Les indiscrétions
Nouvel air
Semaine du 6 janvier 2025
À l’affiche
Parce qu’elles et ils le valent bien
Mohed Altrad, Groupe Altrad
Le Groupe Altrad, leader mondial des services à l’industrie, affiche un chiffre d’affaires de 5,45 Md€ pour l’exercice clos au 31 août 2024, en hausse de 3,1 % par rapport à l’année précédente, dévoile le groupe montpelliérain dans un communiqué (ici). « Le montant de la trésorerie s’élève en fin de période à 1,2 milliard d’euros (contre 1,3 milliard d’euros en 2023). Quant à la dette nette de l’exercice, elle se situe à 794 millions d’euros (contre 824 millions d’euros en 2023) », détaille le groupe. « Ces résultats sont le fruit de l’innovation, de nos synergies internes et de l’intégration réussie des entreprises acquises », explique Mohed Altrad, président et fondateur du groupe éponyme, par ailleurs président du MHR (rugby, Top 14).
En novembre, le groupe a notamment finalisé l’acquisition de Beerenberg AS en Norvège (à relire ici) et annoncé le rachat des activités de Stork au Royaume-Uni, renforçant sa position dans les services offshore et le secteur de l’énergie. Le carnet de commandes, principalement constitué de contrats pluriannuels, s’élève à 5,47 Md€, soit l’équivalent du CA. Actif dans plus de 100 pays, le Groupe Altrad emploie 52.000 salariés. À (re)lire dans Les Indiscrétions « Nouvelles acquisitions pour Septeo (legal tech) et Altrad (services à l’industrie) » (16 décembre 2024).
Loïc Soubeyrand, Swile
Fondateur et président de Swile (Montpellier), spécialiste des avantages aux salariés à une carte dédiée, Loïc Soubeyrand fait partie des 16 personnalités qui ont marqué la French Tech en 2024, recensent Les Échos le 23 décembre (article ici). Swile, qui a atteint la rentabilité pour la première fois en 2024, « va chercher de nouveaux utilisateurs et accélérer au Brésil où elle vise le million d’utilisateurs d’ici à 2025, contre 500.000 aujourd’hui ». Swile emploie 850 salariés et réalise un CA de 200 M€, d’après Les Échos (ici).
Anaïs Palmier, Club de dirigeants lozériens
Conseillère entreprise à la CCI Lozère (président : Thierry Julier), elle prend en main la création et l’animation d’un collectif de dirigeants d’entreprises lozériens. La création de ce collectif a été adopté en décembre par les élus de la communauté de communes Gorges Causses Cévennes.
Fanny Montagné, Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon
Fanny Montagné est nommée directrice de l’impact et de la RSE de la Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon, apprend-on dans un post LinkedIn. Il s’agit d’une création de poste, précise la Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon aux Indiscrétions. Elle occupait le poste de responsable du service comptabilité bancaire depuis septembre 2017.
Frédéric Paulet, Port-Camargue
Il est nommé directeur général de Port-Camargue (30), premier port de plaisance d’Europe, indique Amaury Gaillard, directeur de cabinet du Grau-du-Roi (30) aux Indiscrétions. Nommé lors du dernier conseil d’administration de la régie, il était directeur du camping de l’Espiguette (Le Grau-du-Roi) et occupait le poste de directeur adjoint tourisme de la SPL Le Grau-du-Roi Développement.
Vincent Aguilera, Thomas Fantini, forces économiques de Haute-Garonne
En Haute-Garonne, les organisations patronales et économiques se réunissent aux côtés du Groupe La Dépêche du Midi pour présenter les vœux 2025 des forces économiques du territoire le 16 janvier au MEETT de Toulouse (infos ici). L’événement est coorganisé par la CPME 31 (président : Vincent Aguilera, à gauche sur la photo), le Medef 31 (président : Pierre-Olivier Nau, à droite sur la photo), la FFB 31 (président : Mathieu Roudié), l’UIMM Occitanie (président : Didier Katzenmayer) et la CCI Toulouse Haute-Garonne (président : Patrick Piedrafita).
Thierry Antonini, Terakalis
À Montpellier, la startup Terakalis, qui développe une technologie basée sur des ondes électromagnétiques pour le contrôle non destructif des matériaux, lève 1,5 M€ auprès notamment de Sofilaro Innovation (Crédit Agricole du Languedoc), lit-on dans un post LinkedIn (ici). Ce financement lui permet de « déployer à plus grande échelle ses équipements sur les lignes de production, étendre son empreinte internationale en consolidant son réseau de distribution, et continuer à enrichir les cas d’usages dans des secteurs exigeants comme l’aéronautique, l’énergie, la Défense, et l’automobile », détaille Sofilaro Innovation.
Sébastien Mis, ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, SNCF Réseau
Il est nommé, au sein de SNCF Réseau, directeur adjoint de la ligne ferroviaire nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP), et responsable de la performance, aux côtés du directeur, Stéphane Lubrano. Il entend « contribuer à ce projet majeur pour la Région Occitanie, et plus globalement pour l’Europe, au regard des enjeux de mobilité et de résilience du réseau ferroviaire face au changement climatique ». Il était auparavant directeur adjoint du projet de ligne nouvelle Provence Côte d’Azur. Le premier tronçon de la LNMP, entre Montpellier et Béziers, doit entrer en service en 2034, avec un lancement des travaux en 2029. Directrice régionale Occitanie de SNCF Réseau : Catherine Trevet.
> À relire : « Le projet LNMP sera fait en conception-réalisation », le 25 mars 2024, en cliquant ici.
François Bérard, du CHU de Montpellier à la région parisienne
Après plus de 5 ans en tant que directeur général adjoint du CHU de Montpellier (DG : Anne Ferrer-Villeneuve), François Bérard revient là où sa carrière a commencé, en 2005, au Centre hospitalier Sud Francilien (Corbeil-Essonnes, 91), lit-on dans un post LinkedIn. Il officie également au sein du centre hospitalier d’Arpajon, en tant que directeur général des deux structures. Son successeur au sein du CHU de Montpellier n’est, pour le moment, pas connu, indique le CHU de Montpellier aux Indiscrétions.
Richard Bertiau, FDI Habitat
Jusqu’à présent secrétaire général de Groupe FDI (groupe immobilier, Montpellier), il est le nouveau directeur de FDI Habitat, en remplacement de Philippe Martin (retraite). DG de Groupe FDI : Mathieu Massot.
Annette Laigneau, Oppidea Europolia
La présidente d’Oppidea Europolia (Toulouse Métropole) annonce, dans la newsletter de décembre 2024 du GIE, le lancement d’une nouvelle offre de production photovoltaïque « pour accompagner les collectivités et les entreprises dans l’aménagement de leurs bâtiments et de leur foncier ». Sachant que « réaliser une installation solaire, en toiture de bâti, en ombrière de parking ou sur un terrain nu, peut s’avérer complexe au plan technique, juridique ou économique », détaille cette fidèle de Jean-Luc Moudenc, vice-présidente de Toulouse Métropole chargée de l’urbanisme et des projets urbains. Plus à lire en cliquant ici.
Mathilde Boulachin, Chavin – Observatoire de la consommation de vin sans alcool
L’engouement pour le Dry January (Défi de janvier, consistant à ne pas consommer d’alcool pendant le mois de janvier) et l’essor des vins sans alcool sont « de vraies tendances de fond. Nous observons, de notre côté, une augmentation des ventes de 60 % en janvier sur notre boutique en ligne », déclare, le 17 décembre, Mathilde Boulachin, fondatrice et PDG de Chavin (vins sans alcool, Béziers – 34), lors d’une conférence de presse organisée sur le plateau technique de Studios-PM (Castelnau-le-Lez). Chavin a fait appel au CSA, pour réaliser le premier observatoire de la consommation de vin sans alcool en France (l’étude complète à lire ici). Quelques chiffres-clés :
. 12 % des Français participeront pour la première fois au Dry January en janvier, dont ce sera la 6e édition en France.
. Près de la moitié des consommateurs de vin sans alcool le sont devenus dans les deux dernières années : « Les Français sont de plus en plus nombreux à s’ouvrir aux alternatives aux boissons alcoolisées », analyse l’experte.
. Les jeunes consommateurs sont surreprésentés : 41 % des participants au Dry January et 55 % des consommateurs de vin sans alcool ont entre 18 et 34 ans. Le profil type des participants à ces nouvelles tendances de consommation ? « Hédonistes, pratiquant une activité sportive, mangeant souvent à l’extérieur, menant une vie sociale très active, attirés par un mode de vie plus sain, et une tendance à être ‘flexidrinkers », c’est-à-dire qu’ils alternent entre la consommation de boissons alcoolisés – dont du vin – et d’alternatives non alcoolisées ou désalcoolisées – dont du vin sans alcool », détaille Claudine Brulé (pôle Consumers CSA).
> Hubert Vialatte (Agencehv) a eu le plaisir d’animer la séquence. Nos dernières références en matière d’animation à lire en cliquant ici.
Évrard Zaouche, Nîmes Gard Business Club
L’entrepreneur nîmois (cinéma CGR Nîmes) est le président du nouveau Nîmes Gard Business Club (NNBC). Le lancement de ce club d’affaires, regroupant des dirigeants d’entreprises locaux, est prévu le 22 janvier à 19h, à la concession Mercedes Sodira Nîmes. Développement commercial du NNBC : Serge Brehier.
Philippe Rocher, BEA Solutions
Il est nommé directeur général de BEA Solutions (Montpellier, 30 salariés), en charge du développement commercial de l’ensemble de l’offre de services IT (infogérance, cybersécurité, cloud computing, infrastructure, IA) en Occitanie. Il s’agit d’une création de poste. BEA Solutions réalise en 2024 un CA de 3 M€, en croissance d’environ 25 % par an. « L’activité devrait doubler à l’horizon 2026/2027, hors possibles croissances externes », précise Philippe Rocher aux Indiscrétions.
Il était auparavant président d’ATIK Développement (conseil dans le secteur des résidences étudiantes), et a aussi été DG adjoint du Groupe Esma (Ecole supérieure des métiers artistiques). Président de BEA Solutions : Frédéric Muh, administrateur de Digital113.
Léo Portal, Synchronys
Ex-secrétaire général du Medef Hautes-Pyrénées (de 2021 à fin 2024), il lance Synchronys (Tarbes – 65), société dédiée à la prospective géopolitique et à l’analyse des risques. L’ambition : se projeter à 10 à 50 ans, et former les équipes des clients (entreprises et institutions) sur le plan géostratégique. Plus à lire en cliquant ici
Émilie Dalix, ATMO Occitanie
Elle est la nouvelle présidente d’ATMO Occitanie, association spécialisée dans la surveillance de la qualité de l’air en Occitanie, apprend-on dans un communiqué le 18 décembre. Elle succède à Agnès Langevine, 2e vice-présidente de la Région Occitanie déléguée au Climat, au Pacte vert et à l’Habitat durable. En tant que conseillère régionale, Émilie Dalix œuvre pour le développement de politiques de santé publique.
J’en apprends plus ici
Sur sa feuille de route : « Renforcer les actions de surveillance, de prévention et de sensibilisation à la qualité de l’air dans toute la région ; Renforcer la coopération territoriale en mobilisant toutes les parties prenantes (collectivités, entreprises, associations, citoyens) pour construire des solutions adaptées à chaque territoire… »
François Mirabel, Observatoire de la faculté d’économie de Montpellier
Spécialiste de l’économie des transports et de l’énergie, professeur d’économie à l’Université de Montpellier et ancien doyen de la faculté d’économie de Montpellier, François Mirabel intervient le 14 janvier lors de la conférence « Faut-il encore construire des routes ? Le cas du contournement ouest de Montpellier », organisée par l’Observatoire de la faculté d’économie de Montpellier dans les locaux la faculté d’économie. À ses côtés : Mathias Reymond, spécialiste de l’économie des transports et des médias, maître de conférences en sciences économiques à l’Université de Montpellier et coanimateur d’Acrimed ; Céline Scornavacca, directrice de recherche au CNRS et représentante du collectif Autrecom ; et Hugo Arnichand ingénieur spécialisé en énergie et environnement et co-délégué des Shifters Languedoc-Roussillon. Plus d’infos à croquer ici.
J’en apprends plus ici
Projet d’État financé par Vinci Autoroutes, le projet de contournement ouest de Montpellier consiste à passer à 2X2 voies une route déjà existante, aménagée en 2X1 voie, entre Juvignac et Saint-Jean-de-Védas. Coût estimé : 300 M€. À (re)lire dans Les Indiscrétions « Mobilités, COM, A709 : le franc-parler de Salvador Nunez (Vinci Autoroutes) » (22 janvier 2024).
Sophie Salelles, BIC Montpellier Méditerranée Métropole
Reconversion pour Sophie Salelles, spécialiste de la communication politique et du marketing territorial dans le secteur public. On l’a connue directrice de cabinet de Jean-Pierre Moure (PS, ex-président de Montpellier Agglomération, entre 2010 et 2014), faisant croisade contre Philippe Saurel (DVG), finalement élu maire de Montpellier en 2014. Elle a ensuite rebondi auprès de Philippe Saurel, faisant croisade contre Michaël Delafosse (PS), finalement élu maire de Montpellier en 2020. Elle est depuis septembre chargée de communication marketing du Business Innovation Centre de Montpellier Méditerranée Métropole.
Michel Fromont, Cercle Mozart
Figure montpelliéraine incontournable de l’entrepreneuriat et des réseaux francs-maçons, le « Parrain » (l’un de ses surnoms) Michel Fromont, ouvrier plombier de profession, est décédé le 28 décembre, à 87 ans. Après avoir présidé la CCI LR, la FFB 34, l’aéroport de Montpellier ou encore le tribunal de commerce, il a fondé en 2019 le Cercle Mozart (président actuel : Jean-Marc Maillot), puissant réseau d’influence dans le Sud de la France. Plus de 1.000 personnes ont assisté ce 6 janvier au matin à ses obsèques, au Parc Expos de Montpellier, dans une sorte de grand networking mortuaire de début d’année. Les Indiscrétions présentent leurs condoléances à la famille de Michel Fromont.
