B2_Myriagone Conseil_17fev2025

Les indiscrétions

Le paquito de Jean Lassalle

Semaine du 3 mars 2025

À l’affiche

Parce qu’elles et ils le valent bien

Christine Bord Le Tallec, Groupe La Poste Occitanie

Christine Bord Le Tallec, Groupe La Poste Occitanie

Elle est nommée déléguée régionale du Groupe La Poste en Occitanie, informe-t-elle sur son profil LinkedIn le 25 février. Elle occupait depuis 2016 le même poste en région PACA.
Elle succède à Christian Carles, qui a occupé cette fonction pendant 9 ans. « J’ai fusionné en 2016 et 2017 les deux ex-régions postales, confie-t-il aux Indiscrétions. Aujourd’hui, j’ai pris un dispositif de mécénat de compétences qui me permet de rester en Occitanie, ma région natale, et je suis directeur du développement de la Fondation du Patrimoine Occitanie Pyrénées. » La Poste emploie 14.500 collaborateurs en Occitanie. 

Jérôme Despey, l’as du SIA

Jérôme Despey, l’as du SIA

Jérôme Despey, viticulteur de Saint-Geniès-des-Mourgues (34), et tout récemment réélu à la tête de la Chambre d’agriculture de l’Hérault, a vécu son premier Salon international de l’Agriculture (SIA) comme président. « C’est remarquable d’accéder à de telles fonctions, il le mérite grandement pour tout ce qu’il fait pour l’agriculture », lance Denis Carretier, président de la Chambre régionale d’agriculture Occitanie, lors de l’inauguration du stand Occitanie, le 25 février. « C’est une fierté d’avoir un Héraultais à la tête de ce Salon. La Ferme Hérault doit se serrer les coudes, et c’est ce que vous permettez en partie », souffle François-Xavier Lauch, préfet de l’Hérault lors de l’inauguration du stand de la Chambre d’agriculture de l’Hérault. « L’Hérault va de la mer à la montagne. Il a cette fibre pour aider l’ensemble des filières, et pas uniquement les viticulteurs », décrypte Rémi Dumas, président des Jeunes Agriculteurs 34, aux Indiscrétions. 
Jérôme Despey est aussi président du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer, premier vice-président de la FNSEA et président du Ceneca (centre national des expositions et concours agricoles).

Olivier Marino, possiblement à Midi Libre

Olivier Marino, possiblement à Midi Libre

Un Olivier en cacherait-il un autre à Midi Libre ? Directeur adjoint des rédactions des quotidiens Nice-MatinVar-Matin, et Monaco-MatinOlivier Marino est pressenti pour rejoindre Midi Libre comme directeur de la rédaction, indiquent l’AFP et La Lettre, le 27 février. Il succéderait à Olivier Biscaye, débauché fin 2024 du titre détenu par la famille Baylet, pour prendre la tête du journal marseillais La Provence, propriété du milliardaire Rodolphe Saadé, rappellent nos confrères. Le départ de Nice-Matin d’Olivier Marino a été annoncé « en off » (et on sait ce que les journalistes font du « off », hein) aux élus du personnel, le 25 février, par le directeur général du Groupe Nice-MatinSimon Perrot (ex-directeur du pôle Occitanie Est d’Evelyne, agence de Midi Libre). Contacté par Les Indiscrétions, Olivier Marino ne confirme pas l’information. « Rien n’est officiel, ni signé, à cette heure », nous indique-t-il. « Nous confirmerons l’information en temps voulu. Quand ce sera officiel… ou pas », glisse aussi la direction de Midi Libre. 

Après un passage de près de cinq ans à la production de contenus numériques au sein du groupe Ebra (Le Dauphiné libéréLes Dernières Nouvelles d’AlsaceL’Est républicain…), Olivier Marino a fait en 2022 son retour chez Nice-Matin, où il avait fait ses armes entre 2007 et 2015.

Carole Delga, médaillée du SIA 2025 

Carole Delga, médaillée du SIA 2025 

Lors du Salon international de l’Agriculture, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie et de Régions de France, reçoit, le 24 février, des mains de Jérôme Despey, président du SIA, la médaille 2025 du Salon. Elle vient récompenser des femmes et des hommes qui ont donné de leur temps et de leur énergie au salon, et à l’agriculture en général. « C’est un honneur. Je suis issue du monde paysan, et je sais combien la culture de la terre est difficile », explique-t-elle. À noter qu’elle est la seule personnalité politique distinguée parmi 19 récipiendaires. 

Stéphane Bozzarelli et Bertrand Dellinger, ombres sur l’énergie solaire

Stéphane Bozzarelli et Bertrand Dellinger, ombres sur l’énergie solaire

Président du producteur d’énergies renouvelables Dev’EnR (Béziers – 34) et du cluster régional Cemater (membre de l’Alliance solaire des territoires), Stéphane Bozzarelli alerte sur l’impact des récentes décisions relatives aux projets photovoltaïques. « La baisse des objectifs de la PPE et la diminution drastique des tarifs d’achat menacent directement le développement des installations sur toitures et ombrières, pourtant essentielles à la transition énergétique locale. Ces mesures risquent de compromettre des milliers de projets et d’affaiblir les entreprises locales, de fragiliser un secteur qui emploie 67.000 personnes en France, et de remettre en cause les stratégies territoriales portées par les collectivités », indique Cemater le 28 février sur LinkedIn.
Alors que le gouvernement envisage de réduire , de façon rétroactive au 1er février, les niveaux de soutien aux projets solaires d’une puissance inférieure de 500 kWc, Bertrand Dellinger, président d’Apex Energies (Montpellier), déclare pour sa part aux Échos : « C’est exactement notre segment de marché. Cette annonce fait peser une incertitude sur la faisabilité de nos projets à partir de 2028, alors que nous avons besoin de visibilité. Le soutien du gouvernement, par une politique de rachat adapté, est nécessaire pour l’équilibre économique de ces opérations. Non seulement elles contribuent à la transition énergétique des territoires et portent le dynamisme du solaire, mais elles apportent de nombreux usages aux agriculteurs, PME et collectivitésUn coup d’arrêt impacterait toute la chaîne : constructeurs, installateurs, monde agricole. »
> Agencehv débat de la difficile transition énergétique, ce 27 mars à Baillargues (34), à partir de 8h. Gratuit, inscription obligatoire en cliquant ici 

Romain Bessuges-Meusy, Axeptio, ce nouveau Swile ?

