B2-Region Occitanie-4 mars 2024

Les indiscrétions

Partis de rien

Semaine du 30 septembre 2024

sur le gril cette semaine

Indigestion d’IA (intelligence artificielle) en cette rentrée. Pas vous ? IA à l’université, IA dans les laboratoires cosmétiques, IA dans les medtech (y’a IA en « Décodage »)… Gare à la bulle spéculative. Car, comme le dit justement Grégory Valency, un gars du bâtiment qui a créé la plateforme Kelkun (mise en relation entre particuliers et artisans) : « C’est pas l’IA qui va poser des parpaings sur les chantiers. » (à croquer en « À l’affiche ») À l’instar de l’Aveyronnais Jean-Rémy Bergounhe (Groupe Finadorm), sacré Entrepreneur de l’année en Occitanie par EY, il est parti de rien. Des histoires qu’on aime bien vous raconter.

Et encore ? Les Indiscrétions lancent de nouvelles rubriques en relief : « On aime / On n’aime pas », avec, pour ouvrir le bal, une chouette initiative RH côté Lozère et un Parc Expos pour marathonien ; Autre nouveauté, « Tribune partenaire », où des copains inspirés prennent la plume.

Et aussi ? Toujours en « À l’affiche », ACM Habitat accompagne la santé mentale de ses locataires, et la parole aux industriels d’Occitanie, et le nouveau président du Club de la Presse Occitanie ; En « Décodage », six startup d’Occitanie distinguées lors du concours i-Lab, le soutien de la Banque des Territoires au logement social, Dipostel et Geomesure lèvent des millions, et fermeture de Solvay à Salindres ; En « Zoom », la gauche cherche une voix hors LFI à Bram (11) et on y était ; En ‘On s’en fout’ (« HV Touch »), de l’importance d’aller interroger ceux qui parlent peu ; En « Ça pousse », Bouygues Immobilier reprend des friches à Toulouse et Perpignan, et, à Montpellier et Alès, des programmes tertiaires ambitieux au cœur des cités, pour amener de la mixité et réparer le passé.

Sans oublier des rubriques très utiles pour votre business, « Au marché » et « Agenda ».

Bonnes lecture et semaine !

Illustration de Hubert Vialatte Les indiscrétions faço les 3 singes

À l’affiche

Parce qu’elles et ils le valent bien

Grégory Valency, Kelkun

Grégory Valency, Kelkun

Pour financer le recrutement d’une dizaine de salariés (développeurs, service client et marketing), et se développer au niveau national, Kelkun, nouvelle plateforme de mise en relation entre particuliers et artisans du bâtiment, incubée au BIC de Montpellier Méditerranée Métropole, lève 1,1 M€ auprès d’investisseurs privés. S’ajoutent deux prêts, l’un de 200.000 € auprès de la Banque Populaire du Sud et l’autre de 700.000 € auprès de Bpifrance. Le chiffre d’affaires prévisionnel, pour la première année, est de 1 M€.  
Cette plateforme est le fruit de trois ans de R&D, pour un investissement de 380.000 €, financé sur fonds propres. L’entrepreneur montpelliérain, autodidacte de 49 ans, dirige depuis 15 ans la PME A’Climatis (génie climatique, entretien / suivi de chantier et pôle énergétique), une affaire prospère qui emploie 70 salariés pour un chiffre d’affaires de 7 M€.  
Pour l’instant, la solution est déployée dans l’Hérault et le Gard, avec 500 professionnels qualifiés référencés (après vérification des assurances, qualifications, extraits KBis et sinistralités) et 1.200 utilisateurs. Les villes seront progressivement ouvertes dans d’autres départements, « dès qu’il y a un nombre suffisant d’artisans déclarés ». 
Kelkun, qui vient concurrencer des acteurs existants comme allovoisins.com, travaux.com ou mesdepanneurs.fr, veut aussi « mettre en lumière des métiers et des gens qui galèrent dans leur coin, et gagnent pourtant à être connus, comme des tailleurs de pierre par exemple ». Grégory Valency, ex-animateur de réseaux pour une franchise de magasins de photos, formé aux métiers du froid commercial et de la climatisation à l’AFPA de Béziers, se dit inquiet de la pénurie croissante de compétences dans le bâtiment. « Les jeunes sont de moins en moins manuels, et de plus en plus digitaux. Mais ce n’est pas l’IA qui va poser des parpaings ! »  
> On a révélé le concept Kelkun dès le 26 août. À relire en cliquant ici.

©Genevieve Motsch

Jean-Rémy Bergounhe, Groupe Finadorm

Jean-Rémy Bergounhe, Groupe Finadorm

Jean-Rémy Bergounhe, président du Groupe Finadorm (fabricant de sommiers et de meubles, Luc-la-Primaube, Aveyron, 1.200 salariés, 250 M€ de CA), reçoit ce 26 septembre le Prix de l’entrepreneur de l’année pour la région Occitanie, organisé par EY en partenariat avec Edmond de Rothschild, Samsic, Steelcase et Verlingue, et avec le soutien de Bpifrance, lit-on dans un communiqué de presse (à croquer ici). Au domaine de Verchant (Castelnau-le-Lez, 34), le prix est remis par Hugues Galambrun, PDG de Septeo. Jean-Rémy Bergounhe, un autodidacte titulaire d’un CAP de menuiserie et un temps cascadeur, a fondé Finadorm en 1984, alors qu’il était menuisier et fabricant de sommiers à Lattes (34). Il commence à confectionner des matelas à partir de 1993. Grâce à des opérations de croissance externe, Finadorm rassemble aujourd’hui 11 filiales et est propriétaire de Dunlopillo et de La Compagnie du Lit. Depuis 2020, le Groupe Finadorm a entamé une démarche RSE à laquelle il a associé « 90 collaborateurs venus des différentes entreprises. Ils doivent travailler sur des projets qui réduisent notre impact carbone et sur le bien-être au travail », glisse l’entrepreneur aveyronnais aux Échos.  
> À relire : Laurent Marguerettaz nommé DG de La Compagnie du Lit, Les Indiscrétions du 23 septembre, en cliquant ici

Didier Katzenmayer, UIMM Occitanie

Didier Katzenmayer, UIMM Occitanie

Présent le 26 septembre lors de l’AG de l’UIMM Méditerranée Ouest, qui a vu l’élection à sa présidence d’Éric Fouillot (Qair), comme révélé dans Les Indiscrétions du 23 septembre, Didier Katzenmayer, président de l’UIMM Occitanie, est interviewé par la CCI Occitanie : défis de compétitivité, nouvelles filières comme l’hydrogène et l’énergie décarbonée, enjeux de la réindustrialisation et l’attractivité des métiers… « Le lien entre formation initiale / continue et l’industrie est fondamental pour préparer les futures ruptures technologiques, notamment dans le cadre de la décarbonation et des systèmes intelligents », indique-t-il. C’est à croquer ici.
> Le bureau de l’UIMM Méditerranée Ouest : Éric Fouillot (Qair), président ; Thierry Coton (Capelec), trésorier ; Flora Tapia-Ruiz (Ruiz Industrie), secrétaire ; Laurent Ventura (ESII), vice-président antenne bassin montpelliérain ; Mathieu Dossat (Delta Automatismes), VP antenne Béziers-Sète-Clermont l’Hérault ; Frédérique Iordanoff (Ateliers du Lézignanais), VP antenne Aude ; Julien Saloum (Usiservices / Meca Précis), VP antenne Pyrénées-Orientales ; Luc Martin (Surfatech), VP « Regroupement CST » ; Caroline Dars-Denise (Horiba), VP Social ; Étienne Léa (Captels), VP Emploi-Formation.  

Patricia Machado, Cilcare

Patricia Machado, Cilcare

Elle est nommée directrice du développement ‘Précoce et Pipeline’ de Cilcare (Montpellier), société de biotechnologie au stade clinique, spécialisée dans le développement de thérapies pour les troubles de l’oreille interne. Sa mission : faire progresser le portefeuille de médicaments et répondre au besoin de traitements innovants pour les troubles de l’audition. « D’ici 2050, plus de 2,5 milliards de personnes seront affectées par une perte auditive », projette Patricia Machado.  
Bien avant 2050, Cilcare cherche à lever 15 M€, indique aux Indiscrétions Célia Belline, cofondatrice de Cilcare. Ce montant viendrait s’ajouter « aux 15 M€ que nous avons sécurisés avant l’été avec la signature d’un accord avec la société pharmaceutique japonaise Shionogi, et aux 4,2 M€ reçus dans le cadre de l’appel à projet « i-Démo » du Plan France 2030 dont nous sommes lauréats », indique Célia Belline. « L’accord avec Shionogi pourrait nous permettre de recevoir jusqu’à 400 M€ en paiements d’étapes lors du développement et de la commercialisation des candidats médicaments », poursuit-elle. 

J’en apprends plus ici

« Notre solution vise à réparer l’audition via une seule administration transtympanique indolore. Une étude clinique sera lancée l’été prochain sur l’homme », précise Celia Belline. L’entreprise implantée à Montpellier compte 43 salariés, avec des bureaux à Paris et Boston et travaille essentiellement avec des partenaires aux États-Unis, en Europe et en Asie. « Nous recrutons 10 personnes », poursuit-elle. L’entreprise, fondée en 2014 par Sylvie Pucheu, Marie-Pierre Pasdelou et Celia Belline, réalise un CA « compris entre 4 et 6 M€ ». L’entreprise vient de recevoir un prix qui récompense les innovations biotech de l’audiologie, pour son candidat médicament CIL001. 

Justine Jullian et Baptiste Meneghin, Altémed

Justine Jullian et Baptiste Meneghin, Altémed

Altémed, la DDETS, l’ARS et la Ville de Montpellier mettent sur pied une équipe d’accompagnement médico-social pour des personnes vivant avec des troubles psychiatriques, et résidant dans le parc locatif d’ACM Habitat. Budget : 165 k€ pour la première année.« L’objectif est d’accompagner 25 personnes au long cours. C’est un vrai sujet pour nos agents de proximité, qui sont souvent démunis. Il s’agit de maintenir dans le parc locatif des gens, car il faut prendre en compte la surcharge des lits dans les hôpitaux », indique aux Indiscrétions, le 23 septembre, Justine Jullian, directrice de l’innovation chez Altémed. Pour identifier et accompagner les 25 personnes, une équipe de trois personnes est constituée : « un travailleur social, une infirmière, et un travailleur pair aidant, qui a vécu lui-même une hospitalisation, des soins sous contrainte, la prise d’un traitement, une relation avec un psychiatre… », précise Baptise Meneghin, chargé de développement social chez Altémed. L’accompagnement du locataire consiste à l’amener depuis son domicile « vers des soins, de l’insertion professionnelle, de l’activité culturelle, de la médiation dans le quartier… », enchaîne-t-il. Le dispositif pourrait devenir interbailleurs en 2025.

Marine Lelouey, Icade Promotion (Toulouse) 

Marine Lelouey, Icade Promotion (Toulouse) 

Elle est nommée directrice régionale d’Icade Promotion Midi-Pyrénées à Toulouse. Elle succède à Laurent Nicolas. Diplômée d’un master en droit immobilier Construction Urbanisme de l’Université de Toulouse Capitole, Marine Lelouey était directrice régionale de Pitch Immo / Pitch Promotion. Un groupe où elle a officié depuis 2007 : missions opérationnelles pour mener des projets immobiliers mixtes, puis développement de projets diversifiés (tertiaire, activité, industriel, logement, résidence gérée et clinique privée). Elle est rattachée à Aymeric de Alexandris, directeur général adjoint en charge de la Méditerranée et de l’Occitanie.

Philippe Soursou, France Travail Hérault

Philippe Soursou, France Travail Hérault

Le directeur de France Travail Hérault annonce le lancement d’un dispositif Inox (Industrie Oxygène), sur le bassin d’emploi de Montpellier, pour pallier les difficultés de recrutements dans l’industrie, notamment sur les techniciens de maintenance. « Nous avons besoin d’entreprises partenaires sur ce bassin d’emploi, avec des phases d’immersion à mettre en œuvre pour les candidats. Ces phases seront suivies de méthode de recrutement par simulation, pour valider 12 candidats en première phase. France Travail œuvre dans de la reconversion professionnelle et de la formation préalable au recrutement. Si notre seul sourcing est la formation initiale, nous n’y arriverons pas, lance-t-il aux industriels, le 26 septembre lors de l’AG de l’UIMM Méditerranée ouest. On va parfois vous faire peur, en vous proposant des licenciés en psychologie, pour en faire des chaudronniers. Mais cela fonctionne ! Quelques années plus tard, vous pouvez en faire des chefs d’équipe. »  
Une soirée de présentation d’Inox est programmée à l’agence France Travail de Saint-Jean-de-Védas (directrice : Saada Dahmani), le 10 octobre à partir de 18h. Un Escape Game, pour découvrir les métiers de l’industrie, est prévu les 7 et 8 novembre au pôle formation de l’UIMM MO, à Baillargues (34).  