Plus de À l’affiche
Franck Proust, Nîmes Métropole
Combien d’établissements actifs sont basés dans l’agglomération de Nîmes Métropole ? Quel est le nombre d’établissements présents dans les 22 zones d’activités économiques du territoire ? Combien de personnes travaillent sur Nîmes Métropole ?… L’agglomération de Nîmes Métropole, présidée par Franck Proust (LR), dévoile le 28 janvier le portrait économique du territoire à l’hémicycle de l’hôtel communautaire. Parmi les intervenants annoncés : Frédéric Touzellier, président de l’agence d’urbanisme des régions nîmoise et alésienne, maire de Générac (30) et premier vice-président de Nîmes Métropole, Laurent Milesi, fondateur de Cekoya (informatique et télécommunication durable, Nîmes), Jonathan Perrier, co-gérant et directeur commercial d’A2i Air Innovation Industrie (conception, fabrication et vente d’armoires de traitement d’air, Congénies – 30), Bertrand Pelain, directeur général de la SAT et de la SPL Agate. Plus d’infos ici.
Claudie Faucon-Méjean, Région Occitanie
Claudie Faucon-Méjean est nommée vice-présidente en charge de la Culture à la Région Occitanie, apprend-on dans un post LinkedIn partagé par Jérôme Sion, vice-président des trois agences culturelles de la région Occitanie (Occitanie en Scène, Occitanie Livre & Lecture et Occitanie Films). Maire PS de Bram (Aude) depuis 2011, elle remplace Claire Fita, élue députée européenne. Claudie Faucon-Méjean était conseillère régionale jusqu’à présent. En septembre dernier, Claudie Faucon-Méjean a accueilli les Rencontres de la Gauche à Bram. Carole Delga, Bernard Cazeneuve ou encore Michaël Delafosse étaient présents. On en parlait dans Les Indiscrétions, à (re)lire ici.
Barbara Ballavoisne, préfecture de la région Occitanie
Elle est nommée sous-préfète chargée de mission auprès de Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie et préfet de la Haute-Garonne, pour une durée de trois ans (lire ici). « Barbara Ballavoisne exercera les missions de secrétaire générale adjointe, sous-préfète de l’arrondissement de Toulouse (hors Toulouse Métropole) et sous-préfète chargée de mission politique de la ville auprès du préfet », détaille la préfecture de région le 3 janvier (à croquer là).
Nicolas Nadal, SDIS 30
Ça bouge ces derniers mois pour Nicolas Nadal. Après un CDD de 8 mois en tant que directeur général de Port-Camargue (port de plaisance, Le Grau-du-Roi, Gard) de juin à décembre, le voilà nommé directeur de cabinet du SDIS 30, glisse-t-il sur son profil LinkedIn.
Christophe Wegener, Casino Flamingo Le Grau-du-Roi
Christophe Wegener est le nouveau directeur général du Casino Flamingo Le Grau-du-Roi (Gard, CA 2023 : 10,9 M€), lit-on sur un post LinkedIn. Fort d’une expérience de plus de 25 ans au sein de différents casinos, démarrée en tant que plongeur, il a occupé le poste de directeur général du casino de Néris-Les Bains (03), de Luc-sur-Mer (14) avant celui du Grau-du-Roi. Il remplace Nicolas Martinez, qui dirigeait l’établissement depuis plus de 10 ans.
Agencehv recrute (stage évoluant vers alternance)
Basée à Montpellier, Agencehv (journalisme, animation de débats, rédaction, événements, fondateur : Hubert Vialatte), recrute un stagiaire en rédaction / community management, avec possibilité d’évolution vers une alternance à partir de février ou mars. Missions : rédaction d’articles, interviews téléphonique, veille média, community management, préparation d’événements organisés par Agencehv… Pour postuler, vous pouvez nous contacter par mail à hvialatte@gmail.com et amelie@agencehv.com. La fiche de poste est à consulter ici.
Olivier Franqua, La Mutuelle des Motards
Il est nommé responsable communication externe de La Mutuelle des Motards (Pérols – 34). Il était auparavant responsable communication d’Aésio mutuelle, et délégué général d’Eovi Mcd mutuelle.
Nicolas Poudevigne, Groupe M&A
Il rejoint le Groupe M&A (président : Laurent Romanelli), promoteur immobilier basé à Montpellier, au poste de contrôleur de gestion, annonce-t-il sur son LinkedIn (à croquer ici). Nicolas Poudevigne exerçait ce même poste au sein de NG Promotion (liquidée en novembre, à relire en cliquant ici) depuis juillet 2023. À (re)lire dans Les Indiscrétions du 12 novembre « Casa Volante, Kodama, M&A, Atmosphère : M&A dévoile ses nouveaux programmes ».
Une nomination ou élection à nous transmettre ?
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La rédac’ se mouille
On aime
Le franc-parler de Céline Torres, présidente du Pôle Habitat FFB Occitanie. « Vous verrez, Monsieur le maire, ici, c’est plus sympa qu’à la FPI » (Fédération des Promoteurs Immobiliers), lance-t-elle à Michaël Delafosse, maire de Montpellier, en ouverture de sa soirée annuelle, au Planet Ocean (Montpellier), le 18 décembre, devant 300 professionnels de l’acte de bâtir. La FPI qui a présenté ses vœux la veille, et auxquels Delafosse avait aussi assisté. Le post de l’entrepreneuse Céline Torres, sur LinkedIn en cliquant ici
On n’aime pas
L’ambiguïté du climat régnant autour de la célébration des 10 ans des attentats de Charlie Hebdo. D’un côté, les pouvoirs publics condamnent et commémorent. Soit. Mais la liberté d’expression et la laïcité semblent des thèmes peu prisés, voire même incompris, des jeunes générations. Des discussions récentes, et nombreuses, que j’ai pu avoir avec plusieurs jeunes, en attestent. Bref, le combat doit continuer, sans relâche. Pour que Cabu, Wolinski, Charb’ & co ne soient pas morts pour rien.
Décodage
On perce le coffre-fort
Eolien flottant : Ocean Winds et la Banque des Territoires décrochent un projet de 250 MW
C’est l’info économique de la trêve des confiseurs : le gouvernement attribue le 27 décembre à Ocean Winds, coentreprise entre EDP et Engie, et à la Banque des Territoires un projet éolien flottant d’une capacité installée totale d’environ 250 MW, au large des côtes d’Occitanie, dans le golfe du Lion, en Méditerranée, dans le cadre de l’appel d’offres d’éolien mer A06. Nom du projet : « Éoliennes Flottantes d’Occitanie » (EFLO). Ce projet pourra produire environ 1 TWh d’électricité par an, « suffisant pour répondre aux besoins énergétiques domestiques de près de 500.000 personnes ». Le projet doit générer environ 5 millions d’heures de travail durant ses phases de développement et de construction, sans compter les emplois de maintenance pendant la phase opérationnelle. Plus à lire en cliquant ici
Le port de Port-La Nouvelle, propriété de la Région Occitanie, « est positionné comme un hub des énergies marines renouvelables en Méditerranée, déclare Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Il accueille depuis 2023 la construction des flotteurs de l’une de nos futures fermes pilotes, le projet Eolmed et, en 2025, il permettra l’assemblage et la mise en service des éoliennes des deux fermes pilotes Eolmed et EFGL (éoliennes flottantes du Golfe du Lion). L’objectif est de construire une force de frappe capable d’accroître l’indépendance énergétique de la région, avec à horizon 2050 l’installation de parcs commerciaux totalisant une puissance de plus de 6 gigawatts (GW) en Méditerranée française ».
> À lire sur le même sujet : « Éolien flottant en mer, entre gros investissements et délais serrés », Les Indiscrétions du 17 juin 2024, en cliquant ici
Région : Delga « assume » les baisses d’investissement ; Soutien au bâtiment et à la filière viticole
« La baisse d’investissement est assumée par rapport à mon premier mandat, marqué par des investissements lourds, sur le rail et le port de Port-la-Nouvelle notamment », déclare Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, lors de la conférence de presse précédant l’assemblée plénière de la Région Occitanie du 19 décembre. D’autant plus que les nuages budgétaires s’amoncellent, avec « une baisse des dotations de l’État, mais dans quelles mesures ? » interroge l’élue socialiste, présidente de Régions de France, estimant que « les Régions subissent les choix unilatéraux de l’État ».
« On donne l’exemple de notre côté, nous continuons à diminuer les dépenses de fonctionnement. Par exemple, il va y avoir deux nouveaux lycées, à Auterive (31) en 2025 et Cournonterral (34) en 2026, sans hausse des effectifs, ce qui va demander un effort », enchaîne-t-elle.
Des efforts doivent être faits du côté de l’État, selon l’élue : « Par exemple, j’ai découvert l’existence de l’Agence de l’innovation en Santé dans le cadre de la démarche MedVallée de la métropole de Montpellier. Pourtant, j’ai été ministre, et connais le fonctionnement de l’État. »
Plan Habitat Durable : 350 bâtiments publics réhabilités. Adopté le 19 décembre, l’acte II du Plan Habitat Durable prévoit la réhabilitation de 350 bâtiments publics d’ici 3 ans, et 30.000 logements supplémentaires construits ou rénovés d’ici 2028. « Il y a 300.000 logements vacances en Occitanie. 70 communes sont engagées dans la rénovation de leur centre-bourg et la lutte contre les logements vacants », projette Agnès Langevine, vice-présidente de la Région déléguée au Climat, Pacte Vert et Habitat Durable. « L’éloignement pèse sur le budget des ménages : isolement, coûts de déplacement. Il faut promouvoir des modèles d’habitat partagé, y compris pour les seniors, qui ne doivent pas avoir que les Ehpad pour seule issue », analyse-t-elle.
Concernant la rénovation des copropriétés dégradées, « avec l’Arec Occitanie, nous amenons une ingénierie différente, pour industrialiser les process de rénovation. Le dispositif Rénov Occitanie est recentré uniquement sur la rénovation de copropriétés ».
Le plan entend promouvoir le bois des forêts d’Occitanie pour les travaux de construction et de rénovation : bois local, matériaux biosourcés, isolation par l’extérieur, réemploi des matériaux de construction…
Il s’agit aussi de travailler l’image des métiers du bâtiment, « qui ont parfois une image négative, alors qu’ils concourent à la transformation écologique ». La garantie d’emprunt de foncières solidaires « déconnecte le prix du logement du prix du foncier, et permet de juguler la spéculation foncière. Le premier projet de ce type se situe à Cazes-Mondenard (82), avec un emprunt de 500 k€ garanti ».
Autres axes de ce plan : encourager la remise de biens privés sur le marché de la location, en se portant garant auprès des propriétaires ;
« Des chiffres alarmants ». Sous le joug de garanties bancaires de plus en plus fortes demandées, de renchérissement du coût de la construction et de dispositifs restreints ou non renouvelés (PTZ et Pinel), « les chiffres 2024 de la construction sont alarmants. Avec seulement 250.000 logements mis en chantier, on revient à des chiffres des années 60, alerte Carole Delga. Cela veut dire que des gens restent dans des habitats insalubres, voire dans la rue. Il y a aussi une conséquence sociale, sur le plan de l’emploi, avec des projections de 100.000 destructions d’emploi en 2025 dans le bâtiment »
Filière viticole : l’innovation pour rebondir. Confrontée à la déconsommation et au réchauffement climatique, la filière viticole (qui pèse 126.000 emplois, pour 3,9 Md€ de CA) doit placer l’innovation au cœur de sa stratégie. C’est l’objet du contrat de filière, dotée de 5 M€ d’ici à 2026. Exemple avec l’enjeu de l’eau : stockage et réutilisation des eaux usées et pluviales, optimisation de l’irrigation (sécurisation du rendement, segmentation de l’offre…), recharge hivernale des sols… Des nouvelles variétés sont identifiées avec des micro-vinifications dès 2025. La filière doit aussi se décarboner : réemploi des bouteilles en verre, stockage carbone à favoriser, réduction des émissions…
Trois projets pilotes sont accompagnées : Vignoble du Lot 2040 (piloté par l’Union Interprofessionnelle des Vins de Cahors) ; Ambition Armagnac 2030 (Bureau national interprofessionnel de l’Armagnac) ; Résilience de l’Est Viticole Audois (avec la Chambre d’Agriculture de l’Aude).
Dans un univers viticole morcelé, un consortium est en cours de construction, sous l’égide de la Chambre régionale d’agriculture, cheffe de fil. « L’idée est de contractualiser, entre coopératives, pour optimiser les débouchés de marché. Ce n’est pas toujours le cas. Par exemple, un metteur en marché avait trouvé un débouché en Europe du Nord, avec un bon prix. Mais un autre opérateur a bradé le produit, en trouvant des stocks dans une cave », détaille Jean-Louis Cazaubon, vice-président de la Région Occitanie délégué à la Souveraineté alimentaire, Viticulture et Montagne.
Daher inaugure son centre dédié à l’aviation hybride dans les Hautes-Pyrénées
L’avionneur Daher (PDG : Didier Kayat) inaugure ce 10 janvier à Louey (65), sur le site de l’aéroport de Tarbes-Lourdes Pyrénées, Fly’In, son centre dédié à l’avion hybride et décarboné, apprend-on dans une invitation presse. Ce centre « intégrera notamment un laboratoire matériaux, des ateliers de prototypage rapide, un banc d’essais mécaniques, des bancs d’intégration des systèmes, la préparation et l’exploitation des essais en vol…. Les bénéfices attendus sont multiples en matière d’innovation, de maîtrise technique, de sécurité et de confidentialité », développe Daher. Le groupe emploie 13.000 collaborateurs pour un CA 2024 de 2 Md€.
