B2-Region Occitanie-4 mars 2024

Les indiscrétions

L’innovation va trinquer

Semaine du 14 octobre 2024

sur le gril cette semaine

Avec la fin annoncée du crédit d’impôt innovation, l’innovation devrait trinquer en 2025. Votre newsletter gratuite Les Indiscrétions prend le pouls de PME innovantes, comme CibleWeb, Chemdoc Water Technologies ou ESII. C’est à croquer en « Décodage ». Une rubrique électrique où vous découvrirez plein de palabres urbaines : l’ordonnance du docteur Kruger, ex-Dreal, pour simplifier les procédures administratives ; Montpellier Business School tente l’Irlande ; Plan d’adaptation à la ressource en eau de l’Agence Adour-Garonne ; Coup d’arrêt de la plateforme logistique Axtom à Carcassonne…

Et encore ? En « À l’affiche »nouveau président chez Habitat Social en Occitanie, l’as des Haas donne les clés de l’IA lors de l’événement e-commerce régional, et tensions à la tête de l’aménageur public biterrois Viaterra ; Le « Zoom » se penche sur le Plan Local d’Urbanisme intercommunal-Climat de Montpellier, qui franchit la première haie lors du conseil métropolitain le 8 octobre ;  Les créations exposées des apprentis du pôle formation de l’UIMM sont à croquer en « On aime »En « Trois questions à », Lionel Pastre, secrétaire régional de la CGT Occitanie, s’inquiète de la précarisation de l’emploi et de la situation de Safra, avant sa conférence régionale à Albi (81) ; En « Ça pousse », à Toulouse, coup d’envoi des travaux du méga-technocentre métropolitain (plus de 100 M€, quand même).

Sans oublier vos rubriques pas futiles et utiles, « Au marché » et « Agenda ».

Bonnes lecture et semaine !

Illustration de Hubert Vialatte Les indiscrétions faço les 3 singes

À l’affiche

Parce qu’elles et ils le valent bien

Jean-Michel Fabre, Habitat social en Occitanie 

Jean-Michel Fabre, Habitat social en Occitanie 

Jusqu’alors vice-président, il est élu le 9 octobre président d’Habitat social en Occitanie (HSO), qui fédère les bailleurs sociaux dans la région (à croquer ici). Jean-Michel Fabre succède à Michel Calvo (ACM Habitat), qui devient à son tour vice-président. Le nouveau président de HSO est par ailleurs président du GIE Garonne Développement et du Syndicat mixte d’études et d’aménagement de la Garonne. Parmi les enjeux-clés : rénovation du patrimoine HLM pour la performance énergétique, adaptation au changement climatique avec une attention portée au confort d’été et à la gestion de l’eau, restauration des capacités financières des bailleurs sociaux pour le redressement de la production neuve de logements locatifs sociaux… Des enjeux que Les Indiscrétions suivent de près : « La parole aux petits bailleurs sociaux » (relire en cliquant ici), « HLM : Delafosse fustige l’égoïsme territorial, en cliquant là), « Logement social : l’alerte et les propositions de HSO Occitanie » (c’est par ici).   
HSO réunit 67 organismes (offices publics Hlm, entreprises sociales de l’habitat, coopératives Hlm et sociétés anonymes coopératives d’intérêt collectif pour l’accession à la propriété), qui représentent 325.000 logements sociaux (près de 700.000 personnes logées) et emploient 6.000 salariés à travers les 13 départements de l’Occitanie. Les adhérents investissent environ 2 Md€ chaque année.  

Christine Bardinet, Banque de France Occitanie

Christine Bardinet, Banque de France Occitanie

En septembre, l’activité économique est plus soutenue en Occitanie qu’au niveau national, d’après la Banque de France (directrice régionale : Christine Bardinet), qui dévoile ce 14 octobre les résultats de son enquête sur les tendances économiques régionales en Occitanie, après avoir interrogé 8.500 chefs d’entreprise. Certains secteurs comme l’aéronautique, le transport de marchandises ou l’hébergement sont plus dynamiques, contrairement à l’agroalimentaire, les équipements électriques et certains services marchands (édition, métier de l’informatique). « Les difficultés de recrutement restent significatives pour 35 % des interrogés », précise la Banque de France. Et le chiffre monte à 40 % pour les entreprises du bâtiment. Par ailleurs, la Banque de France prévoit une « progression significative du PIB » au troisième trimestre 2024. Cette prévision reste cependant soumise à une incertitude. « En octobre, la croissance de l’activité ralentirait dans l’industrie et les services marchands, et reculerait légèrement dans le bâtiment. Les effectifs seraient maintenus hormis dans l’industrie où un repli est anticipé », projette la Banque de France. 

Gérard Haas, as du droit e-commerce (CibleWeb Connect)

Gérard Haas, as du droit e-commerce (CibleWeb Connect)

L’avocat biterrois Gérard Haas (Haas Avocats, Paris, spécialiste du droit internet) a plongé l’auditoire dans les arcanes de l’IA, lors de la table ronde de clôture de CibleWeb Connect (événement BtoB e-commerce, organisé par l’agence Cible Web, fondée par Guilhem Gleizes), le 10 octobre à Midi Libre, et axé en grande partie sur les apports de l’IA. « Nous savons que tous ceux qui utilisent de l’IA générative dans leurs entreprises gagnent 45 minutes par jour. On ne peut pas faire l’économie de cet outil. Mais il y a des niveaux où l’IA est pertinente, et d’autres niveaux où elle ne l’est pas. Si les réponses sont fiables à 50 %, l’homme est dans tous les cas supérieur à la machine. Mais si les réponses sont fiables à 80 %, la machine est dans tous les cas supérieure à l’homme. Mais l’IA, c’est supprimer des emplois, il faut le dire. Je fais ça toute la journée dans les grandes entreprises (sic). Autre conséquence de l’IA : le petit devient aussi fort que le grand. La PME a les mêmes moyens que le grand groupe, sans avoir les mêmes frais. »
Selon lui, « l’IA est basée pour avoir dans tous les domaines, 12/20 de moyenne. C’est un outil moyen. Ce qui se passe : les mauvais deviennent moyens, les très bons deviennent encore meilleurs, et ce sont ceux qui sont à ce jour moyens qui vont être les grands perdants. Quand on utilise l’IA, il faut avoir des équipes compétences ». Une question à se poser en entreprise : qui contrôle l’IA ? « Si un cadre n’est pas fixé, et qu’il y a une erreur, c’est l’employeur qui pourra être responsable. » Les deux débats de 2025 en matière d’IA : « IA et les libertés publiques ; Et l’enjeu de la responsabilité des erreurs. L’IA est un outil qui commet des erreurs, comme tous les produits informatiques. Si les contrôles ne sont pas faits par ceux qui doivent les faire, qui sera responsable ? »

J’en apprends plus ici

« Le e-commerce ne se résume pas au paiement. Il y a aussi la visibilité, la communication de la marque… », rappelle Patrick Bosch (Banque Populaire du Sud). Le tourisme, secteur économique de poids en Occitanie, doit encore progresser. « Le e-commerce est un moyen incontournable de fidéliser par la donnée, et d’apporter une proposition de service. » Pour Payplug, Arthur Servigne a détaillé la mécanique de la billetterie en ligne des JO Paris 2024 : « Il y a eu jusqu’à 54 transactions par seconde, avec au final 2,5 millions de transactions de 188 pays. La plateforme a tenu le choc pendant les pics, sans aucun incident majeur, avec un taux d’acceptation (paiements transformés) de 98 %. »
11 ateliers ont rythmé la journée : enjeux et perspectives du ecommerce en 2025, comment intégrer les solutions de transport pour les marchands pour optimiser leurs livraisons, quelles solutions de paiement, comment développer l’activité ecommerce sur les marketplaces avec le témoignage d’eBay, mise en conformité juridique du site ecommerce, automatisation des campagnes marketing avec l’IA, atelier startup autour de l’IA avec Callifly et WiziShop… Plaisir d’avoir coanimé cette journée technologique et conviviale avec la directrice de choc d’Agencehv, Sarah Nguyen Cao Khuong. C’est en images en cliquant ici. Et nos références d’animations et coanimations en cliquant là

Joël Daures, ex-Viaterra

Joël Daures, ex-Viaterra

Tensions à Viaterra. La révocation de Joël Daures, 63 ans, actuel directeur général de Viaterra, aménageur public du Biterrois présidé par Robert Ménard, maire de Béziers et président de Béziers Méditerranée, figure à l’ordre du jour du conseil d’administration, ce 17 octobre, apprend-on ce 14 octobre de sources proches. Ces sources viennent confirmer une information parue dans Midi Libre. Si le vote n’a pas encore eu lieu, la remplaçante de Joël Daures est déjà connue : il s’agit de Géraldine Bedes, directrice du département Urbanisme de la Ville de Béziers depuis septembre 2022. Viaterra porte notamment l’aménagement de la Zac Mazeran, qui doit accueillir à partir de 2026-2027 l’usine de Genvia (hydrogène décarboné) – Les Indiscrétions du 5 février, à lire en cliquant là.  

Les désaccords entre Joël Daures et Robert Ménard semblent remonter à plusieurs mois. Lors des vœux économiques de Robert Ménard, fin janvier, Les Indiscrétions ont relevé le fait que le projet de réhabilitation du Palais des Congrès de Béziers a été confié à l’opérateur privé Redman, alors que Viaterra s’était positionné.  
S’il est principalement actif dans le Biterrois et l’ouest Hérault, Viaterra aménage aussi le parc d’activités de la Béragne, en plein développement, à Carcassonne. D’autres aménageurs publics sortent de leur chasse gardée pour aller chercher ailleurs de nouvelles recettes, comme Altémed (Métropole de Montpellier), retenu pour le projet Cap Gallargues dans le Gard (magazine « L’œil » d’Arthur Loyd, Les Indiscrétions du 5 février, en cliquant ici).  

Lorenzo Feruglio, Aiko

Lorenzo Feruglio, Aiko

La PME AIKO (Turin et Toulouse), spécialisée dans l’automatisation spatiale, lève 3,5 M€, avec des investissements de Deep Ocean Capital et Primo Ventures via son fonds de capital-risque Primo Space, lit-on dans un communiqué du pôle de compétitivité Aerospace Valley, diffusé le 8 octobre. Cette opération s’inscrit dans une augmentation de capital plus large (5 M€) et doit permettre à AIKO de renforcer son équipe toulousaine. Les effectifs devraient passer de 40 à 70 employés. « Nous voulons devenir le principal fournisseur mondial de solutions logicielles de pointe pour les applications spatiales basées sur l’IA », explique Lorenzo Feruglio, fondateur et PDG d’AIKO. La société, positionnée sur des domaines de pointe comme l’analyse de données, la robotique et l’automatisation spatiale avancée, prévoit d’ouvrir une succursale aux États-Unis l’an prochain.

