corse et Paca.
La région Occitanie se réchauffe plus vite que les autres. « Nous aurons des phénomènes en 2050 que nous n’attendions pas avant 2100 », explique Valérie Renet. La zone méditerranéenne voit ses températures terrestres s’accroître 20 % plus rapidement que la moyenne mondiale, et la mer se réchauffe trois fois plus vite.
Des communes littorales artificialisées. Selon les dernières données satellitaires Corine Land Cover, l’artificialisation des communes littorales est de l’ordre de 13 % en Occitanie. Dans la région, l’Hérault est le département le plus artificialisé : 17,5 % en moyenne sur ses communes littorales.
Des risques qui concernent une zone de plus en plus grande. En 2024, une nouvelle étude du Cerema a pris en compte la montée des eaux d’ici 2100. D’ici cinq ans, en Occitanie, la valeur des biens soumis aux risques littoraux s’élève à 3,1 M€. Elle sera de 5 Md€ en 2100 d’après cette même étude, à cause des zones basses, notamment dans l’Hérault, le Gard et les Pyrénées-Orientales.
Des assureurs qui ne pourraient plus suivre. À horizon de trente ans, le coût cumulé des indemnisations au niveau des biens exposées à la seule montée des eaux, en cumulant Occitanie et Paca s’élèverait à 54 Md€, selon une projection effectuée par les assureurs portant sur tous les biens indemnisés pour ces dommages sur le territoire national.
Une méconnaissance, et une insuffisance de moyens. « On constate une mauvaise connaissance des collectivités de la vulnérabilité de leur territoire. On n’a pas de stratégie intégrée du trait de côte, explique Valérie Renet. Ajoutez à cela qu’il existe une véritable insuffisance des moyens, et de trop nombreuses communes privilégient leur propre développement ».
« Plus on s’approche de la mer, moins on a de PLUi ». « C’est presque paradoxal, on constate que plus on s’approche de la mer, moins on a de PLUi, souligne Valérie Renet. À Frontignan, récemment, 40 permis de construire ont été accordés sur une zone de fort aléa submersion. C’est la même chose à La Grande-Motte, avec une zone rouge déferlement ».
Que préconise la chambre régionale des comptes ? « Idéalement, il faudrait contribuer à renforcer l’information des acquéreurs immobiliers, compléter la connaissance cartographique par une connaissance du coût économique, et avoir une stratégie locale de gestion du trait de côte. Les actions isolées coûtent cher et sont inefficaces », livre la présidente de la chambre des comptes.
Toulouse : le promoteur immobilier Carrère Occitanie en redressement judiciaire
Le promoteur immobilier toulousain Carrère Occitanie est placé en redressement judiciaire, informe le Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales le 8 janvier. Le groupe emploie 10 salariés. À l’échelle nationale, Carrère représente un volume d’affaires de 160 M€ et compte 150 collaborateurs.
>Sur le même thème, le promoteur immobilier NG (Mauguio, 34, fondateur : Cédric Gonzalez) a été liquidé fin 2024. On en parlait dans Les Indiscrétions du 21 octobre, à (re)lire ici.
Matériel de chantier : Caddenz pose ses bagages à Saint-Jean-de-Védas (34)
Spécialisé dans la location de matériel professionnel de chantier, Caddenz (ex-Caupamat) s’installe dans un local de 1.370 m² dans la zone industrielle La Lauze à Saint-Jean-de-Védas (34). La transaction est réalisée par Tertia Conseils, dévoile le broker le 22 janvier sur son site internet (lire là). Présidé par Eric Van Acker, Caddenz regroupe les structures Caupamat, Delvaux, Rabotin, MCM, Van Rens, MCS et BBS. L’entreprise réalise 24 M€ de CA et emploi 117 salariés répartis dans 12 agences qui couvrent 7 régions.
GGL, M&A et Real Promotion à l’assaut du marché sénégalais
Face à un marché de la construction bloqué en France, une issue peut-elle être trouvée en Afrique ? Trois opérateurs immobiliers du Sud, GGL, M&A et Real Promotion, signent ce 24 janvier à Montpellier une convention de partenariat avec la SN HLM (Société nationale des habitations à loyer modéré, parc de 63.000 logements sociaux, propriété de l’État du Sénégal), en présence de son DG, Bassirou Kébé, en vue de la création d’une société publique-privée de droit sénégalais.
« Le Sénégal accuse un déficit de 500.000 logements. Seuls, nous ne pouvons pas le combler. Nous avons besoin de partenaires crédibles, pour relever cet énorme de défi de construction, et permettre aux Sénégalais d’accéder à un logement décent », explique Bassirou Kébé devant la presse, au terme d’un séjour d’une semaine à Montpellier. La SN HLM ambitionne de construire 25.000 logements dans les cinq prochaines années.
Partage d’expériences. « La population du Sénégal va passer de 18 à 35 millions d’habitants d’ici à 2050. Nous pouvons, en tant qu’aménageur, partager notre retour d’expérience, pour produire des quartiers durables, répondant aux enjeux de mixité (sociale, fonctionnelle et intergénérationnelle), prenant en compte les mobilités, les reconquêtes de friches et les interactions entre lieux de vie et de travail. Les opérations ciblées, principalement à Dakar, dépasseront chacune 500 logements », égrène Jean-Loup Leygue (GGL).
Typologie de logements particulière. Les opérateurs devront aussi s’adapter aux données du Sénégal. « L’âge médian est de 20 ans, et la natalité est de 4 enfants par femme. Cela induit une typologie particulière de logements, avec de grands appartements, en anticipant une future société, plus vieillissante, après 2050 », projette Guillaume Herrero (Real Promotion).
Formation. La convention prévoit une « dimension de formation, par exemple sur les enjeux de bâtiment durable, pour que les Sénégalais soient de plus en plus autonomes. Au Sénégal, nous pourrons nous appuyer sur des délais de fabrication plus courts qu’en France (lire en « Zoom ») », décrit Laurent Romanelli (M&A). « Ce partenariat s’accompagnera de transfert de technologies », confirme Bassirou Kébé.
Le Mipim séché par la métropole de Lyon ?
Cela semble improbable, et pourtant : la métropole de Lyon n’aurait pas de stand lors du prochain Mipim (salon international des professionnels de l’immobilier), du 11 au 14 mars à Cannes, indique une source proche aux Indiscrétions. Qui ajoute, quelque peu atterrée : « De toutes les façons, à Lyon, en termes d’attractivité et de développement économique, il est bien loin, le temps de Gérard Collomb » (feu maire de Lyon).
Sablassou, COM : les offensives de Lafforgue et Delafosse
Attaqués sur les projets d’aménagement de Sablassou (Castelnau-le-Lez) et du contournement ouest de Montpellier, Frédéric Lafforgue et Michaël Delafosse, maires respectifs de Castelnau et de Montpellier, ripostent. Le premier sur Sablassou, lors de ses vœux à la presse, le 24 janvier : « Les terres de Sablassou sont sacralisées pour l’agriculture et les espaces boisés et viticoles. J’ai fait le job. Après, il va falloir les animer, ces 120 hectares. Cela fera partie des enjeux des années à venir. » Sablassou ne pourra pas, selon l’édile, nourrir les quelque 2.000 enfants de la commune. « Les zozos (sic) qui disent ça, à un moment donné, doivent se rendre compte qu’il faut de l’industrialisation sur la restauration collective. Les circuits courts avec les agriculteurs, ça marche dans les secteurs plus ruraux. Mais entre les écoles, les crèches, les Ehpad et les portages à domicile, on ne sait pas faire », dit-il.