Industrie et ruralité : l’axe Aurillac-Figeac-Rodez
Dans le cadre de son Observatoire des territoires d’industrie, la Fabrique de l’industrie met en lumière le territoire d’Aurillac-Figeac-Rodez, « exemple de résilience industrielle en milieu rural et géographiquement enclavé. Loin des grands centres urbains, ce territoire fait figure de modèle en matière de développement industriel, avec une dynamique positive de l’emploi et une coopération exemplaire entre les acteurs locaux », indique la publication, datée du 19 décembre rédigée sous la direction de Bastien Bezzon. C’est à croquer en cliquant ici
Bâtiment : « Les contraintes sont de plus en plus fortes » (Pôle Habitat FFB Occitanie)
« Les contraintes qui s’imposent à nous sont de plus en plus fortes, alerte, le 18 décembre, Céline Torres, présidente du Pôle Habitat FFB Occitanie, lors de la présentation des lauréats régionaux du Challenge de l’Habitat innovant, où l’Occitanie a brillé (Les Indiscrétions révélaient les lauréats début décembre, à croquer en cliquant ici). Nous avons besoin d’élus et responsables locaux qui fassent remonter les informations, pour que les lignes bougent (s’adressant à Michaël Delafosse, président de Montpellier Méditerranée Métropole, Franck Proust, président de Nîmes Métropole, et Jean-Marc Oluski, président du Medef Montpellier et de la commission Métropoles au Medef national). Dans le projet de loi de Finances du gouvernement Barnier, nous avions été entendus : PTZ, droits de succession, report de la RE 2025. Cela montre qu’il y a une prise de conscience. »
S’adressant à Delafosse : « Vous prônez un Montpellier beau sur le plan architectural, je prône un Montpellier réalisable. Il faut faire du beau qui tourne commercialement. »
« Je préfère ça aux courbettes ». Ce dernier, s’adressant à son tour à Céline Torres : « Ce n’est pas la franchise ni l’opiniâtreté qui vous manquent. Je préfère ça aux courbettes (que font certains) pour décrocher une opération. »
Puis, s’adressant aux professionnels : « Des maires qui défendent des permis de construire et d’aménagement, il y en a de moins en moins. Les PLU conservateurs, on en voit à la pelle. Le PLUI-Climat de Montpellier prévoit 650.000 habitants dans le périmètre de la métropole (environ 520.000 à ce jour). Je siège à France Urbaine, et je ne suis pas sûr qu’à Strasbourg, Lyon ou Bordeaux, on tienne le même discours. Vous devez parler aux élus, par uniquement pour porter vos projets, mais aussi pour parler du logement. Le logement n’est pas assez inscrit dans l’agenda démocratique. »
Occitanie : + 0,2 % d’emplois dans le secteur privé au 3e trimestre 2024
En Occitanie, l’emploi salarié dans le privé progresse de 0,2 % au troisième trimestre 2024, lit-on dans un communiqué de presse de l’Urssaf du 20 décembre. Il augmente ou se maintient dans la plupart des départements, seul l’Ariège voit le nombre de postes reculer sur ce trimestre. Sur un an, l’Occitanie est l’une des régions françaises où l’emploi est le plus dynamique avec des effectifs en hausse de 0,5 %, soit 7.650 emplois créés. Au niveau national, les effectifs salariés augmentent de 0,3 % sur un an. De son côté, l’emploi industriel augmente de 0,3 % au cours du 3e trimestre 2024 en Occitanie, notamment grâce au secteur aéronautique et spatial. Sur un an, l’Occitanie est la région où les effectifs industriels progressent le plus : +1,9 %, soit 4.400 emplois créés.
24 lauréats des Trophées de la Communication 2024 en Occitanie
À l’occasion de la cérémonie de remise des Trophées de la Communication, organisée le 13 décembre à Aix-en-Provence, 24 entreprises occitanes ont été récompensées. Parmi les 24 lauréats occitans : nos copains de l’agence Janvier (Montpellier) pour le site internet du Groupe Barba (Villeneuve-lès-Béziers) dans la catégorie “Meilleur site internet des entreprises de plus de 100 salariés” ; la mairie de Balma (31) dans la catégorie “Meilleur site internet des mairies de plus de 10.000 habitants” ; l’agence Verri (Carcassonne) dans la catégorie “Meilleure réalisation audiovisuelle réalisée par un organisme privé” ; l’office municipal de tourisme d’Argelès-sur-Mer (66) dans la catégorie “Meilleure réalisation d’édition réalisée par un organisme public” ; l’agence touristique des vallées de Gavarnie (65) dans la catégorie “Meilleur magazine d’information réalisé par un organisme public” ; l’agence Madaré (Toulouse) dans la catégorie “Meilleure identité visuelle” pour le cabinet de recrutement Neetch (Quint-Fonsegrives, 31)… Tous les lauréats sont à retrouver en cliquant ici.
Gratuité du tramway : l’enquête éclairante de Mobilettre
Il y a un an, le réseau de transport public de Montpellier passait à la gratuité pour les habitants de la Métropole. Qu’en est-il aujourd’hui ? Des rames de tramway saturées par la surfréquentation, plusieurs promesses de développement reportées au prochain mandat, des usagers et des conducteurs qui se plaignent… et des périurbains qui ont un sentiment de relégation. Mais les élus gardent le cap de ce qu’ils présentent comme un « projet politique ». Nos confrères de Mobilettre (Gilles Dansart) ont mené une longue et passionnante enquête. Les Indiscrétions vous la partagent.
« En un an, j’ai pris trois kilos, je vous assure, ce n’est pas une blague ! » Depuis que le réseau de transports de Montpellier est devenu gratuit, le 21 décembre 2023, Corinne Basagana, qui vit à trois stations de tram du centre-ville, emprunte bien plus souvent le tramway pour retrouver ses amis, là où elle enfourchait auparavant son vélo, ou marchait une quinzaine de minutes. « D’après mon téléphone, le nombre de pas que j’effectue chaque jour a diminué. Désormais, je vais faire attention », se promet-elle.
Les tramways bariolés desservent parfaitement, il est vrai, le centre de Montpellier. Devant l’historique gare Saint-Roch, où les quatre lignes convergent, les véhicules se croisent dans un joli ballet, à une allure ralentie, souvent bien remplis. Une belle image de métropole desservie par les transports publics, un peu comme celles que le Gart aime mettre en avant dans ses publications. Célébré il y a un an par des festivités place de la Comédie, le pass gratuité s’adresse aux 507.000 habitants (en 2021) des 31 communes de la Métropole.
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Fin octobre, 407.000 pass avaient été délivrés. En revanche, les 300.000 personnes qui vivent dans l’aire d’attraction montpelliéraine, mais hors métropole, ainsi que les visiteurs de passage, doivent acheter leurs titres sur l’application ad hoc ou à une borne, dont le nombre a été réduit. Ce ciblage a permis à la TAM Montpellier 3M, la société publique locale, de vendre, en 2024, 2,1 millions de titres occasionnels et de conserver 30% des recettes payantes de 2023. La gratuité, une bulle métropolitaine qui exclut une bonne part des périurbains ?
Le réseau du tram, qui forme un X, l’une des branches étant doublée d’une barre parallèle, a été voulu, conçu et construit à l’époque du « maire-bâtisseur » Georges Frêche, qui, quatorze ans après sa mort, demeure pour les politiques locaux une figure tutélaire. Le parcours sinueux des lignes témoigne d’une époque où les tramways servaient aussi à piétonniser les rues et où les commerçants avaient le pouvoir de refuser certains tracés. Dans les rues étroites du centre historique, les angles droits imposent une lenteur d’escargot. « Les virages usent les boggies et les rails ; il faut souvent régénérer les voies », constate le Montpelliérain Éric Boisseau, spécialiste du ferroviaire.
Lorsqu’elles quittent le magma urbain, les rames foncent en site propre à bonne vitesse.
Mais les trajets ne sont pas toujours compétitifs : de la place de la Comédie, il faut 27 minutes pour rejoindre Jacou (10 kilomètres par la route, au nord-est) ou 24 minutes pour Saint-Jean-de-Védas (6,5 kilomètres, au sud-ouest). C’est qu’au lieu d’emprunter une grande avenue en ligne droite, les voies desservent ici une école de commerce, là un lycée ou un complexe immobilier. Il suffit de jeter un œil au cheminement tortueux de la future ligne 5, qui doit être inaugurée en décembre 2025, pour constater qu’elle affiche le même travers. « Le résultat de négociations avec les promoteurs immobiliers », explique un expert des transports, qui connaît le réseau local et préfère rester anonyme.
En bout de ligne, on aperçoit souvent des gens courir pour ne pas rater le tram. Et pour cause: les véhicules circulent sur une voie unique, ce qui réduit le nombre de passages. Au sud-est, vers la mer, Lattes (17 500 habitants) et Pérols (9 500 habitants) n’ont droit qu’à une branche de la ligne 3 chacune. A l’heure de pointe, vers Pérols, un vendredi de novembre, on ne compte qu’une circulation toutes les 13 minutes. Après 22 heures, c’est un passage par heure. La branche dessert pourtant le Parc Expo où se pressent des milliers de congressistes les jours de salon professionnel, sans renforcement de l’offre.
Mais une telle affluence bute sur la moindre défaillance. Un jeudi matin chargé, la dernière porte, à l’arrière du tram, est bloquée. Après avoir appuyé en vain sur le bouton d’ouverture, les passagers s’engouffrent par la double porte qui précède. Résultat : l’opération de décharge/charge s’enlise, le tram prend du retard, et les suivants aussi.
Le réseau de bus demeure peu lisible : étonnamment courtes ou démesurément longues, portant des numéros disparates, parfois baptisées « navettes » sans logique apparente, une quarantaine de lignes tournent dans les quartiers résidentiels. Fin 2023, un rapport de la Chambre régionale des comptes d’Occitanie faisait ce constat : « En kilomètres, l’offre de tramway représente 40% de l’offre totale. Cependant, 78% des déplacements validés sont effectués en tramway », bien plus que dans les villes de taille équivalente, ce qui souligne en creux la faiblesse du réseau de bus.
Malgré une voie réservée bus-vélo qui, depuis 2020, permet aux conducteurs d’échapper en partie aux embouteillages, il faut avoir le cœur bien accroché pour subir les lentes déambulations ponctuées de soubresauts haut-bas, droite-gauche, avant-arrière.
Car Montpellier ne possède toujours aucun BHNS, là où Rouen proposait déjà ses Teor en 2001, Nantes ses Busways en 2006, Lille ses Lianes à partir de 2008 et que Metz a inauguré les Mettis en 2013. Même Dunkerque, l’autre « capitale » de la gratuité, affiche depuis 2018 ses lignes Chrono, qui passent en moyenne toutes les dix minutes.
Enfin, l’appli MTicket, récemment refondée, est d’abord pensée pour vendre des titres de transport. Pour le plan détaillé du réseau et les itinéraires, mieux vaut se référer au site de la TAM ou aux applications concurrentes. L’information en temps réel est perfectible.
Il serait évidemment inconsidéré d’imputer ces dysfonctionnements à la seule gratuité offerte aux Montpelliérains. La ville languedocienne doit empoigner plusieurs défis structurels, à commencer par une démographie galopante. La population de Montpellier a été multipliée par trois en 70 ans. Entre 2014 et 2020, la Métropole a gagné, chaque année, 8 500 habitants supplémentaires et 6 000 immatriculations nouvelles. Les chiffres donnent le tournis : Juvignac (ligne 3) affichait 6 000 habitants jusqu’aux années 2000, et en comptait 12 800 en 2021. Dans le même temps, Castelnau-le-Lez (ligne 2) est passée de 14 000 habitants à 24 000 et Pignan (bus 38) de 5 600 à 8 200. Même si, selon l’Insee, 77% des foyers métropolitains possèdent une voiture, cette croissance touche mécaniquement le réseau de transports.
Cette formidable attraction se voit, se touche presque. A travers la baie vitrée du tram apparaissent des rangées infinies d’immeubles de quatre étages à balcons ajourés, des dizaines de grues, ainsi qu’un patchwork de pizzerias, cabinets de radiologie, halles gourmandes ou sièges d’entreprise garnis de parkings. Matin et soir, le tramway double, à bonne vitesse, des centaines de voitures qui patinent sur des doubles voies et d’immenses ronds-points. Espérant désengorger le trafic, la Métropole ne mise pas que sur les transports publics. Elle soutient le contournement ouest, un barreau de six kilomètres en gestation depuis trente ans.
Sur la carte du réseau, les trous sont béants. « Georges Frêche s’est fait beaucoup d’ennemis. Résultat, la Métropole ne comprend pas les communes des collines, au nord, qui ont de l’argent, et le tram ne dessert ni les plages, ni l’aéroport », constate notre expert des transports, toujours anonyme.
Cet environnement complexe n’a pas empêché Michaël Delafosse, maire et président socialiste de la Métropole élu en juin 2020, de faire de la gratuité un totem. « Rien n’arrête une idée dont le temps est venu », proclamait-il solennellement le 21 décembre 2023 place de la Comédie. Un an plus tard, dans un café du quartier Antigone, cet ensemble d’immeubles grandioses rappelant l’architecture antique voulu (encore) par Georges Frêche, l’édile fait remonter à « la crise des Gilets jaunes, concomitante des manifs pour le climat », l’idée d’offrir le transport aux usagers. « Il fallait trouver une mesure que chacun perçoit », dit-il, se félicitant d’avoir « mis la question des mobilités dans la campagne ». Avec un succès mitigé au premier tour : à peine 16,7% des voix, dans un contexte de grande dispersion des listes (et en plein covid). Trois mois plus tard, il remportait l’élection, à la majorité relative, contre le sortant macroniste Philippe Saurel et un étrange attelage composé de l’humoriste Rémi Gaillard, du milliardaire Mohed Altrad, bien connu du monde du rugby, et de LFI.
Si l’on prend en compte le seul critère de la fréquentation, l’opération gratuité est un succès. Le nombre de voyages a progressé de 24% entre décembre 2023 et mai 2024, et de 28% depuis 2019. Le vendredi 15 novembre, alors qu’étaient inaugurées, en ville, les illuminations de Noël, le réseau a battu un record avec 510 000 passagers. Pour mémoire, à Dunkerque, où la gratuité date de 2018, la fréquentation avait gagné 65% en un an. L’étiage de départ était il est vrai bien inférieur.
Mais « la gratuité n’est surtout pas une mesure unique! Elle s’intègre dans une stratégie, un projet politique », s’exclame Julie Frêche, vice-présidente aux mobilités, fière des transformations de la ville lorsque son père était aux commandes. L’élue déborde d’énergie et d’arguments. « En faisant des politiques universelles, on emporte l’adhésion des gens », martèle-t-elle, rappelant que « entre 1994 et aujourd’hui, les parts modales sont restées inchangées en France ». La gratuité a donc vocation à bouger les lignes. A condition de s’accompagner d’investissements : « Nous aurons commandé des nouvelles rames pour la première fois depuis 2012, régénéré les voies, relié la gare TGV Sud de France au tram, lancé la ligne 5 et le bustram [un BHNS], le tout pour 1,4 milliard d’euros. Nous avons aussi créé une police des transports, car le tram et le bus constituent désormais une continuité de l’espace public ». Les contrôles n’ont pas disparu. Lorsque dix agents investissent une rame à l’heure de pointe, il se trouve encore des passagers, trop confiants, qui se mordent les doigts de ne pas avoir acquis le pass : le fameux « non-recours aux droits » que la gratuité prétend précisément éradiquer. La Métropole a même prévu une amende de 50 euros pour « incivilités », ce qui inclut, selon Julie Frêche, « les conf calls insupportables », ces conversations téléphoniques en mode haut-parleur. A écouter l’ambiance sonore dans un tram, tous les passagers ne sont manifestement pas informés de cette interdiction.