Romain Bessuges-Meusy, Axeptio, ce nouveau Swile ?

Axeptio, spécialiste des solutions de gestion du consentement sur internet, employant 50 salariés à Montpellier (siège social) et Paris, prépare un financement compris entre 30 et 50 M€, indique Romain Bessuges-Meusy, cofondateur. L’opération doit financer plusieurs acquisitions à l’international. Après l’acquisition du brésilien AdOpt (15 salariés), son homologue sur le marché brésilien, Axeptio cible ainsi cinq autres croissances externes au cours des deux prochaines années, pour doubler son activité et tripler sa présence à l’international. Les cibles sont localisées en Amérique du Nord et en Europe de l’Est.
Sur un marché concurrentiel, la PME ferraille avec une concurrence qualifiée de « robuste », composée notamment de l’Allemand Usercentrics, de l’Américain OneTrust, ou encore de l’Italien Iubenda.
« Axeptio a une trajectoire ‘à la Swile’, avec des tours de table tous les 12 à 18 mois, analyse Arnaud Laurent (OVNI Capital), un des investisseurs d’AxeptioDans la tech, des entrepreneurs qui délivrent leur business plan, et même le surperforment, c’est une exception heureuse. Dans mon métier de venture capitalist (capital-risqueur), j’investis 25 M€ dans une trentaine d’entreprises, et, parmi elles, j’investis ensuite 25 autres M€ dans trois ou quatre champions qui sont sortis du lot, et font des acquisitions à l’international. »
> Sur le même sujet : « Consentement sur internet : Axeptio croque le brésilien AdOpt », Les Indiscrétions du 17 février, à lire ici ; « Loïc Soubeyrand, Swile », Les Indiscrétions du 6 janvier, à lire là

Sophie Nayrolles, avocate, Simon Associés

Sophie Nayrolles, avocate, Simon Associés

Avocate et responsable du bureau de Montpellier de Simon Associés, elle est nommée, le 24 janvier à Paris, présidente du réseau Simon Avocats, fondé en 2015. Les autres membres du bureau, tous avocats associés, sont Henri Pasi (Cassini Avocats, Nancy), vice-président et secrétaire général, Kristell Quelennec (trésorière), Jean-Benoît Lhomme (LHJ Avocats), Nicolas Billon (Simon Associés), Eric Estramon (Estramon Avocats), Fabrice Degroote (Simon Associés) et Frédéric Beaupre (Tellus Avocats). Le Réseau Simon Avocats réunit 12 cabinets répartis dans 21 villes.

Sarah Rousseau, Cress Occitanie 

Sarah Rousseau, Cress Occitanie 

La Cress Occitanie (Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire, DG : Sarah Rousseau), association qui représente et fédère les structures de l’économie sociale et solidaire, organise avec le marché de l’inclusion et le Coorace Occitanie (Ramonville-Saint-Agne, 31) son webinaire « Adoptez une vision socialement responsable pour vos achats », le 7 mars, apprend-on dans un post LinkedIn. Le but ? Permettre aux « acheteurs professionnels d’Occitanie de développer des achats engagés socialement et inclusifs ». Pour s’inscrire, ça se passe ici

Denis Carretier, CRAO

Denis Carretier, CRAO

Denis Carretier (FNSEA – JA) est bien placé pour sa réélection à la présidence de la Chambre régionale d’agriculture Occitanie (CRAO), le 13 mars. Président de l’ex-chambre régionale d’agriculture du Languedoc-Roussillon de 2013 à 2016, puis d’Occitanie depuis 2016, il brigue un nouveau mandat de 6 ans. « Le 13 mars, nous saurons si je suis réélu. Rien n’est sûr à l’heure actuelle », lâche-t-il aux Indiscrétions. Même si sa réélection semble acquise, puisque la FDSE-JA devance nettement la Coordination rurale, bien que cette dernière progresse.
« Nous avons la région avec le plus faible revenu par Unité de travailleur humain (UTH, un équivalent temps plein sur une exploitation agricole, note), indique Denis Carretier. Il est important d’organiser la filière autour de la Chambre régionale. Poussons la contractualisation avec des prix garantis pour les agriculteurs. »
> Sur le même sujet : « Élections 2025 / Chambres d’Agriculture : la FNSEA – JA reste majoritaire en Occitanie », Les Indiscrétions du 10 février, à croquer ici 

Brice Renoux, Voix Publique / Mutuelle des Motards

Brice Renoux, Voix Publique / Mutuelle des Motards

« Pas bête la grenouille – un gilet Airbag pour tous les projets », « Pas bête la chouette – de bons phares pour bien y voir », « Pas bête le bélier – Bien casqué et bien au chaud »… Sous le slogan commun « ça se protège la liberté », et en s’appuyant sur les pratiques innées de survie des animaux, le publicitaire signe la nouvelle campagne publicitaire de La Mutuelle des Motards (Pérols – 34), positionnée sur l’assurance moto en France. Depuis le 24 février, 9 films, d’un format de 12 secondes, sont diffusés en saga TV sur France 5, BFM et BFM Business Automoto. Un déploiement sur les web medias motos, presse magazine moto et médiaux sociaux est aussi programmé courant 2025. Pour cette campagne nationale, « tous les intervenants sont basés en Occitanie : production, post-production, son, motion design…, confie Brice Renoux aux IndiscrétionsEt le client est, lui aussi, local ».
Son analyse sur la démarche de La Mutuelle des Motards ? « Ils se battent contre des mastodontes comme Allianz, April ou Axa. Pour un concurrent de moindre taille, c’est audacieux de prendre le parti d’aller en télé, souvent réservé aux annonceurs les plus puissants. » Voix Publique (3 salariés) a récemment refondu la marque Appart’City.