Sébastien Imbert, Septeo

Sébastien Imbert, Septeo

Il est nommé directeur marketing de la legaltech Septeo (Lattes, 2.800 salariés dont 1.000 dans l’Hérault, président : Hugues Galambrun), lit-on sur le site internet de l’entreprise héraultaise. Une fonction qu’il connaît bien, puisqu’il a occupé ce même poste entre 2018 et 2023 à Microsoft France. Ses missions concernent « les orientations stratégiques marketing, la planification, l’orchestration et l’exécution d’opérations de marketing et de vente et la transformation numérique du groupe », détaille Septeo. Âgé de 50 ans, Sébastien Imbert est par ailleurs le fondateur de ykaria, entreprise de conseil en logiciel et innovation spécialisée dans les synergies entre les équipes de vente et de marketing.

J’en apprends plus ici 

Autre actualité : Septeo est labellisé pour la 4e année consécutive « Great Place to Work » (lieu idéal pour travailler, note), lit-on dans un communiqué (à croquer ici). Et deux autres labels viennent s’ajouter à son palmarès : « Great place to work in tech » (lieu idéal pour travailler dans la tech) et « Happy trainees » (stagiaires heureux).  

Ouafa Boughdadi et Jean Viard, Club de l’Immobilier de Toulouse

Ouafa Boughdadi et Jean Viard, Club de l’Immobilier de Toulouse

Le Club de l’Immobilier de Toulouse, présidé par Ouafa Boughdadi (à gauche sur la photo), organise le 16 octobre à l’Université Toulouse Capitole une conférence intitulée « Une stratégie culturelle ambitieuse, facteur de développement d’un territoire ». Avec deux intervenants : Jean Viard (à droite sur la photo), sociologue, éditeur, écrivain et homme médiatique, et Maria Finders, représentante de la fondation LUMA Arles. Inscription en cliquant ici. Le Club de l’Immobilier de Toulouse fédère une quarantaine de professionnels de l’immobilier et de la construction.

Jean-François Sales, Christine Chimot, Nicolas Buxerolles, Inovéa

Jean-François Sales, Christine Chimot, Nicolas Buxerolles, Inovéa

Inovéa (Mauguio) fédère 3.000 conseillers en gestion de patrimoine au niveau national, avec pour ambition de populariser les stratégies de placements auprès des épargnants (même modestes). La PME se structure, sous l’impulsion de son nouveau DG, Daniel Carceles (Les Indiscrétions du 2 septembre, à lire en cliquant ici) : Jean-François Sales est ainsi nommé directeur marketing et communication, Christine Chimot (ex-BNPParibas) directrice juridique Risques et Conformités et Nicolas Buxerolles (ex-directeur régional Banque privée de BNPParibas à Toulouse) directeur commercial. Une directrice RSE, dont le nom est encore confidentiel, arrivera en janvier. Elle sera également secrétaire générale de la Fondation.  

« Avec Inovéa Fondation, créée en 2022, nous voulons éduquer le plus grand nombre aux enjeux d’épargne : jeunes scolarisés, publics vulnérables…, glisse Daniel Carceles aux IndiscrétionsNous ne voulons pas nous adresser qu’aux épargnants classiques. » Des actions locales seront menées, à travers des partenariats « avec la Fondation Saint-Pierre (24h Saint-Pierre, challenge sportif pour les enfants malades), la Montpelliéraine (course contre le cancer du sein) ou encore l’ICM », confie Daniel Carceles. Plus à lire sur Inovéa en « Décodage ».  

Bruno Diss, Sebach

Bruno Diss, Sebach

Ex-directeur commercial de Hertz, il est nommé directeur général de Sebach, spécialiste des solutions sanitaires mobiles basé à Nîmes (CA 2022 : 12,6 M€, une centaine de salariés). La nomination de Bruno Diss « intervient alors que la société souhaite accélérer son développement en France – suite à son rachat par le groupe allemand TOI TOI au printemps 2022 – qui passera notamment l’accroissement de 30 % du réseau d’agences et des effectifs en 2025 », ajoute le groupe. Bruno Diss succède à Sylvain Grévoz

Plus de À l’affiche

Alexandre Grimaud, Brasserie Lattara  

Alexandre Grimaud, Brasserie Lattara  

Après dix ans dans la restauration de luxe (Restaurant Jiwan à Doha, Hôtel Plaza Athénée à Paris, Domaine de Verchant à Castelnau-le-Lez), Alexandre Grimaud lancera sa propre brasserie en 2025 à Montpellier. « Les travaux commencent mi-novembre, et nous espérons pouvoir ouvrir au printemps 2025 », souffle-t-il aux Indiscrétions. L’établissement s’appellera « Lattara », au sein du bâtiment RBC, dans le quartier Port-Marianne. D’ici l’ouverture, il recrute à neuf postes, en cuisine ou en salle pour compléter ses équipes avec un post LinkedIn.  

Adrien Rouxel, Epitech Montpellier

Adrien Rouxel, Epitech Montpellier

Il prend la direction du campus Epitech Montpellier, école supérieure d’informatique, lit-on sur LinkedIn. Epitech Montpellier accueille « 200 étudiants sur site, répartis dans trois offres de formation couvrant les domaines de l’IA, du Big Data, du Cloud, de la Cybersécurité, etc. », détaille-t-il. À l’échelle nationale, Epitech compte 6.000 étudiants répartis à travers 15 campus en France et 5 campus à l’international. Également, l’école dispose d’un laboratoire de recherche et d’innovation spécialisé en intelligence artificielle. Adrien Rouxel a rejoint Epitech Montpellier en 2019, après quatre ans à Digital Campus Montpellier (2015-2019). 

J’en apprends plus ici 

« Epitech Montpellier fonctionnait avec une codirection composée de Gabriel Cuvillier, directeur pédagogique, et de moi-même, directeur des admissions depuis 2021, explique aux Indiscrétions Adrien Rouxel. Je suis donc à la fois directeur du campus et directeur des admissions, et Gabriel Cuvillier reste directeur pédagogique. »

Marie-Charlotte Euvrard, préfecture du Gard

Marie-Charlotte Euvrard, préfecture du Gard

Elle est nommée sous-préfète et directrice de cabinet du préfet du Gard (Jérôme Bonet) ce 9 octobre, lit-on dans un communiqué de presse. Elle succède à Grégoire Pierre-Dessaux informe le Journal Officiel. Administratrice d’État à la préfecture de Guyane depuis novembre 2022, Marie-Charlotte Euvrard a également été sous-préfète de la préfecture de Vaucluse de 2021 à 2022.  

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B3 CCIOCCITANIE 1410 - Les indiscretions

La rédac’ se mouille

On aime

Pole formation UIMM Occitanie
©Hubert Vialatte (Les Indiscrétions)

Les créations des apprentis du pôle formation de l’UIMM (industrie) Occitanie, exposées lors de l’AG de l’UIMM Méditerranée ouest, le 26 septembre dans les jardins du Château Puech Haut (Saint-Drézéry, 34) : un Goldorak, la fusée à damiers rouges et blanc de « On va marcher sur la lune » etc. Qu’on se le lise : nos jeunes ont du talent !  Voir les autres réalisations ici.

On n’aime pas

Idéal pour perturber l’accès à la Foire Internationale de Montpellier, dont c’était le premier week-end. À l’occasion d’un mariage, des véhicules faisant partie du cortège festif ont bloqué la circulation sur l’A709 et le rond-point du Zénith, à proximité du Domaine de Grammont, ce 12 octobre. Le maire, Michaël Delafosse (PS), a annulé le mariage en question (et ce n’est pas la première fois qu’il prend ce type de décision) et annoncé son intention de porter plainte. Les titres de presse de l’empire Bolloré font leur miel de la séquence : Valeurs actuelles (lire ici), JDD (lire là). Bolloré ou pas, on va pouvoir lancer l’expression « mariage à embouteillages. »

Décodage

On perce le coffre-fort

Simplification des procédures : l’ordonnance de l’ex-Dreal Occitanie, Didier Kruger 

Infrastructure a69 toulouse castres 4 ©Atosca - Les indiscretions
Chantier de l’A69 Toulouse-Castres ©Atosca

Aujourd’hui membre du conseil de surveillance de l’aéroport de Montpellier, Didier Kruger, ex-Dreal au long cours (2012-2020) en Occitanie, et ex-membre de l’IGEDD (Inspection générale de l’environnement et du développement durable), connaît par cœur les méandres administratives.
Avec des fonctions aussi éminentes, et une parole aujourd’hui libérée, son intervention sera probablement l’un des points d’orgue de l’AG de la FRTP Occitanie Méditerranée (président : Olivier Giorgiucci), ce 17 octobre au Palais des Congrès de La Grande-Motte (34). Invitation officielle accessible en cliquant ici. Quelques morceaux choisis en amont.

« Les collectivités doivent avoir le courage de rogner sur le neuf, de reporter les accroissements de capacité, pour entretenir les réseaux (routes, assainissement, transport d’électricité…) qu’elles ont déjà, confie-t-il. Ces réseaux, on ne les voit pas, on a tendance à les oublier, et ils se dégradent », avertit-il.

« L’État n’arrive pas à simplifier ». Sur l’enjeu de la simplification des procédures, son regard est acerbe : « L’État n’arrive pas à simplifier. C’est un constat cruel. Quand on veut simplifier, on complexifie. En France, on est très forts pour analyser les causes, mais très mauvais pour trouver des solutions, et/ou avoir le courage de les appliquer. » D’où vient cette difficulté ? « L’action publique est très structurée, avec les ministères, des agences… Chaque fois que l’on touche un sujet, une multitude d’acteurs est concernées. Par exemple, une règlementation relative aux haies concerne les codes de l’agriculture, de l’environnement et de l’urbanisme. Pour simplifier, il faut réunir beaucoup d’acteurs différents. Par ailleurs, les gens en place ne veulent pas perdre leur influence. Ils peuvent percevoir une réforme comme la remise en cause de qu’ils ont fait. » En clair : le syndrome de la mauvaise note à l’école, qui empêche d’avancer.

Le rabot : une façon de ne pas choisir.  Dans un contexte budgétaire sous tension, « la technique du rabot, avec – 2 % ou – 5 % partout, est une manière de ne pas choisir, de ne pas aller sur des solutions plus dures, qui seront pourtant nécessaires ». Il regrette aussi que beaucoup de compétences restent partagées entre les collectivités. « Il faudrait des compétences exclusives. Ce n’est souvent pas le cas. D’ailleurs, on emploie le terme de ‘chef de file’ : cela brouille le message et, au final, beaucoup de monde s’occupe de beaucoup de choses. »

Quand l’État facilite. L’ex-Dreal racontera aussi comment l’État peut jouer un rôle de facilitateur sur des grands projets d’aménagement, en s’appuyant sur le doublement de l’A9 et le contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier, réalisés simultanément entre 2012 et 2017. « Il y a parfois des interférences entre les donneurs d’ordre privés. L’État est le seul qui ait la neutralité, la légitimité, pour mettre tout le monde d’accord et éviter les dérives de contentieux à l’américaine. »

Le bon projet au bon endroit. Sur l’ordonnance du docteur Kruger : « Viser le bon projet au bon endroit. Souvent, les projets ne sont pas bien cadrés. Il faut penser aux phases d’évaluations préalables. Si le cadrage amont est concluant, il est à mon sens inutile d’appliquer ensuite les procédures auxquelles ledit cadrage aura déjà répondu. »

Évaluer ce qui dysfonctionne. « Les dérogations par les préfets ne fonctionnent pas, c’est un fait. Les préfets ne souhaitent pas déroger à la loi, car ils risquent d’être attaqués pour non-respect de la loi. Les idées qui ne marchent pas, on les arrête. Il faut avoir le courage d’évaluer et d’en tirer les conséquences. Cet aspect fait profondément défaut en France. »
>Hubert Vialatte (Agencehv) aura le plaisir d’animer la table ronde « Transition écologique et simplification », puis l’échange avec l’économiste Nicolas Bouzou. Nos folles références d’animations à lire en cliquant ici.