Jean-François Bouscarain, URPS Infirmiers Libéraux Occitanie

Jean-François Bouscarain, URPS Infirmiers Libéraux Occitanie

« Vaccination, astreinte de nuit dans les Ehpad, rédaction des certificats de décès, accès direct pour les plaies… Aujourd’hui, les infirmiers libéraux prennent une part active à la transformation progressive du système de santé. L’État nous confie de plus en plus de missions afin de désengorger les cabinets médicaux et les urgences », explique Jean-François Bouscarain, président de l’URPS (Union régionale des professionnels de santé) Infirmiers Libéraux Occitanie, à l’occasion du démarrage de la campagne vaccinale grippe/covid (potentiel de 2 millions de personnes à vacciner). 14.000 infirmiers libéraux exercent en Occitanie. « L’évolution de notre profession et de nos compétences rend notre métier plus attractif, notamment auprès des jeunes générations. Dans les années à venir, il va y avoir un enjeu de recrutement avec le vieillissement de la population, le virage ambulatoire, l’augmentation des soins à la maison, et encore plus en Occitanie, avec l’arrivée de nouveaux habitants », souligne le président de l’URPS. L’Occitanie est actuellement pilote d’expérimentation avec Diane Occitanie (dispositif infirmier d’astreinte de nuit entre Ehpad), « qui compense l’absence de médecins et infirmiers de nuit dans des Ehpad. »

Laurence Tubiana, Le Monde Nouveau

Laurence Tubiana, Le Monde Nouveau

L’économiste et présidente de la Fondation Européenne pour le Climat, un temps pressentie, cet été, pour devenir Première ministre du Nouveau Front Populaire, est la marraine de la 5ᵉ édition du Monde Nouveau, forum organisé par le Groupe La Dépêche sur la transition environnementale et sociétale, les 4 et 5 octobre à Planet Ocean (Montpellier, à croquer ici). Christophe Cassou, climatologue et directeur de recherche du CNRS au Cerfacs, parrainera également cette édition.  Au programme : 9 tables rondes axées notamment sur les mobilités, l’énergie, l’eau ou l’agriculture, des témoignages, des rencontres autour des métiers de demain, une soirée débat…  

Christophe Bentanax, Région Occitanie

Christophe Bentanax, Région Occitanie

Il est nommé directeur de projet au sein de la direction entreprises, emploi et partenariats économiques à la Région Occitanie. Il a d’abord rejoint l’ex-Région Midi-Pyrénées en 2012, où il a successivement été conseiller technique au cabinet du président Martin Malvy, puis en 2016, à l’échelle de l’Occitanie, de la présidente Carole Delga. Il a ensuite été directeur de projets mutations industrielles au sein de la direction de l’économie et de l’innovation à partir de 2018. 

Dominique Antoni, Club de la Presse Occitanie

Dominique Antoni, Club de la Presse Occitanie

Sauf tsunami engloutissant la moitié de l’Occitanie, il devrait être élu président du Club de la Presse Occitanie, pour trois ans, le 7 octobre, lors du conseil d’administration (45 membres, dont 30 journalistes et 15 communicants). Il succèdera à Olivier Roirand (Les Indiscrétions du 23 septembre, à croquer ici). Dominique Antoni soumettra une liste composée de 26 femmes et 19 hommes, équilibrée entre l’est et l’ouest de l’Occitanie. Directrice du Club de la Presse : Agnès Maurin.  
Alors que l’information est « marginalisée », et que les journalistes « sont en voie de paupérisation », « notre impératif est de nous confronter à la société civile en permanence en allant à la rencontre des jeunes et des moins jeunes. C’est Esprit’Critik que j’ai eu l’honneur de porter et de partager avec tous nos binômes, de collèges en lycées et de médiathèques en centres de détention. C’est ‘Mon quartier, my life’ qui, à Toulouse, permet de parler autrement des quartiers prioritaires. C’est la parole donnée aux femmes expertes. Ce sont ces immenses photographies offertes aux regards des passants dans des lieux ouverts et publics », indique-t-il dans sa profession de foi.  
> Synthèse des États généraux de l’information, à lire en cliquant ici.  

J’en apprends plus ici sur Dominique Antoni

Dominique Antoni commence sa carrière en 1976 dans la presse écrite comme journaliste puis rédacteur en chef de plusieurs journaux en Corse. Il est également correspondant du journal Le Monde et chroniqueur à FR3 Corse. Il entre à Radio France en 1982 en qualité de rédacteur en chef de Radio Corse Frequenza Mora (aujourd’hui France Bleu Frequenza Mora). En 1986, il est nommé directeur de Radio France Drôme (France Bleu Drôme Ardèche). Il prend la direction de Radio France Hérault (France Bleu Hérault) en 1988, puis de Radio France Alsace (France Bleu Alsace) en 1992 avant de devenir directeur de France Bleu Azur en 2002. 
Dominique Antoni revient à Radio France en 2009, où plusieurs missions lui sont confiées par la direction des ressources humaines et la direction déléguée aux affaires internationales. 
Dominique Antoni est par ailleurs co-auteur du Mémorial des Corses (Serre Editeur), de Du côté de Barbès (Editions Droit et Liberté), auteur du guide Marabout Corse, Corsica, entre le statu quo et l’autonomie et auteur d’un livre et d’un site consacrés à une vallée du Cap Corse. 
Source : radiofrance.com  

Clélia Oliva, Terratis et Fundtruck

Clélia Oliva, Terratis et Fundtruck

Cofondatrice et présidente de Terratis (lutte contre les moustiques, Montpellier), elle participe aux côtés de Stéphane Marcel (Aris Occitanie) et Carole Rousselin (KPMG) à la table ronde « Quels leviers activer pour faciliter le financement des startups industrielles », organisée le 4 octobre à la Halle de l’Innovation (Montpellier) à l’occasion de la finale régionale de la 10ᵉ édition du Fundtruck de la French Tech Rise. Cet événement permet aux pépites locales de rencontrer des investisseurs nationaux. « Les deux gagnants représentant la French Tech Toulouse et la French Tech Méditerranée présenteront leurs solutions devant un parterre d’investisseurs lors de la finale nationale à Paris », déclare la French Tech Méditerranée.  
> Hubert Vialatte et Sarah Nguyen Cao Khuong (Agencehv) auront le plaisir de coanimer la table ronde le 4 octobre à Montpellier. Toutes nos références en animation ici.  

Plus de À l’affiche

Thierry Magnac, Toulouse School of Economics

Thierry Magnac, Toulouse School of Economics

Il succède à Christian Hellwig au poste de doyen de la recherche de Toulouse School of Economics (TSE) et directeur scientifique de la Fondation Jean-Jacques Laffont, lit-on dans un communiqué (ici). Professeur d’économie depuis 2005, Thierry Magnac est également directeur du conseil de l’International Association for Applied Econometrics. TSE propose différents niveaux de formation de la licence au doctorat, rassemblant 2.000 étudiants et 100 doctorants.

Arnaud Mounier, Cité de l’espace et L’Envol des Pionniers

Arnaud Mounier, Cité de l’espace et L’Envol des Pionniers

Il est nommé directeur général de la SEMECCEL, société en charge de l’exploitation de la Cité de l’espace et L’Envol des Pionniers, le 24 septembre lors du conseil d’administration (infos ici). Il succède à Jean-Baptiste Desbois. Ex-directeur de cabinet à la mairie et la métropole de Toulouse (2015-2022), Arnaud Mounier exerçait le poste de directeur général délégué au sein de la SEMECCEL (président : Jean-Claude Dardelet) depuis décembre 2022.   

Damien Dutheil, Fédération Cinov Midi-Pyrénées

Damien Dutheil, Fédération Cinov Midi-Pyrénées

Directeur du développement du groupe Betem (Bureau d’études pluridisciplinaire dans le bâtiment et les réseaux), il est élu président de la Fédération Cinov Midi-Pyrénées, fédération des métiers de la prestation des services intellectuels, découvre-t-on dans un communiqué (juste ici). Il succède à Emmanuel Gloumeau, qui prend la vice-présidence. À l’échelle nationale, la fédération Cinov regroupe 14 syndicats métiers et 14 fédérations régionales, représentant 100.000 entreprises, 1,2 million de collaborateurs et 154 Md€ de CA.  

Jean-Claude Fouché, communauté de communes Cauvaldor

Jean-Claude Fouché, communauté de communes Cauvaldor

Maire de Lanzac (46), Jean-Claude Fouché est élu président de la communauté de communes Cauvaldor, indique aux Indiscrétions Benoît Illinger, directeur de l’agence économique Cauvaldor Expansion. Il succède à Christophe Proença, élu député PS de la 2ᵉ circonscription du Lot. Jean-Claude Fouché est en parallèle président de l’agence économique de Cauvaldor.  

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B5 B3 CIBLEWEB 23 30sept2024 - Les indiscretions

La rédac’ se mouille

On aime

Sur LinkedIn, le post de Julien Tuffery (Atelier Tuffery, Florac – 48) fait un tabac : près de 10.000 réactions et 300 partages. Et pour cause. L’entrepreneur y partage, photo à l’appui, l’embauche de Véronique Peyrolle, une cadre de 60 ans, venant d’Éminence (Aimargues – 30) pour un vrai dernier défi professionnel. On est loin de la préretraite. « Des Véronique en France, il ne doit en rester plus que 2 ou 3. Elle nous a rejoint comme directrice de la production. Elle a plus de 40 ans d’expérience dans la production textile. Véro coûte très cher (sic) mais c’est une chance. C’est en plaçant l’humain, le savoir-faire et le sens au cœur de nos ateliers que le défi du Made In France se gagnera. Ça prendra du temps et ça tombe bien, on en a ! » Pour l’anecdote : Les Indiscrétions avaient révélé la venue de Véronique Peyrolle, en décembre 2023. Relire en cliquant là.

On n’aime pas

Il fallait prévoir des baskets au pied et des barres énergétiques dans son sac pour affronter le congrès HLM de l’USH (24-26 septembre), au Parc des Expositions de Montpellier. Le flux de circulation obligeait en effet les participants et exposants à traverser la totalité des halls… et à reprendre le chemin inverse pour sortir. « C’est mal organisé. Et on ne voit pas le plus beau de Montpellier. Heureusement qu’il y a des palmiers plantés devant », ironise une consœur parisienne en salle de presse. « Pourquoi ne pas surélever ces bâtiments, pour gagner du foncier et optimiser les flux ? », questionne le dirigeant d’un promoteur national. À la pause méridienne, les quelques restaurants sont pris d’assaut, générant des files d’attente pour le moins décourageantes. Devant le foodtruck, installé sur le parking, beaucoup de personnes sont contraintes, faute de places sur les bancs, de s’asseoir à même le bitume pour manger leurs frites. La Région Occitanie, propriétaire de l’infrastructure, prévoit un programme de verdissement et de modernisation de l’équipement. On en a parlé en septembre 2023, relire en cliquant ici.

Décodage

On perce le coffre-fort

Solutions géospatiales : Géomesure lève 3 M€

Geomesure
©DR

La PME héraultaise Geomesure (Saint-Jean-de-Védas), acteur de la distribution de solutions géospatiales pour la topographie, entend accélérer la digitalisation de la construction et de l’aménagement. Pour ce faire, 3 M€ sont levés cet été auprès d’IRDI Capital Investissement et Sud Croissance. C’est la première fois que la PME, créée en 2000, ouvre son capital. L’objectif est de distribuer des produits de mesure multi-capteurs de plus en plus pointus : « Drones professionnels, lasers et scanners 3D générant des maquettes virtuelles et jumeaux numériques… », décrit Nicolas Cambronne, président et actionnaire majoritaire. Arrivé en 2012, il succède au fondateur, Lilian Degand, à la tête de la PME. Pour enrichir sa palette de technologies, la PME vise des opérations de croissance externe, à partir de 2025. La diversification est déjà engagée depuis cinq ans. Chacune des trois entités actuelles du groupe développe ainsi un savoir-faire spécifique pour intervenir sur les projets de construction ou d’aménagement du territoire : solutions géospatiales pour la topographie et la numérisation 3D pour Geomesure, positionnement de précision et surveillance des environnements haut de gamme (inspection de lignes électriques pour EDF, de voies ferrées pour la SNCF…) pour Positics, acquise en 2019, et outils logiciels de dessins assistés par ordinateur pour ZW France, acquise en 2022.
Parmi les leviers de croissance identifiés : ville intelligente, réaménagement des centres urbains, relocation des surfaces agricoles ou de rétention d’eau…

J’en apprends plus ici

Geomesure distribue plusieurs marques : Trimble principalement, mais aussi NavVis, XGrids-3D ou DJI pour les drones. Basé à Saint-Jean-de-Védas, à côté de Montpellier, et opérant aussi depuis ses agences de Bordeaux, Nantes, Angers et Paris, Geomesure emploie 65 salariés. Le chiffre d’affaires 2023 s’élève à 23 M€ en 2023, réalisé quasi exclusivement en France, et à la marge (moins de 5 %) en Afrique. La PME vise les 30 M€ à l’horizon 2028, pour talonner le leader national, Hexagon. 