Michaël Delafosse, le 24 janvier lors des vœux à la FRTP Occitanie Méditerranée : « Sur le contournement ouest de Montpellier, des clowns, il y en a, pour publier des tweets. Mais ce projet, qui n’est pas une voirie nouvelle mais l’élargissement d’une emprise existante, est attendu depuis 30 ans. Notamment pour sortir le trafic de transit de Montpellier, et pour les habitants de l’ouest de Montpellier, qui n’ont parfois pas d’autre choix que de prendre leur voiture. »
TP : bon cru 2024, mais alerte sur le renouvellement des réseaux
« 2024 a été une bonne année pour les TP, contrairement au bâtiment, concède Olivier Giorgiucci, président de la FRTP Occitanie Méditerranée, le 24 janvier. Quelques grosses opérations ont soutenu notre activité : tramway de Montpellier, renforcement des réseaux d’énergie, sécurisation de la ressource en eau et ouvrages de protection contre les inondations. Mais le verre à moitié vide vient du ralentissement du renouvellement de voiries et de réseaux dans les petites communes des zones rurales. C’est d’autant plus étonnant que les années préélectorales sont généralement porteuses pour notre activité. »
2025 : épais brouillard. Pour 2025, « un épais brouillard nous vient de Paris, du fait de l’incertitude sur les contraintes budgétaires, en l’absence de budget encore voté. Cette incertitude génère un blocage dans les décisions. Des opérations sont encore incertaines, notamment celles du Département de l’Hérault. C’est préoccupant : les collectivités sont notre premier client, et l’entretien des réseaux ne peut pas faire une pause. Nous alertons le gouvernement et les parlementaires sur l’enjeu de l’investissement local, qui génère de la compétitivité, de l’attractivité et du développement pour nos territoires. Il faut certes réduire les déficits publics, mais l’investissement ne doit pas être une variable d’ajustement. Cela revient à obérer l’activité, sans résoudre le déséquilibre. Nous espérons au moins un budget qui permette de poursuivre les chantiers de la transition écologique : entretien et renouvellement des réseaux, électrification des usages, protection contre les effets du changement climatique et les inondations. La FRTP pèse de tout son poids pour atteindre cet objectif. »
Delafosse défend « la dette saine ». Le maire de Montpellier défend son programme d’investissements, qui a atteint un niveau record en 2024 (490 M€ pour la métropole, 190 M€ pour la Ville). « Jamais un tel niveau d’investissement n’a été consacré au développement du territoire. Parfois, vos entreprises ont même eu du mal à répondre, ce qui nous a valu quelques échanges tendus » (s’adressant à la FRTP), déclare-t-il. Avant d’ajouter : « Je défends la dette saine, qui représente des investissements pour les 40 prochaines années. »
Bataille de l’emploi : l’appel des collectivités aux entreprises
Pour « gagner la bataille de l’emploi, nous avons besoin de vous, entrepreneurs, sur l’insertion. Le territoire a un taux de chômage supérieur de 3 % à la moyenne nationale. Avec le préfet, je serai attentif aux recours abusifs aux prestations de main d’œuvre. Il faut faire travailler les gens du territoire », lance, le 24 janvier, Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de 3M, alors que France Travail est en pleine restructuration pour, justement, rapprocher les besoins des entreprises des personnes éloignées de l’emploi.
Pour la Région Occitanie, Marie-Thérèse Mercier confirme : « Nous faisons le constat que les entreprises vont chercher beaucoup de main-d’œuvre hors Occitanie. Or, ici, le taux de chômage est très élevé. Les clauses d’insertion doivent être une priorité du chef d’entreprise. Cela contribue à tirer le territoire vers le haut. »
L’élite du cyclisme dans le Gard pour l’Étoile de Bessèges
Du 5 au 9 février, le Gard reçoit la 55e édition de l’Étoile de Bessèges – Tour du Gard, première course de l’année dans le calendrier UCI Europe Tour. Au rendez-vous, de grands noms du cyclisme mondial, pour un événement qui attire les foules.
147 coureurs sur les routes du Gard en février. Au total, 21 équipes se joindront à la bataille, sur un tracé de cinq étapes et plus de 650 km, du départ à Bellegarde, à l’arrivée lors du contre-la-montre de 11 km dans les rues d’Alès.
Une course de plus en plus suivie. Cette année, les cinq étapes seront diffusées en clair sur La Chaîne L’Équipe. L’année dernière, la course avait réuni quotidiennement près d’un million de téléspectateurs, et plus de 60.000 spectateurs. Plus d’infos à lire cette semaine sur Les Échos.
Logement des salariés : In Medio crispe le monde immobilier
La création d’In Medio Occitanie*, SAS détenue à 40 % par la Serm (Altémed), à 30 % par Aeko (Thierry et François Aznar) et à 30 % par Opalia Invest (Cyrill Meynadier) fait des vagues. Non pour la vocation d’In Medio (offre de location à des salariés arrivant à Montpellier et ne trouvant pas de logements dans de bonnes conditions), mais pour le montage public-privé. « C’est une concurrence déloyale vis-à-vis des opérateurs privés. La FPI Occitanie Méditerranée ne sait pas comment faire sur ce sujet, indique une source proche. Pourquoi un opérateur public comme Altémed aurait-il besoin du privé ? Acquérir du foncier et gérer un parc locatif, Altémed sait faire. Il y a d’autres moyens pour créer le même produit final sans s’associer à du privé. Et, par ailleurs, pourquoi ces deux opérateurs ont-ils été choisis ? Sur quels critères ? Il y a 55 promoteurs dans l’aire de Montpellier. » D’après un actionnaire d’In Medio, contacté par Les Indiscrétions, après un premier programme lancé à Eurêka (Castelnau-le-Lez), « d’autres programmes sont prévus ».
* Délibération du conseil municipal de Montpellier, 15 octobre 2024, à consulter en nous contactant sur hvialatte@gmail.com et amelie@agencehv.com
Les élections à la CCI, c’est pas Miss France
« Arrêtez de me demander qui sera candidat aux élections de la CCI de l’Hérault (actuel président : André Deljarry, ndlr) ! Ces élections ne sont pas un concours de Miss France ! », glisse Jean-Marc Oluski, président du Medef Montpellier Hérault, sous forme de vœu humoristique, le 21 janvier à Gignac (aussi en « À l’affiche ». Il y aura bien un candidat et une liste du Medef Hérault Montpellier, la plus large possible, avec le Medef Hérault Béziers, avec le soutien des principales branches professionnelles du territoire. Ce qui compte avant la tête de liste, c’est le programme, c’est la liste elle-même ! »
Les Indiscrétions en parlaient dès le 4 mars 2024, à relire en cliquant ici. Depuis, le nom de Samuel Hervé, actuel président du Medef Occitanie et vice-président Actions économiques de la CCI 34, circule également. Pour la blague, on demandera à Jean-Marc Oluski son avis.