Ressource en eau : 2 Mds€ alloués au bassin Adour-Garonne sur la période 2025-2030 

Le 12e programme d’investissements destiné à accompagner et amplifier l’adaptation au changement climatique sur le bassin Adour Garonne est voté pour un montant de 2Mds€ sur la période 2025-2030, annoncent l’Agence de l’eau Adour-Garonne et la préfecture de région Occitanie dans un communiqué (lire ici). Le budget alloué au programme est en hausse de 30 %, soit 332 M€ par an, par rapport à la période précédente. « C’est dans la décennie à venir que les investissements d’adaptation auront le plus d’impact. L’agence se tient au rendez-vous de ce défi », déclare Élodie Galko, nouvelle directrice générale de l’Agence de l’eau Adour-Garonne (Les Indiscrétions du 7 octobre ici) et ex-directrice de cabinet au ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
Plusieurs solutions sont envisagées pour sécuriser l’accès à l’eau : « accélération de la transition agroécologique, stockage multi-usages de l’eau dans le cadre d’une gestion publique de la ressource, augmentation des capacités de soutien d’étiage, protection de la qualité des points de captage d’eau potable, accompagnement des industriels, des agriculteurs et des collectivités dans les économies d’eau… », détaillent les deux instances.

Toulouse et Montpellier vont accueillir une Maison du Quantique

La Région Occitanie est retenue pour l’appel à projets lancé par France Hybrid HPC Quantum Initiative (HQI) « Maisons du Quantique », porté par l’Institut National Polytechnique de Toulouse, lit-on dans un communiqué de presse d’Ad’Occ, l’agence de développement économique de la Région. La Maison du Quantique Occitanie sera présente dans les deux métropoles de la Région : à Toulouse, à la Cité, et à Montpellier du côté de la Cité de l’Économie et des Métiers de demain. Ce projet a pour but de proposer une offre de services ouverte aux entreprises et laboratoires porteurs de projets dans le domaine du quantique.
On avait enquêté sur le quantique en Occitanie, dans Les Échos, dans un dossier dédié :  l’Institut Quantique Occitan, créé en 2021, relie les réflexions de plusieurs groupes de la Région : Airbus (Toulouse), Thalès (Toulouse) ou IBM (Montpellier) qui possède son propre pôle dédié à la recherche et au développement sur le calcul quantique depuis 2018. 

J’en apprends plus ici 

Pour rappel, la Région Occitanie a signé, en septembre 2023, un contrat de filière pour l’accélération du développement du numérique et l’accompagnement des entreprises dans leurs projets de digitalisation (150 M€ mobilisés pour 2023-2027).

Fin du CII : les PME innovantes de l’Hérault freinent leurs projets

Dans l’Hérault, terre de PME innovantes et de start-up, l’annonce de l’arrêt du Crédit d’impôt innovation marque un coup d’arrêt, entre révision de projets à la baisse et gel d’embauches. Les Indiscrétions ont enquêté auprès de PME innovantes du territoire. 

Chemdoc Water
Basée à Clermont-l’Hérault (34), Chemdoc Water Technologies misait sur 45.000 euros de CII en 2025 et 80.000 euros en 2026. ©Chemdoc Water Technologies

Sorte de Californie française, la métropole de Montpellier – avec son slogan « Montpellier la surdouée », dans les années 80 – et l’Hérault misent sur l’innovation pour compenser l’absence historique de filière industrielle puissante. La très probable (sauf revirement lors du vote du budget) non-reconduction du CII (crédit d’impôt innovation) à partir de 2025 fait l’effet d’une douche froide.

« On touche directement à un moyen financier dédié aux PME qui portent un projet d’innovation de marché, proche de la commercialisation. Alors que le crédit d’impôt recherche, préservé l’an prochain, concerne la création de connaissance, et est principalement utilisé par des grandes entreprises », compare Arnaud Marchand, président du cabinet de conseil Jubea (Lattes, 11 salariés).
« Nous préparons un dossier CII depuis plus d’un an, à la fois en interne et en ayant recours à un cabinet conseil. L’annonce de l’arrêt du dispositif démotive, explique Mathilde Boulachin, PDG de Chavin (20 salariés, vin sans alcool, Béziers), qui part à l’assaut du marché américain. Et nous serons obligés de faire des choix, en lançant par exemple trois développements de produits innovants au lieu de cinq. »
« C’est une très mauvaise nouvelle, enchaîne Salvador Pérez, président de Chemdoc Water Technologies (30 salariés), qui vient de lever 4,5 M€ pour déployer son offre de machines mobiles de traitement de l’eau. « Depuis trois ans, le CII représentait 30.000 euros de financement annuel. Nous misions sur 45.000 euros de CII en 2025 et 80.000 euros en 2026…. On va devoir faire sans. » Cela passera par des suppressions de budgets de communication, et l’annulation du recrutement d’un chef de marché, dont les missions seront réparties entre différents postes existants. Même ressenti pour l’agence e-commerce CibleWeb, qui prévoit « le gel des embauches et le report du lancement d’un développement autour de l’IA », indique le PDG, Guilhem Gleizes. Pour cette PME, le CII représentait environ 40.000 euros par an.

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« Le premier risque, c’est d’affaiblir l’innovation dans les petites structures industrielles, et de ralentir l’incitation à innover. Alors que ce qui distingue aujourd’hui un suiveur d’un leader, c’est l’innovation, complète Laurent Ventura (ESII et UIMM Méditerranée Ouest). Mais l’innovation coûte cher quand les marges s’érodent. Le CII était un vrai avantage concurrentiel pour se lancer sur des marchés en France comme à l’international. L’enlever peut réduire la compétitivité des entreprises. » Pour ESII, l’arrêt du CII signifie une réduction de moitié des aides à l’innovation. Parmi les solutions, « travailler l’innovation collective avec les clusters en région et les fédérations professionnelles, comme l’UIMM, qui met en place des outils dédiés à l’innovation comme l’Industry Lab à Baillargues (34) ». Par ailleurs, des process et outils vont être remis en question. « Nous accélérerons l’IA, qui permet de développer l’innovation, et l’impression 3D, qui permet de diminuer les coûts des prototypes. » Enfin, les sources de financement seront diversifiées au maximum, « auprès des partenaires financiers, des Région, de Bpifrance et de l’Europe ».

« Les projets d’innovation dans les PME sont placés dans l’incertitude en 2025 : le CII permet de financer jusqu’à 30 % des dépenses d’innovation », résume Benjamin Néel, président de Laboxy, logiciel de suivi de la R&D (Nîmes), qui a lancé dans Les Indiscrétions dès le 7 octobre (lire en cliquant ici).

Créé en 2013, le CII est utilisé par environ 10.000 entreprises au niveau national. 88 % d’entre elles comptent moins de 50 salariés (Sources : Jubea et Bercy). Pour en bénéficier, la PME doit porter un produit s’éloignant de l’offre existante. Différents critères peuvent être mis en avant : technique, fonctionnalité, ergonomie, écoconception.

6 entreprises occitanes récompensées au concours Les Inn’Ovations 

Lors de la remise des prix Les Inn’Ovations, concours annuel organisé par l’agence Ad’Occ valorisant les sociétés ayant des projets innovants, ce 8 octobre à la Cité (Toulouse), 6 entreprises de la région Occitanie sont récompensées, apprend-on dans un dossier de presse :  

  • Ortho Access (Roquemaure, 30, dirigeant : Benoît Baumgarten), qui développe des emboîtures souples conformes à la morphologie du moignon des personnes amputées, reçoit le prix Innovation & Territoires. 
  • WaltR (Ramonville-Saint-Agne, 31, dirigeant : Éric Péquignot), une solution permettant d’identifier des sources de pollution, reçoit le prix Innovation & International. 
  • Avrio MedTech (Labastide-Beauvoir, 31, dirigeante : Karine Seymour), et son outil de diagnostic qui permet de détecter les oscillations à haute fréquence, caractéristiques de la zone malade du cerveau, reçoit le prix Produits ou services du futur.  
  • Coldep (Lattes, 34, dirigeants : Sébastien Latz et Julien Jacquety), qui développe un procédé de traitement des eaux usées, reçoit le prix Innovation & Impact écologique et le Grand Prix du jury. 
  • Les Flâneuses (Toulouse, 31, dirigeants : Thérèse Donnet et Yves Subarroque), qui propose des sièges mobiles pour les lieux fréquentés par le public, reçoit le prix Innovation & Impact sociétal. 
  • Sesa (Perpignan, 66, dirigeant : Jean-Baptiste Beyssac), et son ombrière photovoltaïque pour protéger les cultures, reçoit le prix coup de cœur du jury. 

Carcassonne : coup d’arrêt pour le projet de plateforme logistique Axtom à Salvaza 

La Ville de Carcassonne et la préfecture de l’Aude annoncent le 10 octobre dans un communiqué de presse commun qu’elles refusent le permis d’aménager d’Axtom, société qui porte le projet de plateforme logistique sur la zone de Salvaza, à Carcassonne (11), en raison d’absence d’informations concernant « la ou les activités précises susceptible(s) de s’installer sur cette plateforme ». « Cette information est pourtant cruciale pour appréhender l’impact de cette plateforme logistique sur son environnement immédiat – flux de camions générés sur le trafic routier, impacts sonores pour les riverains, potentiel d’emplois créés au regard de l’espace consommé, etc. », enchaîne la collectivité. L’enquête publique s’était pourtant conclue sur un avis favorable du commissaire-enquêteur en juillet dernier, avançant que ce parc serait un levier permettant l’implantation d’acteurs économiques créateurs d’emplois. 

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Le projet d’implantation d’une plateforme logistique dans la zone industrielle de Salvaza nécessite trois autorisations : un permis d’aménager octroyé par la Ville, qui est donc refusé, une autorisation environnementale de l’État pour la loi sur l’eau, et une autorisation environnementale de l’État au titre des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), dont l’instruction est toujours en cours. Le groupe Axtom est un collectif d’entrepreneurs basé à Paris, spécialisé dans le développement immobilier d’entreprise et l’aménagement de bureaux. L’entreprise souhaitait s’implanter dans la zone industrielle de Salvaza. 