Six entreprises d’Occitanie récompensées à l’occasion du concours d’innovation I-Lab 2024 

Le concours d’innovation I-Lab (ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, France 2030) livre ses lauréats 2024. Parmi les 74 projets retenus, six sont basés en Occitanie. Ce concours cherche à « favoriser le transfert des résultats de la recherche vers le monde socio-économique », lit-on dans le communiqué listant les lauréats.

  • Magic X, par Magic Genomix (Toulouse). L’entreprise toulousaine, dirigée par Frédéric Nahon, s’intéresse à l’oncologie de précision. Magic X propose un logiciel d’aide à la décision clinique, spécialement pour les oncologues. Le projet espère devenir une référence mondiale dans le domaine.
  • Biomim4shore, par Lineup Ocean (Montpellier). « Notre objectif est d’accélérer le développement et le déploiement de nos solutions éco-conçues sur le site pilote de Palavas-les-Flots (34) en installant des ouvrages de protection côtière, ou des récifs à vocation de restauration écologique et de soutien à la pêche artisanale, explique Robin Alauze. D’ici 2027, nous allons intervenir sur des zones particulièrement stratégiques exposées aux risques d’érosion côtière et de submersion marine notamment à Palavas-les-Flots. » La startup, qui est aussi entreprise à mission, vient de recruter 5 personnes. Elle compte désormais 9 ingénieurs. 
  • Biorespx, par Sotera Bio (Montpellier). Le projet, porté par Anh Nguyen ambitionne de révolutionner le traitement des maladies pulmonaires, dont l’asthme, grâce à un excipient permettant de diriger des anticorps directement dans les voies respiratoires, un défi, jusqu’ici non résolu. 
  • OcciCal, par OcciCal Therapeutics (Montpellier). Ce projet, porté par Sarah Colombani, a pour but de développer le premier traitement préventif de la dysfonction diaphragmatique induite par ventilation mécanique, un mal que subissent 14 millions de patients chaque année, en milieu hospitalier, et qui complique grandement les prises en charge. 
  • Daxxidm, par ApoRepair (Montpellier). Également dans le domaine de la pharmacie et des biotechnologies, ce projet développe une molécule thérapeutique qui doit permettre de réouvrir une artère occluse dans le cas d’un infarctus du myocarde. Cette innovation est portée par les co-fondateurs d’ApoRepair : Stéphanie Barrère-Lemaire, Prisca Boisguérin et Joël Nargeot. 
  • EPTDIAG CRC, par Cyberna (Montpellier). L’entreprise, dirigée par Pascal Garnier, cherche à développer des tests diagnostics concluants dans le domaine de l’oncologie, en se basant sur de simples analyses de gouttes de sang. Cyberna vise, dans un premier temps, le dépistage du cancer colorectal avec sa méthode, avant de se pencher sur les cancers du poumon et du pancréas. 

Cybersécurité : convention régionale

Marc Sztulman, président de Cyber’Occ (centre de ressources régional de cybersécurité) et Jean-François Rezeau, président de la CCI Occitanie, signent ce 20 septembre à l’Hôtel de Région de Toulouse une convention pour accompagner les entreprises de la région sur la cybersécurité, découvre-t-on dans un communiqué de presse (à lire ici). Trois actions sont prévues : « Sensibilisation des référents numériques des différentes CCI, co-construction de modules de sensibilisation des entreprises et des porteurs de projets sur la cybersécurité, organisation et l’animation d’événements communs autour des cyber-risques ». En 2023, le coût mondial de la cybercriminalité a été estimé à plus de 7.300 Md€, la France étant le pays de l’UE le plus impacté. 

Logement social : le plan de soutien de la Banque des Territoires (congrès HLM)

« La crise du logement devient une crise sociale », alerte Éric Lombard, DG de la Caisse des Dépôts, le 25 septembre lors du 84e Congrès de l’USH 2024 à Montpellier. Même s’il identifie plusieurs « bonnes nouvelles : inflation limitée à 2 %, baisse de la courbe des taux de prêts, frémissements sur le marché immobilier de l’ancien ». Tout en affirmant que « les bailleurs sociaux jouent leur rôle. Sans leur action, soutenue par la Caisse des Dépôts, l’ensemble du logement serait à l’arrêt. Et ce n’est pas le cas. CDC Habitat poursuit son plan de soutien, complété par celui d’ActionLogement. La production de prêts est à un niveau élevé : 13 Md€ au secteur en 2024, soit autant qu’en 2023, ce qui a permis de financer 75.000 nouveaux logements et 70.000 rénovations », déclare-t-il lors d’un point presse.

Le taux du livret A, maintenu à 3 % jusqu’à février prochain – décision jugée « salvatrice » – pourrait être abaissé l’an prochain, pour relancer l’investissement. « Nous plaiderons pour que le taux du livret A baisse, car l’inflation a baissé », analyse Éric Lombard.

À l’occasion du 84e Congrès de l’USH 2024, la Banque des Territoires Occitanie (directeur régional : Patrick Martinez), premier financeur du logement social, conclut six engagements financiers majeurs, pour la construction et la réhabilitation (notamment énergétique) de logements sociaux en Occitanie, avec Altéal, FDI Habitat, l’OFS de la Métropole de Montpellier, l’OPH 65, Patrimoine SA Languedocienne et le Groupe Promologis.

Le détail des partenariats en cliquant ici
  • Programme d’investissement de 145 M€ pour la construction (1.175 logements) et 10 M€ pour la réhabilitation (360) avec Altéal (DG : Philippe Trantoul ; Groupe Habitat en Région).
  • 90 M€ de prêt à FDI Habitat (DG : Matthieu Massot) sur la période 2024-2026.
  • Pour l’OFS (Organisme de foncier solidaire) de la Métropole de Montpellier, engagement d’examen pour un montant d’emprunt de l’ordre de 15 M€ par an, pour des opérations en bail réel solidaire correspondant à environ 600 logements par an.
  • 4 M€ en prêt en faveur du projet de renouvellement urbain du quartier de l’Ophite à Lourdes (65), pour l’OPH 65. Cette opération prévoit la construction de 32 logements, dans le quartier de la gare, afin de reloger les habitants de la cité de l’Ophite.
  • 140 M€ en prêt long terme pour Patrimoine SA Languedocienne, qui prévoit sur la période 2024-2026 la production de 1.196 logements, 951 réhabilitations et 70 démolitions.
  • Mobilisation de 390 M€ pour le Groupe Promologis (Groupe ActionLogement), pour les deux prochaines années, pour la construction de 2.893 logements et la réhabilitation de 1.036 logements.

Fermeture de l’usine Solvay à Salindres en 2025 

Solvay Salindres
Site de l’usine Solvay à Salindres ©Solvay

C’est un coup de semonce pour l’industrie gardoise. L’usine Solvay, basée à Salindres (30), annonce l’arrêt de ses activités industrielles en 2025. En cause : la production d’acide trifluoroacétique (TFA), qualifié de « polluant éternel », apprend-on dans un communiqué de presse de la confédération française démocratique du travail (CFDT), opposée à cette fermeture. 68 des 96 postes sont concernés par cette fermeture. 

Une concurrence trop forte. Pour le groupe belge de chimie, cette décision est motivée par un « contexte économique, concurrentiel et réglementaire devenu de plus en plus complexe », justifie la direction de Solvay aux Indiscrétions. La direction évoque « une forte concurrence internationale, principalement asiatique, sur les TFA (acides trifluoroacétiques) et dérivés fluorés. Mais aussi un durcissement des réglementations française et européenne sur les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées), nécessitant d’importants investissements qui ne seraient pas justifiés au regard de la performance du site de Salindres ces dernières années ». 

La fronde des salariés est immédiate. « Il est impensable que Salindres, l’un des rares producteurs européens de TFA, composant essentiel dans les traitements contre le cancer et les antiviraux, soit sacrifié de la sorte. Nous exigeons de Solvay une justice économique et sociale irréprochable. Des formations adaptées, des reconversions dignes et des propositions d’emploi doivent impérativement être offertes aux salariés touchés », lance Nicolas Lyons, coordinateur CFDT-Solvay, aux Indiscrétions

Postes supprimés d’ici un an. Le site de Salindres fait face « à une performance financière qui se dégrade depuis plusieurs années. Les 68 postes potentiellement supprimés le seraient sur une période allant de début 2025 à octobre 2025. Ce projet sera soumis pour consultation aux instances représentatives du personnel », poursuit la direction de Solvay, qui assure lancer des recherches pour envisager une possible reprise d’activité du site de Salindres, en étant accompagnée par un cabinet spécialisé. 

Sous le choc. « Les salariés sont sous le choc de cette annonce, ils se demandent ce qu’ils vont devenir. Ils vont devoir soit changer de métier, soit déménager, car il n’y a pas d’emplois équivalents à leurs métiers à proximité immédiate », soupire Laure Lamoureux, secrétaire fédérale de la Fédération chimie-énergie CFDT, aux Indiscrétions. « C’est une perte brutale de leurs outils de travail pour tous les employés. Ils ont défendu leur entreprise pendant des années en faisant beaucoup de sacrifices et en acceptant d’effectuer un grand nombre d’heures supplémentaires », grince Bruno Bouchard, délégué fédéral de la Fédération chimie-énergie CFDT. Solvay emploie plus de 23.000 personnes à travers 64 pays dans le monde. 

La Région veut « des garanties pour l’avenir des salariés ». « Nous avons rencontré le président du groupe Solvay François Pontais afin d’étudier les raisons de cette fermeture et demander des garanties pour l’avenir des salariés et du site, ainsi que la garantie qu’elle n’aura pas d’impact sur le groupement. Mes deux vice-présidents Jean-Luc Gibelin et Jalil Benabdillah (tous deux cévenols, note) iront à la rencontre des salariés touchés. Le site de Salindres est un pôle industriel emblématique qui représente un savoir-faire et des compétences techniques que nous devons préserver », commente Carole Delga, présidente PS de la Région, dans un communiqué de presse (à lire ici) ce 26 septembre. 

À (re)lire dans Les Échos « Près d’Alès, l’usine chimique Solvay va fermer, les salariés sous le choc » 

PEM de Baillargues : un parking pris d’assaut

Les 163 places de parking du pôle d’échange multimodal (PEM) de la commune de Baillargues (34) n’offrent plus la capacité de report modal suffisante aux habitants du secteur. Lesquels l’expriment (ou)vertement sur le groupe Meta’ Vivre à Baillargues’ (10.947 membres, tout de même). Pourtant, ce PEM a tout de l’équipement vertueux en matière de transport décarboné du quotidien : il permet de rejoindre le centre-ville de Montpellier en 8 minutes, avec 81 trains quotidiens. Il faut juste pouvoir se garer plus facilement devant pour prendre le train. « Il y a un gros problème de dimensionnement du parking de la gare de Baillargues. Impossible de stationner à partir de 8h-8h30. Et lorsque l’on trouve une alternative en se garant là où ce n’est pas prévu, mais sans gêner, on reçoit un PV de stationnement… Comment faire ? Prendre sa voiture pour aller travailler alors qu’on paie un abonnement de train ? Se prendre un PV de stationnement à 35 euros tous les jours ? Ça serait bien de trouver des solutions plutôt que de taper ceux qui se lèvent pour aller bosser le matin et se retrouvent au pied du mur sans pouvoir laisser leur voiture à la gare et monter dans leur train », indique un internaute déçu. Parmi les solutions proposées : « Des navettes fréquentes venant des villages environnants régleraient quelques soucis de places » ou encore « Ajouter des places de parking à la place du lac (situé à l’est du parking sud de la gare, ndlr) ». Plus à lire sur le PEM de Baillargues à lire en cliquant ici.