Les élus montpelliérains auraient ainsi découvert un outil magique, vecteur de fréquentation massive, une monnaie d’échange acceptable contre les modifications des plans de circulation, les travaux, les 16 « rues aux écoliers » joliment piétonnisées voire la ZFE, dont une version légère doit s’appliquer en janvier 2025.
Quoi qu’il en coûte ? Michaël Delafosse évalue aujourd’hui l’impact de la mesure à « 30 à 32 millions » d’euros par an, contre 24 millions annoncés au cours de la campagne. Un manque à gagner qui équivaut, selon les ordres de grandeur fournis par la Métropole, à une demi-ligne de tram ou (presque) une ligne de BHNS. Mais l’attractivité de la ville vient au secours des promesses. Grâce aux créations d’emploi, le VM a bondi de 91 millions d’euros en 2020 (année de chômage partiel, certes) à 121 millions en 2024.
Toutefois, alors que se profile la fin du mandat, une partie des promesses, ainsi que le Serm ou le doublement des voies au bout des lignes, doit être reportée aux années suivantes. Faute de rames CAF en nombre suffisant, la ligne 5 du tram, inaugurée trois mois avant les élections, devra se contenter, selon Julie Frêche, d’un passage « toutes les 10 minutes dans un premier temps ». Promises dans la continuité du mandat Saurel, les cinq lignes de « bustrams » se réduisent à un seul, inauguré en 2025, en direction de Castries (6 500 habitants).
Est-ce à cause du manque de recettes ? « Cela n’a rien à voir ! » s’insurge la vice-présidente, qui accuse « les obligations réglementaires, la prévention des incendies, les mesures imposant le respect de la biodiversité », et reprend à son compte la petite phrase de Michaël Delafosse, contempteur de « la France des procédures », qui « étouffe la France des projets ». Le maire, lui, assure qu’en réalisant les cinq lignes prévues, « on embolisait totalement la ville ». Les électeurs automobilistes, prompt à klaxonner et à houspiller l’élu lorsqu’il se déplace à vélo, ne lui auraient pas pardonné.
Il n’empêche. Face aux baisses de dotations prévues par feu le gouvernement Barnier (25 millions pour la Métropole, 5 millions pour la ville), Michaël Delafosse admettait en novembre devant la presse régionale que le nombre d’événements sportifs serait réduit à trois par an. Et faisait mine de s’interroger : « Dois-je fermer les piscines ? »
Dans les véhicules, loin des considérations budgétaires, les complaintes s’accumulent. Des usagers dépeignent, photos ou vidéos à l’appui, des rames pleines à craquer, dénoncent des attentes interminables, regrettent des erreurs sur le tableau d’affichage, ciblent une communication défaillante. « Lorsque je vais à Saint-Jean de Védas en tram, je dois partir de chez moi à 8h15, contre 8h45 en voiture ou à vélo », confie l’habituée Corinne Basagana.
Sur X, un compte, « Usagers Transports Montpellier », présente l’agaçante particularité de ne retweeter que ce qui ne fonctionne pas. « Nous avons lancé le fil après le covid, après avoir constaté que l’offre se dégradait », explique son porte-parole, Yanis Ruelle, un étudiant passionné par les transports. La gratuité n’était alors que partielle, mais « la fréquence de la ligne 4 [qui effectue un tour du grand centre-ville] baissait le samedi », ajoute le jeune homme.
Divers membres de l’équipe municipale accusent ces « Usagers », tantôt d’être « proches du RN », tantôt de constituer un bras armé de LFI, dont les bons scores à chaque élection laissent planer une menace pour 2026. « Ce sont des opposants politiques. Ils ne représentent rien », tempête Julie Frêche, qui préfère mettre en avant d’autres témoignages faisant état « d’une meilleure ambiance, une simplicité d’usage, alors que la peur du contrôleur a disparu ».
Le 10 décembre, une grève dénonçait l’augmentation de la « charge cognitive » et l’aggravation des conditions de travail « depuis la gratuité ». Laurent Murcia, le représentant syndical FO, ultra-majoritaire à la TAM, indique qu’en heure de pointe, « la forte fréquentation nous oblige à laisser les gens à quai. On met 15 minutes pour un trajet qui en durait 12 ». Hasard du calendrier ou des circonstances, à l’autre bout de la France, le réseau de Dunkerque était confronté au même moment à la grogne des conducteurs, exactement pour les mêmes raisons. L’affluence, les samedis de décembre, est telle que les passagers peinent à descendre et monter. « Les retards peuvent atteindre dix à quinze minutes » et finissent par impacter les temps de pause, a expliqué Xavier Gadan, délégué FO, à France Bleu. Les conducteurs dunkerquois ont déposé un préavis de grève jusqu’au 31 décembre.
A Montpellier, Laurent Murcia affirme aussi, ce que réfute Julie Frêche, que « les incivilités ont augmenté », sous les effets conjugués de la « drogue, de l’alcool et de la précarité ». Sur les quais comme dans les stations, « les gens s’énervent, et comme c’est gratuit, ils n’ont plus de limite », observe-t-il. Le conducteur déplore enfin des « rames qui ont 24 ans » et regrette que l’aménagement d’un troisième dépôt ne soit « pas prévu avant 2032 ». S’il ne remet pas en question l’intérêt de la gratuité « pour les familles, qui dépensaient 180 euros par enfant chaque année », le syndicaliste regrette tout de même « les 6 000 euros de contrôle » parfois récoltés en une seule nuit…
Comme le collectif des « Usagers », il constate « moins de passages sur la ligne 4 » et soutient que les rames de la ligne 5 ne circuleront pas toutes les 10 minutes comme promis, mais « plutôt toutes les 12-13 minutes ». L’altération de l’offre, avant même la généralisation du pass gratuité, était déjà dans le collimateur de la Chambre régionale des comptes fin 2023 : « Adaptée durant la crise sanitaire, l’offre de transport a été réduite postérieurement à celle-ci sur plusieurs lignes dans le cadre de l’accompagnement des mesures pour le développement de la gratuité », écrivaient les magistrats. « Je conteste ce rapport, rédigé avant l’application de la mesure », répond Michaël Delafosse.
Il reste que la suppression de la billettique, même partielle, bouleverse le fonctionnement d’un réseau, comme le rappelle Vanessa Delevoye, directrice de l’innovation urbaine à l’agence d’urbanisme de Dunkerque.
A Montpellier, la disparition des heures creuses s’est immédiatement traduite par l’interdiction de transporter, dans le tram, une bicyclette ou une trottinette non pliée. Ce choix complique les trajets des cyclistes, bien au-delà du cercle militant des 1 300 adhérents de la très sourcilleuse association Vélocité. Montpellier aurait-elle fait le choix du tout transport public, en dépit de la croissance démographique et des faiblesses du réseau ? La Métropole tient à prouver le contraire en développant, comme toutes les villes de cette taille, de solides infrastructures cyclables. Sous la place de la Comédie, un ex-tunnel routier va devenir en 2025 un axe à vélos. Un « anneau vélo » sécurisé enserre désormais un large centre-ville. Responsables de Vélocité, Nicolas Lemoigne et Denis Feurer soulignent la qualité de ces aménagements, même s’ils déplorent de sérieux manquements en périphérie.
En attendant, grisés par les chiffres, sûrs de leur argumentaire bien rodé, les élus jouent les prosélytes. « A Strasbourg ou Lyon, l’augmentation de la fréquentation, entre 2019 et 2024, c’est 2%. S’ils veulent plus de monde, qu’ils fassent la gratuité », s’emballe Julie Frêche, tout en jurant « ne pas vouloir parler pour les autres ». Michaël Delafosse dessine pour sa part « un chemin vers la gratuité » qu’il conseille aux élus qui lui rendent visite. « Quand j’ai des convictions, je les défends », assure le maire, confirmant ainsi que l’administration des transports publics constitue pour lui un combat politique.
Le Réseau Entreprendre Occitanie Garonne accompagne 11 entreprises
Dans le cadre de son programme « Start » qui permet à des entreprises du territoire de bénéficier d’un accompagnement de deux ans aux côtés d’un chef d’entreprise bénévole et en activité, le réseau Entreprendre Occitanie Garonne annonce 11 entreprises lauréates supplémentaires, dans un communiqué de presse du 18 décembre. Parmi elles, Domy (Toulouse (31), créatrice : Mariane Cam) propose un service d’orientation et de mise en relation entre patients et professionnels spécialisés en santé mentale. Mariane Cam envisage de créer 21 postes d’ici 3 ans. À Montauban (82), l’entreprise Jaulent Industrie (repreneurs : Nicolas Baradon, Frédéric Thomas) qui travaille depuis 47 ans dans la conception, production et commercialisation de machines agricoles, ambitionne de maintenir 20 postes, et d’en créer 3 d’ici 3 ans. L’entreprise Centre Sud Échafaudages (Olemps, 12, installation d’échafaudages pour rénover des monuments historiques), reprise par Pierre Van Kempen, compte maintenir 7 emplois et en créer 6 sous 3 ans. Découvrez la totalité des lauréats en cliquant ici. Depuis 2001, le réseau Entreprendre Occitanie Garonne a accompagné plus de 400 entreprises, pour près de 5.000 emplois créés ou sauvegardés.
Medef Tarn : nouveau président mi-février
Le Medef Tarn attendra encore un mois pour connaîtra le nom du successeur de Ludovic Gatti à sa présidence. Ce dernier a annoncé qu’il quittait ses fonctions après 7 années, le 5 décembre dernier, à l’occasion de l’assemblée générale de fin d’année du Medef 81, comme révélé par Les Indiscrétions le 16 décembre (ici). « Les élections auront lieu en février. Le 13 à priori », glisse Franck Champoudry, délégué général du Medef Tarn, aux Indiscrétions.
Immobilier d’entreprise : Arthur Loyd conclut 4 transactions
Le spécialiste en immobilier d’entreprises Arthur Loyd Occitanie Méditerranée (directeur associé : Michel Peinado) réalise 4 transactions dans le secteur de Montpellier en décembre dernier, lit-on dans un post LinkedIn. Parmi ces 4 opérations : un ensemble commercial de 1.700 m² au rez-de-chaussée du programme Kaelis Comédie réalisé par Sogeprom Sud ; un immeuble de bureaux de 737 m² sur une parcelle de 2.000 m² dans le quartier Val de Croze qui laissera place au programme Le Trinity (138 logements) ; l’immeuble de RBC Design Center dans le quartier Port Marianne qui accueillera sur 2.000 m² le show-room de RBC, la brasserie Lattara et 4 plateaux de bureaux ; un actif de 7.693 m², dont un entrepôt logistique de 7.134 m², loué à la société Gree Products à Clermont-l’Hérault.
Outdoor : NaïtUp signe une tente de toit à coque rigide avec Decathlon
Fondée en 2007, NaïtUp , qui conçoit et fabrique à Alès (Gard) des tentes de toit éco-conçues à installer sur le toit des voitures, crée un modèle pour la marque Quechua , du leader mondial de la distribution d’article de sport Decathlon, en intégrant la chaîne de fabrication en interne, apprend-on auprès d’Alès Agglomération. « Les tentes de toit ‘Quechua x NaïtUp’ sont distribuées dans tous les magasins Decathlon d’Europe », complète la newsletter de la collectivité cévenole, qui y voit « une grande reconnaissance » pour le savoir-faire de sa jeune pousse car « Decathlon ne co-signe jamais de produits avec d’autres marques ». « Decathlon voulait en 2021 aller vers la tente de toit, et nous étions déjà assez experts. On s’est dit que ce serait dommage de ne pas travailler ensemble », explique Patrice Brochier, cofondateur de NaïtUp. La nouvelle tente Quechua x NaïtUp, fruit de plusieurs années de travail et de dizaines de prototypes, combine les meilleures technologies des deux marques : la toile occultante et respirante ‘Fresh & Black’ de Quechua et les systèmes de fixation rapide et de ventilation passive brevetés par NaïtUp.
Cette tente de toit à coque rigide, dévoilée cet automne, « combine plusieurs couches de matières différentes utilisées dans le double toit des tentes, ce qui permet qu’un minimum de lumière ne puisse entrer dans la tente », précise la marque sur son site. Ainsi, la tente « reste bien obscure, surtout le matin, et elle se réchauffe moins vite qu’une tente classique, un des grands problèmes du camping estival ».
Accompagnement par l’IMT Mines Alès et Alès Myriapolis. Le tissu utilisé par la technologie « Fresh & Black » est un textile composé de quatre matières différentes, chacune apportant sa propriété spécifique : une couche blanche pour faire réfléchir un maximum de chaleur, une couche en dioxyde de titane pour bloquer les rayons UV, une couche dite « noir de carbone » agissant par absorption de la chaleur résiduelle et une couche en aluminium, qui isole l’intérieur de la tente.
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Cette technologie s’allie au système de fixations NuFix, brevetée par NaïtUp, qui simplifie l’installation sur les barres de toit. La marque alésienne entend « proposer des produits universels, rapides à mettre en place, dont l’écartement des mâchoires est compatible avec tous les modèles de barres de toit ». Pour pouvoir collaborer avec Decathlon et devenir l’un de ses fournisseurs officiels, NaïtUp a passé avec succès deux audits de certification, en 2023, l’un portant sur la maîtrise de l’organisation et de la qualité, l’autre sur la gestion des ressources humaines.
La tente est conçue pour deux personnes. « Quelques secondes suffisent pour déployer et replier la tente », symbole du tourisme itinérant, souligne le site spécialisé outside.fr. Le produit, tout juste commercialisé, est vendu au prix de 2.500 euros, soit la fourchette basse des tarifs de NaïtUp, dont les prix des articles peuvent monter jusqu’à 3.750 euros. NaïtUp, qui emploie 19 salariés, a été créée par Patrice Brochier et Christian Soteau, deux amis passionnés d’activités de plein air. L’entreprise a été incubée à l’IMT Mines Alès et a bénéficié d’un accompagnement de l’agence Alès Myriapolis .
Éco-rénovation : Acorus met la main sur le toulousain Verdone
Le Groupe Acorus, spécialiste de l’éco-rénovation basé à Croissy-Beaubourg (77), rachète Verdone, expert toulousain des systèmes de gestion technique du bâtiment, annonce l’entreprise le 18 décembre. Avec 40 collaborateurs et un CA de 5 M€, Verdone conçoit, installe et maintien des systèmes optimisant la consommation énergétique des bâtiments industriels et tertiaires. Cette acquisition, complétée par Eneor, bureau d’études acquis en février, permet à Acorus (280 M€ de CA en 2023 ; 1.900 salariés) de proposer une offre globale (diagnostic, installation et maintenance) pour réduire la consommation énergétique et les émissions de CO2.