Les vignobles Maison Vigouroux en redressement judiciaire 

Acteur du monde du vin en Occitanie, Maison Vigouroux (Cahors, 46) est placée en redressement judiciaire depuis le 30 juillet par le tribunal de commerce, informe Repreneurs.com. Cette mesure concerne tous les pôles viticoles et commerciaux liés à l’entreprise. « L’origine du problème est simple : depuis 2019, Cahors subit les aléas climatiques de manière assez forte et régulière. La Maison Vigouroux n’a pas échappé à ce tumulte. Nous avons perdu l’équivalent de deux récoltes en 5 ans, cela représente 14.000 hectolitres sur une production annuelle de 7.000 hectolitres. Soit plus de 2 millions de bouteilles qui ont disparu. Nous avons tout pris : le gel, le mildiou, la grêle et la sécheresse », se désole Bertrand-Gabriel Vigouroux, PDG de la société, auprès de Vitisphère

FISE Montpellier 2024 : 32,5 M€ de retombées économiques (Nielsen Sports)

Selon une étude réalisée par Nielsen Sports (leader des études et du conseil dédiés au sport et au divertissement), présentée le 8 octobre, les quelque 300.000 visiteurs et professionnels présents lors de l’édition 2024 du FISE (Festival international des sports extrêmes) à Montpellier, en mai dernier, ont dépensé 16,6 M€, indique Hurricane, organisateur de l’événement. S’ajoutent à cette somme 3,7 M€ générés au local pour l’organisation de l’événement, soit 20,3 M€.
Le cabinet Nielsen Sports rapporte que ces 20,3 M€ doivent être multipliés par 1,6 pour obtenir l’impact total sur le territoire : soit 32,5 M€. À noter que plus de la moitié du public est montpelliérain. Sur la période de l’événement, 58 % des touristes indiquent que le FISE est la principale raison de leur venue, avec une durée moyenne de 3,4 nuits. L’accès au FISE est devenu payant cette année.

Aviation décarbonée : le toulousain Aura Aero ouvre son capital à EDF 

Basé à Toulouse, le constructeur d’avion Aura Aero (250 salariés) annonce le 7 octobre dans un communiqué ouvrir son capital au groupe EDF, à travers sa filiale Safidi, financeur de projets de développement et de décarbonation territoriaux. Cette prise de participation permet entre autres à l’entreprise toulousaine de poursuivre le développement d’ERA, son avion 19 places hybride-électrique. « Les premières pièces destinées à son avion d’essai, devant voler fin 2026, sont en cours d’usinage, précise Aura Aero, présidé par Jérémy Caussade. 570 exemplaires d’ERA font l’objet de lettres d’intentions d’achats de la part de 12 compagnies aérienne, dont plus de la moitié hors Europe. »  

Quelles sont les six entreprises distinguées lors des Prix de la TPE de l’Hérault ?

Prix TPE Hérault 2024
Six entrepreneurs héraultais ont été récompensés le 9 octobre lors des Prix de la TPE de l’Hérault ©DR

Sur les 71 candidatures, 6 entreprises héraultaises sont récompensées à l’occasion de la 22e édition du Prix de la TPE de l’Hérault, organisée le 9 octobre par la CCI Hérault, lit-on dans un communiqué (ici). La société E-Vazion (excursion touristique avec un véhicule 100 % électrique, Saint-Félix- de-Lodez) reçoit le trophée « Faire » ; Myria Editions (production de livres physiques et numériques, Bessan) reçoit le trophée « Rayonner » ; LabEquipement (équipements de laboratoire d’occasions et de secondes mains, Béziers) reçoit le trophée « Être » ; Sutra Charpente (création, rénovation et extension de charpente, Clermont-l’Hérault) reçoit le trophée « Piloter ». Enfin, les deux prix coup de cœur du jury sont décernés à Granulero (fabricant de granulés de bois, Montpeyroux) et La cabane du pêcheur (poissonnerie, restauration et épicerie, Carnon). 

Toulouse : une chaire pour réduire l’impact climatique et environnemental de l’aviation 

L’ENAC (École nationale de l’aviation civile, Toulouse), via la Fondation ENAC, Airbus et Air France, lance le 3 octobre la chaire NovAero afin de « répondre aux enjeux de la réduction de l’impact climatique et environnemental de l’aviation », lit-on (ici). Lancée pour une durée de 5 ans, « la chaire permettra aux élèves de l’ENAC d’intégrer un cursus dédié aux transitions environnementales et sociétales, via la mise en place d’un Certificat NovAero », précise l’ENAC. 

L’État lance une aide aux agriculteurs pour la réduction de leur consommation d’énergie, l’Occitanie concernée

Le ministère en charge de la Transition énergétique lance le 30 septembre l’appel à candidature pour rejoindre la première promotion de son programme Fabacée CEE, lit-on dans un communiqué de presse. Ce programme, inscrit dans le cadre des Certificats d’Économie d’Énergies (CEE), projette d’accompagner 200 groupes, soit entre 2.000 et 3.500 agriculteurs de 2025 à 2027. Il ambitionne d’aider les agriculteurs à baisser leur consommation d’énergie. Avec un budget de 17 M€, il s’adresse aux structures d’accompagnement pour une mise en action collective (caves coopératives, Civam, chambres d’agricultures, etc.). Chaque lauréat pourra ainsi bénéficier d’un fonds de garantie pour faciliter l’accès au crédit bancaire, financer ses besoins matériels (équipements de mesure, agroéquipement…) et immatériels (analyses, voyages d’études…). « Les agriculteurs ont tout intérêt à réduire leur consommation d’énergie. Ça représente la majorité de leurs charges. C’est dans cette optique que Fabacée les accompagne », explique Romain Behaghel, coordinateur du programme. 

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 novembre (ici), et ce premier appel à projet s’adresse à l’Occitanie, mais aussi à la Bretagne, au Pays de la Loire, à la Normandie et à la région PACA. Les lauréats seront connus fin 2024. Un deuxième appel à candidature est prévu pour février 2025. 

Agriculture : La Quercynoise lève 4 M€ pour moderniser son outil industriel 

Basée à Gramat (Lot), La Quercynoise, union des sociétés coopératives agricoles spécialisée dans la production, la transformation et la commercialisation de canards gras et canards de chair, annonce le 8 octobre un investissement de 4 M€ de la part d’Unigrains, société d’investissement spécialiste de l’agroalimentaire et de l’agro-industrie, lit-on dans un communiqué d’Unigrains (ici). Objectif : « financer son projet d’investissements visant à développer et à moderniser son outil industriel, situé à Gramat (Lot), d’un montant global de 21,5 M€ qui sera déployé sur plusieurs années », indique Benoît Costes, président de La Quercynoise. La Quercynoise réunit plus de 150 éleveurs de canards et couvre les activités de production, transformation et commercialisation d’environ 2,5 millions de canards gras. Ce groupement de producteurs, filiale de la coopérative Natera (fusion de Capel et Unicor), emploie 400 collaborateurs et réalise 80 M€ de CA. Il est le 5e acteur national de la filière.

Gestion de patrimoine : comment Inovéa veut séduire les épargnants dormants

Avec son application « Filianse », Inovéa (Mauguio – 34), créée en 2017, cible les quelque 32 millions d’épargnants « qui n’ont pas de vraie solution d’épargne, confie Daniel Carceles, son nouveau DG. Nous ciblons les épargnants selon leurs objectifs, qui peuvent être très différents : préparation de la retraite, financement des études des enfants ou d’un tour du monde dans plusieurs années… C’est une approche nécessaire. Or, les banquiers raisonnent souvent selon une logique produits, plus qu’en fonction des besoins réels du clientProposer un livret A à un étudiant, ça n’a pas de sens. »
Dans l’immobilier (un placement possible, parmi d’autres), il identifie, comme critères, « certaines villes moyennes, qui offrent un investissement locatif très rentable », l’importance croissante des infrastructures de transport (tramway, bus à haut niveau de services…), et, encore embryonnaire en France, le cosharing (achat d’un appartement à plusieurs).
Particularité de Daniel Carceles, 48 ans : il tutoie immédiatement son interlocuteur. « J’ai passé 20 ans à l’international, pour Dell Technologies puis pour American Express. Le vouvoiement n’existant pas en anglais, je tutoie tout le monde depuis mon retour en France, en mars ! », s’amuse-t-il. Inovéa réalise un CA de 45 M€ et emploie 60 salariés.

Le salon des villes intelligentes d’Asie organise une édition à Nîmes le 25 octobre 

Internet des objets, objets intelligents, mobilités électriques, énergies renouvelables… Une version gardoise du Smart City Summit & Expo (SCSE, sommet et exposition sur les villes intelligentes, note) est prévue le 25 octobre à Nîmes, lit-on dans un dossier de presse (à croquer ici). L’édition nîmoise du SCSE « vise à offrir aux entreprises et aux municipalités l’occasion de trouver les solutions spécifiques dont elles ont besoin, mais aussi d’explorer des opportunités commerciales potentielles avec les leaders de l’industrie de Taïwan et du secteur florissant des villes intelligentes en Asie », indiquent TCA (association des ordinateurs de Taipei) et l’agglomération de Nîmes Métropole, coorganisateurs.

Parmi les entreprises taïwanaises attendues : Synology, Asus, Gigabyte, ID Water, Smart Finder… Du côté français, des entreprises gardoises ont répondu présentes telles que Load Stations (bornes de recharge pour véhicules électriques, Nîmes) et Exavision (caméras capables de résister aux situations les plus extrêmes, Milhaud). Mais aussi des entreprises nationales : EDF, Orange, Suez, Synox et Ineo. 

À (re)lire « Recharge de véhicules électriques : le nîmois Load Stations lève 1,2 million d’euros » (février 2024). 

L’école de commerce montpelliéraine MBS met le cap sur l’Irlande 

Ouverture d’un campus en Irlande, nouveaux programmes de formation, réduire l’émission de gaz à effets de serre, former les professionnels… Tour d’horizon des projets menés par MBS (Montpellier), à l’occasion d’une conférence de presse le 10 octobre. Les Indiscrétions étaient présentes. 

conférence presse MBS
MBS a tenu sa conférence de presse le 10 octobre, avec sur la photo Stéphanie Andrieu, vice-présidente de MBS, André Deljary, président, et Bruno Ducasse, directeur général du campus de Montpellier. ©Amélie Cazalet (Les Indiscrétions)

Basée à Montpellier, l’école de commerce MBS (2.300 étudiants) annonce l’ouverture d’un campus en Irlande, lors d’une conférence de presse le 10 octobre. Le programme sera proposé aux étudiants à la rentrée 2025, et ils pourront rejoindre le site à compter de janvier 2026. Le campus sera situé au sein d’une université irlandaise, permettant à MBS de profiter de locaux et salles de classe déjà existantes. « La ville sera dévoilée prochainement, mais ce ne sera pas Dublin », déclare Bruno Ducasse, directeur général du campus de Montpellier. « C’est un campus anglosaxon, ce qui est bénéfique pour nos étudiants, et ce n’est pas très loin de la France, donc l’empreinte carbone est moindre en comparaison d’un campus aux États-Unis ou en Chine. D’autre part, un campus à l’étranger nous permet d’envoyer plusieurs élèves, alors que les échanges internationaux que nous proposons actuellement sont limités à 3-4 étudiants par université », enchaîne-t-il.  

Aller chercher les étudiants. Cette ouverture d’un campus irlandais viendra succéder à l’ouverture d’un campus à Paris, en septembre. « En post-Bac, les trois-quarts des étudiants ne quittent pas leur académie. Il faut donc venir à eux », explique Bastien Ducos, directeur marketing et communication de MBS. 