Dipostel lève 2 millions d’euros 

Basé à Saint-Aunès (34), Dipostel (15 salariés, CA 2024 : 6 M€), développeur de solutions liées à la transmission et au freinage pour le ferroviaire et l’industrie, annonce dans un communiqué de presse boucler une levée de fonds de 2 M€ auprès d’Elevation Capital Partners, société de gestion spécialisée dans le financement de premier et second tour d’entreprises en croissance rentable, et avec l’accompagnement d‘In Extenso Finance, conseiller en ingénierie financière. Paolo Di Natale, dirigeant de Dipostel, motive cette décision par sa volonté « de financer le plan de développement, sur des sujets tels que la croissance organique, la structuration financière ou les croissances externes ».

Les acteurs de la pêche et de l’aquaculture signent leur contrat de filière

Préservation de la ressource, décarbonation de la flotte, modernisation et verdissement des infrastructures portuaires, valorisation des produits, conciliation des usages dans une logique de planification équilibrée entre activités, évolution des pratiques et surtout l’attractivité du métier auprès des jeunes… Au lycée de la mer Paul-Bousquet de Sète (34), plusieurs acteurs institutionnels (Région et Etat), de la pêche et de la pisciculture marine signent le contrat de filière à l’échelle régionale, le 27 septembre. Ce document-cadre, courant jusqu’en 2026 et paraphé par 41 signataires, prévoit 130 projets pour « donner une nouvelle impulsion à la filière », lit-on dans le communiqué conjoint de la Région, de la préfecture de région, du Cépralmar et du CRPMEM (Comité régional des pêches maritimes & des élevages marins).

En Occitanie Est, l’UNAM alerte sur les besoins en logements 

Point presse de l'UNAM au sujet du besoin en logement.
Philippe Roussel, Nicolas Gravit, François Rieussec et Paul Meyer (de g. à d.) ont partagé les résultats d’une étude de l’ESPI sur le besoin en logement / ©Jules Mestre

En marge du Congrès HLM au Parc des Expositions de Montpellier (24-26 septembre), l’Union Nationale des Aménageurs (UNAM) tient un point presse, ce 24 septembre, afin d’apporter une contribution au débat de la crise du logement, mais aussi pour proposer ses solutions. Les Indiscrétions étaient présentes. 
Complexification des règles. « Les dossiers sont de plus en plus longs. Quand quelque chose ne va pas, il faut souvent tout reprendre à zéro, déplore Paul Meyer, délégué général de l’UNAM. Puis les intermédiaires se multiplient en plus de cela ». Ce dernier estime notamment qu’une simple étude sur un projet peut parfois prendre « entre trois et cinq ans », et que les autorisations environnementales sont devenues complexes. 

« Le simple fait d’urbaniser est mal vu ». Les décideurs de l’UNAM estiment que le fait d’urbaniser, de construire, est mal vu. « Il y a tout un discours collectif qui s’est construit contre l’acte même de bâtir », pense François Rieussec, président national de l’UNAM. 

Des mirages qui nuisent à un juste diagnostic. « D’abord, un logement vacant n’est pas forcément un logement disponible », explique Paul Meyer. Des réhabilitations sont parfois nécessaires. « Certains politiques disent parfois que ce n’est plus la peine de construire de nouveaux bâtiments, que les friches du territoire peuvent absorber tout le besoin en logement. C’est faux également », lance François Rieussec. Et d’ajouter : « Il faut aussi garder en tête que la baisse de la démographie ne réduit pas le besoin de logement pour autant »

Le desserrement des ménages est le premier moteur de besoin de logements. D’après une étude réalisée par l’école supérieure des professions de l’immobilier (ESPI), le desserrement des ménages (divorces, jeunes qui partent étudier, etc.) génère à lui seul près d’un tiers du besoin de logement.

Les résidences secondaires ne peuvent pas répondre au besoin en logement. L’ESPI dresse plusieurs cartes de l’ex-Languedoc-Roussillon afin d’illustrer son étude. « Grâce à cette étude, nous constatons que les cartes de besoin en logements en ex-Languedoc-Roussillon, et celle des résidences secondaires sont diamétralement opposées », lance Paul Meyer. Les zones avec les plus gros besoins en logements sont celles où se trouvent le moins de résidences secondaires. « Sur le littoral, la pression du besoin de logement n’est pas si forte, contrairement à ce que l’on pourrait penser », précise Philippe Roussel, président de l’UNAM Languedoc-Roussillon. 

Le besoin en logements prégnant sur les deuxièmes couronnes. « En 1968, nous avions, en France, 9 millions d’habitants dans les 31 communes de plus de 100.000 habitants. 55 ans plus tard, on a le même nombre d’habitants dans ces villes, mais on a accueilli 17 millions d’habitants malgré tout. Ils se sont installés en périphérie », explique François Rieussec. « Sur les cartes, on constate par exemple que le besoin en logements est fort en périphérie de Carcassonne, au niveau de la deuxième couronne », précise Paul Meyer. 

Réinstaurer le prêt à taux zéro. « Sans le retour du prêt à taux zéro (PTZ), nous n’aurons pas de relance du marché », tonne Nicolas Gravit, vice-président de l’UNAM. « Les politiques parlent beaucoup de classe moyenne. Cette classe peut devenir propriétaire plus facilement avec le PTZ. Sans cela, on creuse les inégalités, ceux qui peuvent acheter sont ceux qui ont déjà un apport, ceux qui sont déjà propriétaires », ajoute François Rieussec. 

Plusieurs demandes de l’UNAM. En plus du retour du PTZ, l’UNAM souhaite au plus vite la prise du décret simplification, que la zone des communes classées en zone tendue soit élargie. « Nous demandons aussi le maintien du Fonds vert. Il faut que l’aménagement et le logement soient reconnus d’intérêt général majeur », conclut François Rieussec. 

Mieux utiliser les ‘frères lunettes’

« Depuis leur performance aux JO Paris 2024, les frères Lebrun (tennis de table) jouissent d’une grande popularité en Chine (où ils sont surnommés ‘les frères lunettes’, note). Pourquoi la métropole de Montpellier n’envoie-t-elle pas une délégation d’entrepreneurs et viticulteurs en Chine, avec à sa tête les frères Lebrun ? L’impact médiatique serait considérable en Chine », échafaude un journaliste sportif de la place. Analyse intéressante. En attendant, et sans aller en Chine, l’année post-JO va voir défiler à Montpellier plusieurs médaillés tricolores illustres : les frères Lebrun (encore eux) à l’Arena Sud de France (WTT Champions, 22-27 octobre), le judoka Teddy Riner le 21 décembre (Champions League 2024) puis, du 14 au 19 juin prochains, les championnats de France de natation grand bassin, avec Léon Marchand

L’impact de l’IA dans les laboratoires cosmétiques 

«Dans l’industrie cosmétique, l’exploitation de l’intelligence artificielle (IA) est devenue un élément clé pour optimiser l’expérience client et stimuler la croissance de l’e-commerce. La R&D et la production s’en emparent aussi », indique aux Indiscrétions Émilie Reboulet, directrice du développement cosmétique des Thermes de Balaruc-les-Bains (34), le 27 septembre lors du congrès scientifique de le filière cosmétique, organisé par Cosmed à Montpellier, sur le thème de l’IA. Objectif : mettre en lumière les avancées technologiques et leur impact dans les laboratoires cosmétiques. « Nous avons commencé à utiliser l’IA pour la sécurité informatique. C’est aussi un outil d’aide à la décision stratégique. À partir de janvier 2025, nous allons l’utiliser pour la gestion de nos plannings de cures pour améliorer la planification des parcours de soin des curistes », explique celle qui est aussi pilote du Cosmetopôle Occitanie, relais des actions et des services Cosmed auprès des entreprises, et qui compte une centaine d’adhérents. 

215 entreprises de la filière cosmétiques sont présentes en Occitanie et génèrent plus de 2.700 emplois. En Occitanie, Cosmed fédère 97 entreprises, soit 45 % de la filière cosmétique régionale.

J’en apprends plus ici

Les thermes de Balaruc-les-Bains accueillent près de 50.000 curistes par an, mais ont aussi en parallèle une activité de spa thermal, de développement et production de cosmétiques avec des laboratoires intégrés et une activité de blanchisserie. « Pour la création de produits cosmétiques, l’IA va nous permettre d’optimiser nos formulations en termes de performance, stabilité et coûts. L’IA peut réaliser des milliers de combinaisons d’ingrédients et prédire les interactions entre eux. C’est ce que nous faisons actuellement en laboratoire mais nous pourrons le faire à plus grande échelle et sur un temps beaucoup plus raccourci. Cela va nous permettre de gagner du temps en laboratoire, mais aussi d’innover ! », se réjouit Émilie Reboulet. Aussi, sur la production, l’IA permet une optimisation de la gestion des stocks et des ordres de production « avec une planification des achats et des réapprovisionnements en fonction du CA prévisionnel. Nous pourrons ajuster en temps réel les process de production ». Les thermes de Balaruc-les-Bains emploient 400 salariés dont 10 sur la partie cosmétique. 

Futurapolis Santé met l’accent sur l’IA 

Conférence de presse de présentation de la 8e édition de Futurapolis Santé
Anne Jeanblanc, Etienne Gernelle et Véronique Brunet ont présenté les grandes lignes de Futurapolis 2024. / ©Jules Mestre

Le forum Futurapolis Santé revient les 11 et 12 octobre à l’Opéra Comédie de Montpellier. « Pour sa 8e édition, nous parlerons d’intelligence artificielle (IA), de tech et de découvertes en tous genres », explique Etienne Gernelle, directeur du Point, magazine hebdomadaire national à l’initiative de l’événement, à l’occasion de la conférence de presse de présentation, ce 26 septembre, à la Maison des Relations Internationales de Montpellier. 

L’IA, fil rouge du forum. « Je suis persuadé que l’IA est la révolution du domaine de la santé, autour des biothérapies et des thérapies innovantes. Le nouvel IHU (Les Indiscrétions du 23 septembreà relire en cliquant ici) devrait s’inscrire en leader européen, voire mondial », lance Vincent Bounes, délégué à la santé de la Région Occitanie. « En santé, l’IA apporte une plus-value dans le dépistage, les choix thérapeutiques. C’est important pour la recherche, découverte de nouveaux traitements », liste Anne Jeanblanc, journaliste Santé du Point

Investissement dans l’IA. Dans les quatre années à venir, la Région investira 150 M€ sur des thématiques comme les thérapies innovantes, les dispositifs médicaux ou la silver économie. « Nous votons le budget en octobre, mais tout est calé. Cette somme permettra d’aider 700 entreprises, 7.000 chercheurs, 60 centres de recherches, pour un total de 25.000 salariés, et un CA de 6,7 Md€ », déclare Vincent Bounes. 

Santé mentale. Autre thème fort : la santé mentale. « La psychiatrie est un parent pauvre depuis trop longtemps », estime Raoul Belzeaux, psychiatre et chercheur au CHU de Montpellier. Pour lui, il est important de réussir à déstigmatiser la santé mentale. 

Détection des cancers par prise de sang. Dans le désordre, lors de Futurapolis, Laurent Hérault, directeur de Clinatec, expliquera comment les neurones émettent de la lumière, ou encore Catherine Alix-Panabières, spécialiste en oncologie, partagera sa stratégie pour déceler un cancer avec une simple prise de sang. 

Montpellier appuie sa position de leader en santé. Avec ce forum, Montpellier confirme son positionnement dans le domaine de la santé. « Avec la plus vieille faculté de médecine en exercice au monde, la démarche MedVallée, et le lancement récent de l’Institut Hospitalo-universitaire, la santé est l’une des grandes priorités de notre ville », lance Véronique Brunet, première adjointe à la municipalité. 

Le Palmarès des hôpitaux bientôt de retour. Le classement des hôpitaux du Point va sortir. « Nous le dévoilerons sous peu », lâche Étienne Gernelle.

Inscriptions directement sur le site du Point. 

Occitanie Est : le réseau Hays décrypte les secteurs qui recrutent

Numérique/informatique, agroalimentaire, énergies renouvelables, santé et BTP : ce sont les 5 secteurs les plus dynamiques en matière d’emploi en Occitanie Est, dévoile dans un rapport Hays, réseau de cabinets de recrutement présent notamment à Montpellier et Toulouse. « Nous avons beaucoup de demandes dans ces secteurs», confirme Perrine Imberdis, responsable du pôle recrutement permanent au sein du bureau de Montpellier. Ce focus révèle aussi des tendances : « Les recrutements de cadres, surtout dans des métropoles comme Montpellier, bénéficient d’un environnement économique propice. Les entreprises se concentrent sur des profils ayant entre 2 à 5 ans d’expérience (34 %) ou 6 à 10 ans (28 %), tandis que les cadres plus expérimentés (plus de 10 ans) représentent 22 % des prévisions de recrutement pour 2024 », précise le rapport. Les jeunes diplômés, quant à eux, représentent 16 % des recrutements prévus.