Gard : Proust veut un « Medef fort »
« C’est quoi, ce qui se passe à l’UPE 30 ? Je viens de lire votre article », réagit Franck Proust, président de Nîmes Métropole, le 18 décembre, lors d’un échange informel en marge de la soirée du Pôle Habitat FFB Occitanie, après avoir appris l’annonce par le Medef national du retrait de la marque Medef à l’UPE 30 (Les Indiscrétions du 16 décembre, à croquer en cliquant là). Avant d’ajouter : « Moi, j’ai besoin d’un Medef gardois fort. Je dois pouvoir savoir à qui parler. » Steeve Calligaro, président de l’UPE 30, tiendra un point presse le 24 janvier à 13h à Nîmes.
Le réseau Racines Sud récompense ses modèles d’expatriation
Le réseau d’expatriés du sud de la France, Racines Sud (président : Philippe Bux) organise les 15e Prix de l’Expatriation, le 20 décembre, dans l’écrin du Musée Fabre de Montpellier. L’occasion de récompenser des personnes originaires d’Occitanie qui ont fait le choix de s’expatrier, et qui se démarquent à l’étranger par leur engagement et leur réussite. « L’idée est de récompenser une dizaine de membres de notre réseau pour essayer de les faire connaître au niveau national. En Corée du Sud ou au Canada, ce sont des pointures, mais personne ne s’en rend compte ici, en France », explique Emmanuelle Darras, directrice de Racines Sud, aux Indiscrétions. En 15 ans d’existence, ces trophées ont vu passer environ 150 lauréats. Parmi eux, Philippe Adell, numéro 3 à la NASA. « Un autre de nos membres possède la plus grosse entreprise d’import-export de vin en Chine », illustre Emmanuelle Darras.
Les prix sont décernés à :
-Catégorie Ambassadeur : Zhora-Lina Martini de LJK Consulting, à Séoul, en Corée du Sud.
-Catégorie Entrepreneur : Julien Faliu, qui a créé le site expat.com, à l’Île Maurice.
-Catégorie Jeune Expatrié : Quentin Bihel qui est en V.I.E. chez Renault, à Séoul, en Corée du Sud. « Il gère un porte-feuilles de 30 M€ sur la communication et l’achat d’espaces publicitaires pour Renault ». Plus à lire dans la rubrique « Sang neuf ».
-Catégorie Innovation/Recherche : Olivier Sautrelle qui travaille chez Zimmer CAS, à Montréal au Canada.
-Catégorie Expat-Rebond : Delphine Palissot, présidente d’Accueil des Français à Bruxelles, en Belgique.
-Catégorie Coup de Cœur : Margot Boisseau, conductrice de travaux junior à Lausanne, en Suisse.
-Catégorie Engagement sociétal et solidaire : Marie-Ange Ngo-Bieng, chercheuse du Cirad installée au Guatemala.
-Prix Spécial du Jury : Charles-Henri Lignet, chez Royal Canin, à Aimargues. Il possède un parcours multiculturel, diplômé de SupAgro qui a monté une entreprise en Afrique pour fabriquer des biscuits à base d’insecte. Avec Royal Canin, il a travaillé au Costa Rica et au Brésil.
-Prix spécial du Jury : Jonathan Makaya, pour son engagement pour la jeunesse à travers le sport, il utilise le sport pour resociabiliser les jeunes, à Montréal, au Canada.
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Mi-décembre, Emmanuelle Darras s’est rendue au Quai d’Orsay, à Paris, pour les résultats du baromètre de l’expatriation. « Aujourd’hui, il y a 11.000 étudiants en volontariat à l’étranger. Les expatriés privilégient les pays d’Europe du Nord, comme les Pays-Bas ou la Norvège, estime la directrice de Racines Sud. À l’étranger, on gravit les échelons bien plus vite qu’en France. Avec Racines Sud, on est en contact avec un commandant de bord sur Air Jakarta. Il a 25 ans, rendez-vous compte… »
ICC : ce post de Jalil Benabdillah qui fait grincer des dents à 3M
Diffusé avant les vacances, le post LinkedIn de l’élu Jalil Benabdillah (Région Occitanie), relatif au reportage de France 3 « Tournages : Palme d’Or pour l’Occitanie » a fait grincer des dents du côté de Montpellier Méditerranée Métropole. Motif : la collectivité présidée par Michaël Delafosse n’y est pas ‘taguée’ (référencée), alors qu’il est question de la filière ICC (industries culturelles et créatives) à Montpellier. « L’immobilier d’entreprise et le foncier sont portés par la métropole. La Région doit miser sur les territoires pour faire vivre des filières. Des filières d’intérêt régional doivent être portées par les territoires », glisse une source proche de Delafosse.
Formation dans les PME : Matchers lève 1,25 M€
Matchers, spécialiste de la formation dans les entreprises de moins de 50 salariés (Castelnau-le-Lez, 34), finalise une 2e levée de fonds, de 1,25 M€, auprès de Sofilaro/Calen et IRDI Capital Investissement, indique la start-up sur un post LinkedIn. « 71% des entreprises ne forment pas leurs équipes, par manque de temps ou de connaissance sur les financements mobilisables, indique Matchers, cofondée en 2019 par Stéphane Silvi, ancien ingénieur, et Jean-Marie Dupré, ancien DRH. Notre modèle de formation pratique intégrée lève les contraintes des TPE/PME pour mettre la formation au service des projets de l’entreprise. » Matchers indique accompagner 500 entreprises, et avoir formé 1.150 dirigeants et salariés.
Quelles sont les 6 startup de la promo 2025 du Village by CA Languedoc ?
Callifly (optimisation de vente en ligne), Predia (analyse d’indicateurs de santé), Wytest-Wyexpert (solutions de dépistage auditif et visuel), REF Bikes (vélo), Chenevia (cannabis thérapeutique) et Keyseaobs (planification spatiale maritime) sont les 6 startup de la promotion 2025 du Village by CA Languedoc (Crédit Agricole du Languedoc), à Montpellier, indique Loïc Sitbon, président de Callifly, sur LinkedIn.
La menuiserie Del Tedesco (31) rejoint Roudié Miner
Basée à Colomiers (31), spécialiste de la menuiserie bois et de l’aménagement intérieur, l’entreprise Del Tedesco rejoint le Groupe Roudié Miner (carrelage, sols souples, peinture, faux plafonds et isolation par l’extérieur, siège social : Damazan, 47), indique ce dernier sur LinkedIn. Actif en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine, Del Tedesco est notamment intervenir sur l’hôpital Pierre-Paul Riquet à Toulouse et sur la Cité des Vins et des Civilisations à Bordeaux. Daniel Thavot prend la direction de Del Tedesco, aux côtés de Mathieu Roudié et Julien Miner.
Gare d’Agde, bâtiment de l’IFMS à Montpellier… 19,1 M€ adoptés par la Région Occitanie dans l’Hérault
Mobilité, santé, urbanisme… La Région Occitanie adopte une enveloppe de 19,1 M€ au bénéfice de plus de 300 projets héraultais, lit-on dans un communiqué de presse du 23 décembre. Retour sur les investissements principaux.
Grandes manœuvres à la gare d’Agde. Pour rendre la gare d’Agde plus accessible, la Région investit 8 M€ pour adapter les infrastructures agathoises. Cette dépense entre dans le cadre d’un plan ayant pour but d’améliorer l’accessibilité du réseau ferroviaire d’Occitanie. À Agde, les travaux seront menés par SNCF Gares & Connexions de septembre 2025 à juillet 2026 : quais élargis, une passerelle construite, avec ascenseurs et escaliers.
Nouveau bâtiment pour l’IFMS de Montpellier. Second pôle de référence en paramédical d’Occitanie, l’Institut de formation aux métiers de la santé du CHU de Montpellier va construire un nouveau bâtiment pour accueillir son millier d’étudiants, pour la rentrée 2028. L’ancien édifice, datant de 1970, restera connecté au nouveau bâtiment, et la capacité d’accueil devrait pouvoir être réhaussée. La Région investit 2 M€.
Requalification du centre François Mitterrand de Cazouls-lès-Béziers. Un chantier pour lequel la Région Occitanie participe à hauteur de 250.000 €. La municipalité cazouline souhaite conduire ces travaux dans une démarche de développement durable : limitation de la consommation d’énergie, matériaux sains, et utilisation d’énergies renouvelables. L’occasion d’isoler le toit, de créer une tribune rétractable, et de poser une pompe à chaleur et des panneaux solaires. Début des travaux : avril, pour une durée d’un an.
La Grande-Motte requalifie les quais du port de plaisance. Désormais, une promenade de 1,5 km relie les deux plages principales de la ville. Elle donne aux piétons et aux cyclistes un espace privilégié pour profiter au mieux du bord de mer. La Région participe à hauteur de 196.000 €.
La Banque Alimentaire du Gard maintient son activité au Marché Gare (Nîmes)
À Nîmes, la Banque Alimentaire du Gard signe le 19 décembre un compris de vente pour intégrer des nouveaux locaux sur 1.400 m² au sein du Marché Gare (Nîmes) aux côtés de la Ville de Nîmes et de l’agglomération de Nîmes Métropole, annonce Franck Proust, président LR de Nîmes Métropole, sur Meta (croquer ici). « Les 1400 m² de leurs futurs locaux devraient trancher avec les 600 m² d’entrepôt et de bureaux vétustes auxquels s’ajoutent du stockage dans d’autres lieux du Marché Gare », pose Franck Proust. La Banque Alimentaire du Gard aide 42.400 personnes en situation de précarité, soit l’équivalent de 4,8 millions de personnes par an à raison de 13.000 repas servis quotidiennement.
Ancien cinéma, projet Capnau, Conexio Telecom… Viaterra enchaîne les projets
Viaterra, aménageur public de l’ouest de l’Hérault (président : Robert Ménard), lance une consultation pour un marché de maîtrise d’œuvre dans le cadre d’un de transformation d’un ancien cinéma, à Béziers, en un pôle de santé moderne. Les détails à retrouver ici.
Toujours à Béziers, l’aménageur présente le projet de renouvellement du quartier Capnau, avec la création d’une résidence de 30 logements en béguinage : un habitat conçu pour les seniors autonomes, avec des espaces de vie partagés, une maison d’accueil et la reconstitution d’un jardin planté en cœur d’ilot. Le lancement des travaux est prévu début 2025 pour une livraison à l’automne 2027. Conception-réalisation : Eovest (Bruges, 33). L’architecture est confiée aux cabinets toulousains Séquences et FP01.
Au sein du parc d’activités de Mazeran (Béziers), Viaterra pilote la construction des nouveaux locaux de Conexio Télécom, opérateur et intégrateur télécom en Occitanie, sur une surface plancher de 1.525 m². L’architecture est assurée par le biterrois Aura Architecture. Plus d’informations en cliquant ici.
Global POS amorce le paiement en crypto-monnaies dans les magasins
La possibilité de paiement en crypto-monnaies s’élargit en France. Global POS, éditeur de solutions logicielles dédiées aux commerçants et aux grandes enseignes, finalise un partenariat technologique avec CoQliQo, créateur de la solution d’encaissement Shop&Qo, et la fintech Lyzi, ouvrant la voie au paiement en cryptos en magasin. Pour initier la transaction, un QR Code de paiement, généré via l’application Lyzi, traduit les cryptos en équivalent euros. Puis, elle transfère les fonds vers les comptes bancaires du commerçant. Entre l’initialisation et le paiement effectif, le cours du bitcoin est gelé. Pour raccourcir au maximum le temps entre l’accord à la caisse et la transaction sur une blockchain, Shop&Co, installée sur les caisses, est connectée à la solution prépayée et de paiements alternatifs Easy2Play de Global POS, elle-même interfacée avec Lyzi. Cette interconnexion informatique permet aux commerçants de gérer leurs encaissements de façon sécurisée. « Le paiement est reçu depuis un porte-monnaie en cryptos, mais l’enseigne ne perçoit que des euros. Nos interlocuteurs sont les directions financières : elles ne souhaitent pas, et ne peuvent pas, avoir des cryptos dans leurs comptes », détaille Olivier Riquet, directeur général de Global POS.
« La situation des retailers est compliquée depuis trois ans, complète Thibaut Dabonneville, vice-président en charge des ventes. Or, 18 % de la population française est porteuse de crypto-monnaies. Cela peut être une nouvelle manne financière. Le sujet devient de plus en plus important au sein des enseignes. » Si le marché est prometteur, le développement est cependant « encore naissant. 3.000 points de vente sont pour l’instant équipés, dont le Printemps ou LG Automobiles ».
Marché américain. Global POS, acteur des systèmes d’encaissement dans le secteur du commerce depuis 2004, s’est diversifié dans des fonctionnalités liées aux titres prépayés, chèques-cadeaux des comités d’entreprises et cartes multi-enseignes, pour offrir aux commerçants des solutions d’encaissement en temps réel, ainsi que des modules « qui s’affranchissent des frais bancaires et réduisent ainsi les coûts ».
Fondée par Stéphane Djiane, la PME, implantée à Baillargues à côté de Montpellier, emploie 25 salariés, et réalise un chiffre d’affaires de 5 M€ en 2023, avec « une croissance à deux chiffres », selon le dirigeant, arrivé en 2020. Cinq ingénieurs devraient être recrutés cette année. La société appartient depuis 2022 au groupe canadien Harris, lui-même filiale de CSI (Constellation Software International), regroupant environ 1.000 entreprises informatiques dans 150 pays. CSI ambitionne de racheter 4 à 6 sociétés en France par an. Cette appartenance au mastodonte canadien donne des idées d’exports à Global POS. « Nos actionnaires ont leurs clients sur le marché nord-américain. L’idée est de nous appuyer sur leur réseau pour y développer nos solutions », conclut Thibaut Dabonneville. D’autant plus que les États-Unis se dirigent vers un environnement réglementaire adapté pour les cryptos. Donald Trump entend ainsi faire du pays le centre mondial des actifs numériques et créer une réserve stratégique de bitcoins.
Services digitaux : Xelians Integrations Services s’implante sur 230 m2 à Montpellier
Acteur de la transformation digitale (externalisation d’archives physiques), Xelians Integrations Services prend à bail 230 m2 de bureaux au sein de l’immeuble « Les bureaux du Nouveau Monde », à Montpellier. Président de Xelians : Jacques Thibon. Directeur des opérations : Philippe Poilvez. Transaction : Tertia Conseils Entreprises (Nicolas Huet).