Laure Vidal (ex-Il était un fruit) raconte son rebond
L’ex-dirigeante d’Il était un fruit, aujourd’hui directrice de la légumerie Agriviva, raconte, avec un certain cran, son rebond, ce 24 janvier devant quelque 500 personnes, lors des vœux de la CPME 34. « Après la liquidation d’Il était un fruit, au bout de 8 ans d’entrepreneuriat, j’ai rejoint le programme d’accompagnement de 60.000 Rebonds, pour capitaliser sur ce que j’avais fait. Je me suis rendue compte que je n’avais pas rien fait pendant 8 ans. J’ai réussi à voir le positif. Je dirige à nouveau une entreprise agroalimentaire à Montpellier. Avec 60.000 Rebonds, nous avons participé au défi sportif et solidaire Les 24h Saint-Pierre : il y avait une très belle énergie, et cette épreuve, qui soutient les enfants malades, illustre bien le parcours que l’on peut avoir dans 60.000 Rebonds. Un enfant qui apprend à marcher tombe forcément. »
> À propos des 24h Saint-Pierre : l’édition 2025 se déroulera les 14 et 15 juin. Les inscriptions se déroulent en ligne, en cliquant ici. En 2024, avec 231 équipes, 2.239 participants et 4.836 donateurs, une collecte de 617.867 € a été réalisée.
> Sur le même thème : Les Indiscrétions du 9 octobre 2023, à croquer en cliquant là
Municipales / Nîmes : Plantier candidat à Nîmes, Proust en embuscade
La course à la mairie de Nîmes est lancée. Après quatre mandats, Jean-Paul Fournier (LR) ne se représentera pas en 2026 pour un cinquième mandat. Les premiers candidats à la mairie de la capitale gardoise (150.000 habitants, 3e ville la plus peuplée d’Occitanie) se dévoilent. Après Valérie Rouverand (Renaissance) mi-janvier, Julien Plantier, actuel premier adjoint de Jean-Paul Fournier, publie le 23 janvier une vidéo sur Instagram, tournée devant le Musée de la Romanité, pour annoncer sa candidature. « Je suis candidat. La situation m’oblige à prendre mes responsabilités. Certains diront que cette candidature est trop prématurée. Au contraire, si nous ne souhaitons pas renoncer au bilan de Jean-Paul Fournier, il faut que nous agissions dès maintenant dans démarche collective et d’union. Je crois beaucoup à la consultation, à la concertation. L’avenir de cette ville commence dès aujourd’hui, si nous ne souhaitons pas renoncer au bilan de Jean-Paul Fournier qui, en 40 ans d’action publique, a métamorphosé la ville. »
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Face à Julien Plantier, à droite, la candidature concurrente de Franck Proust, ex-député européen et président LR de Nîmes Métropole, prend forme. « La candidature de Julien Plantier à Nîmes est hors calendrier et hors sujet. Je n’ai pas la même lecture que lui sur le timing. Je suis sur le terrain. Il y a tellement de dossiers à travailler sur ce premier trimestre. Seules les candidatures déposées en préfecture compteront », riposte-t-il 24 janvier Franck Proust sur France Bleu Hérault. Et de préciser, auprès du Réveil du Midi (à lire en intégralité ici) : « Mon collègue, qui appartient à notre famille politique (LR, même si Julien Plantier n’est plus adhérent, ndlr), sait très bien qu’aujourd’hui, il ne peut être candidat à la candidature. Pour les villes de plus de 100.000 habitants, notre famille politique se réunira en commission d’investiture et choisira parmi les candidats déclarés. Et à Nîmes, il y aura une attention particulière. C’est une ville importante pour les Républicains. »
Un long parcours aux côtés de Jean-Paul Fournier. Julien Plantier est aussi président du puissant aménageur et opérateur immobilier SAT / SPL Agate est le premier candidat à se déclarer à droite. En octobre 2023, il a signé le refus du permis de construire du nouveau stade de Nîmes Olympique, croisant le fer par médias interposés avec Rani Assaf (ex-Free), président du club de football. Julien Plantier, 39 ans, docteur en droit public, est élu à la mairie de Nîmes depuis 2008. Il est depuis 2020, premier adjoint délégué à l’urbanisme, après avoir été notamment adjoint aux Sports lors du précédent mandat.
« Si nous sommes divisés, nous sommes sûrs de perdre. » En août dernier, Jean-Paul Fournier déclarait aux Echos, à propos de la rivalité Plantier / Proust : « Ils doivent s’entendre. Aux dernières élections législatives, la gauche était en tête, et le RN est très puissant dans le Gard (six députés dans les six circonscriptions, ndlr). Si nous sommes divisés, nous sommes sûrs de perdre. »
L’un des dossiers chauds du futur maire de Nîmes sera, aux côtés du préfet du Gard, la lutte contre le trafic de drogue, qui amène son lot de règlements de compte dans les quartiers Politique de la Ville. « Nîmes est un peu devenue la banlieue de Marseille », souffle Jean-Paul Fournier, qui fêtera ses 80 ans en octobre. Des excroissances de la DZ Mafia y sont mêmes identifiées par les services de police et de justice (Le Monde, 9 décembre, lire ici).
Le tribunal de commerce de Montpellier décrypte les difficultés 2025
Ce jeudi 23 janvier, en soirée, le tribunal de commerce de Montpellier a tenu son audience solennelle de rentrée au sein de la Cité Judiciaire Méditerranée. Les Indiscrétions étaient sur place.
+ 18 % de cessations de paiement.
En 2024, le tribunal de commerce a traité 699 cessations de paiement (contre 594 en 2023, +18 %). Les ouvertures de procédures de sauvegarde ont augmenté de 20 %. « Au total, ce sont 1.009 ouvertures de procédures collectives en 2024, explique Nadine Baptiste. Ce chiffre comprend les procédures de sauvegarde, les redressements et liquidations judiciaires, et les liquidations judiciaires simplifiées. En grande partie, ces liquidations concernent des entreprises sans locaux ni employés. Elles ont donc moins d’incidence sur l’économie locale. »
Quatre secteurs en difficulté. Les ouvertures de procédures collectives concernent le domaine de la construction et de l’activité immobilière (29,7 %) (à (re)lire ici, Les Indiscrétions du 20 janvier, où la FFB Hérault tire la sonnette d’alarme), le commerce (20 %), la restauration et l’hébergement (13,4 %) et les activités spécialisées (7,7 %).
De plus en plus d’entreprises déposent leurs comptes annuels. « C’est pourtant une obligation légale, mais nous pouvons nous satisfaire du nombre d’entreprises qui ont déposé leurs comptes en 2024, dans l’Hérault. Elles sont 30.053, soit une hausse de 15 % par rapport à l’année d’avant », glisse Nadine Baptiste.
Fragilité. « Le contexte est incertain, et il l’est depuis plusieurs années désormais. On enchaîne une crise sociale sans précédent, une pandémie, et une guerre qui fragilise beaucoup de choses », explique Nadine Baptiste.