Réduction de 25 % des émissions de GES. « Nous avons réduit de 25 % nos émissions de gaz à effet de serre (GES) entre 2020 et 2024 », se félicite André Deljarry, président de MBS et de Purple Campus Occitanie (CCI Occitanie). Le constat est dressé à l’occasion du 1er bilan de la stratégie 2020-2024 de MBS destinée à réduire son bilan carbone. Explications : « nous avons baissé de 40 % notre consommation énergétique (changement d’ampoule, changement des heures d’ouverture du campus…) ; nous favorisons la mobilité douce avec entre autres l’installation de bornes de recharge électrique ; et nous essayons de nous recentrer sur l’alimentation responsable (repas en circuit court, arrêt de l’utilisation de bouteilles en plastique…) », dépeint Stéphanie Andrieu, vice-présidente de MBS. Le futur campus montpelliérain de MBS, dont les travaux ont débuté en juillet dans le quartier Cambacérès, sera desservi par la ligne 1 de tramway. « Les étudiants qui viendront en train pourront prendre le tram à la sortie de la gare et rejoindre directement le campus », anticipe André Deljarry. 

Trois nouvelles formations pour 2025. Par ailleurs, MBS annonce l’ouverture de nouvelles formations. Parmi elles : un « Executive Bachelor » (programme diplômant Bac+3 à destination des professionnels) réalisé en alternance, un diplôme en management opérationnel et stratégique en Bac+5 (alternance ou formation initiale) ou encore un parcours d’ingénieur manager en 4 ans. Trois nouvelles formations sont prévues pour la rentée 2025, à savoir un diplôme en ressources humaines et un diplôme en supply chain et achat sur le campus de Paris, et un diplôme en marketing et business développement du côté de Montpellier. 

Former les professionnels. Coaching, mentorat, formations courtes, certifications, VAE (validation par acquis d’expérience, note), doctorat… MBS développe des formations pour les professionnels en activité ou en reconversion. « Nous formons aussi bien les salariés que les cadres-dirigeants, déclare Lymia Arfi. D’ailleurs, nous organisons une table ronde sur la direction des ressources humaines le 8 novembre au Domaine de Verchant (Castelnau-le-Lez, 34), en faveur des cadres-dirigeants notamment. » L’activité de services aux entreprises permet à MBS de diversifier ses sources de financement. « Sur l’exercice 2023-2024, cette activité a généré 1 M€ de CA. Pour le prochain exercice, nous visons les 2 M€ de CA », soutient André Deljarry. 

>À (re)lire : «  Tout sur Anima, futur campus de MBS, Purple Campus et de la CCI », Les Indiscrétions du 2 avril 2024, en cliquant ici. Plus à lire dans ToulÉco en cliquant là

Plus de décodages

ENR : Arkolia lance son accélérateur d’entreprises 

Afin de soutenir les entreprises et les porteurs de projets dans le secteur des ENR (énergies renouvelables), Arkolia (Mauguio – 34), spécialiste des solutions pour la production d’énergie renouvelable, lance son accélérateur d’entreprises, baptisé Alpha Innovation. La première promotion, composée de quatre projets, sera lancée en janvier. « Le recrutement de ces entreprises est en cours, suite à un appel à manifestation d’intérêt lancé en juin », précise aux Indiscrétions Arkolia. La société réalise sur l’année 2023 190 M€ de CA, soit une hausse de 50 % (128 M€ en 2022). « L’année 2024 s’annonce encore en progression, affichant 100 M€ de CA sur le premier semestre 2024 et plus de 500 nouveaux projets construits par rapport au S1 2023. Le portefeuille sécurisé d’Arkolia atteint désormais près de 3 GWc », déclare la PME héraultaise.  

>À (re)lire dans Les Indiscrétions du 6 mai « ENR : arkolia rejoint PIOM (Pays de l’Or) », ou dans Les Indiscrétions du 2 septembre « ENR : Arkolia lance un financement participatif de 2 M€ » 

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Par ailleurs, Arkolia a emménagé en juillet dernier sans son nouveau siège social à Mauguio (34), dans la nouvelle zone d’activité PIOM (Parc Industrie Or Méditerranée). Étendue sur 3.100 m², la bâtisse accueille « les 160 collaborateurs de Mauguio et pourra accueillir jusqu’à 400 personnes. Arkolia emploie au total 230 collaborateurs répartis sur ses cinq implantations en région : Mauguio, Toulouse, Rodez, Nantes et Strasbourg », explique Arkolia. Le montant de l’investissement s’élève à 10 M€. Architecte : Archi Group. Le nouveau siège du spécialiste des ENR est doté d’une centrale photovoltaïque en toiture, de deux ombrières photovoltaïques alimentant les bornes de recharge pour véhicules électriques et une station Superchargeurs accessible au public en permanence devant le site. « La zone PIOM, dédiée aux soft technologies, est idéalement placée sur le territoire du Pays de l’Or aux portes Sud de Montpellier et entre les principaux axes de mobilité que sont l’aéroport, la gare TGV Sud de France et l’autoroute A9 », souligne Arkolia.

Aéronautique électrique : lancement du programme FILAE 

L’État officialise le financement du programme FILAE, porté par l’IRT Saint-Exupéry (Institut de recherche technologique, Toulouse), visant à soutenir les technologies d’électrification d’avions légers et préparer l’électrification de l’aviation commerciale, lit-on dans un communiqué de presse. Abréviation de “FILière Aéronautique Électrique”, le programme FILAE s’inscrit dans le cadre de France 2030 et a pour but de rassembler des acteurs des secteurs aéronautique, automobile et ferroviaire, pour réussir à lever les verrous technologiques qui freinent l’électrification de l’aviation. Au total, « 12 projets multi-filières seront réalisés entre 2024 et 2031 pour un budget de 40 M€, plus 20 optionnels », détaille l’IRT Saint-Exupéry. « Le programme s’articule autour de 3 objectifs principaux : la compétitivité, en développant des briques technologiques clés pour une chaîne propulsive électrique et/ou hybride des différentes gammes d’aéronefs ; la formation et la recherche en amont, en contribuant à la mise en place de cursus de formations initiales et continues ; la coopération, en positionnant l’IRT Saint-Exupéry comme un opérateur capable d’activer les synergies entre le secteur aéronautique et d’autres secteurs et entre acteurs publics et privés », poursuit l’organisme. 

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Ancré dans la volonté de l’État de produire en France le premier avion bas-carbone à l’horizon 2030, c’est en juillet dernier que le programme FILAE a reçu du Secrétariat Général pour l’Investissement (SGPI) la confirmation de financement dans le cadre de France 2030. « Nous mettons en commun des forces issues de plusieurs filières pour optimiser l’électrification des appareils », précise Lionel Bourgeois, directeur technologique et scientifique de l’IRT Saint Exupéry. « FILAE est une première, quant à son montage associant plusieurs IRT et ITE (note : institut pour la transition énergétique), son ambition, le nombre de partenaires et le budget associé », ajoute Thomas Delsol, responsable du programme FILAE. 

Le tennis va faire son retour dans les arènes de Nîmes en 2025 

Après le trophée Philips en 1989 et la coupe Davis en 1999, le tennis fait son retour dans les arènes de Nîmes avec le tournoi « Bastide Médical – UTS Nîmes », les 4 et 5 avril 2025. Huit tennismen internationaux vont s’affronter, dont Ugo Humbert (15e joueur mondial), Casper Ruud (9e joueur mondial), Andrey Rublev (6e) et Gaël Monfils (46e). Les quatre autres joueurs seront dévoilés d’ici fin 2024.

Particularité du tournoi : un assouplissement des règles de discrétion du public et du temps de jeu, qui prévalent lors d’un match de tennis classique. « Alors qu’un match de tennis peut durer jusqu’à 3 ou 4 heures, dans les tournois UTS, le temps est fixé à 45 minutes. Les personnes n’ont pas envie de rester assises, sans faire de bruit, pendant 3 heures. Il faut s’adapter aux modes de consommation. Les spectateurs auront ainsi le droit de faire du bruit, de parler… Et il y aura même de la musique pendant les matchs ! », glisse Nicolas Balmelle, directeur des relations institutionnelles et des partenariats du groupe Bastide (fourniture de matériel médical à domicile, Caissargues – 30).

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Porté par l’UTS et Bastide Le Confort Médical, « c’est le seul tournoi en France, en dehors de Paris et Monte-Carlo, où des joueurs de ce niveau-là s’affrontent », assure Nicolas Balmelle.

Au programme : les quarts de finale qui opposeront les huit joueurs se tiendront le vendredi, et les demi-finales et la finale auront lieu le samedi. Des matchs de classement pour connaître les 5e, 6e, 7e et 8e places seront également organisés le samedi.  

Au total, six tournois UTS (Ultimate tennis showdown) seront organisés au fil de l’année 2025 sur les différents continents, avec une finale prévue du 6 au 8 décembre à Londres.

2.000 projets et entreprises accompagnés en 25 ans par Alès Myriapolis 

À l’occasion de ses 25 ans, l’agence de développement économique Alès Myriapolis (directrice : Annick Le Lan) a réuni 200 acteurs économiques du bassin cévenol au sein du Pôle mécanique d’Alès ce 1er octobre. L’agence a « accompagné quasiment toutes les entreprises industrielles présentes sur le territoire », lance Christophe Rivenq, président (LR) d’Alès Myriapolis et d’Alès Agglomération. Il a cité plusieurs exemples, comme le Pôle mécanique d’Alès, ou, côté entreprises, LFB BiomanufacturingErgosanté, le Baron des Cévennes ou la brasserie Méduz. L’agence de développement économique se projette désormais sur les 25 prochaines années à travers son « Objectif 2050 ». « Face aux enjeux des transitions environnementale et économique, le rôle de l’agence sera d’accompagner les entreprises, d’encourager les coopérations et de devenir un territoire où les solutions à impact positif sont expérimentées et mises en œuvre », conclut Christophe Rivenq. Plus à lire dans Les Échos

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Une info passée au crible

Montpellier : le projet de PLUi-Climat franchît la première haie

En conseil métropolitain, le 8 octobre, les élus de la Métropole de Montpellier valident le très attendu Plan Local d’Urbanisme Intercommunal Climat, qui vise à remplacer les 31 Plans Locaux d’Urbanisme, pour proposer « une vision partagée à l’ensemble des habitants de la métropole de Montpellier », indique la métropole. Le plan prévoit notamment d’intensifier l’urbanisation de long de la ligne 5 de tramway, l’extension de la ligne 1 jusqu’à la gare Sud de France, le déploiement de 5 lignes de bustram, et une division par deux de la superficie des zones « à urbaniser » par rapport au SCoT 2006 (750 ha contre 1500 auparavant).  

Conseil métropole Montpellier PLUi
©Jules Mestre (Les Indiscrétions)

Place au réinvestissement urbain. Dans le cadre de ce PLUi-Climat, 84 % de l’urbanisation à venir se fera par le réinvestissement du bâti déjà existant : transformations de friche ou de bureaux en logements – ZAC Beausoleil, secteur Ode à la Mer à Montpellier. Les deux tiers du territoire sont classés en zones agricoles (A) ou naturelles (N) et sont donc sanctuarisés. Les zones à urbaniser (AU) passent de 1500 ha (SCoT 2006) à 750 ha 

Unanimité des 31 maires de la Métropole. Avec 12 votes contre, et 9 abstentions dans l’ensemble de l’assemblée, le PLUi Climat est validé par le conseil métropolitain de Montpellier Métropole, avec une majorité de voix favorables, et une unanimité chez les maires de la Métropole.  