Marc Carrié, Banque Populaire Occitane

Marc Carrié, Banque Populaire Occitane

Il est le nouveau responsable des marchés professionnels, entreprises et institutionnels à la Banque Populaire Occitane, lit-on dans un post LinkedIn du 28 janvier. Il a intégré l’équipe commerciale de la Banque Populaire Occitane en janvier 2004 et a gravi les échelons. Directeur d’agence en 2011, directeur de secteur en 2017, il gère désormais la clientèle de professionnels, depuis le site central, situé à Balma (31). 

Laurent Adnet, Fondation Toulouse Cancer Santé 

Laurent Adnet, Fondation Toulouse Cancer Santé 

La Fondation Toulouse Cancer Santé (FTCS, président : Philippe Douste-Blazy) collecte 1,8 M€ de dons en 2024 auprès des particuliers, des entreprises et d’autres fondations, annonce-t-elle dans un communiqué de presse, à l’occasion de la journée mondiale contre le cancer le 24 février. « Les dons prévisionnels en 2025 vont dépasser ce montant et avoisiner les 3 M€ », précise Laurent Adnet, directeur du développement, aux Indiscrétions. Parmi les projets financés en 2024, le lancement de la chaire Oncobreats, avec le soutien de la Fondation TotalEnergies, pour faire progresser la recherche dans le domaine du cancer du sein triple négatif.
> Sur le même sujet : « Handibloom, 5e Fondation abritée par la Fondation Saint-Pierre », Les Indiscrétions du 10 février, en cliquant là

J’en apprends plus ici 

« Nous organisons la troisième édition du challenge sportif connecté avec l’application Squadeasy du 28 avril au 18 mai. Déjà plus de 15 sociétés et 300 personnes sont inscrites, pour courir, ramer ou faire du vélo pendant 3 semaines, en partenariat avec la Région Occitanie. Nouveauté cette année, le challenge devient européen grâce à la Fondation StellaGroup qui mobilise ses salariés en Allemagne, Italie, Angleterre et aux Pays-Bas », enchaîne Laurent Adnet. Créée en 2005, la FTCS a soutenu plus de 60 projets de recherche, pour un financement de plus de 12 M€. 

Olivier Nicollin, Meilleur employeur / Frères Lebrun

Olivier Nicollin, Meilleur employeur / Frères Lebrun

Le Groupe Nicollin (nettoyage urbain, Montpellier, PDG : Olivier Nicollin), reçoit le prix “meilleur employeur 2025” dans la catégorie Environnement, lit-on dans un communiqué de presse du 26 février. Ce prix, remis chaque année par le magazine Capital, en collaboration avec l’institut Statista, repose sur une enquête indépendante et anonyme réalisée auprès de 20.000 salariés issus d’entreprises et secteurs d’activité variés. Le Groupe Nicollin compte 12.000 salariés pour un CA de 700 M€. 
> Sur l’agenda média de la semaine : la conférence de presse d’Olivier Nicollin avec les frères pongistes Alexis et Félix Lebrun, ce jeudi 6 mars en fin d’après-midi, pour sceller un partenariat.

Marlène Schiappa, Femmes du Medef, Réseau Medef Hérault Montpellier

Marlène Schiappa, Femmes du Medef, Réseau Medef Hérault Montpellier

Féministe et essayiste, membre du parti Renaissance, macroniste de la première heure, l’ex-secrétaire d’Etat chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations (2017-2020) participera au lancement du mouvement Femmes du Medef par le Réseau Medef Hérault Montpellier (président : Jean-Marc Oluski), le 21 mars à l’auditorium d’IBM (Montpellier), lit-on dans un post LinkedIn. Partenaires : IBM, Myriagone Conseil, Caisse d’Epargne LR et Pacific Pêche. Inscription obligatoire ici

Moroesi Mokhabi, Brane Afrika

Moroesi Mokhabi, Brane Afrika

L’entreprise sud-africaine Brane Afrika (cofondatrice : Moroesi Mokhabi), spécialisée dans les services financiers, la micro-assurance et la recherche stratégique, ouvre Brane Tech, son entité française, à Toulouse, informe Ad’Occ sur LinkedIn. « L’Occitanie nous offre un vivier de talents et une capacité d’innovation essentiels à notre expansion en Europe », explique Moroesi Mokhabi. Selon Ad’Occ, « le choix de la région Occitanie, et plus précisément de Toulouse, s’appuie sur la richesse de son écosystème technologique, notamment dans les domaines du numérique et de l’intelligence artificielle ». La société, accompagnée par Ad’Occ et Toulouse Team Invest, sera incubée dans Le Village by CA Toulouse 31, avec la création de 12 emplois sur trois ans. 

Matthieu Ourliac, Medef Hérault Béziers / L’économie de l’Armée

Matthieu Ourliac, Medef Hérault Béziers / L’économie de l’Armée

Voilà un événement connecté à l’actualité géopolitique internationale, marquée par l’agonie de l’OTAN, la guerre sans fin en Ukraine et la redéfinition en urgence du rôle de l’Europe pour sa défense. Le Medef Hérault Béziers (président : Matthieu Ourliac) organise avec la délégation militaire départementale de l’Hérault l’événement « Quand l’armée inspire l’entreprise – Souveraineté et stratégie », le 20 mars au Domaine des Vignes Hautes (Béziers), à partir de 18h pour que « le monde militaire et le monde économique se rejoignent pour partager stratégies, opportunités et leadership », lit-on dans un post LinkedIn. Au programme, une table ronde autour de plusieurs thèmes : géopolitique et entreprises – comprendre le rôle de l’armée dans la protection des intérêts économiques français à l’international ; La commande publique militaire : une opportunité à saisir pour les entreprises, notamment via le programme Promilès ; Recrutement et management : comment s’inspirer du management des militaires adapté à l’entreprise ? Inscription obligatoire ici.