Malgré tout, Perrine Imberdis note que « les entreprises sont un peu plus frileuses actuellement dans leurs politiques de recrutement et ne remplacent pas toujours les personnes qui quittent l’entreprise ». Une situation qu’elle estime temporaire. Le milieu du numérique est, lui, moins impacté que d’autres secteurs car « les entreprises font face à des compétences pénuriques notamment dans le développement informatique. Tout le monde cherche cette compétence aujourd’hui. Les développeurs informatiques sont très demandés. Il faut donc que les entreprises développent des avantages pour retenir les talents et redoubler d’efforts en matière de fidélisation, d’attractivité de marque… », poursuit Perrine Imberdis.

Legal tech : Septeo acquiert Ideta

Septeo (legal tech, Lattes, 2.800 salariés dont 1.000 dans l’Hérault, président : Hugues Galambrun) annonce sur son site internet le rachat de la société Ideta, fondée en 2017 à Paris et éditrice de solutions no-code permettant la création de chatbots (agents conversationnels) et assistants basés sur l’intelligence artificielle générative. Composée de 6 collaborateurs sous la direction de Sarah Martineau, Ideta compte plus de 25.000 utilisateurs dans 35 pays. « Cette acquisition vient renforcer les solutions innovantes de Septeo en complétant l’offre du pôle Digital Services & Security (services digitaux et sécurité) récemment créé et dirigé par Bertrand Pigois », commente l’ETI, détenue par le fonds londonien HG Capital.

ENR : Qair conclut un contrat de vente d’électricité avec Carrefour Italie

Basé à Montpellier, le producteur d’énergies renouvelables Qair (660 salariés) signe un contrat de vente directe d’électricité renouvelable avec Carrefour, dévoile la société dans un communiqué du 24 septembre (à croquer ici). Concrètement, une centrale solaire supplémentaire de plus de 52 MWc va être construite d’ici 2026 dans la région du Latium, en Italie. « Ce contrat permettra à Carrefour Italie de compter sur environ 75 GWh d’énergie renouvelable par an, soit l’équivalent de l’alimentation de 30 de ses hypermarchés », se réjouit Jean-François Dohogne, directeur financier de Carrefour Italie. Qair développe en Italie un portefeuille de projets de 1,5 GW d’éoliennes, de solaires et d’hydrogène renouvelable. À (re)lire dans Les Échos « Énergies renouvelables : Qair finance ses nouvelles centrales en Europe et au Brésil » (avril 2022). 

Plus de décodages

ENR : Energesia rejoint le groupe Ensio 

Le Groupe Ensio (président : Olivier Lopez), producteur d’énergies renouvelables basé dans les Yvelines, annonce dans un post LinkedIn l’intégration d’Energesia (fondateur : Stéphan Vinsonneau), accompagnateur dans des projets d’installations photovoltaïques à Launaguet (31).

Medtech : Montpellier accueille un événement consacré à l’IA dans le médical 

Les entreprises montpelliéraines Flint (cabinet de conseil IT, data et IA) et KYomed Innov (conseil et accompagnement en santé numérique) organisent le 10 octobre, à l’ex-faculté de Médecine de Montpellier, Medtech IA, un événement dédié aux avancées en matière d’IA dans le secteur du médical. 130 personnes sont attendues. Parmi les têtes d’affiche : Quentin François (PrevIA Medical), Franck Pollonghini (Biogaran), Zeno Loi (CHU Montpellier), Frédéric Champ (Intrasense)… Inscription en cliquant ici

93 % de taux de pérennité à 5 ans pour les entreprises accompagnées par Réalis 

93 % des entreprises accompagnées par Réalis, pépinière d’entreprises de la Région Occitanie, existent toujours 5 ans après leur création. Et 76 % d’entre elles estiment avoir progressé en matière d’engagement social et/ou environnemental grâce à cet accompagnement. Tel est le constat de la pépinière qui, depuis sa création en 2013, a accompagné plus de 100 entreprises sociales et solidaires, « leur offrant un soutien personnalisé pour se structurer et se développer », informe-t-elle dans un communiqué de presse. Pour ses 10 ans, Réalis organise deux tables rondes le 4 octobre à Montpellier (infos et inscription ici) : “Réalis : la genèse, l’organisation et l’offre de services” et “10 ans d’impacts au service de l’entrepreneuriat engagé”. Réalis a contribué à créer et maintenir 700 emplois. 

Logement social : Altémed s’affirme comme terrain de jeux pour startup 

« Le 8 octobre, le PLUI-Climat de la métropole de Montpellier sera débattu. C’est 10 ans de travail, déclare, le 23 septembre lors d’une session du Lab by Altémed, Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole. Il sera emblématique de la démarche Zan, en raisonnant en termes de gisement foncier. Au-delà, il faut arriver à embarquer tout le monde autour des innovations, sur la vulnérabilité du territoire par rapport à l’eau ou à la canicule. Et l’innovation dans le bâtiment, ce n’est pas le concept de smart city, que je juge discriminant. Ce que porte le Lab by Altémed, c’est une logique de bac à sable, avec des innovations testées chez ACM Habitat, pour construire mieux, moins cher, en maîtrisant les coûts et en étant plus agile. » 

« Si la puissance publique ne teste pas des choses, vu la crise du logement, on passe à côté de notre vocation », renchérit Cédric Grail, DG d’Altémed. Lors de ce Lab d’Innovation, plusieurs startup ont présenté leurs concepts, autour de la gestion d’énergie, de la gestion locative, de la place (encore elle) de l’IA, de l’utilisation des toits… : Prédibat, Pilot, Arkea FlexPapernestCheck&Visit

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Une info passée au crible

À Bram, la gauche cherche une voie hors LFI

Comment la gauche peut se refonder, en vue de 2027, et contrer l’ascension du RN ? Quelle cohabitation avec LFI ? Comment redevenir audible auprès des classes populaires ? D’épineuses questions abordées à Bram, petite circulade audoise de 3.000 habitants, lors de la 4e édition des Rencontres de la Gauche ce samedi 28 septembre. L’événement, organisé par Carole Delga, présidente PS de la Région Occitanie, a réuni les têtes d’affiche de la gauche hors LFI. Les Indiscrétions – Jules Mestre pour être précis, notre nouveau reporter – y étaient. Exercice de style pour le compte-rendu : ne pas utiliser les termes de « transition écologique » et de « justice sociale ».

Carole Delga organisait, ce samedi 28 septembre, les 4e Rencontres de la Gauche à Bram.
Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, lors du point presse express devant un parterre de journalistes. / ©Jules Mestre

« Événement populaire ». 2.200 personnes venues assister aux différentes animations de la journée, autant de portions de cassoulet bramais servies lors de la pause du midi, un village de producteurs, et un village d’associations, l’événement « est devenu populaire » pour Carole Delga qui fait état d’une « mobilisation exceptionnelle » dans le communiqué de presse de bilan de la journée.

Têtes de pont. Pour ces Rencontres de la Gauche, l’élue a fait venir des figures de la gauche : François Hollande (ex-Président, devenu député), Bernard Cazeneuve (ex-PS, ex-ministre de l’Intérieur), Valérie Rabault (ex-députée du Tarn-et-Garonne), Karim Bouamrane (maire de Saint-Ouen), Benoît Hamon (ESS France), Michaël Delafosse (maire de Montpellier), Benoît Payan (maire de Marseille), Nicolas Mayer-Rossignol (maire de Rouen), l’eurodéputé Raphaël Glucksmann.

« Notre méthode, au lendemain des élections, n’a pas été la bonne ». Bernard Cazeneuve souhaite « faire revivre cette gauche de gouvernement. La méthode du NFP a été mauvaise en demandant l’application du programme alors que nous étions à 100 sièges de la majorité absolue », avant de désigner la France Insoumise comme un « formidable obstacle » à l’avènement de la gauche dont il défend les valeurs.

« Les partis ne représentent pas l’entièreté de la solution ». Interrogée lors d’un point presse express, Carole Delga estime qu’il est important de s’ouvrir aux associations, à d’autres engagements, en dehors des partis. « Peut-être que les partis offrent une solution, mais pas toute la solution. Ce modèle est en perte de vitesse, avec le flou actuel des couleurs politiques », explique-t-elle. Pour François Hollande, en revanche, « c’est à travers un grand parti socialiste que l’alternance sera possible. Le PS doit redevenir la première force ».

« Quand l’agriculture va, tout va ». Au cours de la table ronde au sujet de la réconciliation entre villes et campagnes, Jérôme Bayle, leader de la révolte des agriculteurs en janvier 2024, déplore l’état de sa filière en France. « Quand l’agriculture va, tout va. Nous faisons vivre énormément de corps de métiers. Nous devons être davantage considérés, quand on sait que le monde rural représente 85 % du territoire français », explique-t-il.

Campagnes et cités, même combat. « Nous fermons des maternités parce qu’on nous explique qu’elles font moins de 300 naissances par an, livre Émilie Agnoux, co-fondatrice du laboratoire d’idées Le sens du service publicDerrière, c’est compliqué de garder des commerces ouverts. C’est un cercle vicieux ». Fonctionnaire territoriale, elle pense qu’il faut accentuer la décentralisation, et donner plus de pouvoir et d’autonomie aux collectivités.
Karim Bouamrane, maire de Saint-Ouen (93) : « Jérôme (Bayle, note), toi et moi, nous avons la même vie. Nous faisons partie de ceux à qui on a dit non, lance-t-il. Dans les campagnes ou dans les cités, nous nous battons pour les mêmes choses, le fait de pouvoir avoir de bons services publics en fait partie. Je ne supporte plus que des personnes qui vivent dans des hypercentres depuis 4 générations viennent nous dire quoi faireDepuis Bonaparte, on nous sert toujours la même salade : un hypercentre qui concentre tout, bonnes écoles, hôpitaux, lieux de pouvoir. Le reste, on s’en fout. Ça ne peut plus durer, il faut revoir le maillage entier de notre pays. »

Faure absent. Lors de cette journée, Olivier Faure, premier secrétaire du PS dont Carole Delga n’est pas la première fan, a brillé par son absence. « J’ai été en contact avec son directeur de cabinet qui m’a demandé de lui laisser carte blanche, et en clôture de la journée. J’ai proposé une triangulaire, avec Raphaël (Glucksmann, note) et moi, et il a refusé, souffle Carole Delga. Fabien Roussel non plus n’a pas pu venir, mais lui m’a envoyé un texto pour me souhaiter de bonnes Rencontres. »

La tentation de Toulouse ? Un temps évoqué par certains confrères en juin 2023, cela pourrait être l’un des sujets politiques à suivre dans les prochains mois. Carole Delga va-t-elle partir à l’assaut de la mairie de Toulouse, où Jean-Luc Moudenc (centre droit) siège depuis 10 ans ? Aucune décision n’est prise. « Delga a un fort ancrage dans les milieux socioéconomiques de Toulouse. C’est par ailleurs sa ville de cœur, et cela peut être un tremplin national, car c’est la 4e ville de France », évalue un connaisseur de la politique régionale. 

Des arguments pèsent en revanche contre une candidature ‘Delgaïste’. Jean-Luc Moudenc, (déjà) candidat déclaré à sa réélection, compte lui aussi des réseaux très puissants à Toulouse, cultivés depuis plusieurs décennies. Par ailleurs, LFI réalise dans la Ville rose des scores stratosphériques (36,95 % au premier tour de la présidentielle en 2022), et Delga est une anti-LFI assumée. Le chemin semble donc semé d’embûches. 
L’ancienne secrétaire d’État sous la présidence de Hollande est enfin et surtout solidement ancrée aux présidences de la Région Occitanie et de Régions de France. 
Alors, ira, ira pas ? On ne va pas vous mentir : il y a peu de chance que l’annonce en exclusivité (si elle y va) soit réservée, médiatiquement parlant, aux Indiscrétions. L’ambition n’exclut pas la raison. 

Bandeau la courstache 30 sept 2024 - Les indiscretions

La HV Touch

Conseil RP

« Je suis consciente que vous avez déjà relayé le sujet, mais, à toutes fins utiles… » Incroyable mais vrai : il existe encore des RP qui s’enquièrent de la production journalistique récente de leur interlocuteur, avant de leur adresser une invitation presse. La palme d’or de la semaine revient à Lola Garnier (Agence Attila, Toulouse). Et, pour l’anecdote, l’invitation presse porte sur le lancement du programme de Promologis au centre-ville de Nîmes, ce 4 octobre, dans les anciens bureaux d’AXA (Les Indiscrétionsdu 16 septembre, à croquer en cliquant ici).