« Ce PLUi Climat est un compromis ». Stéphane Champay, maire du Crès (34) et vice-président de 3M (succédant à l’écologiste Coralie Mantion), estime que ce « PLUi Climat est un compromis. Nous tirons le bilan de la concertation en cours depuis avril 2019. Désormais, le but est de faire approuver ce plan à l’été 2025 », explique-t-il. Ce plan promet de sanctuariser les deux tiers du territoire, pour porter le projet de développement urbain sur le tiers restant, en réduisant de 50 % l’artificialisation des sols. 

L’habitat, sujet phare du PLUi Climat. Au total, Stéphane Champay compte 1.900 contributions à la concertation publique au sujet du PLUi, « dont plus de deux tiers qui tournent autour de la question de l’habitat », précise-t-il. Avec ce plan, il précise que la priorité est donnée au réinvestissement du bâti existant.  

56 OAP Pour encadrer les opérations, 56 Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) entourent le PLUi-Climat. « C’est la fin de l’urbanisation à la parcelle qui a fait tant de mal à notre territoire », juge Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole.   

De farouches opposants. Gants de boxe et protège-dents de rigueur, les opposants au PLUi Climat étaient de sortie. Dès l’entrée du bâtiment, avec une manifestation de membres de l’association « Sauvegardons Sablassou » (zone de Castelnau-le-Lez, où doit déménager la Clinique du Parc, opération portée par Icade Santé), et dans l’hémicycle même, avec dix opposants brandissant chaque une lettre du mot « Démocratie », nécessitant l’intervention de Michaël Delafosse.  

28 prises de paroles, en majorité des opposants. « Depuis quatre ans, j’essaye de comprendre votre vision de l’aménagement du territoire. Nous n’avons eu que quelques jours pour étudier ce dossier, la découverte du PLUi réservera bien des surprises aux Montpelliérains », déclare l’architecte Stéphanie Jannin (Horizons). « Ce plan est un déni de démocratie, il y a beaucoup trop d’incohérences dans ce projet », juge Mathilde Borne, conseillère municipale de Castelnau-le-Lez. « Il y a du greenwashing partout, et de la cohérence nulle part. Vous parlez de la volonté de développer les circuits courts mais bétonnez les terres agricoles locales », lâche François Vasquez (Les écologiste). « Ce PLUi poursuit la folie bétonnière. Rien ne nous oblige à accueillir 70.000 personnes en 10 ans. On peut faire autrement », souffle Alenka Doulain (LFI). « Ce PLUi n’a de climat que le nom. Avec ce plan, vous détruisez la ceinture verte des communes de la métropole », lance Coralie Mantion (Les écologistes). « Je voterai contre ce plan pour la pauvreté de sa concertation », tacle Philippe Saurel, ex-maire DVG de Montpellier.  

Suite du parcours de haies. Le PLUi Climat voté par le conseil métropolitain, une enquête publique sera ouverte cet hiver, avant d’être définitivement soumis au vote à l’été 2025, pour une application, s’il est adopté, un mois plus tard, dans les 31 communes de la Métropole.  

3 questions à

Lionel Pastre, CGT Occitanie 

Lionel Pastre

 « L’emploi est de plus en plus précarisé » 

Salarié des laboratoires Pierre Fabre à Castres (81), le secrétaire régional de la CGT Occitanie Lionel Pastre organise la 3e conférence régionale de la CGT Occitanie, les 16 et 17 octobre, à la salle événementielle de Pratgraussals, à Albi. Il attend 200 « camarades ». On lit beaucoup les employeurs et le Medef dans cette newsletter, et moins souvent les syndicats de salariés. « Trois questions à », la rubrique où le tutoiement est de rigueur.    

Le budget de l’État 2025 est sous tension. Les coupes annoncées ne risquent-elles pas de freiner les investissements des entreprises et l’emploi ?   
La politique de Barnier est dans la continuité des précédentes : toujours plus d’austérité. L’emploi est de plus en plus précarisé. Les salaires restent trop faibles par rapport au coût de la vie, et les mesures de baisse budgétaire n’incitent pas à embaucher. Les fins de mois arrivent de plus en plus tôt, le pouvoir d’achat n’augmente pas. Je ne parle même pas des jeunes et des retraités. Mais visiblement, on préfère mettre de l’argent dans les bombes (sic)…  

L’Occitanie est touchée par plusieurs plans sociaux. Est-ce que certains te préoccupent particulièrement ? Et quel œil portes-tu sur la situation des entreprises en Occitanie en cette rentrée ?
Les plans sociaux comme chez Thalès (à relire dans Les Indiscrétions du 23 septembre ici) sont inquiétants. On parle de 750 postes supprimés. Thalès parle de « réorganisation », mais il ne faut pas se leurrer. L’entreprise Safra nous inquiète aussi. Ils sont spécialisés dans les bus à hydrogène et connaissent de grosses difficultés. Sur leurs 250 postes, une cinquantaine serait menacée, dans la branche menuiserie de l’entreprise (ndlr : Safra escompte l’obtention d’un prêt de 30 M€ par la Banque européenne d’investissement, indique une délibération de l’agglomération d’Albi, en avril dernier. « Safra est considérée comme une entreprise en difficulté au sens de la réglementation européenne », à lire en cliquant ici). Sans compter toutes les TPE qui passent sous les radars des médias, mais qui ferment, parce qu’elles se retrouvent avec de plus en plus de papiers à remplir, et les entreprises n’ont plus le temps ni l’argent. En cette rentrée, c’est toujours plus compliqué. La Région Occitanie aide pas mal les jeunes, et heureusement.  Dans les Pyrénées-Orientales, le taux de chômage est l’un des plus élevés de France métropolitaine, le Gard et l’Ariège ne vont guère mieux… Les deux métropoles aspirent tout. Les départements ruraux sont les plus touchés. Il n’y a plus le moindre service public en Lozère, et, par voie de conséquence, les entreprises rechignent à s’y installer. Enfin, le tourisme a souffert cet été. Les touristes sont venus mais ont peu consommé. Les acteurs du tourisme d’hiver sont déjà inquiets.  

Où en est la problématique du logement pour les salariés et saisonniers ?  
Un saisonnier dans un camping, ce n’est jamais un problème pour le loger. On trouve de la place. Par contre, pour les restaurants, c’est plus compliqué. Soit on propose aux saisonniers des logements précaires, soit pas du tout. Certains affirment que les jeunes ne veulent plus travailler, mais on leur propose souvent un salaire en décalage avec les conditions de travail. Et ils doivent parcourir des kilomètres et souvent se loger seuls (même si des initiatives essaiment, lire dans Les Échos, « Saisonniers : sur le littoral occitan, ActionLogement ouvre à sa boîte à outils », mai 2023, à lire en cliquant ici).  
Avec la CGT, nous aimerions développer le dialogue avec les mairies. Il y aurait des conventions à passer, pour avoir une politique d’aide et d’entraide intergénérationnelle. Aujourd’hui, ce n’est pas normal de demander à un restaurant de loger à ses frais l’employé dont il a besoin.  

La HV Touch

Conseil RP

Et encore la palme d’or à l’agence Attila (Toulouse), déjà distinguée dans Les Indiscrétions du 30 septembre (eh non, je n’ai même pas d’actions chez eux) : la fondatrice, Mathilde Lise, a la bonne idée de me relancer ce lundi, à propos d’une information importante communiquée par ses soins la semaine dernière par mail. Un mail auquel je n’avais pas répondu, ce qui ne me ressemble pas. J’étais en effet passé piteusement à côté. Sa relance bien placée – « Prévoyez-vous une parution dans Les Indiscrétions du jour pour… ? » – s’est avérée efficace.  

La phrase

« J’aimerais conclure en reprenant Julie Frêche (vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole délégué au Transport et aux Mobilités actives) qui dit que le PLUi-Climat va permettre de sauvegarder l’équivalent de 28.000 terrains de foot. J’espère que vous en garderez un pour le MHSC… »

Un Philippe Saurel (ex-maire et conseiller municipal de Montpellier) taquin, en conclusion de son intervention sur le PLUi Climat, lors du conseil métropolitain de Montpellier, le 8 octobre. 

Le MHSC (foot, Ligue 1) joue ses matchs dans le quartier Mosson, dans un stade appartenant à 3M. La famille Nicollin cherche un lieu et un montage financier pour un nouvel équipement, dont il serait propriétaire, depuis maintenant 10 ans.  

On s’en fout

La pression deviendrait presque irrespirable. L’étau sociétal se resserre sur le conducteur d’un deux roues motorisés. Des gestes énervés de cyclistes énervants, des conducteurs dont il faut anticiper les courbes – le téléphone pas si intelligent que ça ne doit pas être loin -, des policiers qui guettent le moindre faux-pas – un stop glissé, 100 mètres sur une plateforme de tramway etc. Ne soyons pas injustes avec les forces de l’ordre. Certains agents font preuve de discernement. Leur aptitude au dialogue m’a fait économiser en dix ans des centaines d’euros d’amendes et .. (biiiiiip) points sur mon permis. À croire qu’il suffit d’être aimable, de couper le moteur avant qu’ils ne le demandent et d’avoir des papiers en règle, pour bénéficier d’une forme d’immunité et reprendre son chemin avec un simple sermon verbal.

La pression deviendrait presque irrespirable, mais c’est quand même bien pratique, cet engin pétaradant du diable. Le temps de parcours est garanti d’un point A à un point B (enfin, si on arrive vivant au point B). Une sorte de miracle répété chaque jour, dans une métropole en travaux perpétuels. Des travaux qui, du coup, ne me dérangent pas plus que ça. Ils sont même plutôt esthétiques et instructifs. En attendant le feu vert, j’observe à travers la visière du casque les gars des travaux publics creuser, terrasser, tirer et poser, pour une ligne de tramway, de véloligne ou de bustram. Il y a une forme de poésie urbaine dans cette transformation de la ville.

Mais avec cette pression verte, vais-je donc passer à la trappe électrique ? Eh bien non. Pas encore. C’est trop cher, trop dans l’injonction, trop dans le prévisible. Je m’y mettrai quand la question n’intéressera plus personne, et, surtout, qu’il y aura des bornes de recharge partout. Pour l’instant, j’aime les odeurs d’essence, les taxes surnaturelles et les confiseries écœurantes qui embaument les stations-services. Ah, le charme irrésistible des pleins de Super à 23h, dans le vent qui mord et l’éclairage poisseux, en essayant de viser le réservoir du 125 Honda ! On s’en fout… partout.

Ça pousse

Ils et Elles bâtissent nos villes

Toulouse : coup d’envoi des travaux du technocentre, chiffré à 102 M€

Technocentre Toulouse
Le futur technocentre de Toulouse verra le jour en 2027 ©Taillandier Architectes

Les travaux du futur technocentre de Toulouse (ateliers techniques de la Ville et de la Métropole), construit sur un site de près de 6 ha avenue d’Atlanta pour un investissement de 102 M€, sont lancés le 7 octobre, dévoile la municipalité de Toulouse (maire : Jean-Luc Moudenc, LR). À horizon 2027, cette infrastructure accueillera « les services techniques en charge de l’éclairage public, de la collecte des ordures ménagères, de la gestion des véhicules municipaux et métropolitains ainsi que le Pôle Territorial Est, assurant notamment la gestion de la propreté des espaces publics et l’entretien de la voirie », précise la Ville de Toulouse. L’architecture est assurée par l’agence Taillandier Architectes (Toulouse). Le technocentre sera certifié Haute Qualité Environnementale, avec la mise en place d’une production d’énergie photovoltaïque, d’un système de récupération des eaux usées et d’un réseau de chaleur.  