« Venir en amont des difficultés est un acte de gestion, non un aveu d’échec. »« Je regrette que les dirigeants tardent à demander de l’aide, le plus souvent par honte. Ça n’a rien d’un aveu d’échec. 75 % des procédures amiables sont un succès, je souhaite renforcer la prévention auprès des organisations patronales à ce sujet », indique Nadine Baptiste.
La chambre des sanctions sur le pont. De 2023 à 2024, la chambre a vu le nombre de dossiers à traiter exploser : + 325 %, de 16 à 68 dossiers. « Le parquet poursuit avec parcimonie, avec pour but d’assainir le monde des affaires. Cette instance vient sanctionner le comportement défaillant d’un patron », précise Laurent Fekkar, procureur de la République adjoint.
Montpellier pas retenu pour l’expérimentation des tribunaux des activités économiques. « Je regrette cette décision, malgré nos démarches entreprises. Mais prions pour que ces tribunaux soient généralisés à l’issue de l’expérimentation », lance Nadine Baptiste. Depuis le 1er janvier, 12 tribunaux des activités économiques sont testés en France. L’objectif étant de mesurer l’intérêt d’avoir un seul tribunal pour traiter l’ensemble des procédures amiables et collectives des professionnels en difficulté. Une manière de combiner les compétences des tribunaux judiciaires et de commerce. Cette expérimentation s’étendra jusqu’au 31 décembre 2028.
De nouveaux secteurs porteurs. « Il y a de nouveaux secteurs qui émergent, et qui sont sources d’investissements massifs, et porteurs d’emplois. Je pense aux industries culturelles et créatives, très présentes sur notre territoire », souligne Nadine Baptiste.
Une commission numérique créée. « Le grand défi actuel, c’est l’IA générative », explique Nadine Baptiste. Cette commission numérique devra mettre en place le guide des bonnes pratiques, et identifier les dérives possibles.
255 établissements d’Occitanie récompensés du label Clef Verte
Le label Clef Verte, premier label de tourisme durable pour les hébergements touristiques et les restaurants en France depuis 1998, publie ce 20 janvier la liste des 2.428 lauréats en France (à retrouver ici). Parmi eux : 255 sont en Occitanie, soit la 4e région la plus représentée, derrière l’Île-de-France, la région PACA et la région Aura. Sur les 255 lauréats, 78 sont dans l’Hérault et 50 en Haute-Garonne.
L’Arec et la Caisse d’Épargne accélèrent la transition énergétique dans les entreprises
L’Agence régionale énergie climat (Arec, DG Occitanie : Stéphane Péré) et la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées signent une convention ce 17 janvier pour accélérer la transition climatique des entreprises, informe la banque sur son site internet. Dans le cadre de cette collaboration, la Caisse d’Epargne Midi-Pyrénées et l’Arec mettent en place le dispositif Fiteeo, qui propose un accompagnement sur mesure aux entreprises du territoire pour les aider à concrétiser leurs projets de décarbonation. « Ce dispositif offre des solutions de financement adaptées, permettant aux entreprises d’effectuer des investissements sous forme de leasing ou de contrat de performance énergétique (CPE), sans avoir à puiser dans leur trésorerie », précise la banque.
Viticulture : un Millésime Bio sur fond de crise
Quelle place pour les vins bio, alors que la viticulture traverse une crise profonde – déconsommation, impacts du réchauffement climatique, réglementation européenne sur les produits phytosanitaires -, et que les consommateurs regardent à la dépense ? Plus grand salon au monde des vins et alcools bio, Millésime Bio réunit 1.500 exposants et plus de 10.000 visiteurs, du 27 au 29 janvier au Parc des Expositions de Pérols (34) (plus à boire dans ce communiqué de presse). Au programme : des « conférences pour comprendre, questionner, s’interroger sur les filières bio (vins, bières, cidres et spiritueux) et un hall dédié à la libre dégustation pour découvrir plus de 1000 références sur l’œnothèque », détaillent les organisateurs.
IA et maillage du territoire : les vœux éco du CHU de Montpellier
Dans la foulée de la pose de la première pierre du futur centre gérontologique Antonin Balmes 2 se tient la traditionnelle cérémonie de vœux du CHU de Montpellier. L’occasion pour l’établissement de santé de dresser un bilan de l’année 2024, et de lister les projets à venir. Les Indiscrétions étaient de la partie (et nous avons eu la fève !)
IA, grand enjeu aussi au CHU. « Nous devons réfléchir à l’introduction de l’IA dans nos pratiques de soins, de recherche, d’enseignement, avec le projet alliance santé IA que nous portons avec l’Inserm et l’université de Montpellier », développe Anne Ferrer, DG du CHU. Évoquant notamment l’Entrepôt de Données de Santé, un outil informatique permettant la collecte et la structuration de l’information médicale des patients fréquentant un ou plusieurs établissement(s) de santé au sein d’une base de données unique. Le CHU de Montpellier s’en est doté, et peut désormais analyser en profondeur les données de santé de ses patients.
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Le CHU de Montpellier maille le territoire d’Occitanie-Est. « Avec le CHU de Nîmes, le lien est fort, respectueux, challengeant, avec le CH de Perpignan, l’universitarisation est un défi commun, avec le CH de Béziers, nous renforçons la recherche. Avec le CH de Narbonne, et tous les équipements hospitaliers du territoire, nous développons des offres de soins », liste Anne Ferrer.
12.000 professionnels gravitent autour du CHU de Montpellier. « Pour les 12.000 professionnels du CHU de Montpellier, nous avons développé une nouvelle application qui donnera toutes les informations à connaître au sujet du CHU de Montpellier, et de la vie ici. Son nom : Montpellier CHU info », lance Anne Ferrer.
« 7 ministres de la santé en deux ans, pas mal, non ? » Pour sa dernière cérémonie de vœux en tant que président de la Commission Médicale d’Établissement (CME), Patrice Taourel s’est montré incisif. « Nous ne devons pas attendre de cap donné par les pouvoirs publics et nationaux. Comme citoyen, je reconnais cela comme un constat d’échec. Pour 2025, je fais vœu d’une stabilité. 7 ministres de la santé en deux ans, pas mal, non ? J’espère que la valse des ministres est terminée », glisse-t-il. À noter que son mandat s’achève en juin prochain.
Un plan d’investissement à hauteur de 739 M€ qui suit son cours. En octobre 2023, Michaël Delafosse et Anne Ferrer ont signé le projet d’établissement, évalué à 738,7 M€. Ce montant sera investi dans la modernisation de l’offre, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, et de nouveaux bâtiments de santé, à Montpellier, pour parvenir à atteindre le « zéro déprogrammation ». Plus d’infos sur le projet d’établissement à lire en cliquant ici
Le nombre d’étudiants en seconde année de médecine en hausse. « Et ce nombre va continuer d’augmenter, tonne Isabelle Laffont, doyenne de la Faculté de médecine de Montpellier. Ils sont 400, et il faut que ça augmente encore. »
Diminution de 40% des mises en chantier de logements dans le Gard en 5 ans
Lors des vœux de la FFB Gard ce 23 janvier, son président Pierre Martin annonce « 30 % de béton consommé en moins sur les douze derniers mois, 36% de mises en chantier en moins en maisons individuelles et 25 % en moins en collectif. C’est le marché de la rénovation qui ralentit », déplore-t-il. Non sans une pique adressée aux maires : « un an avant les élections municipales, il est plus électoralement opportun de refaire des chaussées et des trottoirs, voire couper des rubans, que d’autoriser ou de lancer des projets de construction, notamment d’immeubles qui sont plus sujets à controverse ». Il constate « une diminution alarmante, de plus de 40 % des mises en chantiers de logements depuis 2019, laissant des milliers de personnes mal logées. Mais aussi des créances qui s’étirent au-delà des 30 jours règlementaires, étranglant la trésorerie des entreprises, ou encore des entreprises acculées, des marges disparues, des dépôts de bilan qui commencent à se multiplier. » La FFB Gard compte 1.000 adhérents et représente plus de 8.000 salariés. Plus à lire prochainement dans Les Echos.