La phrase

« Tout ce qui touche au démembrement entre foncier et bâti doit être examiné de près. Le foncier est l’un des enjeux du 21e siècle. Il va être plus rare et plus cher, et convoité aussi pour la réindustrialisation. On peut alléger la charge foncière pour les bailleurs par le démembrement. Il faut être innovant pour relancer le rythme de construction. C’est un impératif politique et social de tout premier ordre. »

Éric Lombard, DG de la Caisse des Dépôts, le 25 septembre lors du Congrès HLM à Montpellier

On s’en fout

Il faut aller chercher les boîtes qui ne font pas parler d’elles. Et dont on aurait tort de se foutre. Des entreprises qui jouent la discrétion, par choix ou manque de temps, souvent industrielles ou de logistique, parfois dans l’artisanat, l’agriculture, l’agroalimentaire ou la distribution. Tant d’autres communiquent à outrance, sans avoir forcément beaucoup à dire à chaque fois. Ces monstres secrets, on en a en Occitanie, comme par exemple Gazechim à Béziers ou le Groupe Cargo à Toulouse.

Comment les identifier ? L’IA, répondrait-on aujourd’hui en deux lettres. Peut-être. Il y a aussi une prospection minutieuse, à l’ancienne. Chaque journaliste a ses secrets de fabrication. Sans dévoiler les nôtres, on peut quand même dire qu’il s’agit d’une attitude, d’un état d’esprit, d’une observation aiguisée. Rester ouvert, sortir des sentiers battus. Regarder les enseignes, dans les rues, sur les camions. Se fixer, à chaque cocktail ou soirée, une règle d’or : aller parler à des gens que l’on ne connaît pas – alors que, irrésistiblement, on échange avec des personnes de son entourage naturel.
D’un point de vue plus rationnel, il faut éplucher les fichiers d’entreprises, par territoires. C’est fastidieux, mais instructif. Plus digital : suivre des comptes actifs et pertinents sur les réseaux sociaux. Sans être exhaustif, on peut remarquer ceux des pôles de compétitivité, de Leader Occitanie ou encore, sur Linkedin, d’Ad’Occ Territoires et Entreprises – dernière info en ligne : l’implantation, zone de la Béragne à Carcassonne (11), d’ESPE Emballages de France, avec une dizaine de créations d’emplois à la clé. Certains influenceurs économiques, particulièrement éclairés, feront aussi de précieux mouchards.
Récemment, j’ai ainsi livré pour Les Échos deux articles sur deux entreprises de poids du bassin de Montpellier : Profils Systèmes (profilés aluminium, Baillargues, article à lire ici) et Open Modal (transport combiné rail-route de marchandises, Saint-Jean-de-Védas). En 12 ans de correspondance régionale pour ce titre de presse, je n’avais jamais parlé d’elles, alors qu’elles pèsent, en cumulé, plus de 700 emplois directs, sans compter les prestataires et fournisseurs. L’erreur est humaine, surtout lorsqu’elle est admise, mais attendre autant est tout de même une erreur. Moralité : toujours se remettre en question, et croire que les meilleurs sujets journalistiques sont ceux que l’on n’a pas encore traités. Voilà un carburant renouvelable qui devrait m’aider à tenir pour les 15 prochaines années.

Tribune partenaire

Nos copains ont des idées

Miroir aux alouettes

Eric Torremocha
Eric Torremocha, agent général d’assurance Allianz depuis 10 ans

Si tu veux multiplier ton chiffre d’affaires par trois, j’ai LA solution. Cold calling (démarchage téléphonique), leads (prospects, mais c’est tellement mieux en anglais) ultraqualifiés en tous genres, visibilité sur le réseaux sociaux, méthodes commerciales infaillibles. Chacun y va de sa solution miracle. À l’image de la « french touch », qui a beaucoup puisé – avec succès – dans le disco et le funk des années 70, de nombreux consultants, biberonnés au franglais – dérive qui fait dire au romancier algérien Boualem Sansan, à propos du français, qu’un peuple « qui perd sa langue perd son âme » – et à la surconfiance, proposent leur service. En tapant, au final, allègrement dans le livre de recettes de grand-maman. 

Combien de réseaux ont pensé révolutionner leur approche commerciale du client avec un discours d’aspect supposé innovant ? Discours qui commençait invariablement par un starter, ou plutôt entrée en matière, et qui finissait invariablement par un closing – une fermeture, donc – , voire une demande de recommandations. Souvent une méthode en dix à quinze points, à respecter paraît-il « scrupuleusement », la maison n’assurant pas le SAV en cas de mauvaise utilisation. Cette approche, vieille comme le monde, s’appuie essentiellement sur du questionnement, de l’écoute active, de la reformulation et un engagement final par une question fermée. Rien de bien nouveau sous le soleil de Méditerranée.  

Même effet « faux neuf » côté client, version service marketing stratégique. Le client au centre de la relation, le parcours client, la valeur « client » avec en filigrane la satisfaction client, souvent mesurée par les fameux NPS ou Net Promotor Score (probabilité de recommandation). Le NPS a la vertu non pas de quantifier ceux qui sont satisfaits, mais plutôt ceux qui iraient jusqu’à faire votre promotion auprès de leur entourage.  
Pourquoi est-ce du « faux neuf » ? Parce que c’est enfoncer une porte ouverte que de parler de client, c’est le cœur du business. Des compagnies comme Amazon, aussi discutables soient-elles en termes de rapport avec leurs fournisseurs ou leurs salariés, voire d’optimisation fiscale, ont fait du client leur obsession. C’est certainement un des marqueurs forts de leur succès. 

La seule nouveauté « disruptive », pour rester dans la novlangue, c’est l’impact du digital sur les modèles d’affaires. Même votre caviste du coin est digital. Il a compris depuis longtemps qu’il devait faire vivre sa vitrine au-delà du côté physique. Sur Meta, Instagram, LinkedIn, voire même TikTok. De là à voir votre notaire improviser sur les réseaux sociaux une chorégraphie sur Earth Wind and Fire, il n’y a qu’un pas. Ou pas : c’est une profession réglementée qui ne peut pas communiquer comme elle le souhaite. L’honneur est sauf.

Je n’ai pas triplé mon chiffre d’affaires cette année, j’ai raté ma vie. Eh m**** , ma grand-mère avait raison, j’aurais dû l’écouter.  

Eric Torremocha revient pour une nouvelle tribune partenaire la semaine du 21 octobre.

Vous souhaitez également faire paraître une tribune dans Les Indiscrétions ? Contactez-nous à hvialatte@gmail.com et amelie@agencehv.com.

Ça pousse

Ils et Elles bâtissent nos villes

Toulouse, Perpignan : Bouygues Immobilier revitalise des friches

Bouygues Immobilier Les Jardins d’Arcadie
Bouygues Immobilier va transformer en résidence seniors Les Jardins d’Arcadie l’ancien centre postal à Perpignan ©DR

Bouygues Immobilier porte plusieurs projets de reprise de friches, dans la grande région Sud (Occitanie et Paca), indique aux Indiscrétions Olivier Durix, DG adjoint de Bouygues Immobilier. À Basso Cambo (Toulouse), Bouygues Immobilier porterait une opération de restructuration urbaine d’environ 700 logements, en copromotion avec Sporting et Green City, sur le site du centre commercial, qui va être démoli et reconstruit. Sont aussi prévus un cinéma et un nouveau supermarché. Début des travaux prévu en 2026. « Partout en France, les implantations commerciales ont besoin de se réinventer. Il y a matière à des opérations à tiroirs, en reconstruisant les commerces avec des logements construits sur les parties supérieures », analyse le dirigeant. Le sujet est encore en cours de montage avec la municipalité.
À Perpignan (visuel ci-dessus), Bouygues Immobilier va transformer en résidence seniors Les Jardins d’Arcadie l’ancien centre postal, un bâtiment d’environ 5.000 m² situé en hypercentre, Quai de Barcelone. Architecte : cabinet Hessamfar&Vérons (Bordeaux). Le permis de construire est obtenu et les travaux seront lancés en 2025. Une centaine de logements est prévue. « Ces opérations permettent de faire revenir des seniors en centre-ville, en réutilisant un site qui s’était vidé », relève Olivier Durix.

Également en Occitanie, Bouygues Immobilier porte une opération tertiaire avec Vinci Immobilier à Toulouse (avenue de Lyon, dans le quartier Matabiau), et à Montpellier, à l’EAI, à Aiguelongue et à La Restanque (également avec Vinci Immobilier pour cette opération).

Transformation de bureaux. « Nous travaillons à une pluralité d’offres. On ne peut pas faire que du logement pour investisseurs. Il nous faut cibler tous les usages : seniors, étudiants… », insiste-t-il. Le Zan (zéro artificialisation nette) et les nouveaux modes de travail vont accélérer, selon lui, la transformation des immeubles de bureaux. « Pour la seule région Ile-de-France, 4 millions de m² de bureaux peuvent être reconvertis en logements. Mais il manque des dispositifs d’accompagnement juridiques, techniques et administratifs. Il nous faut pouvoir accélérer les procédures réglementaires. Les fiscalités diffèrent entre logements et bureaux. Les collectivités doivent être accompagnées, pour engager un mouvement profond, qui peut générer de l’activité et transformer des quartiers entiers. »

Production divisée par deux. Tous opérateurs concernés, la production de logements neufs a chuté, en Occitanie et Paca, « de 38.000 logements en 2021 à 18.000 en 2024. Pour remonter ne serait-ce qu’à 25.000 logements, le temps va être long. Les délais de production s’allongent, et les années de sous-production génèrent une inertie, que l’on va retrouver dans les ventes des prochaines années », alerte l’expert. Sur la commune de Montpellier, les mises en vente ont chuté de 78 % entre les S1 2023 et 2024. Les ventes ont, elles, chuté de 42 %, soit plus qu’à Toulouse (- 13 %) et qu’au niveau national (- 21 %). « Ces chiffres montrent le poids du dispositif Pinel dans la production, surtout dans la métropole de Montpellier. Il y a un besoin d’une offre plus diversifiée, multiproduits ».

Engagé à Baillargues. Si, sur son profil LinkedIn, Olivier Durix est basé à Issy-les-Moulineaux (92), siège de Bouygues Immobilier, il est dans le civil habitant de Baillargues, où il est conseiller municipal, dans la majorité conduite par Jean-Luc Meissonnier.  

> Directeurs de Bouygues Immobilier à Toulouse, Montpellier et Perpignan : Laury Crozes, Sébastien Robert et Isabelle Nadal. En Occitanie et Paca, Bouygues Immobilier revendique 1.300 logements, et vise 1.500 logements dans les prochaines années, avec une grande partie de vente en bloc.  

Le futur siège d’Altémed confié à Ferrier Marchetti Studio et Tautem Architecture

Altémed Mosson
Le futur siège d’Altémed dans le quartier Mosson ©Ferrier Marchetti Studio

Une nouvelle folie architecturale à Montpellier. À l’occasion du congrès HLM, le maire (PS) de Montpellier Michaël Delafosse dévoile les architectes du futur siège d’Altémed (Serm/SA3M, ACM Habitat et Energies du Sud) : il s’agit de Ferrier Marchetti Studio, en collaboration avec l’agence montpelliéraine Tautem Architecture. Le projet doit être livré au dernier trimestre 2027, pour un investissement chiffré à 30 M€. « Le permis de construire sera déposé au printemps 2025, avec un lancement du chantier prévu pour le T4 2025 », glisse Altémed aux Indiscrétions. Sur les 10.500 m² de surface bâtie, 7.000 m2 seront réservés à Altémed. « Pour le reste des surfaces, les effectifs et les preneurs ne sont pas encore connus », nous indique le groupe. Au total, 550 salariés travailleront dans ce futur immeuble. On en lit plus via le post LinkedIn de Guillaume Grabowski, consultant immobilier pour Foncia. Signe de reconquête urbaine, le bâtiment sera situé dans le quartier Mosson, au nord-ouest de Montpellier, à proximité de l’arrêt de tramway Saint-Paul.