Toulouse : 26 M€ pour le renouvellement urbain du secteur Rigal

Le futur terrain de football synthétique Rigal dans le cadre du PRU des 3 Cocus à Toulouse.
Le futur terrain de football synthétique Rigal dans le cadre du PRU des 3 Cocus à Toulouse. ©DR

Toulouse engage 26 M€ pour un triple chantier au nord de la ville, lit-on dans un communiqué ce 9 octobre, co-signé par la mairie de Toulouse, la Métropole et la préfecture de Haute-Garonne. Sur cette somme, la mairie de Toulouse injecte 10 M€, et la Métropole 16 (dont des participations de l’Agence National de Rénovation Urbaine (1,8 M€), la Région Occitanie (0,12 M€), et le département de la Haute-Garonne (1 M€)). Ce projet de réaménagement du secteur Rigal, au nord du quartier des Trois-Cocus, rentre dans le cadre du Projet de Renouvellement Urbain (PRU).  

Ce réaménagement se découpe en trois étapes :  
La construction d’un équipement public mutualisé de 1.500m2. Au sud du stade Rigal, le bâtiment accueillera les activités socioculturelles et sportives du quartier avec 10 salles d’activités, une salle de musique, un dojo, et une salle de convivialité de 100 places.  
La rénovation du complexe sportif Rigal. Le projet prévoit la création d’un nouveau terrain de football synthétique, la reconstruction d’une tribune de 240 places, et un nouveau city stade. L’actuel bâtiment vestiaire sera réaménagé pour agrandir le club house de l’association de pétanque.  
L’aménagement d’un parc de 2,2 hectares. Situé aux abords du stade ce futur parc se composera de tables de tennis de table, tables d’échecs et un théâtre de verdure.     

Toulouse Métropole lance une concertation pour la création de la Zac de Paléficat – Rives de l’Hers

Plan du quartier Paléficat-Rives de l'Hers
Plan du quartier Paléficat-Rives de l’Hers ©DR

Sur les communes haute-garonnaises de Toulouse et Launaguet, la création de la Zac de Paléficat – Rives de l’Hers fait l’objet d’une concertation du 14 octobre au 14 décembre menée par Toulouse Métropole, l’aménageur Oppidéa et les deux communes concernées. Étendue sur 121 hectares, la zone accueillera un parc central de 18 ha. Plusieurs programmes sont en cours d’élaboration : « 3.700 à 4.000 logements, 37.000 m² d’activités économiques, commerces et services, structures d’accueil petite enfance, écoles primaires, un collègue (déjà en service), et une offre sportive et socio-culturelle », détaille Toulouse Métropole.  

Montpellier : lancement des travaux du futur tiers-lieu artistique et culturel « Restanque »

tiers-lieu culture Restanque
À Montpellier, le futur tiers-lieu artistique et culturel « Restanque » sera livré en 2025. ©NM2A Architecture

1.500 m² en R+1 comprenant 12 ateliers d’artistes, une galerie d’art de 70 m², 3 bureaux et un espace de coworking, une salle de réunion, un café-restaurant de 90 m², 500 m² d’espaces extérieurs aménagés et un patio… le quartier de Tournezy et Près d’Arènes à Montpellier verra au printemps 2025 l’ouverture d’un nouveau tiers-lieu artistique et culturel « Restanque ». Les travaux débutent courant octobre. Le projet est porté par l’artiste montpelliérain Franck Noto et sa compagne Keini Liguagua, fondatrice et directrice de l’association LineUP Urban Art, dans le cadre d’un « Permis d’imaginer » initié en 2022 par Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de la Métropole, et porté par Altémed. Objectif : recycler des sites inoccupés et redonner vie à des espaces délaissés. Les deux entrepreneurs engagent 450 k€ (fonds propres et emprunt) pour réhabiliter l’actuel entrepôt de pièces détachées automobiles installé sur le site et aménager les espaces extérieurs. « Il s’agit d’un bail à construction. Nous portons financièrement les travaux de réhabilitation, et nous avons l’usufruit du lieu pour 50 ans en échange d’un loyer modéré. Altémed, en tant que bailleur, reste propriétaire du terrain et du bâti à l’issue du bail », précise Franck Noto aux Indiscrétions. L’architecte en charge du projet est l’agence NM2A Architecture (Christophe Ramonatxo) et la maîtrise d’œuvre est assurée par Atelier AB.  

J’en apprends plus ici

« Ce projet correspond à la volonté de la ville de changer la destination de ce quartier en installant des logements, des écoles… Il permettra de créer du lien social dans le quartier », poursuit Keini Liguagua. Le futur tiers-lieu Restanque accueillera des artistes plasticiens au sein d’ateliers de 15 à 20 m², les bureaux de l’association LineUP, des professionnels « architectes, designers, artisans, graphistes… qui gravitent autour de la création » au sein de bureaux à la location, mais également le grand public avec une programmation culturelle à l’année, des évènements, des ateliers pour les enfants, et un espace de restauration. « Plusieurs espaces seront également privatisables par les entreprises pour des évènements, conférences, réunions… », précisent les entrepreneurs. 

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Au marché

Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.

APPELS D’OFFRES

BTP 👷‍♀

Occitanie Est 

La commune de Sainte-Marie-de-la-Mer lance un avis pour les travaux d'aménagement et de dragage du port.

Le conseil départemental lance un avis pour les travaux pour l'entretien, la maintenance, les grosses réparations et l'aménagement des bâtiments, domaines départementaux et collèges publics.

La communauté de communes Causses Aigoual Cévennes lance un avis pour la réhabilitation et remise aux normes des bâtiments de la station de Prat-Peyrot.

La Société d'Aménagement de Montpellier Méditerranée Métropole lance un avis pour les travaux de voiries réseaux divers et d'aménagements paysagers, parc de La Mosson.

La Société d'Aménagement de Montpellier Méditerranée Métropole lance un avis pour la réalisation des travaux de réhabilitation de l'espace pédagogique du Parc Zoologique de Lunaret.

Société d'Aménagement de Montpellier Méditerranée Métropole lance un avis pour OPC pour la réalisation du futur siège social d'Altémed dans le quartier de La Mosson.

Le conseil départemental de l'Hérault lance un avis pour l'étude, les travaux de construction et de réhabilitation d'ouvrage d'art.

La commune de Lodève lance un avis pour la rénovation des espaces existants et la création d'espaces ludiques au centre aquatique Nautilia.

Territoire 34 lance un avis pour les travaux de réhabilitation de l'immeuble Parcelle 454 à Bédarieux.

La SPL Perpignan Méditerranée lance un avis pour la réhabilitation du gymnase municipal d'Amélie-les-Bains.

Occitanie Ouest 

La mairie de Castanet-Tolosan lance un avis pour les travaux de changement du bardage de la salle du Lac.

Le conseil départemental lance un avis pour ATMO pour la reconstruction ou l'extension/restructuration du laboratoire départemental.

La SPL Arac Occitanie lance un avis pour une mission MOE pour la réhabilitation du centre de ressources et des locaux enseignants, végétalisation de la cour centrale et construction d'une salle polyvalente au lycée Antoine Bourdelle à Montauban.

La Ville de Toulouse lance un avis pour les travaux de réhabilitation du groupe scolaire Rangueil.

La Ville de Toulouse lance un avis pour la réhabilitation et extension de l'ancienne halle d'attente des passagers en équipement mutualisé jeunesse-famille Montaudran.

Le Syded du Lot lance un avis pour la création d'un bâtiment de stockage de déchets valorisables.

Le Syndicat Mixte de Valorisation du Pic du Midi (65) lance un avis pour la restructuration et extension de l'hôtellerie des Laquets.

Le Département du Lot lance un avis pour l'unification par restructuration du collèges Les 7 Tours à Martel.

Communication 📣

Occitanie Est  

Le Grand Narbonne lance un avis pour la fourniture de supports de communication visuelle

Déchets 🗑️

Occitanie Ouest 

La communauté de communes Bassin Auterivain Haut-Garonnais lance un avis pour le transport et traitement des ordures ménagères résiduelles

La communauté de communes des Terres du Lauragais lance un avis pour le traitement des ordures ménagères résiduelles et des déchets ménagers recyclables

Eau / Assainissement 💧

Réseaux numériques 💻

Occitanie Est 

La communauté de communes de la Vallée de l'Hérault lance un avis pour la refonte de son portail web.

ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ

La Régie d'Eau Potable du Pole des Eaux du Carmausin Ségala (81) attribue le marché de l'élaboration d'un schéma directeur d'alimentation en eau potable à ARTELIA. Valeur totale du marché : 694.310 euros. 

La mairie de Pradines (46) attribue le marché de rénovation thermique du groupe scolaire Daniel Roques à Sas Geo Environnement, Artisabois, Valery Platrerie. Les autres titulaires sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 376 586,58 euros. 

La Ville de Toulouse attribue le marché de travaux de construction de 'l'équipement mutualisé Rigal à SARL AVCOBOIS, GB Agencement, Entreprise de serrurerie toulousaine. Les autres titulaires sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 1 484 285 euros. 

Themelia attribue le marché de maîtrise d'œuvre pour la maison de retraite Belcantou (81) au groupement ASTRUC (mandataire) / INSE / JL LLOP. Valeur totale du marché : 236 588 euros. 

Montpellier Méditerranée Métropole attribue le marché d'accord-cadre multi-attributaires relatif à l'acquisition de véhicules neufs pour la police métropolitaine des transports de Montpellier à Groupe Cora, L'Avenue, Taillefer. Les autres titulaires sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 4 140 000 euros. 

La Ville de Saint-Cyprien attribue le marché public de maitrise d’œuvre pour l'aménagement des places de Marbre, Erik Satie et des terrasses commerciales à Urbicus et Dessein de Ville. Valeur totale du marché 403 447 euros. 

Plus de marchés ici

L’agenda

Mardi 15 octobre :

Colloque sur la gestion des ressources en eau organisé par Aqua-Vallley au Tholonet (13). Informations et inscription ici.

Salon Siane organisé par Ad'Occ autour de fabrication additive au MEETT à Toulouse. Les informations ici.

Assises MedVallée, pôle mondial d'excellences en santé globale, organisées par MedVallée Montpellier à 17h30 au Corum de Montpellier. Plus d'infos ici, et inscription là.

Mercredi 16 octobre : 

Conférence régionale annuelle "Jeunesse et précarités : comment en sortir ?" organisée par le préfet de Région au Parc des sports et de l'amitié (Narbonne). Préinscriptions ici.

Conférence-débat « Une stratégie culturelle ambitieuse, facteur de développement d'un territoire », organisée par le Club de l'Immobilier de Toulouse à 18h30 à l'Université Toulouse Capitole. Inscription ici.