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Une info passée au crible
Immobilier / Lavérune (34) : le ras-le-bol des élus et opérateurs contre les recours abusifs
« Dix ans… Vraiment, il en fallu, de l’opiniâtreté, pour voir ce projet sortir de terre », lâche, sans cacher son agacement, Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, le 24 janvier lors de la pose de la première pierre de la future résidence intergénérationnelle de 99 logements « La Bastide du Château », cours Bérenger de Frédol à Lavérune (34). Architecte : Jean-Baptiste Miralles (Montpellier). Le programme a été ralenti par un recours contentieux. Lancé en 2016, le projet, qui réunira séniors et jeunes actifs de moins de 30 ans (avec une salle commune de 110 m²), doit en effet être livré en 2027. Le retard a cristallisé les prises de paroles des élus et des opérateurs, tous très offensifs, et même pas engourdis par le froid hivernal. Les Indiscrétions y étaient.
Combat du maire. « Pendant 10 ans, un maire s’est battu, jusqu’au Conseil d’État, pour faire ce projet. 10 ans, vous vous rendez compte ? Cela aurait pu aller plus vite ! Ce retard a coûté de l’argent aux contribuables, et a renchéri le coût du projet. La commune n’a vendu le terrain que très récemment. » S’adressant au sénateur Bourgi (pour qu’il agisse à l’échelle législative, note) : « On ne peut plus continuer comme ça. Je reconnais à tout le monde le droit de faire un recours. Mais ce sont des pesanteurs épuisantes et désespérantes. Il faut que notre pays trouve des solutions pour que les projets ne s’enlisent pas. Parce que parfois, on baisse les bras, et c’est normal d’ailleurs. Mais en attendant, les personnes âgées, les jeunes, qui s’en occupe ? Et ces gens-là ne sont souvent pas dans la rue, dans les manifestations, pour s’exprimer. Ils sont dans leurs difficultés, et n’ont pas le temps de prendre la parole dans la vie démocratique. » 3M aide le logement social à hauteur de 10 M€ par an (aides à la pierre), « pour aider les maires à porter des projets de solidarité. Ces logements aidés représentent 10 à 25 % d’économies par rapport au parc privé. La solidarité, c’est un devoir, pour les retraités qui ont des petites pensions, pour les jeunes qui gagnent le Smic, ou qui sont en apprentissage ».
Une réponse à 99 personnes. « Des jeunes qui sortent d’un lycée professionnel, d’un BTS, qui ne veulent plus habiter chez leurs parents, ou que les parents chassent de chez eux, cherchent un logement. Il leur faut une réponse. Et ce programme immobilier, c’est une réponse. Et nos aînés, parce qu’ils ont une petite pension et ne peuvent plus entretenir une maison ou un grand appartement, ont besoin de lieux. Et ce n’est pas la case Ehpad. Des réponses vont être apportées à 99 personnes, via ce programme. »
M&A : projets de requalifications d’actifs d’Orpéa. « Il nous a fallu, de la persévérance, avec des adversaires pas corrects, qui ont privilégié leurs intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général. C’est une coconstruction, avec les partenaires publics, dont la Banque des Territoires et ActionLogement. Notre action, à M&A, s’inscrit dans démarche de coconstruction, dans l’aire de Montpellier et en France, à travers le concept Silver, notre marque de résidences seniors », lance Laurent Romanelli (Groupe M&A, filiale d’Icade). Après une livraison à Feyzin (69), M&A étudie « des projets de requalification en résidences seniors d’anciens Ehpad et cliniques d’Orpea ».
Opération « nécessaire, mais tant attendue », selon Émile Noyer (La Cité Jardins, filiale du Groupe Promologis, – ActionLogement). Promologis est le premier acteur de l’habitat abordable en Occitanie avec 40.000 logements. « C’est une opération nécessaire, mais tant attendue. Le projet a subi un recours, qui venait servir un intérêt particulier. C’est malheureusement trop souvent le cas. Cela amène une contrainte supplémentaire à la réalisation des opérations de logements, alors que la production a été divisée par deux par rapport à l’avant-Covid, du fait des coûts de construction, des normes, du foncier… », déclare Émile Noyer. Les T1 pour jeunes actifs seront meublés, « ce qui répond aux besoins de mobilité » dans cette phase du parcours résidentiel. Loyers mensuels : 320 euros pour les étudiants, et pour les seniors, autour de 480 euros. La Cité Jardins est spécialisée dans les logements thématiques : jeunes salariés, actifs en mobilité, saisonniers, seniors, personnes en situation de handicap ou exposées à des fragilités… Cette ESH gère un parc de plus de 8.000 logements en Occitanie. Principalement en Occitanie Ouest, mais également dans l’Hérault, avec 830 logements au sein de 10 résidences, dont une en construction dans le quartier Mosson à Montpellier.
« Les banques n’aident plus assez », selon le sénateur Bourgi. « Depuis quelques années, la filière du logement connaît une crise sans précédent dans notre pays, admet le sénateur Hussein Bourgi (PS). Il y a de plus en plus de personnes qui rencontrent de grandes difficultés à trouver un logement. Il y a aussi la filière du logement, les entreprises, qui peinent à voir sortir les réalisations, parce que les banques n’aident plus (sic), ou plus assez, ceux qui veulent acquérir leur propre logement, et parce que le foncier est de plus en plus cher. Chaque réalisation comme celle-ci, c’est de l’emploi local en faisant travailler les artisans et les entreprises du bâtiment. À chaque fois qu’un maire permet la construction d’une résidence, c’est un cercle vertueux qui est enclenché. » Par ailleurs, selon lui, il est important de rééquilibrer le développement urbain à l’ouest de la métropole, à travers cette opération, à proximité du Château des Evêques. Michaël Delafosse de rappeler, toujours à l’ouest de la métropole, la ligne 5 de tramway (décembre 2025), le contournement ouest de Montpellier, le futur lycée à Cournonterral (Région Occitanie) et le bustram à venir, à l’horizon 2027-2028, avec « quelques duretés foncières », à résoudre.