Alès : le projet d’immobilier d’entreprises aux Prés Saint-Jean attribué

Immobilier Près Saint-Jean Alès
Ensemble immobilier d’activité dans le quartier Prés Saint-Jean à Alès ©Alès Agglomération

À la suite d’un concours de maîtrise d’œuvre, le groupement conjoint composé de A+ ArchitecturePer IngénierieCeregCelsius environnement et Arteba, est désigné lauréat du projet d’immobilier d’entreprises dans le quartier des Prés Saint-Jean à Alès ce 26 septembre, apprend-on dans un communiqué de presse. Le programme prévoit la construction d’un ensemble de 5.400 m² de locaux d’activités sur une parcelle de 9.300 m². Il comprendra des espaces destinés à l’immobilier économique avec 4.400 m² de bureaux et ateliers, en plus de 1.000 m² de locaux de formation. Le lancement des travaux est prévu fin 2025. Le projet est estimé à 11,5 M€, assorti d’une aide de l’ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) de 4,5 M€. « C’est risqué mais c’est calculé », assure Max Roustan, maire LR d’Alès, auprès d’Objectif Gard.  

Un projet original puisqu’il s’agit d’un programme tertiaire neuf dans un Quartier Politique de la Ville à Alès, présentant une forte dimension de mixité, faisant écho à la future implantation d’Altémed dans le quartier Mosson à Montpellier (à lire plus haut). Plus à lire prochainement dans Les Echos.  

La clinique Méziane (chirurgie esthétique) s’installe en plein cœur de Montpellier

L'inauguration de la Clinique Méziane a lieu ce jeudi 26 septembre.
L’inauguration de la Clinique Méziane s’est tenue le 26 septembre. Elle devient la plus grande clinique de chirurgie esthétique d’Occitanie. ©DR

La clinique Méziane (7 collaborateurs) est inaugurée le 26 septembre, 4 mois après le début de son activité, en centre-ville de Montpellier. Au sein d’un ancien établissement bancaire, cette clinique de chirurgie esthétique d’Occitanie (650 m² sur deux étages) est le fruit d’un investissement de 3 M€. « Le bâtiment seul a coûté 1,2 M€. Le reste, ce sont les travaux de réhabilitation et 200 k€ de machines, explique Jaafar Méziane, chirurgien fondateur de la clinique et unique investisseur. Nous avons la volonté de devenir leaders dans le domaine de l’innovation technologique dans la chirurgie esthétique. » Il ajoute que la douzaine d’entreprises sollicitée pour les travaux sont toutes locales. « C’est une manière d’avoir une meilleure réactivité en cas de besoin », juge-t-il. Cinq emplois sont créés aux postes de secrétaire, assistante médicale, et responsable des réseaux sociaux. L’architecture est assurée par Benoît Le Bever.  
En s’installant en centre-ville, la clinique Méziane va à contre-courant, alors que les établissements médicaux ont tendance à choisir les périphéries (Saint-Roch à Sabines, Montpellier, Saint-Jean à Saint-Jean de Védas…). « Nous avons la volonté de participer à dynamiser le centre-ville. Et le lieu est parfaitement desservi : la gare n’est pas loin, le tramway est juste devant, il y a deux grands parkings », estime-t-il.  

2,4 M€ investis par la Ville de Perpignan pour des travaux au stade Aimé Giral

Stade Aimé Giral Perpignan
Stade Aimé Giral à Perpignan (66) ©DR

2,4 M€. C’est le montant investi par la Ville de Perpignan (maire : Louis Aliot) pour réaliser des travaux au sein du stade Aimé Giral « afin d’accueillir joueurs et supporters dans des conditions optimales », lit-on dans une note de presse (à croquer ici). Concrètement : la pelouse de 11.570 m² a été remplacée par une pelouse hybride (système de gazon naturel qui combine l’herbe naturelle avec des fibres synthétiques), les pesages ont été refaits, et la périphérie du terrain a été rénovée et mise aux normes PMR (personnes à mobilité réduite, note). Éclairage, arrosage, sonorisation, réfection du pourtour du stade, réhabilitation des espaces réceptifs, aménagement du salon présidentiel… Depuis 2019, la commune investit sur des rénovations de l’équipement sportif. En parallèle, « la mairie investit 4,2 M€ pour le centre d’entraînement de l’USAP à la plaine des jeux, dont les travaux commencent en octobre pour une livraison envisagée pour la saison 2025/2026 », rappelle le maire RN Louis Aliot.

Coup d’envoi des travaux du pôle enfance et loisirs de Saint-Gilles (30) 

Perspectives pôle enfance loisirs de Saint-Gilles
Perspectives du pôle enfance et de loisirs de Saint-Gilles (30) ©DR

La première pierre du futur pôle enfance et loisirs de Saint-Gilles, dans le Gard, est posée le 24 septembre. Dessiné par Daniel Fanzutti (Avignon), le projet est labellisé Bâtiments Durables Occitanie (niveau Argent), lit-on dans le dossier de presse (à croquer en cliquant ici). Chiffré à 11 M€, le bâtiment s’étendra sur 3.000 m² de surface de plancher. La livraison est prévue en mai 2026. Dédié à l’enfance, ce nouveau pôle va regrouper sur un même site une crèche, un centre de loisirs et un relais d’assistantes maternelles. Le centre de loisirs accueillera 220 enfants et la nouvelle crèche municipale abritera 40 berceaux (contre 32 aujourd’hui).  
> Plus à lire prochainement dans Les Échos, ou à (re)lire « L’architecte Daniel Fanzutti lauréat du pôle enfance et loisirs à Saint-Gilles » (avril 2023).  

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Au marché

Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.

APPELS D’OFFRES

Aménagement 🏗️

Occitanie Est 

La mairie d'Agde lance un avis pour l'aménagement d'un parking souterrain

Déchets 🗑️

Occitanie Ouest 

Le Grand Ouest Toulousain lance un avis pour le marché de collecte des déchets ménagers et assimilés

Éclairage public 💡

Occitanie Est 

Sète Agglopôle Méditerranée lance un avis pour la maintenance, gestion et modernisation de l'éclairage public.  

Loisirs 🎲

Nettoyage 🧹

ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ

La société d'aménagement de Montpellier Méditerranée Métropole attribue le marché d'ouvrages en pierre, réseaux secs et éclairage, des travaux nécessaires à la requalification de l'espace urbain Arceaux-Peyrou à Montpellier à De Filippis, Bouygues Energies et services / Ineo et Citeos / réel Méditérranée. Valeur totale du marché : 8 600 000 euros.

Nîmes Métropole attribue le marché de collecte des points d'apport volontaire d'ordures ménagères résiduelles, verre, journaux revues magazines et emballages ménagers recyclables au groupement SUEZ OCEAN. Valeur totale du marché : 18 000 000 euros.

La société d'aménagement de Montpellier Méditerranée Métropole attribue le marché de travaux de terrassements - voirie - génie civil et réseaux Humides nécessaires à la requalification de l'espace urbain Arceaux-Peyrou à Montpellier à la SPIE BATIGNOLLES MALET et EUROVIA LANGUEDOC ROUSSILLON / AGILIS SAS. Valeur totale du marché : 13 000 000 euros.

La Région Occitanie attribue le marché de travaux d'amélioration du confort été des salles de cours, extérieur et travaux divers au lycée Jacques Prévert-St-Christol-les-Alès à SOGEA SUD BATIMENT, RECOLOR et GIRAUD. Valeur totale du marché : 832 490 euros.

Le Grand Narbonne attribue le marché d'accord-cadre à bons de commande pour des prestations de broyage de déchets verts sur différents sites techniques à ELAGAGE DU SUD. Valeur totale du marché : 440 000 euros.

La SPL Arac Occitanie attribue le marché de travaux d'aménagement de l'Écoquartier pour la Zac Sabla à Plaisance-du-Touch à SPIE BATIGNOLLES MALET, EHTP et ENTREPRISE BARDE SUD-OUEST. Valeur totale du marché : 5 417 511,32 euros.

Plus de marchés ici

La Ville de Toulouse attribue le marché de maîtrise d'œuvre pour la construction du groupe scolaire Fondeyre à ENZO&ROSSO SCOP SARL. Valeur totale du marché : 1 094 662 euros.

L’agenda

Mardi 1er octobre :

Matinée des Rencontres organisée par le CEA, Ad’Occ et la Région Occitanie de 8h45 à 14h à la Maison de ma Région à Perpignan. Plus d'infos ici et inscription là.

Place de l'Emploi, opportunité de rencontrer des entreprises, de s'informer sur les secteurs d’activité et les formations organisée par France Travail sur les Allées Jean-Jaurès à Toulouse de 13h à 17h. Les infos ici.

Jeudi 3 octobre : 

Nuit de la Presse et des Trophées orgnaisée par le Club de la presse et de la communication du Gard au Château Saint-Louis la Perdrix (Bellegarde, 30). Pour candidater, ça se passe ici (date limite : 29 août). Inscription obligatoire ici.

Conférence : les oiseaux marins, sentinelles des océans à la Médiathèque Émile Zola, à Montpellier, à 18h30, organisée dans le cadre des célébrations des 80 ans de l'Institut de Recherche pour le Développement. Plus d'informations ici.

Place de l'Emploi, opportunité de rencontrer des entreprises, de s'informer sur les secteurs d’activité et les formations organisée par France Travail sur la place Jean Bazerque à Aucamville (31) de 13h à 17h. Plus d'infos ici.

Vendredi 4 et samedi 5 octobre : 

5 édition du forum de la transition Le Monde Nouveau, organisé par le Groupe La Dépêche à Planet Ocean (Montpellier). Plus d'infos et inscription ici.

Vendredi 4 octobre :

6ᵉ édition de la Rencontre des métiers du photovoltaïque sur le thème de l'autoconsommation collective, organisée par la FFB Hérault de 10h30 à 14h dans les locaux de la FFB Hérault. Plus d'infos ici. Pour s'incrire ça se passe ici.

Nuit européenne des chercheurs, à la Cité de l'Espace de Toulouse, à 18h, organisée dans le cadre des célébrations des 80 ans de l'Institut de Recherche pour le Développement. Plus d'informations ici.

Table ronde ronde de la French Tech Méditerranée "Quels leviers activer pour faciliter le financement des startups industrielles ?" à la Halle de l'Innovation à Montpellier de 11h30 à 12h30. Interventions prévues de KPMG, startup Terratis, et ARIS Occitanie.

2 tables rondes Réalis : la genèse, l’organisation et l’offre de services” et “10 ans d’impacts au service de l’entreprenariat engagé” organisées par Réalis à l'occasion de ses 10 ans à partir de 17h à Montpellier. Infos et inscription ici.

Les rendez-vous de l'éco à Mende avec une présentation de l'offre de services de Bpifrance en direction des entreprises organisés par Ad'Occ et la CCI Lozère. Toutes les informations ici.

10ᵉ édition du Fundtruck Occitanie organisée par la French Tech Méditerranée à la Halle de l'Innovation à Montpellier. Objectif : permettre aux pépites locales de rencontrer des investisseurs nationaux et de lever des fonds. Informations et inscription ici.

Samedi 5 octobre : 

1 édition du Salon du livre d'entreprise, organisée par le Cercle des auteurs du livre d’entreprise en partenariat avec la CCI Hérault, le Medef, la CPME et le monde universitaire, dans les locaux de la CCI Hérault (Hôtel Saint-Côme, Montpellier). Plus d'infos ici.

Table ronde afin d'explorer les liens entre l'eau et la santé publique, à la Médiathèque Émile Zola de Montpellier, à 15h30, organisée dans le cadre des célébrations des 80 ans de l'Institut de Recherche pour le Développement. Plus d'informations ici.

Plus d'événements ici

Lundi 7 octobre : 

28e édition des Masters Montpellier de La Lettre M au Pasino de La Grande Motte à partir de 18h30. Inscription ici.

Mardi 8 octobre : 

17 édition d’Occitanie Innov « Les rencontres de l’innovation en Occitanie », organisée par l'agence Ad'Occ, à la cité Toulouse, suivie de la cérémonie de remise des prix du concours les Inn'Ovations. Programme ici et inscription .

Réunion du Pôle Habitat FFB, de 14h à 16h30, à l'Hôtel de la Cité de Carcassonne (11). Thèmes : « Accès au logement pour tous » et « Le bâtiment, quel avenir pour demain ? ».

Conférence sur l'IA et l'urbanisme organisée par le Cobaty au conservatoire Manitas de Plata de Sète à partir de 18h30. Inscription obligatoire ici.

Mercredi 9 octobre : 

Journée : La robotique médicale Made in France : ses réussites, ses enjeux, organisée par Med Robotics Place de 9h30 à 17h30 à la Cité de l’Economie et des Métiers de Demain, 132 Bd Pénélope, Montpellier. Informations et inscription ici.