Série M6 à Montpellier : ça se précise
Le tournage à Montpellier de la série quotidienne de M6, révélée en septembre par Les Indiscrétions (à croquer ici), se précise. « M6 loue des plateaux auprès de France Télévisions à Vendargues. Un backlot (décors extérieurs permanents, note) va par ailleurs être installé dans la zone Garosud, sur l’ancien site de Chronopost. Enfin, un domaine, ou château, dans les environs de Montpellier, est en train d’être choisi, pour devenir le théâtre principal de la série », confie une source proche aux Indiscrétions.
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10 ans après avoir perdu son statut de capitale régionale, Montpellier est-elle déclassée ?
Pour compenser la perte du statut de capitale régionale et une taille restreinte, Montpellier tisse des partenariats avec les territoires voisins, et cultive des filières économiques spécifiques. Enquête des Indiscrétions.
Dix ans après avoir perdu son statut de capitale régionale, au profit de Toulouse, dans le cadre de la création de la grande région Occitanie fusionnant les anciennes entités Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, Montpellier, 7e ville de France, change de logiciel pour rester attractive. Principal changement, et non des moindres : la hache de guerre avec les collectivités voisines est enterrée. Alors que Toulouse est naturellement dopée par l’aéronautique, il s’agit, dans un Languedoc peu industriel, de faire front, sur un territoire élargi, en misant sur ses propres armes. « La métropole ne peut se construire en opposition avec ses territoires voisins », résume Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier et président de la Montpellier Méditerranée Métropole, élu en 2020.
« La perte du statut de capitale régionale a été un électrochoc, source de vitalité. Il a fallu redoubler d’effort, être plus inventif et créatif, souligne Samuel Hervé, président du Medef Occitanie. Avant 2015, Montpellier s’endormait sur une activité plutôt administrative. Aujourd’hui, des filières économiques se dégagent nettement : santé, énergies renouvelables, industries culturelles et créatives, numérique. Et Montpellier compte deux licornes d’envergure internationale, Swile et Septeo. »
Nouvelle logique. Finies, les piques homériques de feu Georges Frêche auprès des autres édiles, qui ont laissé des cicatrices encore visibles. Comme cette ligne de tramway qui échoue bêtement à 1,5 km du littoral, au milieu d’une zone pavillonnaire, après que la commune de Palavas-les-Flots, seul débouché vers la mer Méditerranée, est sortie en 2005 avec fracas de l’agglomération montpelliéraine. À présent, le développement se concerte avec les intercommunalités voisines – Pays de l’Or, Sète Agglopôle, Grand Pic Saint-Loup, Vallée de l’Hérault, Lunel Agglomération, etc. -, sous la houlette d’une agence dédiée, dite ‘de développement et des transitions’.
Pour retenir dans l’aire urbaine des entreprises et des emplois à fort potentiel, Montpellier accepte de voir partir hors de ses frontières administratives certaines de ses pépites : Zimmer Biomet (robotique chirurgicale) et Inits (services pharmaceutiques) dans le Parc Industries Or Méditerranée, à Mauguio, ou encore Biodol Therapeutics (traitement contre les douleurs neuropathiques) à Montarnaud. Cette nouvelle donne lui est aussi favorable : Altémed, son puissant groupe public d’aménagement et de construction de la métropole, décroche ses premiers marchés loin de ses bases, comme la future zone d’activités Cap Gallargues, dans le Gard.
Manque de foncier. Pour la 2e ville d’Occitanie, il n’y a pas vraiment le choix. Avec ses 31 communes, la métropole est à l’étroit, sans aéroport, ni port, ni ouverture vers la mer. Le foncier d’activité y fait cruellement défaut. « Montpellier n’est pas une vraie métropole. Regardez, en comparaison, les conurbations Aix-Marseille ou Lille-Roubaix-Tourcoing », taclait Hugues Moutouh, alors préfet de l’Hérault, en 2022. Une réelle épine, quand il faut relever le défi de l’attractivité. Environ 700 demandes d’implantations d’entreprises sont ainsi formulées chaque année.
Les nouveaux habitants, charmés par le soleil et l’offre culturelle, sportive et académique, affluent. La ville-centre compte plus de 310.000 habitants d’après l’Insee, avec un taux de croissance annuelle de 1,5 % entre 2016 et 2022, supérieur à la moyenne précédente (+ 1,3 %, sur 2011-2016).
Ville du quart d’heure. Comme clé de réponse, l’édile socialiste, géographe de formation, entend développer le concept du ‘ville du quart d’heure’, en répartissant la population au-delà du seul périmètre de la métropole, à Lunel, Frontignan et Sète, le long de l’axe ferroviaire où circulent les trains régionaux. Dans le cadre du projet de service express régional métropolitain, des bus à haut niveau de services vont connecter le cœur d’Hérault et le sud de Montpellier, en utilisant l’autoroute A750.
Côté logements, Delafosse met la pression sur certains maires de villages peu portés sur l’acte de bâtir. « Il y a une forme d’égoïsme territorial. J’en ai assez qu’on refuse de faire du logement social, car c’est refuser de loger les personnes qui font tourner le territoire », lance-t-il mi-septembre, avant le congrès national HLM se tenant à Montpellier.
Des dossiers débloqués. Le passage du Catalan Jean Castex à Matignon, de 2020 à 2022, sensible aux projets d’Etat en Occitanie, a permis de faire aboutir des dossiers stratégiques, enlisés depuis des décennies : financement du contournement autoroutier ouest de Montpellier par Vinci Autoroutes, protocole pour la réalisation du tronçon ferroviaire à grande vitesse entre Montpellier et Béziers, extension et modernisation du CHU de Montpellier, renouvellement urbain des quartiers Mosson et Cévennes. Soit, en cumulé, environ 3,5 milliards d’euros injectés d’ici à 2035. « Delafosse se rend presque chaque semaine à Paris, pour vendre le territoire. Cela remet la ville sur la carte », analyse Jean-Paul Volle, professeur émérite de géographie urbaine et régionale à l’Université Paul-Valéry.
Pas de combat entre Toulouse et Montpellier. Selon lui, le risque de concurrence directe entre les deux métropoles, « bien réel en 2015 et 2016 », ne s’est pas concrétisé. « Toulouse et Montpellier ont cessé tout type de combat, pour passer à un stade de coopération. Un contrat de coopération a été signé en avril 2024 (croquer en cliquant ici), pour renforcer leurs propres structures économiques et scientifiques. Les centres décisionnels sont certes à Toulouse, mais la taille de la région, très grande, exige que l’on n’oublie pas Montpellier », relève-t-il.
Une identité régionale incertaine. Mais, depuis 2015, une forme de superbe a quand même été perdue, selon certains. « Avant, des chefs d’entreprises dirigeaient les agences économiques régionales. Ce n’est plus le cas. On a perdu en proximité », relève un entrepreneur. « Des clubs sportifs professionnels perçoivent moins de subventions », souligne un autre. « Si Montpellier était capitale régionale, il nous serait plus facile de ‘toucher’ Carole Delga, présidente de l’Occitanie, même si je reconnais ses efforts pour venir souvent », complète Céline Torres, présidente du Pôle Habitat FFB Occitanie – malgré ses fonctions régionales, elle concède son « chauvinisme ». C’est peut-être le principal enseignement des 10 ans d’existence de l’Occitanie : malgré les déplacements incessants de Delga, et la communication autour de la marque, l’identité occitane peine à émerger. Toulouse et Montpellier sont distantes de 250 km, sans liaison TGV, et avec des cultures distinctes – industrielle et Sud-Ouest pour l’une, tourisme/services et méditerranéenne pour l’autre. « En Bretagne, une entreprise sur quatre arbore, à l’entrée de son siège social, le drapeau breton. Je ne vois pas beaucoup de drapeaux d’Occitanie quand je vais visiter des entreprises d’ici », relève Patrice Canayer, ex-coach du MHB (handball), devenu conseiller régional délégué à l’attractivité et au rayonnement de l’Occitanie.
La taille de la région a aussi du bon : « La dynamique portée par le Medef Occitanie est une bonne chose pour les Medef territoriaux. Il n’y avait pas une telle dynamique à l’époque des anciennes régions », analyse Jean-Marc Oluski, président du Medef Montpellier. Exemple : « Lors d’un voyage à Bruxelles, nous avons pu comprendre le fonctionnement de la Commission européenne, les dispositifs carbone et l’importance des lobbies », confie-t-il.
Sang neuf
Nos jeunes d’Occitanie ont du talent
Quentin Bihel : de Nîmes à la Corée du Sud, un parcours récompensé
À 29 ans, Quentin Bihel a déjà parcouru un chemin jalonné d’expériences variées. Lauréat du prix « Jeune Expatrié » décerné par Racines Sud le 20 décembre au musée Fabre (Montpellier), ce Nîmois d’origine est aujourd’hui assistant marketing chez Renault, en Corée du Sud. Découvrez tous les lauréats des Prix de l’Expatriation en « Décodage ».
Après un passage chez Apple en Irlande – où il a gravi rapidement les échelons –, Quentin Bihel a repris ses études à Montpellier Business School pour obtenir un Bachelor en Business International Administration. Quentin Bihel a grandi à Nîmes et a étudié au lycée Albert Camus avant de mener une expérience professionnelle chez Orange dans le cadre d’une formation en apprentissage au CFA CCI de Marguerittes (désormais Purple Campus Nîmes-Marguerittes, à relire ici). Déjà, l’envie de voyager germait dans son esprit : « Partir à l’étranger, je le voulais depuis longtemps. C’était dans ma tête depuis le collège », rembobine-t-il aux Indiscrétions.
Cap sur la Corée du Sud
Et son rêve d’expatriation le rattrape : en février 2023, il quitte Dassault Systèmes pour rejoindre Renault Corée en tant qu’assistant marketing dans le cadre d’un VIE (Volontariat International en Entreprise). « Je voulais recommencer à zéro, dans un pays où je ne connaissais ni la langue ni la culture, tout en capitalisant sur mon expérience professionnelle », confie Quentin Bihel. Ses deux principales missions consistent à gérer les réseaux sociaux de Renault Corée pour renforcer la notoriété de la marque et à analyser la performance des campagnes marketing. « Mon travail va au-delà de la communication : je veille à ce que les budgets marketing soient optimisés et que chaque campagne, qu’elle soit sur les réseaux sociaux, à la télévision ou dans les affichages urbains, ait un réel impact », appuie-t-il.
Prix Jeune Expatrié
Engagé dans des réseaux comme les Alumni de MBS et le réseau VIE, Quentin Bihel reçoit le 20 décembre le prix « Jeune Expatrié », remis par Racines Sud au musée Fabre (Montpellier), qui valorise les expatriés aux parcours atypiques. « On m’a souvent dit que mes projets n’étaient pas possibles. Ce prix montre que l’on peut réussir, même quand tout semble compliqué », sourit le jeune homme.
Pour lui, l’envie de vivre à l’étranger n’est pas passagère. « L’expatriation est un mode de vie qui me plaît. Je suis très fier d’être français, mais ma vie ne sera pas en France », glisse-t-il. Toujours avide de nouvelles découvertes, il envisage d’explorer d’autres horizons, notamment au Moyen-Orient ou dans d’autres pays d’Asie tels que la Thaïlande, le Laos, la Malaisie…
La HV Touch
Conseil RP
Un communiqué venant démentir la diffusion de fausses informations. C’est la stratégie adoptée par VSB France (TotalEnergies), producteur d’énergies renouvelables, qui dément deux informations relatives à son projet de centrale photovoltaïque sur la commune de Marguerittes (Gard), à savoir la surface couverte par les panneaux photovoltaïques et son emplacement dans une zone Natura 2000. « Il est prévu que la surface couverte par des panneaux photovoltaïques soit de 3,2 hectares, et non 8. La surface clôturée du projet sera de 5,6 hectares et la surface totale des aménagements sera elle de 8 hectares comprenant les autres aménagements tels que les recommandations du SDIS, les aménagements hydrauliques, le poste de livraison et les postes de transformation », justifie VSB France, avant de poursuivre : « Le projet n’est à aucun moment concerné par une zone Natura 2000. Un dossier d’incidences Natura 2000 a été réalisé ».
Conseil RP de la semaine : n’hésitez pas à dire, via un communiqué de presse, qu’une information est fausse, et pourquoi elle est fausse. Cette méthode, efficace, est peu utilisée.
La phrase
« Pour la 3e fois cette année, je suis sorti de Sauramps Librairies sans rien acheter. Ce qui ne m’était pas arrivé depuis 45 ans. Une énième réorganisation a déplacé les rayons du haut en bas et ceux de droite à gauche. Les habitués sont perdus (…) Le classement est illisible. Boualam Sansall (auteur algérien, note) est sur la table de la littérature russe ! Les libraires ont l’air lugubres. La plupart des tables thématiques sont incohérentes et fortement imprégnées de wokisme (…) Quand j’ai découvert Sauramps, c’était une des trois grandes librairies de province avec le Furet du Nord et Decitre. Aujourd’hui, je suis triste. »
Philippe Ribeyre, Solidarités Nouvelles Face au Chômage et développement d’affaires aux États-Unis, le 31 décembre, sur Facebook.
On s’en fout
Allez, on ne va pas se mentir. Aviez-vous vraiment envie de reprendre le chemin du bureau, en ce gris lundi matin de janvier ? Sans budget ni clarté, avec des guerres à nos portes et un point d’interrogation majuscule à l’horizon, on aurait presque envie de rester sous la couette et dans les agapes, jusqu’au printemps.
Passé ce vilain quart d’heure, on apprécie de remettre la machine en route. Vérifier les pistes d’informations. Demander des précisions aux contacts. Hiérarchiser les articles. Trouver des titres. Réfléchir à de nouvelles enquêtes, et les vendre à des médias éditeurs. Organiser le fonctionnement de l’équipe. Recruter un futur alternant. Préparer aux petits oignons le séminaire de janvier, aux Halles 610 de Jacou (34), qui s’annonce dense et riche.
Mais maîtriser son sujet ne suffit pas. Il faut aussi savoir sortir de la routine. Écouter son équipe, ses lecteurs, ses clients. Car des grands tremblements, notamment liés à la transformation digitale et à l’intelligence artificielle, secouent notre secteur du journalisme et de la communication.
Agencehv a investi l’an dernier 10 % de son chiffre d’affaires dans des chantiers digitaux : référencement SEO du site lesindiscretions.com, création d’un outil de réservation de bandeaux en ligne, cybersécurité et maintenance.