Christophe Douat, 43 M€ pour Medincell 

Christophe Douat, 43 M€ pour Medincell 

Medincell lève près de 43 M€, apprend-on dans un communiqué de presse de l’entreprise ce mercredi 19 février. La société pharmaceutique, basée à Jacou (34), a créé une technologie d’administration des médicaments par injection sous-cutanée permettant un meilleur respect traitement. 

Des investisseurs américains et européens spécialisés en santé comme Adage Capital Partners, Invus, Polar Capital LP et Wellington Management, ont participé à la levée de fonds aux côtés des principaux actionnaires historiques de la société, notamment Mirova, Syquant Capital et SITAM Belgique (Groupe Dassault). Cette opération symbolise une nouvelle étape importante dans la croissance de Medincell (CA 2024 : 9,1 M€, 136 salariés), selon Christophe Douat, PDG. 

>Sur le même sujet, Les Indiscrétions du 13 mai 2024 : « Medincell franchit des étapes sur le marché américain »

Roland Cholet, FACE Hérault

Roland Cholet, FACE Hérault

Il est nommé directeur de FACE Hérault (Fondation agir contre l’exclusion, président : Frédéric Fort), lit-on dans un communiqué de presse du 24 février. Il entre en fonction le 24 mars et succède à Caroline Cazi, qui occupait le poste depuis 2019 et qui a rejoint Sustain Consulting (consultant RSE, Montpellier). Roland Cholet est responsable « Planning stratégique » de l’agence Evelyne (Midi Libre – La Dépêche du Midi). Il était auparavant responsable de la communication / marketing de Socri Limited (Polygone).

Sylwia Rus, RP polyglotte

Sylwia Rus, RP polyglotte

Sylwia Rus, basée dans le Gard, se lance en indépendante comme traductrice et consultante seniors en relations presse. Son site web : www.kalimedias.com
Ex-collaboratrice de La Toile des Médias, elle a géré pendant plus de six ans les relations presse pour des PME telles que Bio-UV Group ou Osmozis, ou des événements internationaux de la tech – Vivatech, CES Las Vegas. Son premier client : la PME gardoise Guirled, spécialisée dans la guirlande lumineuse. 
Signe particulier ? La capacité de cette franco-polonaise, ayant grandi en Grèce, à passer d’une langue à l’autre comme on change de trottoir : anglais, polonais, grec, français… Une compétence rare, qui peut s’avérer précieuse pour les entreprises, clusters, grands comptes, institutions…, à dimension internationale. 

Plus de À l’affiche

Joffrey Henric, ARS Occitanie 

Joffrey Henric, ARS Occitanie 

Il est nommé directeur général adjoint de l’ARS Occitanie (DG : Didier Jaffre), apprend-on le 26 février (à lire ici). Joffrey Henric assurait l’intérim de ce poste depuis le départ de Nadège Grataloup vers le cabinet du Premier ministre en septembre dernier, en tant que conseillère santé. Il devient donc le titulaire officiel de cette fonction, en conservant celle de secrétaire général qu’il occupe depuis avril 2023. 

Fabien Baldy, Banque Populaire Occitane 

Fabien Baldy, Banque Populaire Occitane 

Il est le nouveau directeur de groupe des départements du Lot et du Tarn-et-Garonne de la Banque Populaire Occitane, informe-t-il sur son profil LinkedIn. Il succède à Christophe Maerten, qui devient responsable logistique du site central de Balma (31). La Banque Populaire Occitane accompagne plus de 610.000 clients particuliers, professionnels, agriculteurs et entrepreneurs, ainsi que 200.000 sociétaires. 

Romain Angelras, Jeunes Agriculteurs du Gard

Romain Angelras, Jeunes Agriculteurs du Gard

En mars, où en est la filière viticole dans le Gard ? « Les récoltes 2024 ont été très faibles cette année en termes de raisins, explique Romain Angelras, président des Jeunes Agriculteurs du Gard, et viticulteur à Nîmes, aux IndiscrétionsUn excès d’eau a provoqué des maladies. Nous rencontrons des problèmes pour traiter désormais : les molécules dont nous disposions avant ne sont plus homologuées ». 

En novembre dernier, il avait participé à une action pour dénoncer des prix trop faibles de bouteilles de vin sous appellation. Quatre mois plus tard, « nous avons réussi à bloquer un prix de vente à la grande distribution à 120 € par hectolitre. Et des enseignes comme Lidl et Intermarché mettent davantage les bouteilles locales dans leurs rayons », se réjouit-il. 

Plus à lire, bientôt sur Les Échos.

Jérémie Adjedj, Ecomatelas 

Jérémie Adjedj, Ecomatelas 

Ecomatelas (fondateur : Jérémie Adjedj), entreprise d’insertion qui reconditionne des matelas à Vendargues (34), annonce l’inauguration, le 14 mars, de sa nouvelle usine, apprend-on dans un communiqué de presse du 27 février. Ce nouveau site de 1.000 m² permettra à l’entreprise d’augmenter sa capacité de production de 40 %. L’inauguration aura lieu le 14 mars à Vendargues. Ecomatelas compte 11 salariés pour un CA 2024 de 3 M€. 
> Sur le même thème : « Ecomatelas veut accélérer sa production de matelas recyclés », Les Echos, 2 septembre 2022, en cliquant ici

Valentin Guyonnet, Hurricane Group 

Valentin Guyonnet, Hurricane Group 

Après 15 ans dans le développement commercial et l’expansion de propriétés sportives, il est le nouveau directeur des opérations de Hurricane Group, organisateur du FISE Montpellier et promoteur des étapes de Coupe du Monde UCI BMX Freestyle, lit-on dans un communiqué de presse le 19 février. Sur sa feuille de route : Accélérer la croissance du groupe ; piloter la stratégie commerciale des FISE World Series et d’Hurricane Parks ; et affiner les disciplines sportives. L’objectif est de développer des partenariats stratégiques en consolidant la position de leader du groupe dans les sports d’action. Avant de rejoindre Hurricane Groupe, il lance en 2021 e-Xplorer, la première Coupe du Monde FIM de moto électrique tout-terrain. PDG de Hurricane Group : Hervé André-Benoit.