3 questions à
Isabelle Lagracie, Fondation Van Allen
« Un nanosatellite pour détecter les déchets plastiques en Méditerranée »
Le Centre spatial de l’Université de Montpellier, dirigé par Laurent Dusseau, veut envoyer dans l’espace, à horizon 2027, un nanosatellite pour la télédétection, la collecte et la valorisation de déchets plastiques en zones côtières méditerranéennes. Entre 5 et 7 M€ sont recherchés, avec l’appui de la Fondation Van Allen (FVA). Un sujet à paraître dans Les Échos (rubrique « Innovateurs ») cette semaine, dont nous vous résumons les grandes lignes avec Isabelle Lagracie, directrice développement et mécénat de la FVA. « Trois questions à », la rubrique où le tutoiement est de rigueur.
Isabelle, que signifie ‘Desdemone’, ce programme d’innovation présenté à la presse le 24 janvier ?
L’acronyme signifie « Détection par satellite des déchets plastiques en mer Méditerranée ». Ce programme est lancé par le Centre spatial de l’Université de Montpellier (CSUM). L’objectif est d’envoyer dans l’espace un nanosatellite, d’ici à fin 2027, pour repérer et collecter déchets plastiques, avant qu’ils ne coulent, ou ne soient renvoyés par le rivage. Et les déchets plastiques, en Méditerranée, il y en a partout ! Les premiers recueils de données sont espérés fin 2028. La campagne de levée de fonds, d’un montant compris entre 5 et 7 M€ sur quatre ans, va être lancée. Par sa dimension environnementale, Desdemone doit aussi susciter des vocations spatiales auprès des étudiants de l’Université de Montpellier.
Qui sont les partenaires du programme ?
Le laboratoire de recherche Cefrem (CNRS et Université de Perpignan), pour les indices de spectrométrie ; Geomatys, spécialisé dans le traitement des données complexes ; le Groupe Nicollin, spécialiste de la gestion et la valorisation des déchets, qui soutient aussi le programme en tant que mécène.
Peux-tu préciser la R&D à déployer ?
Une instrumentation spécifique doit par exemple être mise en place pour identifier les plastiques, qui absorbent les rayons du soleil. Par ailleurs, pour orienter le satellite vers les zones à observer, les expertises de Comat (roues à réaction) et Sodern (ArianeGroup, viseurs d’étoiles et optronique spatiale) seront sollicitées. Autre défi pour le CSUM, le quadruplement de la taille du nanosatellite pour cette mission. Nous allons passer de 3 – une unité étant un cube de 10X10X10 cm – à 6, voire 12 unités.
> Présidée par Jean-Claude Gayssot, ex-ministre des Transports, la Fondation Van Allen supporte, aux côtés de la Région Occitanie, le développement du CSUM, qui compte une trentaine d’ingénieurs. Cette Fondation regroupe un réseau d’une quarantaine de mécènes industriels, auprès desquels environ 600.000 euros sont levés chaque année. Dix plateformes nanosatellites, développées par le CSUM, ont déjà été envoyés dans l’espace. Dont le Robusta 3A (prévision des épisodes méditerranéens), qui a décollé de Kourou (Guyane) en juillet dernier, à bord d’Ariane 6.
> Sur le même sujet : « Le CHU de Montpellier va faire parler la salive des astronautes de SpaceX », Les Echos, 15 janvier, s’envoler en cliquant ici
La HV Touch
Conseil RP
Pour comprendre le fonctionnement de l’organisme de gestion collective des droits voisins de la presse (DVP), le Spiil organise un webinaire le 30 janvier à 13h. S’inscrire en cliquant ici. Intervenants : Mélanie Loubersac, DG de DVP, et Fatima el Babda, responsable des relations avec les membres de DVP. Animation : Marie Hédin-Christophe, vice-présidente du Spiil et trésorière de DVP.
La phrase
« On ne sait plus où construire. Ne doit-on pas construire des villes nouvelles, aménagées à dessein, conçues en fonction d’atouts en termes de mobilité ? Ce sont des questions à se poser. C’est le travail de l’État. »
Frédéric Lafforgue, maire de Castelnau-le-Lez (34), lors de ses vœux à la presse, le 24 janvier.
On s’en fout
Ah, ce cher « marathon des vœux ». Pas tout à fait fini. Vendredi 30 janvier en ligne de mire, avec le Medef Béziers et la FRTP (à Béziers aussi) pour conclure. Le journaliste que je suis aurait tort d’y aller à reculons. D’abord, parce que c’est l’occasion de renouer des liens, au cœur de l’hiver, avec des décideurs, alors que les animations se font plus rares et que le travail s’oriente, presque naturellement, vers la production de contenus écrits. La tentation est alors grande de rester au chaud, au bureau, à déguster les chocolats reçus en quantité (et qualité) à Noël.
Autre raison stratégique de couvrir les cérémonies de vœux : les confrères s’y font, au fil des années, de plus en plus rares. Signe d’une raréfaction des effectifs dans les rédactions. Je ne m’en satisfais pas : un secteur est plus puissant lorsqu’il est prospère et pleinement concurrentiel. Mais c’est l’occasion, bien sûr, d’être plus facilement identifié. Lors des vœux économiques, et sans vouloir distribuer les points – ce n’est pas le propos -, ceux que je croise le plus régulièrement, ce sont les copains de La Lettre M. Fidèles au poste. Nous sommes comme les derniers dinosaures d’une espèce longue à disparaître. Et je me dis que j’ai été à bonne école dans ce média, où j’ai passé 18 ans, entre 2001 et 2019. D’ailleurs : bonne année à tous mes confrères journalistes, notamment ceux des places de Montpellier, Toulouse et Paris. Malgré les vicissitudes, la production d’information qualifiée devient une urgence démocratique, comme le rappelle l’excellente Chloé Morin (à croquer ici).
Tribune partenaire
Nos copains ont des idées
Le souffle court
Dans un contexte inédit d’instabilité politique et de manque de visibilité sur la loi de finances, l’activité économique est atone. Le moral des investisseurs de la zone Euro, mesuré par l’indice Sentix, atteint son plus bas depuis novembre 2023. C’est encore pire du côté de nos voisins germaniques, « plombés » par les annonces de Trump sur les droits de douane notamment, qui risquent de plonger l’Allemagne dans une longue et profonde récession.
Dans ce contexte poisseux, que les Jeux de Paris 2024 semblent être loin ! Un succès à tous les étages qui avait redonné de l’allant à toute une nation. Montrant aux yeux du monde que la France était encore un pays capable de grandes choses. Jusqu’à l’Occitanie, merveilleuse terre d’entraînement et de passage de la flamme. Comme, par exemple, ce séjour remarqué de l’équipe d’Argentine de handball en Camargue (à relire en cliquant ici).
Au point de faire passer le lancement de « Los Angeles 2028 » pour une « beach party » au rabais, malgré la présence des poids lourds de l’industrie musicale domestique.