En matière d’IA, deux étudiants de Polytech Montpellier travaillent en ce moment à l’identification des meilleurs outils d’automatisation, pour des missions aussi précises que précieuses : rédaction (dans le respect de la déontologie journalistique, cela va sans dire), veille, prise de note lors d’interviews, notifications. L’idée n’étant pas de moins en faire, mais de se libérer du temps pour faire encore mieux. Cela valait le coup de sortir de sa couette.
Ça pousse
Ils et Elles bâtissent nos villes
Écoparc de Saint-Aunès (34) : concertation pour la dernière tranche
L’écoparc de Saint-Aunès (34) entre dans une nouvelle phase avec le lancement de la quatrième tranche d’aménagement, baptisée « Pioch Palat », présentée le 17 décembre au siège de l’agglomération du Pays de l’Or à Mauguio. La concertation publique s’étend jusqu’au 24 janvier. Cette étape finale couvre 5 hectares sur les 44,5 que compte l’écoparc, situé à proximité de l’A709. Porté par la commune de Saint-Aunès (maire : Alain Hugues) et le Pays de l’Or (président : Stéphan Rossignol), maître d’ouvrage, le projet est orchestré par L’Or Aménagement, avec une maîtrise d’œuvre confiée aux cabinets Aja et Mediae. « L’objectif est de poursuivre le développement économique amorcé tout en valorisant les spécificités naturelles du site », explique Antoine Jean, architecte du projet et gérant de l’agence AJA. Le projet d’aménagement prévoit la création de cinq lots constructibles, totalisant 11.600 m² : trois dédiés aux activités économiques (2 000 m², 2 000 m², 1 600 m²), un pour des bureaux et activités tertiaires (2 000 m²), et un dernier de 4 000 m² pour des usages mixtes. Avec à la clé 200 emplois générés. « L’objectif est de permettre à des entreprises déjà implantées dans l’écoparc de s’agrandir si elles le souhaitent, et pas forcément d’attirer des grosses entreprises parisiennes », souligne Vincent Fortea, en charge du développement économique au Pays de l’Or. L’aménagement s’articule autour d’un parc préservé, avec une valorisation des deux cyprès situés en hauteur. Une voie de desserte reliera la rue des Lauriers à la rue du Basilic. Conçue en double sens et accessible aux poids lourds, elle limitera toutefois les usages intensifs : « il n’est pas question d’accueillir une entreprise qui nécessite la circulation de 10 poids-lourds par jour », rassure Antoine Jean. Les travaux seront lancés début 2026 avec une livraison fin 2028. À (re)lire dans Les Indiscrétions « Écoparc de Saint-Aunès : L’Or Aménagement devrait aménager la 4e tranche » (4 novembre 2024).
Saint-Jean-de-Védas : les Ateliers UP + médaillés pour le quartier Roque Fraisse
Les Ateliers UP+ décrochent la médaille d’argent aux Victoires du Paysage 2024 pour leur conception et réalisation des espaces publics du quartier Roque Fraisse à Saint-Jean-de-Védas (34), annoncent-ils sur LinkedIn. Mené pour le Groupe Serm/Sa3m, ce projet de 39 hectares s’articule autour de l’objectif « »3 / 30 / 300″ : voir au moins trois arbres depuis chez soi, profiter dans son quartier de 30 % de canopée et bénéficier de lieux arborés et ombragés à moins de 300 mètres de son domicile », détaille les Ateliers UP+.
68 M€ pour un complexe hôtelier de luxe dans le quartier Lardenne (Toulouse)
Le Groupe Lauby Toulouse injecte 68 M€ pour transformer l’ancien siège social de l’entreprise Serge Blanco (textile) en un complexe hôtelier de luxe, dans le quartier Lardenne à Toulouse (31), dévoilent nos confrères de La Dépêche du Midi (article ici). 120 chambres, espace de santé et bien-être, centre sportif, restaurant… Le projet immobilier s’étend sur 16.000 m² de surface de plancher, au cœur d’un terrain de 25.000 m².
Le groupe Cirrus Pegase avance les pions de son projet « Workspace » à Villeneuve-lès-Maguelone (34)
Ça pousse, même pendant le dernier jour de l’année. Le groupe Cirrus Pegase (Grabels, 34) acquiert le foncier pour lancer son projet « Workspace », lit-on dans un post LinkedIn. Situé sur la ZAC Charles Martel, à Villeneuve-lès-Maguelone (34), il s’agit d’un projet de locaux d’activités en étages. L’espace devrait réunir 21 locaux d’activités. Les travaux démarreront dans les semaines à venir. Livraison prévue : troisième trimestre 2026. Architecte : Archigroup Grand Sud, avec Christophe Blouet.
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Au marché
Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.
APPELS D’OFFRES
Aménagement 🏗️
Occitanie Est
La SA Elit lance un avis pour l’aménagement des espaces publics du secteur Est de la ZAC « Entrée Est - Rive Sud » de Sète.
Architecture 📐
Occitanie Est
La société d'aménagement de Montpellier Méditerranée Métropole lance un avis pour la mission d'architecte-urbaniste coordonnateur en vue de l'aménagement de la ZAC Nina Simone à Port Marianne (Montpellier).
BTP 👷♀
Occitanie Est
L’agence nationale de la cohésion des territoires lance un avis pour les travaux portant sur la construction du centre commercial Costières à Vauvert (30).
La commune de Narbonne lance un avis pour la maitrise d'œuvre de travaux de restauration des immeubles classés ou inscrits au titre des monuments historiques.
La société d'aménagement de Montpellier Méditerranée Métropole lance un avis pour la construction d'une chaufferie Biomasse dans le cadre de la délégation de service public du réseau Nord Alco à Montpellier.
Le conseil départemental du Gard lance un avis pour les travaux de réfection des toitures terrasses du collège Paul Valéry à Roquemaure (30).
La mairie de Béziers lance un avis pour l’accord-cadre de maitrise d'œuvre pour les opérations nécessitant l'intervention d'un architecte du patrimoine.
Le conseil départemental du Gard lance un avis pour le marché de maîtrise d'œuvre pour l'aménagement de la nouvelle cuisine du collège Gérard Philipe à Bagnols-sur-Cèze (30).
La SPL Perpignan Méditerranée lance un avis pour la consultation travaux pour la création d'une centrale photovoltaïque sur la toiture des « voiles rouges » à Canet-en-Roussillon (66).
Territoire 34 lance un avis pour les travaux pour la réhabilitation de l'ilot Fleury à Lodève (34).
La SPL Arac Occitanie lance un avis pour la procédure restreinte avec négociation pour la mission de maîtrise d'œuvre portant sur la création d'un établissement public local d'enseignement international.
Le CHU de Nîmes lance un avis pour les travaux d'entretien et de réhabilitation de ses bâtiments.
Territoire 34 lance un avis pour la mission de maîtrise d'œuvre pour la construction de l'extension d'ALCO 2 à Montpellier.
Nîmes Métropole lance un avis pour l’accord-cadre de missions de maîtrise d'œuvre pour la conception et la réalisation d'infrastructures de voirie, de réseaux divers et d'aménagement d'espaces publics.
La communauté d’agglomération du Pays de l’Or lance un avis pour la protection du front de mer à Palavas-les-Flots (34).
La société d'aménagement de Montpellier Méditerranée Métropole lance un avis pour les travaux d'infrastructures VRD et de traitement paysager des voiries et espaces publics : secteur cœur de quartier - ZAC de la Pompignane à Montpellier.
Occitanie Ouest
Toulouse Métropole lance un avis pour les travaux de remplacement de deux ascenseurs au Stadium de Toulouse.
La communauté de communes Bassin Auterivain Haut-Garonnais lance un avis pour les travaux de construction d'un centre aquatique à Auterive (31).
Thémelia lance un avis pour la mission de maîtrise d'œuvre pour la réalisation de la restructuration et l'extension d'une nouvelle maison de département à Carmaux (81).
La CPAM de la Haute-Garonne lance un avis pour les travaux de rénovation du nouvel accueil de son site de Saint-Gaudens (31).
Le conseil départemental de la Haute-Garonne lance un avis pour les missions géotechniques structurelles et géothermiques dans les sites départementaux.
Toulouse Métropole lance un avis pour l’accord-cadre pour des prestations de maîtrise d'œuvre portant sur les projets d'infrastructures de mobilités du Sud-Ouest Toulousain.
La mairie de Campsas (82) lance un avis pour la maîtrise d'œuvre pour la construction d‘une salle polyvalente.
Déchets 🗑️
Occitanie Ouest
La communauté de communes des Hauts Tolosans (31) lance un avis pour la collecte des biodéchets.
La communauté d’agglomération de l’Albigeois (81) lance un avis pour la collecte, le transport, le recyclage et la valorisation du plâtre collecte en déchetterie.
L’agglomération du Muretain (31) lance un avis pour l’accord-cadre de service relatif à la reprise et au traitement des déchets verts collectés sur son territoire.
Eau / Assainissement 💧
Occitanie Est
La communauté d’agglomération Béziers Méditerranée lance un avis pour les travaux de réseaux d'eau potable, d'eaux usées et d'eaux pluviales ainsi que les contrôles qualité et inspections de travaux sur ses communes.
La communauté d’agglomération du Pays de l’Or lance un avis pour les études géotechniques pour la construction d'un poste de relevage des eaux pluviales.
La Ville de Beaucaire (30) lance un avis pour le schéma directeur d'alimentation en eau potable et schéma directeur en assainissement collectif des eaux usées.
Occitanie Ouest
La DDT 31 lance un avis pour les études relatives à la révision des plans de prévention des risques inondation de la Lèze.
La communauté d’agglomération de Tarbes Lourdes Pyrénées lance un avis pour les travaux de renouvellement d'un réseau d'assainissement et de branchements.
Énergie ⚡
Occitanie Est
La SPL Perpignan Méditerranée lance un avis pour la consultation travaux pour la création de deux centrales photovoltaïques sur le patrimoine communal de Calce (66).
Économie sociale et solidaire 🤝
Occitanie Est
La Fondation Crédit Coopératif lance un appel à candidatures pour les Prix de l'Inspiration en ESS (économie sociale et solidaire).
Immobilier 🏟️
Occitanie Est
Adoma Siège lance un avis pour le marché de conception-réalisation pour la construction d'une résidence sociale et d'une pension de famille d'environ 150 logements autonomes.
Occitanie Ouest
L’OPH 65 lance un avis pour le marché de maitrise d'œuvre pour la construction de 9 logements individuels avec garages à Trie-sur-Baïse.
L’OPH 65 lance un avis pour le marché de travaux pour la construction de 10 logements individuels en deux tranches à Castelnau-Rivière-Basse.
Mobilités 🚲
Occitanie Est
La communauté de communes Sud Roussillon lance un avis pour la réalisation d'une piste cyclable entre le village et le port à Saint-Cyprien (66).
Ports ⚓
Occitanie Est
La Ville d’Argelès-sur-Mer (66) lance un avis pour la concession de service public pour l'exploitation, l'aménagement et la modernisation du port avec la constitution d'une SEMOP dédiée.
Occitanie Ouest
Voies Navigables de France lance un avis pour l’acord-cadre relatif à l'entretien et la gestion de 4 ports en Tarn-et- Garonne le long du canal latéral à la Garonne.
Services 📋
Occitanie Est
La commune de Port-Vendres (66) lance un avis pour la maintenance de son parc informatique et de ses satellites.
La Ville de Montpellier lance un avis pour l’entretien du patrimoine arboré et des palmiers de la Ville et de la Métropole de Montpellier.
Tourisme 📷
Occitanie Ouest
Le syndicat intercommunal de la Vallée du Louron (65) lance un avis pour la délégation de service public pour l'exploitation du domaine skiable de Peyragudes.
Transport 🚚
Occitanie Est
La communauté d’agglomération de Lunel (34) lance un avis pour le marché public de services de son transport public urbain.
ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ
La communauté d’agglomération du Pays de l’Or attribue le marché concernant l’exploitation du transport adapté et du transport à la demande du réseau Transp’Or & Mobilités à GIHP OCCITANIE LR. Valeur du marché : 4 548 360 euros.
Toulouse Métropole attribue le marché concernant la mise à disposition de contenants collecte transfert et traitement de déchets hors ordures ménagères à Paprec France. Valeur du marché : 1 639 880 euros.
Le Département de l’Aveyron attribue le marché concernant l’exploitation, la maintenance et les réparations des installations techniques dans le cadre d'un groupement de commandes à Maintenance Exploitation Télégestion. Valeur du marché : 2 000 000 euros.
La mairie de Blagnac (31) attribue le marché concernant l’entretien des espaces verts de la ZAC Andromède à Idverde, Société d'entretien et de restauration du patrimoine et de l'environnement et à Nicollin Espaces Verts. Valeur du marché : 86 894,2 euros.
La mairie de Perpignan attribue le marché concernant la mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage pour l'accompagnement à la définition d'une stratégie de réduction des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre à Institut Negawatt. Valeur du marché : 136 673 euros.
La communauté d’agglomération du Grand Narbonne attribue le marché concernant la concession du service public d’eau potable de son secteur nord à Veolia. Valeur du marché : 136 355 217 euros.
La Région Occitanie attribue le marché concernant les prestations CSPS pour les opérations travaux réalisées aux ports de Sète et du Grau-du-Roi ainsi que la ligne ferroviaire Colombiers-Maureilhan et sur la commune de Port-la-Nouvelle à Lesueur Meunier Coordination. Valeur du marché : 140 000 euros.
La Ville de Nîmes attribue le marché concernant les prestations de nettoyage de ses grands sites culturels et sportifs à Siner SARL. Valeur du marché : 897 008,72 euros.
La mairie de Prades (66) attribue le marché concernant la mission de maîtrise d'œuvre pour la reconstruction du centre technique municipal à Tognella Architectes 2AI. Valeur du marché : 555 335 euros.
Rodez Agglomération attribue le marché concernant la mission de maitrise d'œuvre pour la surélévation de l'Hôtel d'agglomération à SCP Ceres Lacombe Architecture. Valeur du marché : 137 950 euros.
Plus de marchés ici
Le Département de Tarn-et-Garonne attribue le marché concernant le concours restreint de maîtrise d'œuvre pour l'extension du collège Manuel Azaña de Montauban à Cousy Architectures et à Tocrault & Dupuy Architectes. La valeur du marché n’est pas connue.
Rodez Agglomération attribue le marché concernant le concours de maitrise d'œuvre pour la construction d'une maison de santé pluridisciplinaire à Sébazac-Concourès (12) à SCP Ceres Lacombe Architecture. Valeur du marché : 3 085 000 euros.