Les Indiscrétions se projettent avec la cité de l’économie et des métiers de demain / Région Occitanie

titre CEMD mars 2025

Faisons-nous violence, agissons en collectif  ! 

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En fait, il n’y a plus le choix. L’économie de demain doit tendre vers une économie « des communs », pour reprendre le terme d’Elinor Ostrom, politologue et économiste américaine, lauréate du Prix Nobel d’économie en 2009. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il devient urgent de repenser notre rapport à la ressource et à la finalité de son utilisation.

« A l’échelle de l’histoire humaine, il est minuit moins quelques secondes, alerte l’anthropologue Philippe Descola. Lorsque minuit sonnera dans quelques décennies nous entrerons dans un monde qu’aucun humain n’aura jamais connu et dont quelques-uns dans les bidonvilles du Sud ont commencé d’expérimenter les effets, les mauvaises nouvelles ne cessent de tomber (…) nous avançons vers l’abîme comme des somnambules. » 

Certes, la trajectoire n’a rien d’évident : nous sommes, et avons de tout temps été, mûs par des intérêts personnels. La gestion collective des biens, l’utilisation durable et équitable des ressources, ne sont pas les biais les plus simples à mettre en place, ni les plus rentables à court terme. 

Mais à l’heure où les matières premières s’épuisent, où la défiance démocratique grandit, où les données numériques explosent (que dire de l’impact environnemental, démentiel, de l’IA et du digital ?), il faut approfondir cette notion de commun. Pour affronter les enjeux climatiques et les inégalités croissantes, faisons-nous violence, agissons collectif !

Un espoir se dessine, comme en atteste le cahier d’inspiration « L’esprit des communs » (42 pages d’intelligence, disponible en cliquant ici), tout juste édité par la Cité de l’Économie et des Métiers de Demain (CEMD). On y découvre plein de motifs de se réjouir et d’agir, tout près d’ici. 

Faire le pari du local est un investissement d’avenir. A fortiori dans un monde globalisé, en proie aux aléas géopolitiques. C’est l’esprit de la Cité de l’Economie et des Métiers de Demain, où se croisent, pêle-mêle, entreprises, philosophes, universitaires, clusters, associations, bénévoles… C’est aussi l’esprit d’Atelier Tuffery (Florac – 48). Ses dirigeants, Julien et Myriam Tuffery, ouvrent la manufacture sur le village, pour des spectacles, pièces de théâtre, visionnage de matchs de rugby… 

Mettre en place une gouvernance de la tech. Avec le déferlement des géants de la tech, des scénarios jusqu’ici impensables se déroulent sous nos yeux. Elon Musk, milliardaire autoproclamé vice-président des Etats-Unis, qui s’immisce dans les élections législatives en Allemagne. Ou, fait très rare en Europe : l’annulation, en décembre dernier, de la tenue du second tour de la présidentielle roumaine par le juge constitutionnel, du fait d’une ingérence russe et de l’usage exclusif de la plateforme TikTok par le candidat pro-russe. « Les bouleversements technologiques actuels, ces ruptures et disruptions, réactualisent des questions éternelles : qu’est-ce que la démocratie, la souveraineté, l’État de droit ? Ces enjeux, qui reviennent sur le devant de la scène, traversent même les doctrines militaires, avec des interrogations sur l’information et l’opinion publique », relève la politologue Asma Mhalla. Comment réguler les géants américains « qui fonctionnent, de fait, comme des infrastructures publiques ? Le véritable enjeu n’est pas tant leurs algorithmes, mais leur gouvernance », ajoute-t-elle. À leurs niveaux, les forces vives d’Occitanie apportent leurs lumières. À travers son dispositif « Facilitateur de Numérique Responsable », Digital 113, cluster numérique du régional, accompagne ainsi les entreprises dans l’adoption de pratiques éthiques et respectueuses de l’environnement. Trois comités stratégiques pilotent ce dispositif : l’un se concentre sur la programmation du Green IT Day (qui s’est déroulé 4 années d’affilée à la Cité de l’Economie et des Métiers de Demain), le deuxième propose des ateliers de sensibilisation, et le troisième élabore des guides pratiques pour accompagner les entreprises.

Enjeu vital pour notre simple survie, la préservation de l’eau passe un modèle des communs. Pour éviter des « guerres de l’eau », maintes fois annoncées. C’est ce qu’explore et promeut inlassablement Éric Servat, directeur du centre international UNESCO sur l’eau « Icireward », fédération de laboratoires scientifiques. L’international doit nous inspirer, insiste l’universitaire. Il prend exemple, en Afrique, sur l’Autorité du bassin du Niger, qui permet « à neuf pays riverains de se concerter sur la gestion du fleuve. Ils partagent leurs données et discutent ensemble des projets d’aménagement ». Autre modèle : l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal, rassemblant la Guinée, le Mali, le Sénégal et la Mauritanie, qui a su mettre un terme à des guerres armées autour de l’eau.