Mercredi 9 et jeudi 10 octobre : 

4 édition du Hackathon Energia Tech organisé par l'agence Pulse Béziers Méditerrranée, SLB et EDF à l'IUT de Béziers. Informations ici.

Du 9 au 11 octobre :

38ᵉ congrès de l'Association Amorce sur la thématique « Adaptation, conciliation, planification : les nouveaux enjeux de la transition écologique », organisé à Montpellier. Plus d'infos et inscription ici.

Jeudi 10 octobre :

8ème édition de la Conférence annuelle de l’Observatoire de la e-Santé dans les pays du Sud à partir de 10h au Domaine d'en Doyse à Lavaur (81) organisée par la Fondation Pierre Fabre. Informations ici. L'événement sera retransmis ici gratuitement en streaming et en replay, en français et en anglais.

Vendredi 11 octobre :

Salon des communes et des territoires de l'Aude à l'Arena de Narbonne. Plus d'informations ici.

Vendredi 11 et samedi 12 octobre :

8 édition de Futurapolis Santé, forum organisé par Le Point à l'Opéra Comédie (Montpellier) autour du thème “IA, tech, découverte - Les révolutions de la santé”. Informations ici.

Dimanche 13 octobre : 

Pièce de théâtre "Extrêmophile" à la Médiathèque Émile Zola de Montpellier, à 15h30 organisée dans le cadre des célébrations des 80 ans de l'Institut de Recherche pour le Développement. Plus d'informations ici.

Lundi 14 octobre : 

Atelier RH sur la thématique du processus d'intégration des nouveaux collaborateurs organisé par l'UPE30 (Medef Gard) de 12h à 14h30 au 102, Allée de l'Amérique latine (Nîmes). Plus d'informations ici.

Mardi 15 octobre :

Colloque sur la gestion des ressources en eau organisé par Aqua-Vallley au Tholonet (13). Informations et inscription ici.

Salon Siane organisé par Ad'Occ autour de fabrication additive au MEETT à Toulouse. Les informations ici.

Mercredi 16 octobre : 

Conférence régionale annuelle "Jeunesse et précarités : comment en sortir ?" organisée par le préfet de Région au Parc des sports et de l'amitié (Narbonne). Préinscriptions ici.

Jeudi 17 octobre : 

Premières assises du droit de la mer et des solidarités maritimes organisées par la Région Occitanie, SOS Méditerranée, le Parlement de la Mer, le Département de l’Hérault et Montpellier Méditerranée Métropole de 9h30 à 18h au Parc des Expositions de Pérols (34). Les détails ici.

Assises des travaux publics Occitanie Méditerranée, organisée par la FRTP OM à 17h au palais des Congrès de La Grande-Motte (34).

Petit-déjeuner du BIC Innov'Up dans les locaux de la Station à Nîmes à partir de 8h30. Inscription ici.

Café info de l'UPE30 (Medef Gard) de 8h30 à 10h30 au 102, Allée de l'Amérique latine (Nîmes). Les détails ici.

Vendredi 18 octobre : 

Brèves juridiques axées sur les assurances organisées par la FFB Hérault de 11h30 à 14h dans ses locaux. Informations ici et inscription .

Mardi 22 octobre : 

Journée téchnique : transfert de compétences dans le Gard organusée par Aquarhese de 9h à 12h aux Archives Départementales du Gard à Nîmes. Informations et inscription ici.

Cafés-rencontres organisés par Montpellier Entreprendre de 14h à 16h destinés aux créateurs, porteurs de projet et entrepreneurs. Plus d'informations ici.

Vendredi 25 octobre :

Tech : Smart City Summit & Expo (SCSE) dans les locaux de Nîmes Métropole de 8h30 à 17h. Réservation obligatoire ici.

Du 29 au 31 octobre :

Conférence EuroMed REUSE co-organisée par l’AFEID, le Réseau REUSE d’INRAE et la Chaire Partenariale Eau, Agriculture et Changement Climatique à Montpellier. Informations ici.

NOVEMBRE

Jeudi 7 novembre :

Réunion publique organisée par SNCF Réseau Occitanie relative au projet de viaduc ferroviaire de Poussan à partir de 18h30 au Foyer des Campagnes.

Matinée "La santé du dirigeant, un atout pour l'entreprise" organisée par la FFB Hérault dans ses locaux de 8h45 à 14h. Inscription ici.

Jeudi 14 novembre :

Soirée des lauréats Capitole Angels à partir de 18h30 à la Cité à Toulouse. Informations et inscription ici.

Mardi 19 novembre :

Cafés-rencontres organisés par Montpellier Entreprendre de 14h à 16h destinés aux créateurs, porteurs de projet et entrepreneurs. Plus d'informations ici.

Journée "BtoBuild x Plan Bâtiment Durable Occitanie" organisée par Ad'Occ Innovation à Toulouse dédiée aux acteurs de la construction et de l'aménagement durable. Toutes les informations ici.

Mercredi 20 novembre :

Nuit de l'Orientation organisée par la CCI Hérault de 14h à 21h dans la zone aéroportuaire de Mauguio. Toutes les infos ici.

Jeudi 21 novembre :

Rencontres de la transformation digitale au service des dirigeants organisées par Ad'Occ à la Cité à Toulouse. Les infos ici.

DÉCEMBRE

Mercredi 4 décembre :

Journée Je-décarbone en Occitanie pour accélerer et concrétiser ses projets de décarbonation de 9h à 17h à l'Hôtel de Région Occitanie de Toulouse. Informations ici et inscription .

Finale régionale du Prix de la TPE à partir de 18h organisée par la CCI Occitanie au Parc des Expositions (Pérols, 34). Les informations sur le trophée ici.

Mercredi 11 et jeudi 12 décembre :

EnerGaïa, forum des énergies renouvelables, organisé au parc des expositions de Montpellier (34). Plus d'infos et inscription ici.

Aqua Business Days 2024, rendez-vous business des acteurs de la filière de l'eau organisé par Aqua-Valley à Aix-en-Provence (13). Informations ici.

Mardi 17 décembre : 

Cafés-rencontres organisés par Montpellier Entreprendre de 14h à 16h destinés aux créateurs, porteurs de projet et entrepreneurs. Plus d'informations ici.

Jeudi 19 décembre : 

2ᵉ assises régionales du logement en Occitanie organisées par la préfecture de Région au centre des congrès Diagora à Labège (31). Inscription ici.

 

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JOURNALISME

Pour Les Échos : 

  • Groupe Open Modal, acteur du transport combiné rail/route. En quoi les objectifs de décarbonation dans les transports ouvrent pour la PME de nouvelles perspectives.
  • Sources Alma investit 5 M€ dans une nouvelle unité d’embouteillage de la marque Vernière implantée aux Aires, près de Lamalou-les-Bains (34).

Contribution au magazine de ToulÉco :

  • Recherche : Éric Servat, « Monsieur international » de l’eau
  • Interview longue de Julien Tuffery (Atelier Tuffery)
  • NFL Biosciences passe à la phase industrielle, après une levée de fonds de 3 M€

BoisMAG : enquête nationale sur la construction bois, octobre 2024

RÉDACTIONS

Occitanie News (Région Occitanie) : newsletter multi-thématique en co-rédaction avec Emmanuelle Durand-Rodriguez (Telmi Studio, Toulouse). La newsletter Occitanie News de septembre est à découvrir ici. S’abonner en cliquant ici.

Septeo : rédaction du magazine n°4 C2J, magazine dédié aux commissaires de justice.

Barba : rédaction du premier magazine du groupe Barba (transformation des produits de la mer, Béziers). 

 

ANIMATIONS

3 octobre : Deux conférences, lors d’EuMo (European Mobility) Expo 2024 à Strasbourg, salon organisé par le GIE Objectif transport public, le GART et l’UTP, réunissant les acteurs du transport public et de la mobilité durable.
• Comment remettre le report modal au milieu du village ?
• Transition énergétique : décarbonation et maîtrise des coûts, l'équation impossible ?

10 octobre : Coanimation Hubert Vialatte / Sarah Nguyen Cao Khuong. CibleWeb Connect, siège de Midi Libre, Saint-Jean-de-Védas (34), organisé par Cible Web (Guilhem Gleizes, Béziers). Conférences et rendez-vous BtoB. 200 personnes attendues pour débattre de l’ecommerce. À partir de 9h30.

Pour Ad'Occ, dans le cadre du mois « Entreprenez en Occitanie », trois tables rondes :
• Le 14 novembre, à Narbonne (11)
• Le 26 novembre, à Mende (48)
• Le 28 novembre, à Nîmes (30)

 

Voilà, c’est tout pour cette semaine. Courage et chocolat !

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Les dernières indiscrétions

Trois jours par semaine

Après « Trois nuits par semaine » d’Indochine - cri de la passion amoureuse -, place aux trois jours par semaine en présentiel, décriés par des salariés d’Ubisoft. C’est moins rock. Et, probablement, le reflet d’une époque. C’est dans votre « ...

Partis de rien

Indigestion d’IA (intelligence artificielle) en cette rentrée. Pas vous ? IA à l’université, IA dans les laboratoires cosmétiques, IA dans les medtech… Gare à la bulle spéculative.

La parole aux petits

Montpellier accueille cette semaine le Congrès national HLM (24 au 26 septembre), un rendez-vous ‘poids lourd’.

La rédaction

Il ne lâche rien

Hubert, Montpelliérain depuis 40 ans (avec quelques infidélités londoniennes et parisiennes), est diplômé du Centre de Formation des Journalistes Paris (2001).

En savoir plus sur Hubert

Signes distinctifs sur sa carte de presse 95598, la quête de clarification et de saine problématisation, dans un monde souvent entravé par les acronymes abscons, la langue de bois, les approximations et les infox.
Hubert a été auditeur de la session 2019-2020 du Chede (cycle de hautes études pour le développement économique). Un réseau national constitué de chefs d’entreprise, élus, préfets, hauts fonctionnaires, cadres de collectivités…, précieux.
Avant de jouer sa partition, il a fait ses gammes pendant 18 ans (2001-2019) à La Lettre M, média économique régional de référence. Il y a commencé stagiaire, avant d’évoluer au fil des ans jusqu’au poste de rédacteur en chef, contribuant activement au développement du titre à Toulouse entre 2015 et 2018.

Heureusement qu’elle est là

Francilienne, résidant à Montpellier depuis 2018 et diplômée de Sup de Com’ Montpellier (2020), Sarah a rejoint Agencehv en CDI (temps plein) début octobre 2020.

En savoir plus sur Sarah

Ses missions : rédaction d’articles sous l’autorité de Hubert Vialatte, veille média, structuration de la stratégie et de l’organisation, création graphique, mise en page, social media management, mise en ligne et promotion des Indiscrétions.

Sarah porte un intérêt au métier de journaliste. Son mémoire de fin d’étude porte ainsi sur le thème « L’impact de l’Intelligence Artificielle sur la presse en ligne et le journalisme ».

Amélie dite « de Cazilhac »

Rédaction, community management, promotion des Indiscrétions… Amélie Cazalet poursuit son chemin en CDI (temps plein) depuis septembre 2022 chez Agencehv, après y avoir effectué un stage, de mars à septembre 2021, puis une alternance jusqu’en septembre 2022.

En savoir plus sur Amélie

Originaire des Cévennes, plus précisément de Cazilhac (d’où « Amélie de Cazilhac », on trouve que ça sonne bien), elle est diplômée d’un Master 2 Marketing, Médias et Communication à Montpellier Management (Université de Montpellier).

La mascotte

Vincent Riba, âgé de 20 ans, a rejoint Agencehv en alternance rédaction – community management en septembre 2023 pour deux ans. Il est actuellement en Master Sport, Événementiel et Communication à Mediaschool Montpellier.

En savoir plus sur Vincent

Passionné de rugby, Vincent se destine au journalisme sportif.

Jules Mestre

Jeune journaliste de 25 ans, le narbonnais Jules Mestre rejoint nos entités Agencehv (animation de débats, rédaction de contenus, newsletter ‘Les Indiscrétions) et Alivio (production d’articles de presse écrite à dominante économique) en tant que journaliste reporter (CDI, temps plein). Ses missions : veilles d’informations, interviews, couverture de conférences de presses, rédaction d’articles et d’Indiscrétions

En savoir plus sur Jules

Diplômé d’un Bachelor au sein des Hautes Études de Journalisme (HEJ) de Montpellier en mai 2024, Jules a couvert intégralement le Festival de Carcassonne 2024 pour L’Indépendant Carcassonne (La Dépêche du Midi). Il a par ailleurs assuré un CDD de deux mois au sein de la rédaction narbonnaise de L’Indépendant en janvier-février 2024.

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