La Ville de Toulouse attribue le marché concernant la prestation de collecte, traitement et valorisation des biodéchets à AOT les alchimistes OCCITERRA. Valeur du marché : 14 117 euros.
La communauté de communes Causses Aigoual Cévennes attribue le marché concernant le marché de maîtrise d'œuvre pour la réhabilitation et remise aux normes des bâtiments de la station de Prat-Peyrot (30). Valeur du marché : 228 600 euros.
Le conseil départemental des Pyrénées-Orientales attribue le marché concernant les prestations d'études environnementales et rédaction de dossiers règlementaires pour les infrastructures portuaires et maritimes départementales à Biotope. Valeur du marché : 13 040 euros.
Perpignan Méditerranée Métropole communauté urbaine attribue le marché concernant des prestations en communication à Encre Verte et à Imprimerie du Mas. Valeur du marché : 350 000 euros.
Toulouse Métropole attribue le marché concernant les missions de contrôle technique dans le cadre du projet d'extension et de fiabilisation de l'usine de dépollution des eaux usées de Toulouse-Ginestous-Garonne à Socotec Construction. Valeur du marché : 208 650 euros.
La commune de Mende attribue le marché concernant la concession de service public pour la gestion et l'exploitation de son réseau de transport au groupement SAS Boulet / SAS Hugon Tourisme. Valeur du marché : 7 364 037,51 euros.
La commune de Vergèze (30) attribue le marché concernant la maintenance des installations de génie thermique des bâtiments communaux à Somegec. Valeur totale du marché : 24 000 euros.
L’agenda
Les cérémonies de vœux, haut lieu de réseautage, reviennent. Parce que vous le valez bien, Les Indiscrétions vous ont concocté un agenda des cérémonies en Occitanie.
Lundi 6 janvier
- Ville de Toulouse, 18h30, Cité de l'espace (Quartier Est).
Jeudi 9 janvier
- Ville de Millau, 18h30, salle des fêtes.
- Ville de Castelnau-le-Lez, 18h30, palais des sports de Castelnau-le-Lez.
- Ville du Crès, 18h30, salle Marceau Crespin.
- Ville de Toulouse et Toulouse Métropole, 18h30, salle des Illustres – Mairie du Capitole.
Vendredi 10 janvier
- CPME 30, 8h, Le Napo (Nîmes).
- Ville de Mende, 18h30, Halle Saint-Jean.
- Ville de Toulouse, 18h30, salle polyvalente du Petit Capitole (Quartier Ouest).
Samedi 11 janvier
- Ville de Cornebarrieu, 11h30, Maison du lien social.
- Ville de Perpignan, 15h, Palais des Congrès.
- Ville de Bessan, 18h30, halle départementale de sport Jean-Louis Papin.
Lundi 13 janvier
- IUT Béziers, 12h, salle Modulable (3 place du 14 juillet, Béziers).
- Ville de Palavas-les-Flots, 18h (horaire à confirmer), salle bleue (avenue de l'Abbé Brocardi).
- Ville de Toulouse, 18h30, Le Metronum (Quartier Nord).
- Ville de Blagnac, 19h, salle des fêtes des Ramiers.
Mardi 14 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Mas Merlet (Nîmes).
- Ville de La Grande-Motte, 18h, Pasino de La Grande-Motte.
- Université de Montpellier, 11h30, Palais universitaire des sports.
Mercredi 15 janvier
- Alès Agglomération, 18h30, Parc des expositions à Méjannes-lès-Alès.
- Ville de Toulouse, 18h30, Maison des associations (Quartier Centre).
Jeudi 16 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Villa Duflot (Perpignan).
- Port de Sète Sud de France, 18h, Gare du Maroc - quai d'Alger (Sète). Uniquement sur invitation.
- Forces économiques (CPME 31, Medef 31, FBPT31, UIMM Occitanie et CCI Toulouse Haute-Garonne), 18h30, MEETT Toulouse.
- Communauté de communes de la Vallée de l'Hérault, 18h30, salle des Condamines (Le Pouget).
- Agglo Hérault Méditerranée, 19h, halle des sports de Bessan.
Vous souhaitez faire paraitre votre cérémonie de vœux dans l'agenda des Indiscrétions ? Contactez-nous à amelie@agencehv.com et à hvialatte@gmail.com en indiquant : la date, l'heure et le lieu précis.
Plus de cérémonies ici
Vendredi 17 janvier
- FFB Hérault, 12h, au siège de la FFB Hérault (155 rue Jacques Fouroux, Montpellier).
- Communauté de communes Lodévois et Larzac, 18h30, espace Ramadier à Lodève.
- Ville de Toulouse, 18h30, salle des fêtes de Lafourguette (Quartier Sud).
- Ville de Saint-Gilles (30), 19h, salle polyvalente Robert Marchand, en présence de Franck Proust, président de Nîmes Métropole.
- Ville de Lunel et Lunel Agglo, 19h, halle des sports intercommunale.
- Ville de Juvignac, 19h, Espace Lionel de Brunélis.
Samedi 18 janvier
- Ville de Saint-Jean-de-Védas, 11h, salle des Granges.
Lundi 20 janvier
- Ville de Toulouse, 18h30, centre polyvalent de Montaudran (Quartier Est).
Mardi 21 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Domaine du Grand Puy (Montpellier).
- Medef Hérault Montpellier, 12h15, site MedForet à Gignac.
- CMA 30 en partenariat avec Alès Agglomération, 19h, Pôle mécanique Alès Cévennes (Saint-Martin-de-Valgalgues).
Mercredi 22 janvier
- Ville de L'Union, 18h30, Grande Halle.
Jeudi 23 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Le Tribe (Carcassonne).
- Université de Montpellier Paul-Valéry, 11h30, hall du bâtiment Atrium.
- FFB Gard, 18h, dans les locaux de la FFB (162 allée Graham Bell, Parc Georges Besse, Nîmes).
- Communauté de communes du Pays d'Uzès, 18h30, à L'Ombrière (Pays d'Uzès).
- Agglomération du Pays de l'Or, 18h30, domaine Gradilis à Mudaison.
- Pulse Béziers Méditerranée, 19h, Bureaux&Co (Béziers).
Vendredi 24 janvier
- CPME Hérault, 12h-14h, Domaine du Grand Puy (Montpellier).
- Tribunal de commerce de Nîmes, 16h.
- CMA Hérault, 18h, salle Bernard Stalter de la CMA Hérault (154 rue Bernard Giraudeau, Montpellier). Inscription ici.
- Ville de Toulouse, 18h30, Maison Toulouse Services Nord (Quartier Nord).
Lundi 27 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 12h, CCI Lozère (Mende).
- CCI Hérault, 18h30, Corum de Montpellier.
- Ville de Toulouse, 18h30, Musée des Abattoirs (Quartier Centre).
Mardi 28 janvier
- CCI Hérault, 18h30, parc expo de Béziers.
Mercredi 29 janvier :
- CCI Gard, 18h, salle de concert Paloma à Nîmes.
- Ville de Toulouse, 18h30, salle de spectacle La Cabane, les Halles de la Cartoucherie (Quartier Ouest).
Jeudi 30 janvier :
- Florian Mantione Institut, 19h, FDI Stadium (MHB, Montpellier).
- Chambre des notaires de l'Hérault, 19h, Maison du Notariat à Montpellier. Inscription ici.
Vendredi 31 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 11h30, Domaine de Bayssan (Béziers).
- Ville de Toulouse, 18h30, Couvent des Jacobins (Quartier Centre).
- Medef Hérault Béziers, 12h, Brasserie chez Raoul (Béziers)
Vos événements en Occitanie.
Mercredi 8 janvier :
Salon de l’Alternance des CFA Afpa Hérault et Gard organisé à la Base de Loisirs Poséidon à La Grande-Motte. Plus d'infos et inscription ici.
Lundi 13 janvier :
Evénement "Safety" sur la sécurité industrielle à l'IUT de Béziers à partir de 9h30. Le programme là. Inscription gratuite ici.
Mardi 14 janvier :
Conférence « Comment financer votre innovation et préparer votre entreprise à relever les défis de demain ? », organisée par Occitanie Place Financière, à La Cité à Toulouse à 18h. Plus d'infos et inscription ici.
Conférence « Faut-il encore construire des routes ? Le cas du contournement ouest de Montpellier », organisée par l'Observatoire de la faculté d'économie de Montpellier à la faculté d'économie. Plus d'infos ici.
Rendez-vous de l'éco « A la découverte de l'éco-conception » organisé par Ad'Occ à la Maison de Ma Région à Castres de 8h30 à 12h. Le programme ici. Pour s'inscrire, c'est ici.
Rencontre sur l'IA et la santé organisée par le CHU de Montpellier et Dell Technologies au 1 Rdpt Benjamin Franklin (Montpellier) de 9h30 à 11h30. Informations ici.
Atelier sur le mix énergétique organisé par Leader Occitanie à Villeveyrac (34) à partir de 8h15. Informations ici et inscription là.
Webinaire "La DSI au cœur des projets Data : comment réconcilier les métiers avec la DSI ?" organisé par Datasulting. Programme et inscription ici.
Jeudi 16 janvier :
Webinaire « Cap sur la nouvelle année : découvrez le plan d’action et les ambitions Digital 113 pour 2025 », de 8h30 à 9h30. Plus d'infos et inscription ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Lourdes (Hautes-Pyrénées). Plus d'infos ici.
Instants Eco « Dirigeant : Faites de votre communication un levier de performance », organisé par la CCI Aude à Innoveum à 12h. Inscription ici.
Du 16 au 20 janvier :
Festival international du film politique organisé à Carcassonne. Plus d'infos ici.
Jeudi 23 janvier :
« Atelier : hébergeurs touristiques, soyez à la pointe avec l'IA de Booking.com », organisé par la CCI Aude dans la salle Purple Campus Carcassonne (705 avenue Georges Guille, Carcassonne). Plus d'infos à venir ici.
Rendez-vous de l'éco « Passez en mode transfo » organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Foix de 9h à 11h.
Plus d'événements ici
Lundi 27 janvier :
« Atelier Sobriété hydrique, traitement des eaux usées, réutilisation : quelles aides pour les entreprises ? », organisé par la CCI Aveyron dans ses locaux. Plus d'infos à venir ici.
Mardi 28 janvier :
Portrait économique du territoire de Nîmes Métropole, organisé par l'agglomération de Nîmes Métropole à l'hôtel communautaire. Plus d'infos et inscription ici.
« Le Tour de France de l'IA », organisé par le Medef France et les Medef territoriaux, fait étape à Montpellier à 11h (Montpellier Inov Campus, amphithéâtre Le Hub). Plus d'infos et inscription ici.
Rendez-vous de l'éco « Les seniors, une ressource pour votre entreprise » organisé par Ad'Occ à l'espace Capdeville (Montpellier) de 9h à 11h30. Inscription ici.
Rendez-vous de l'éco « Passez en mode transfo » organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Nîmes de 9h à 11h.
Mardi 4 février :
Rendez-vous de l'éco « Passez en mode transfo » organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Rodez de 9h à 11h.
Jeudi 6 février :
« Futur du travail en Occitanie : osons l'expérimentation », organisé à la Cité de l'Économie et des Métiers de Demain à 18h30. Inscription ici.
Vendredi 7 février :
14e colloque de la Chaire Unesco Alimentations du monde sur le thème « Les alimentations africaines », organisé à l'Institut Agro Montpellier (2 place Pierre Viala). Inscription ici.
Jeudi 13 février :
Forum de l'Observatoire toulousain de l'immobilier d'entreprise « Comprendre et faire face à la révolution du marché », organisé à 18h au Hall M de la Gare Matabiau. Inscription ici.
Rendez-vous de l'éco « Passez en mode transfo » organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Albi de 9h à 11h.
Vendredi 14 février :
Rentrée économique 2025 organisée par JCG Factory au Domaine de Verchant (Castelnau-le-Lez, 34).
Mercredi 5 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Albi (Tarn). Plus d'infos ici.
Jeudi 6 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Cahors (Lot). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Alès (Gard). Plus d'infos ici.
Jeudi 13 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Plus d'infos ici.
Mercredi 19 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Nîmes (Gard). Plus d'infos ici.
Mercredi 19 et jeudi 20 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Toulouse (Haute-Garonne). Plus d'infos ici.
Jeudi 20 mars :
20ᵉ édition d'Occitanie Invest à La Cité (Toulouse) organisée par Ad'Occ. Inscription ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Mende (Lozère). Plus d'infos ici.
Mercredi 26 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Millau (Aveyron). Plus d'infos ici.
Mercredi 26 et jeudi 27 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montpellier (Hérault). Plus d'infos ici.
Jeudi 27 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Saverdun (Ariège). Plus d'infos ici.
Vendredi 28 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montauban (Tarn-et-Garonne). Plus d'infos ici.
Mardi 1er avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Narbonne (Aude). Plus d'infos ici.
Mercredi 2 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Rodez (Aveyron). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Plus d'infos ici.
Mercredi 9 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Auch (Gers). Plus d'infos ici.
Jeudi 10 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Béziers (Hérault). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Figeac (Lot). Plus d'infos ici.
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Newsroom
L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :
JOURNALISME
Pour Les Échos :
- Enquête : l’impact des restrictions budgétaires des collectivités sur les entreprises
- Portrait de Nadia Landry, présidente de la Fédération des Entreprises d’Insertion
- Les ambitions américaines de Duo Display
- Global POS amorce le paiement en crypto-monnaies dans les magasins
- 10 ans après avoir perdu son statut de capitale régionale, Montpellier est-elle déclassée ?
- Comment le secteur du bâtiment traverse la tempête
Contribution au magazine de ToulÉco :
- Sagas familiales : les famille Portales (entreprise Hectare, urbanisme) et Le Breton (viticulture)
- Portrait de Cyril Brun, directeur général de la Banque Populaire du Sud
BoisMAG :
- Enquête nationale sur la menuiserie extérieure bois et mixte (bois aluminium). Parution en décembre.
RÉDACTIONS
Occitanie News (Région Occitanie) : pour janvier 2025 , penquête sur la filière bâtiment en Occitanie et brève sur l'entreprise Kawantech (boitiers d'éclairage multifonctions, 31). La newsletter Occitanie News de décembre est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.
Pour la Métropole de Montpellier : réécriture / écriture de 300 pages du nouveau site web mutualisé de la Ville et de la Métropole.
Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.
Ville de Montpellier : 33 reportages dans les écoles de la Ville de Montpellier
ANIMATIONS
13 février : animation Lab Immo (Midi Libre) à Montpellier.