La jeunesse en rupture. Le plus grand espoir vient de la jeunesse, parfois agaçante, mais si prompte aux vraies ruptures. Sa conscience environnementale, très affûtée, nous questionne sur nos propres choix et habitudes. 
Scènes vues et vécues chez Agencehv (éditrice des Indiscrétions), dont les salariés sont tous âgés entre 20 et 30 ans : ils passent le permis de conduire bien plus tard que les générations les ayant précédés (et encore, quand ils le passent). Et quand ils finissent par le décrocher, la possession d’une voiture n’est pas le Graal de la liberté. Pour eux, le plastique, c’est vraiment nul. Un voyage s’étudie aussi à l’aune de son bilan carbone, mais aussi les déplacements du quotidien. « Pour notre séminaire, covoiturons ! », ai-je plusieurs fois entendu à la machine à café (à grains, cela va de soi). On installe des ruches sur le toit de l’école pour favoriser la biodiversité et faire notre miel. La consommation numérique de l’agence fait l’objet d’un suivi attentif. Autant d’attitudes, gestes, initiatives très rafraîchissantes, qui interrogent notre avenir.  

« La lutte contre le réchauffement climatique, c’est le combat des nouvelles générations, nées après l’an 2000. C’est ce qui les distinguent des générations précédentes, qui n’avaient pas d’idéaux et étaient centrées sur la consommation », constate Loïc Douyère, directeur associé de Florian Mantione Institut RH. Le fossé est au demeurant criant, dans les métropoles toulousaines et montpelliéraines, entre les voies cyclables, majoritairement utilisées par les plus jeunes, et, juste à côté, les embouteillages de voitures, s’étirant aux heures de pointe comme un symbole encore vivant de « l’ancien monde ». 

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Prix à payer. Protéger les ressources, mettre en place des règles d’accès et de partage pour partager et non plus s’accaparer : ce grand défi des communs passera aussi par un effort financier, au quotidien, dans chacun de nos actes d’achat. Pour défendre la qualité et le local, mais aussi agir à l’échelle planétaire. Exemple avec le café, dont les cours flambent à l’échelle mondiale. « Il faudra, à moyen terme, accepter de payer le café deux, trois ou quatre fois plus cher, avertit Stéphane Dessaigne (Cafés Bibal, torréfacteur, Saint-Aunès – 34). Le modèle actuel dans les pays producteurs, héritier de la colonisation et de l’esclavagisme, est à bout de souffle. La main-d’œuvre ne voudra plus y être exploité. Le prix payé par le consommateur européen est aujourd’hui trop faible, et les marges des grands groupes et enseignes de coffee shop trop élevées. Le café redeviendra un produit de luxe. » 

L’entreprise s’impose ainsi comme un espace de « commun », où l’on « fait société ». « Regardez ce qu’il s’est passé lors des grands mouvements récents – les Gilets jaunes, la crise du Covid, le conflit autour des retraites. Cela concernait le travail, mais dans l’entreprise, la conflictualité est restée stable, voire a baissé. Parce que l’entreprise reste un espace de commun. Le commun, ce n’est pas être d’accord sur tout. C’est reconnaître qu’il y a un intérêt partagé à co-construire ensemble », souligne Laurent Berger, ex-secrétaire général de la CFDT, aujourd’hui directeur de l’Institut Mutualiste pour l’Environnement et la Solidarité du Crédit Mutuel.

J’irais plus loin : toutes les convictions politiques et religieuses, toutes les origines ethniques et les sensibilités, se côtoient pacifiquement en entreprise. Celle-ci se plaçant au cœur du « nouveau pacte social républicain », pour reprendre le terme de Grégory Blanvillain, président de la CPME 34, lors de ses vœux, le 24 janvier.

> Télécharger le cahier d’inspiration « L’esprit des communes » en cliquant ici

La rédac’ se mouille

On aime

Le communiqué du 24 février, délicieux sur la forme, de la préfecture de l’Hérault, relatant la fermeture administrative du restaurant La Cantine du Pescadou à Palavas-les-Flots (34), pour six mois. «Des troubles graves à l’ordre public ont été constatés dans cet établissement par les gendarmes le 12 janvier dernier, indiquent les services de l’Etat. Initialement engagés pour des nuisances sonores, les militaires ont été confronté à un gérant qui ne se trouvait pas dans son état normal. L’individu a violemment insulté les gendarmes et, par son comportement, a contribué à rameuter plusieurs clients manifestement ivres et à l’attitude hostile. L’action des gendarmes qui cherchait à extraire le gérant de son établissement a été entravée par cette rébellion. Les militaires ont été contraints de faire usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule et mettre fin aux troubles. Plusieurs individus ont été interpellés. Durant son interpellation, le gérant de l’établissement a proféré de nouvelles insultes et porté de nouveaux coups aux gendarmes. » Un dessin d’Albert Dubout, ou une chanson de Brassens, cette histoire. Bref, Le Pescadou attendra septembre, et le départ des flots de touristes, pour rouvrir ses portes. L’histoire ne dit pas s’il prend la carte bleue, ou pas.

On n’aime pas

La méthode utilisée par les forces vives de l’Occitanie pour réagir à l’arrêt des travaux de l’A69, faisant suite à la décision du tribunal administratif de Toulouse. Chacun y est allé de son communiqué, de son post LinkedIn ou Facebook etc., pour condamner le jugement, rappeler le rôle de l’infrastructure dans le désenclavement du territoire, le fait que le projet a obtenu toutes les autorisations, etc. Sur le fond, les arguments s’entendent. Nous les rapportons en « Zoom ». On sent une unanimité dans la volonté d’aller au bout. Mais qui va lire tous les communiqués, hormis les médias et les cercles professionnels ?  
Sur la forme, il eût été plus efficace de cosigner un communiqué commun. Pour montrer de façon plus évidente l’union des acteurs sur le dossier et leur détermination à faire pression pour le faire aboutir. Les Bretons font ça très bien.