Jeudi 17 octobre : 

Premières assises du droit de la mer et des solidarités maritimes organisées par la Région Occitanie, SOS Méditerranée, le Parlement de la Mer, le Département de l’Hérault et Montpellier Méditerranée Métropole de 9h30 à 18h au Parc des Expositions de Pérols (34). Les détails ici.

Assises des travaux publics Occitanie Méditerranée, organisée par la FRTP OM à 17h au palais des Congrès de La Grande-Motte (34).

Petit-déjeuner du BIC Innov'Up dans les locaux de la Station à Nîmes à partir de 8h30. Inscription ici.

Café info de l'UPE30 (Medef Gard) de 8h30 à 10h30 au 102, Allée de l'Amérique latine (Nîmes). Les détails ici.

Journée régionale Gaz Verts en Occitanie organisée par le Centre Régional Gaz Verts au château de Mousens à Caujac puis à l’unité agricole Biogaz d'Oc à Cintegabelle (Haute-Garonne). Inscription ici.

Club rencontres & affaires organisé par le Medef Hérault Montpellier à partir de 18h au 113, Allée Jean Anouilh (Montpellier). Inscription ici.

Plus d'événements ici

Vendredi 18 octobre : 

Brèves juridiques axées sur les assurances organisées par la FFB Hérault de 11h30 à 14h dans ses locaux. Informations ici et inscription .

Mardi 22 octobre : 

Journée téchnique : transfert de compétences dans le Gard organusée par Aquarhese de 9h à 12h aux Archives Départementales du Gard à Nîmes. Informations et inscription ici.

Cafés-rencontres organisés par Montpellier Entreprendre de 14h à 16h destinés aux créateurs, porteurs de projet et entrepreneurs. Plus d'informations ici.

Vendredi 25 octobre :

Tech : Smart City Summit & Expo (SCSE) dans les locaux de Nîmes Métropole de 8h30 à 17h. Réservation obligatoire ici.

Du 29 au 31 octobre :

Conférence EuroMed REUSE co-organisée par l’AFEID, le Réseau REUSE d’INRAE et la Chaire Partenariale Eau, Agriculture et Changement Climatique à Montpellier. Informations ici.

Jeudi 31 octobre : 

Premières rencontres du développement économique, organisées par la communauté de communes Terre de Camargue à 9h au Centre Thalazur Port Camargue au Grau-du-Roi. Plus d'infos et inscription ici.

NOVEMBRE

Mercredi 6 novembre : 

Première Rencontre Inspirante, organisée par le Réseau Initiative Occitanie de 11h30 à 12h30 en visio. Plus d'infos et inscription ici.

Jeudi 7 novembre :

Réunion publique organisée par SNCF Réseau Occitanie relative au projet de viaduc ferroviaire de Poussan à partir de 18h30 au Foyer des Campagnes.

Matinée "La santé du dirigeant, un atout pour l'entreprise" organisée par la FFB Hérault dans ses locaux de 8h45 à 14h. Inscription ici.

Jeudi 14 novembre :

Soirée des lauréats Capitole Angels à partir de 18h30 à la Cité à Toulouse. Informations et inscription ici.

Mardi 19 novembre :

Cafés-rencontres organisés par Montpellier Entreprendre de 14h à 16h destinés aux créateurs, porteurs de projet et entrepreneurs. Plus d'informations ici.

Journée "BtoBuild x Plan Bâtiment Durable Occitanie" organisée par Ad'Occ Innovation à Toulouse dédiée aux acteurs de la construction et de l'aménagement durable. Toutes les informations ici.

Mercredi 20 novembre :

Nuit de l'Orientation organisée par la CCI Hérault de 14h à 21h dans la zone aéroportuaire de Mauguio. Toutes les infos ici.

Jeudi 21 novembre :

Rencontres de la transformation digitale au service des dirigeants organisées par Ad'Occ à la Cité à Toulouse. Les infos ici.

Vendredi 22 novembre : 

« Montpellier Capital Risque spécial early Stage », événement organisé par le BIC de Montpellier destiné à faire découvrir les opportunités d’investissement dans les futures pépites tech montpelliéraines, à 10h à la Halle de l'Innovation de Montpellier. Plus d'infos et inscription ici.

Jeudi 28 novembre :

Inauguration du Coo-innov Obs, l'observation de l'innovation collaboratrice, organisée par la Chaire Coo-innov à 17h30 à la Cité de l’Économie et des Métiers de Demain à Montpellier. Plus d'infos ici.

Jeudi 28 et vendredi 29 novembre :

Congrès scientifique Immun4cure au Corum de Montpellier co-organisé par l’IHU Immun4Cure, la Fondation Arthritis et le SIRIC Montpellier Cancer. Programme et inscription ici.

DÉCEMBRE

Mercredi 4 décembre :

Journée Je-décarbone en Occitanie pour accélerer et concrétiser ses projets de décarbonation de 9h à 17h à l'Hôtel de Région Occitanie de Toulouse. Informations ici et inscription .

Finale régionale du Prix de la TPE à partir de 18h organisée par la CCI Occitanie au Parc des Expositions (Pérols, 34). Les informations sur le trophée ici.

Mercredi 11 et jeudi 12 décembre :

EnerGaïa, forum des énergies renouvelables, organisé au parc des expositions de Montpellier (34). Plus d'infos et inscription ici.

Aqua Business Days 2024, rendez-vous business des acteurs de la filière de l'eau organisé par Aqua-Valley à Aix-en-Provence (13). Informations ici.

Mardi 17 décembre : 

Cafés-rencontres organisés par Montpellier Entreprendre de 14h à 16h destinés aux créateurs, porteurs de projet et entrepreneurs. Plus d'informations ici.

Jeudi 19 décembre : 

2ᵉ assises régionales du logement en Occitanie organisées par la préfecture de Région au centre des congrès Diagora à Labège (31). Inscription ici.

 

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Newsroom

L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :

JOURNALISME

Pour Les Échos : 

  • Sources Alma investit 5 M€ dans une nouvelle unité d’embouteillage de la marque Vernière implantée aux Aires, près de Lamalou-les-Bains (34).

Contribution au magazine de ToulÉco :

  • Recherche : Éric Servat, « Monsieur international » de l’eau
  • Interview longue de Julien Tuffery (Atelier Tuffery)
  • NFL Biosciences passe à la phase industrielle, après une levée de fonds de 3 M€

BoisMAG : enquête nationale sur le négoce bois, parution novembre-décembre 2024

RÉDACTIONS

Occitanie News (Région Occitanie) : newsletter multi-thématique en co-rédaction avec Emmanuelle Durand-Rodriguez (Telmi Studio, Toulouse). La newsletter Occitanie News de septembre est à découvrir ici. S’abonner en cliquant ici.

Septeo : rédaction du magazine n°4 C2J, magazine dédié aux commissaires de justice.

Barba : rédaction du premier magazine du groupe Barba (transformation des produits de la mer, Béziers).

 

ANIMATIONS

17 octobre : animation d'une table ronde lors de l'AG de la FRTP Occitanie Méditerranée.

31 octobre : Coanimation Hubert Vialatte / Sarah Nguyen Cao Khuong d'une table ronde sur le thème « Stratégie de diversification des entreprises dans un contexte de saisonnalité et de transition écologique », au Thalazur de Port Camargue.

14 novembre : animation du Lab Immo Midi Libre « Quand le Zan pousse à reconstruire la ville sur la ville ».

Pour Ad'Occ, dans le cadre du mois « Entreprenez en Occitanie », trois tables rondes :
• Le 14 novembre, à Narbonne (11)
• Le 26 novembre, à Mende (48)
• Le 28 novembre, à Nîmes (30)

 

Voilà, c’est tout pour cette semaine. Courage et chocolat !

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Partis de rien

Indigestion d’IA (intelligence artificielle) en cette rentrée. Pas vous ? IA à l’université, IA dans les laboratoires cosmétiques, IA dans les medtech… Gare à la bulle spéculative.

La rédaction

Il ne lâche rien

Hubert, Montpelliérain depuis 40 ans (avec quelques infidélités londoniennes et parisiennes), est diplômé du Centre de Formation des Journalistes Paris (2001).

En savoir plus sur Hubert

Signes distinctifs sur sa carte de presse 95598, la quête de clarification et de saine problématisation, dans un monde souvent entravé par les acronymes abscons, la langue de bois, les approximations et les infox.
Hubert a été auditeur de la session 2019-2020 du Chede (cycle de hautes études pour le développement économique). Un réseau national constitué de chefs d’entreprise, élus, préfets, hauts fonctionnaires, cadres de collectivités…, précieux.
Avant de jouer sa partition, il a fait ses gammes pendant 18 ans (2001-2019) à La Lettre M, média économique régional de référence. Il y a commencé stagiaire, avant d’évoluer au fil des ans jusqu’au poste de rédacteur en chef, contribuant activement au développement du titre à Toulouse entre 2015 et 2018.

Heureusement qu’elle est là

Francilienne, résidant à Montpellier depuis 2018 et diplômée de Sup de Com’ Montpellier (2020), Sarah a rejoint Agencehv en CDI (temps plein) début octobre 2020.

En savoir plus sur Sarah

Ses missions : rédaction d’articles sous l’autorité de Hubert Vialatte, veille média, structuration de la stratégie et de l’organisation, création graphique, mise en page, social media management, mise en ligne et promotion des Indiscrétions.

Sarah porte un intérêt au métier de journaliste. Son mémoire de fin d’étude porte ainsi sur le thème « L’impact de l’Intelligence Artificielle sur la presse en ligne et le journalisme ».

Amélie dite « de Cazilhac »

Rédaction, community management, promotion des Indiscrétions… Amélie Cazalet poursuit son chemin en CDI (temps plein) depuis septembre 2022 chez Agencehv, après y avoir effectué un stage, de mars à septembre 2021, puis une alternance jusqu’en septembre 2022.

En savoir plus sur Amélie

Originaire des Cévennes, plus précisément de Cazilhac (d’où « Amélie de Cazilhac », on trouve que ça sonne bien), elle est diplômée d’un Master 2 Marketing, Médias et Communication à Montpellier Management (Université de Montpellier).

La mascotte

Vincent Riba, âgé de 20 ans, a rejoint Agencehv en alternance rédaction – community management en septembre 2023 pour deux ans. Il est actuellement en Master Sport, Événementiel et Communication à Mediaschool Montpellier.

En savoir plus sur Vincent

Passionné de rugby, Vincent se destine au journalisme sportif.

Jules Mestre

Jeune journaliste de 25 ans, le narbonnais Jules Mestre rejoint nos entités Agencehv (animation de débats, rédaction de contenus, newsletter ‘Les Indiscrétions) et Alivio (production d’articles de presse écrite à dominante économique) en tant que journaliste reporter (CDI, temps plein). Ses missions : veilles d’informations, interviews, couverture de conférences de presses, rédaction d’articles et d’Indiscrétions

En savoir plus sur Jules

Diplômé d’un Bachelor au sein des Hautes Études de Journalisme (HEJ) de Montpellier en mai 2024, Jules a couvert intégralement le Festival de Carcassonne 2024 pour L’Indépendant Carcassonne (La Dépêche du Midi). Il a par ailleurs assuré un CDD de deux mois au sein de la rédaction narbonnaise de L’Indépendant en janvier-février 2024.

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