Certains avaient pressenti que l’héritage de Paris 2024 pouvait être bradé, au même titre que le tube de l’été ne passerait pas septembre. La réalité est encore plus froide. L’Etat, qui n’est plus « providence », est à bout de ressources et doit faire des choix épineux. Et à date, le sport est le premier touché avec des coupes drastiques dénoncées par de nombreuses fédérations sportives dans des posts sur les réseaux sociaux brandissant un carton rouge à Bercy. Car l’enjeu est sociétal. Le sport est un des piliers de l’éducation au même titre que la culture. Il donne un cadre à nos enfants, une vie saine, un projet collectif. Autant de thèmes qui ont des conséquences sur les sujets régaliens. Michaël Jeremiasz, champion olympique de tennis fauteuil, patron de la délégation paralympique française à Paris dresse un constat sans détour : « La France une nation de sport ? Arrêtez de vous moquer de nous. Les sports, c’est 0,2 % de l’engagement budgétaire national ! » (son post LinkedIn à lire ici). Et certainement pas 0,2 % en termes d’impact économique, tant il est pourvoyeur d’emplois notamment. Nous pourrions aussi pousser le questionnement sur sport et handicap, des thèmes chers à Michaël, honte absolue dans son traitement actuel.
En parallèle, à l’image des milliardaires qui se sont enrichis trois plus vite en 2024 qu’en 2023 alors que les pauvres le sont toujours autant, les fossés se creusent entre grands et petits clubs dans le sport professionnel. Dans le foot d’aujourd’hui, le constat est alarmant. Certains clubs de Ligue 1, non qualifiés en Coupe d’Europe, doivent avoir recours à l’emprunt pour faire face à leurs charges fixes et prévoient même des plans sociaux. De là à ce que des assises sur le thème « repenser l’économie du sport » voient le jour, il n’y a qu’un pas. Ce trompe-l’œil accouchera probablement d’une souris puisque les vrais acteurs et les financeurs majeurs – les partenaires privés – ne seront pas décisionnaires.
Les dotations des collectivités territoriales fondent à vue d’œil, il est temps de laisser le secteur privé pouvoir exprimer un vrai rôle d’investisseur. C’est le cas des enceintes sportives, marronnier multi sports. Donner la possibilité à un club sportif professionnel d’être propriétaire de son outil de travail, c’est le rendre autonome. Et ainsi permettre à une collectivité de se désengager et de ré allouer ses budgets sur d’autres thématiques. Faire confiance à des chefs d’entreprise qui ne dépenseront pas un euro s’ils n’en ont pas déjà deux dans la poche, voilà ce que pourrait-être le projet ! Ce qui aurait aussi pour vertu de redevenir compétitif sportivement !
Reprendre une respiration, redonner du souffle au sport en comprenant qu’il est à lui seul un pan entier de l’économie et plus qu’un simple sujet de débat de plateau télé. Sans culture et sans sport, un pays perd son âme. Parce que ça doit être notre projet d’avenir, et pas seulement celui de Tony Estanguet (président de Paris 2024).
Je vous laisse, je dois déposer mes gamins à leurs activités sportives de la semaine.
Eric Torremocha revient pour une nouvelle tribune partenaire la semaine du 17 février.
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Ça pousse
Ils et Elles bâtissent nos villes
Un nouveau centre gérontologique à 57 M€ pour le CHU de Montpellier
La première pierre du futur centre gérontologique Antonin Balmes 2 est posée ce mardi 21 janvier, sur le site hospitalier de la Colombière. Le CHU de Montpellier lance ainsi la construction de ce futur centre de gérontologie moderne. L’investissement s’élève à 57 M€ financés par le CHU, avec l’aide de l’ARS Occitanie et du conseil départemental (environ 7,2 M€ cumulés pour les deux). Architecte : MDR Architecture (Montpellier).
Chambres individuelles. Le bâtiment accueillera 130 chambres, « toutes individuelles, j’insiste sur ce confort-là », déclare Anne Ferrer, directrice générale du CHU de Montpellier. Le centre comptera 82 lits de soins longue durée, 24 lits de soins palliatifs, 12 lits d’algologie, 12 lits d’unité cognitivo-comportementale. Avec une livraison prévue au second semestre 2027, ce bâtiment, découpé en 4 niveaux sur une surface totale de plus de 11.000 m², regroupera l’ensemble des services liés à la gérontologie : algologie, soins palliatifs, soins longue durée et une unité cognitivo-comportementale.
Anticiper la croissance démographique. « D’ici 2050, nous serons face au défi du choc démographique. Ce genre de projet que nous lançons en avance va nous aider à faire face », explique Michaël Delafosse, maire (PS) de Montpellier et président du conseil de surveillance du CHU de Montpellier. Ce nouveau bâtiment permet aussi le développement des activités d’hospitalisation de jour pour des bilans de perte d’autonomie et de chute et optimiser les parcours de soins. Enfin, le centre gérontologique permettra une amélioration de la qualité de vie au travail des équipes soignantes. « Ces soins à destination des personnes âgées se doivent d’être fluides. Ce nouveau centre rend cela possible », souligne Hubert Blain, chef du pôle gérontologie du CHU de Montpellier. « Ce bâtiment répond à mes propres besoins, ironise Patrice Taourel, président de la Commission Médicale d’Établissement, âgé de 65 ans. Plus sérieusement, la bienveillance en gériatrie est un devoir, c’est une bonne chose de lancer ces travaux aujourd’hui ». « C’est un enjeu de société de garantir aux anciens qui ont contribué à notre présent une prise en charge de qualité », souligne Manar Bouida, conseillère départementale du premier canton de Montpellier.
D’ici 2028, le Crédit Agricole Sud Méditerranée fera peau neuve à Perpignan
Des façades remodelées en bois local, une rénovation thermique ambitieuse (installations photovoltaïques en toiture et sur le parking silo), restructuration du parc de stationnement en parking silo, intégration d’un forum au cœur du siège, installation d’un ‘Village des Transitions’ comprenant des boutiques de produits locaux, un restaurant et des espaces partagés dédiés aux start-up à la recherche de nouvelles technologies agricoles : les bâtiments du siège social de la caisse régionale de Crédit Agricole Sud Méditerranée, à Perpignan, vont connaître une rénovation, apprend-on dans un dossier transmis par le cabinet Ateliers A+ (Montpellier). Ce dernier aura la charge de l’architecture du projet, en plus de sa maîtrise d’œuvre, aux côtés des entreprises SAS HPC (Montpellier), Serial (Perpignan) et BE2T (Perpignan). Étalé sur 16.000 m² de SDP, la livraison de ce projet est prévue pour 2028.
Le Crédit Agricole Sud Méditerranée ne souhaite pas communiquer le montant et la date de lancement des travaux.
Premières esquisses du futur centre nautique de Lunel Agglo (34)
Le nouveau complexe aquatique intercommunal de Lunel (34) verra le jour en 2027, dévoile Pierre Soujol, maire de Lunel et président de Lunel Agglo, lors de sa cérémonie de vœux le 17 janvier. Érigé sur le site de l’actuelle piscine Aqualuna, fermée depuis mars 2023, à proximité du collège Ambrussum et du lycée Victor Hugo, il comportera 1.200 m² de plans d’eau, soit 3 fois plus qu’Aqualuna, incluant un bassin polyvalent de 200 m², un bassin sportif de 25 mètres avec 8 couloirs, une pataugeoire de 50 m² et un bassin extérieur de 50 mètres avec 4 couloirs. Il sera équipé d’un vestiaire public de 35 cabines et de 960 casiers. Le coût du projet est estimé à 24 M€, avec un lancement du chantier prévu au second semestre 2025, pour une durée de 17 mois.