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Décodage

On perce le coffre-fort

Transition énergétique : Apex Energies réunit 350 M€

Photo Apex Energies ENR 1 - Les indiscretions
Apex Energies lève 350 M€. ©DR

Le producteur d’énergies renouvelables et solutions photovoltaïques Apex Energies, détenu par l’australien Macquarie Asset Management , finalise un financement de 350 M€, indiquent en exclusivité Les Echos, le 25 février. L’opération est principalement réalisée auprès de la Caisse d’Épargne Ile-de-France et de Crédit Agricole Transitions & Énergies, avec le concours, comme arrangeurs, du Crédit Agricole du Languedoc, Bpifrance et les Caisses d’Épargne Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Aquitaine Poitou-Charentes. Cette opération, un montant record pour Apex Énergies, doit financer la réalisation, en France, de 1.100 centrales solaires d’ici à fin 2027, représentant en cumulé plus de 400 MWc de puissance installée.

Toitures de hangars et ombrières de parking. Jusqu’à présent essentiellement positionnée sur les toitures de hangars agricoles , Apex Énergies accroît sa diversification « dans les toitures industrielles, les centrales au sol et les ombrières de parking, détaille son président, Bertrand Dellinger. Ces ouvrages sont sécurisés et prêts à construire, on n’est pas sur du prospectif. » Actuellement, Apex Énergies affiche 300 MWc de puissance installée, et vise la barre des 1 GW à l’horizon 2030, soit un triplement de sa production d’électricité solaire. Exemples d’ouvrages récemment installés : une grande toiture sur un entrepôt à L’Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse, d’une puissance de 3 MW, ou des ombrières de parking (1,5 MW) à Fonsorbes, en Haute-Garonne.
> Agencehv débat de la difficile transition énergétique, ce 27 mars à Baillargues (34), à partir de 8h. Gratuit, inscription obligatoire en cliquant ici.

En Ariège, un projet d’usine textile à 30 M€ pour créer 40 emplois

À Laroque-d’Olmes (09), le projet Occitanie Géotex prend forme après avoir été lauréat de l’appel à projet France 2030. Porté par Victor Lamego, ce projet d’usine entend « réindustrialiser l’Ariège ». Investissement total : 30 M€, répartis à 70 % pour l’exploitation, et à 30 % pour la dépollution et construction du bâtiment (l’Ademe (6 M€), Bpifrance (4 M€), les prêts de deux banques (5 M€) et le capital social auquel certains agriculteurs participent (6 M€) se partagent l’investissement pour l’exploitation. Pour le bâtiment, un promoteur et un investisseur devraient se partager l’assiette). « Le tour de table est finalisé, précise Victor Lamego, aux Indiscrétions. Cette usine permettra la création, à horizon 2028, de 40 emplois directs, consolidera 180 emplois au sein de la filière, et travaillera avec une fourchette entre 400 et 500 agriculteurs ». 

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Livraison prévue : fin du premier semestre 2026. « Nous avons démoli et dépollué une friche industrielle, et nous allons construire un nouveau bâtiment de 10.000m². »

Moins consommateur d’eau. Pour l’accompagner sur le volet agricole, Romain Planès, agriculteur dans le Lauragais, entre l’Aude, l’Ariège et la Haute-Garonne, participe à la création d’une forme de coopérative de producteurs de chanvre (SAS Oc Chanvre). « Le chanvre a énormément d’avantages en termes de consommation d’eau, par rapport au maïs par exemple », explique-t-il aux Indiscrétions. Les premiers essais de culture de chanvre portée par Victor Lamego et Romain Planès remontent à 2023. « Nous avions fait un essai sur 13 ha de chanvre. En 2024, nous sommes montés à 340 ha, répartis sur une quarantaine d’agriculteurs. En 2025, nous en cultivons 440 ha avec 70 agriculteurs, et en prévisionnel, nous devrions monter à 1.200 ha en 2026 », décline-t-il. Toute la production est, jusqu’à l’ouverture d’Occitanie Géotex, stockée dans un hangar. Le prix de la paille est négocié « au moins pour les 5 prochaines années à 250 € bruts par tonne. C’est rassurant de connaître le prix de vente avant même de semer. Ce n’est pas le cas ailleurs », souligne Romain Planès. 

Municipales 2026 / Lunel (34) : Soujol ne repartira pas

Pierre Soujol, actuel maire de Lunel (34), 5e ville de l’Hérault avec 26.000 habitants, et président de Lunel Agglo, ne se représentera pas en 2026 pour un briguer un nouveau mandat, apprend-on de source proche. L’élu, ancien gendarme, se bat contre une longue maladie depuis le début de son mandat. La guerre de succession est ouverte.

Lutte anti-moustique : Terratis lève 1,5 M€

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Terratis lève 1,5 M€ pour lutter contre les moustiques. ©DR

Produire des moustiques tigres… pour lutter contre leur prolifération. C’est l’innovation inédite portée par Terratis, start-up montpelliéraine, qui vient de lever 1,5 M€ auprès d’Odyssée Ventures, de la Satt AxLR et du fonds Galapagos Innovation, fondé par l’entrepreneur Pascal Roudier, indiquent Les Echos ce lundi 3 mars. L’opération pourrait être complétée, au cours du premier semestre, par un million d’euros complémentaire auprès de Bpifrance.
Grâce à sa levée de fonds, Terratis va accélérer sa production pour appliquer sa solution dans trois communes de la moitié sud de la France. Les premiers clients sont deux municipalités et un syndic de copropriété, dans des zones « où les moustiques tigres se développent de façon incontrôlée ». La start-up est déjà sollicitée par d’autres prospects : aéroports, campings… « Le marché est considérable. Le moustique tigre s’installe durablement », analyse Clelia Oliva, présidente, auprès des Échos. Terratis est implantée dans des locaux confinés de 200 m2, maintenus à une température (28 degrés) et un taux d’humidité (70 %) constants.