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L’agenda
Les cérémonies de vœux, haut lieu de réseautage, reviennent. Parce que vous le valez bien, Les Indiscrétions vous ont concocté un agenda des cérémonies en Occitanie.
Mardi 28 janvier
- CCI Hérault, 18h30, parc expo de Béziers.
Mercredi 29 janvier :
- CCI Gard, 18h, salle de concert Paloma à Nîmes.
- Ville de Toulouse, 18h30, salle de spectacle La Cabane, les Halles de la Cartoucherie (Quartier Ouest).
Jeudi 30 janvier :
- Sète Agglopôle Méditerranée, 18h30, abbaye de Valmagne.
- Communauté de communes de Petite Camargue, 18h30, au restaurant « Le Cartel » à Vauvert (Zac Côté soleil).
- Florian Mantione Institut, 19h, FDI Stadium (MHB, Montpellier).
- Chambre des notaires de l'Hérault, 19h, Maison du Notariat à Montpellier. Inscription ici.
Vendredi 31 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 11h30, Domaine de Bayssan (Béziers).
- Ville de Toulouse, 18h30, Couvent des Jacobins (Quartier Centre).
- Medef Hérault Béziers, 12h, Brasserie chez Raoul (Béziers)
Vous souhaitez faire paraitre votre cérémonie de vœux dans l'agenda des Indiscrétions ? Contactez-nous à amelie@agencehv.com et à hvialatte@gmail.com en indiquant : la date, l'heure et le lieu précis.
Vos événements en Occitanie.
Mardi 28 janvier :
Portrait économique du territoire de Nîmes Métropole, organisé par l'agglomération de Nîmes Métropole à l'hôtel communautaire. Plus d'infos et inscription ici.
« Le Tour de France de l'IA », organisé par le Medef France et les Medef territoriaux, fait étape à Montpellier à 11h (Montpellier Inov Campus, amphithéâtre Le Hub). Plus d'infos et inscription ici.
Rendez-vous de l'éco « Les seniors, une ressource pour votre entreprise » organisé par Ad'Occ à l'espace Capdeville (Montpellier) de 9h à 11h30. Inscription ici.
Rendez-vous de l'éco « Passez en mode transfo » organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Nîmes de 9h à 11h.
Mardi 4 février :
Rendez-vous de l'éco « Passez en mode transfo » organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Rodez de 9h à 11h.
Jeudi 6 février :
« Futur du travail en Occitanie : osons l'expérimentation », organisé à la Cité de l'Économie et des Métiers de Demain à 17h45. Inscription ici.
« L’économie circulaire, un levier au service de la stratégie de votre entreprise ! », organisé par Nîmes Métropole à l'hémicycle de l'hôtel communautaire, à 17h30. Plus d'infos ici, et inscription là.
Vendredi 7 février :
14e colloque de la Chaire Unesco Alimentations du monde sur le thème « Les alimentations africaines », organisé à l'Institut Agro Montpellier (2 place Pierre Viala). Inscription ici.
Plus d'événements ici
Lundi 10 février :
Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Bien-être mental et émotionnel" à Sète. Informations ici et inscription là.
Jeudi 13 février :
Forum de l'Observatoire toulousain de l'immobilier d'entreprise « Comprendre et faire face à la révolution du marché », organisé à 18h au Hall M de la Gare Matabiau. Inscription ici.
Rendez-vous de l'éco « Passez en mode transfo » organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Albi de 9h à 11h.
Vendredi 14 février :
Rentrée économique 2025 organisée par JCG Factory au Domaine de Verchant (Castelnau-le-Lez, 34).
Mercredi 5 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Albi (Tarn). Plus d'infos ici.
Jeudi 6 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Cahors (Lot). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Alès (Gard). Plus d'infos ici.
Jeudi 13 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Plus d'infos ici.
Mercredi 19 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Nîmes (Gard). Plus d'infos ici.
Mercredi 19 et jeudi 20 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Toulouse (Haute-Garonne). Plus d'infos ici.
Jeudi 20 mars :
20ᵉ édition d'Occitanie Invest à La Cité (Toulouse) organisée par Ad'Occ. Inscription ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Mende (Lozère). Plus d'infos ici.
Mercredi 26 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Millau (Aveyron). Plus d'infos ici.
Mercredi 26 et jeudi 27 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montpellier (Hérault). Plus d'infos ici.
Jeudi 27 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Saverdun (Ariège). Plus d'infos ici.
Vendredi 28 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montauban (Tarn-et-Garonne). Plus d'infos ici.
Mardi 1er avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Narbonne (Aude). Plus d'infos ici.
Mercredi 2 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Rodez (Aveyron). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Plus d'infos ici.
Lundi 7 avril :
Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Bien-être mental et émotionnel" à Sète. Informations ici et inscription là.
Mercredi 9 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Auch (Gers). Plus d'infos ici.
Jeudi 10 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Béziers (Hérault). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Figeac (Lot). Plus d'infos ici.
Mardi 20 mai :
19ᵉ Assises Nationales du Centre-Ville à l'Université de Médecine de Montpellier à 18h30. L'événement s'étendra jusqu'au jeudi 22 mai. Informations ici et inscription là.
Lundi 16 juin :
Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Le rôle de l'éducation dans la construction d'un avenir meilleur" à Sète. Informations ici et inscription là.
Lundi 8 septembre :
Afterwork "lundis CCI" sur le thème "L'IA et son impact sur la société" à Sète. Informations ici et inscription là.
Lundi 17 novembre :
Afterwork réseautage "lundis CCI" sur le thème à Sète. Informations ici et inscription là.
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Newsroom
L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :
JOURNALISME
Pour Les Échos :
- Innovation : nouveau programme du CSUM (Centre spatial de l’Université de Montpellier) pour le développement d’une plateforme satellite en vue de la télédétection de déchets plastiques en zones côtières méditerranéennes
- Groupe Littoral multiplie les acquisitions dans les palettes bois et les caisses sur mesure
- Enquête : l’impact des restrictions budgétaires des collectivités sur les entreprises
- Comment le secteur du bâtiment traverse la tempête
Contribution au magazine de ToulÉco :
- Sagas familiales : les famille Portales (entreprise Hectare, urbanisme) et Le Breton (viticulture)
- Montpellier : Enerfip veut financer des projets sur le long terme
BoisMAG :
- Enquête nationale sur le bardage. Parution en février.
RÉDACTIONS
Occitanie News (Région Occitanie) : pour février 2025 , rédaction de trois brèves sur Cilcare (sciences auditives), Serycine (culture du vers à soie), et Peintures Maestria (peintures thermo-réfectives). La newsletter Occitanie News de décembre est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.
Pour la Métropole de Montpellier : réécriture / écriture de 300 pages du nouveau site web mutualisé de la Ville et de la Métropole.
Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.
Profils Systèmes : deux reportages pour le prochain magazine Signature : Hôtel Horizon Massanne (Baillargues) et Bâtiment Etic (Cambacérès, Montpellier).
Ville de Montpellier : 33 reportages dans les écoles de la Ville de Montpellier
ANIMATIONS
13 février : animation Lab Immo (Midi Libre) à Montpellier.
13 mars : animation Lab Immo (Midi Libre) dans le Gard.
10 avril : animation d'un événement organisé par Cible Web à Toulouse.