Production d’un million de moustiques par semaine. Les œufs de moustiques tigres, prélevés sur le terrain, y sont élevés à différents stades : larves, nymphes, séparations des mâles et des femelles, puis stérilisation des mâles par rayons X. « Nous allons produire un million de mâles par semaine, en augmentant le stock d’œufs », détaille l’entrepreneuse.
La levée de fonds finance aussi la R&D, qui porte sur différents points : « circularité pour économiser l’eau et l’énergie, robotisation des étapes d’élevage qui sont encore réalisées manuellement, attention apportée aux conditions de travail des salariés », détaille Clelia Oliva. Il s’agit également « d’autonomiser les clients sur les lâchers d’insectes et le suivi d’efficacité sur le terrain ».
L’objectif de Terratis est ensuite de lever, courant 2026, entre 5 et 6 M€, pour financer un projet de bio-usine d’une surface de 2.000 m2 à 3.000 m2, à même de produire chaque semaine 100 millions de moustiques tigres, et de diversifier l’activité dans les insectes ravageurs agricoles. 

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La technique de l’insecte stérile portée par Terratis consiste à produire des moustiques mâles stérilisés par rayonnement, puis à les relâcher, chaque semaine, dans des zones sensibles, pour limiter, voire éliminer, la population de moustiques femelles et la descendance. Un procédé sans insecticide, et efficace : « Ce sont les femelles qui piquent, et non les mâles », précise Clelia Oliva, présidente et cofondatrice aux côtés de Dorian Barrère.

Le Haut-Garonnais Abionyx Pharma reçoit 8,7 M€ pour combattre le sepsis

Abionyx Pharma, biotech basée à Balma (31) et lauréate de l’appel à projets “i-Démo” du plan France 2030, obtient 8,7 M€ de soutien de l’État pour combattre le sepsis, troisième cause de mortalité dans le monde, lit-on dans un communiqué de presse du 20 février. Ce soutien pourrait lui permettre de « révolutionner le traitement du sepsis grâce à son biomédicament de synthèse CER-001, mimant l’apoA-I, une protéine importante du corps humain par ses effets sur la réduction de l’inflammation sévère et la protection des tissus et organes », détaille l’entreprise. Abionyx Pharma emploie 3 salariés pour un chiffre d’affaires de 4,6 M€.

Chiffre d’affaires des entreprises : seuls trois départements d’Occitanie en croissance

Le Lot (+ 1,6 %), l’Aveyron (+ 0,5 %) et le Gers (+ 0,2 %) sont les seuls départements de la région à voir leur indice de chiffre d’affaires (ICA) augmenter au 4e trimestre 2024, annonce le conseil régional de l’ordre des experts-comptables (président : Éric Gillis) dans un post LinkedIn le 21 février. Ces résultats interviennent dans une tendance générale à la baisse, avec « une baisse d’activité pour le 5e trimestre consécutif en Occitanie ». En moyenne, la région affiche une diminution de son ICA de 1,5 % par rapport au T4 2023. Parmi les plus fortes baisses, le Tarn-et-Garonne chute de 3,2 %, les Pyrénées-Orientales de 3,3 % et l’Hérault 3,4 %.

Production locale, taxe Trump, jeunes agriculteurs… : en direct du SIA 2025

Notre journaliste Jules Mestre a couvert le SIA (Salon International de l’Agriculture), les 25 et 26 février. Fanfares d’Uzès, la vache égérie « Oupette » avec son veau « Vienne », le paquito de Jean Lassalle, valse d’apéros corsés… Les Indiscrétions disent tout !

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L’Occitanie compte 165.000 actifs dans l’agriculture. © Jules Mestre

L’Occitanie face aux enjeux agricoles : un plan de soutien ambitieux 

« Je compte deux enjeux majeurs : avoir une agriculture viable malgré les crises. Et il y a le manque d’eau », lance Carole Delga, présidente de la région Occitanie, lors d’un temps d’échange avec la presse, le 25 février, au cours du Salon international de l’agriculture. L’occasion pour elle de présenter le « plaidoyer pour une nouvelle politique agricole commune (PAC) » (à retrouver juste ici), adopté lors de l’Assemblée plénière du 13 février dernier. Au total, ce texte compte 6 grands principes, et 30 préconisations, pour la future PAC 2028-2034. « Quand un marché se porte bien, ayons la souplesse de faire basculer des aides sur des marchés plus en difficulté », milite-t-elle, aux côtés de Jean-Louis Cazaubon, vice-président de la région Occitanie délégué à la souveraineté alimentaire, et Vincent Labarthe, vice-président de la région Occitanie délégué à l’agriculture et à l’enseignement agricole. 

L’Occitanie, place forte du Salon international de l’agriculture. La zone dédiée à l’Occitanie au sein du SIA est la plus grande consacrée à une région. « Plus de 120 exposants mettent à l’honneur des produits de la terre comme de la mer, sans oublier les 164 éleveurs, précise Carole Delga. Il est important de consolider la ferme Occitanie, notamment avec des aides à la trésorerie. Nous mettons en place un dispositif d’aides, avec 15 M€ dédiés, pour aider les exploitations touchées par les aléas climatiques ». 

Première région agricole de France. En Occitanie, l’agriculture est le premier secteur employeur, avec 165.000 actifs, 22 Mds€ de chiffre d’affaires, sur 65.000 exploitations. Depuis 2016, la Région Occitanie a fait passer le budget alloué à la filière de 30 à 77 M€. L’Occitanie est également le premier vignoble d’Europe en production, et la première région bio de France. 

Soutenir les jeunes et les reconversions. « Si nous ne mettons pas en place un accompagnement fort, les jeunes en lycée agricole ou les futurs reconvertis ne viendront pas dans cette filière, parce que les incertitudes sont trop importantes, souffle la présidente de la région Occitanie. Je suis pour un accompagnement renforcé dans les 5 premières années d’exercice, évidemment ». 

Être « offensifs » face à la taxe Trump. Pour la viticulture occitane, le marché américain est le deuxième en valeur, le cinquième en volume. « Les annonces de Donald Trump sont des tentatives de déstabilisation, il ne faut pas être paralysé par cela, estime Carole Delga. À côté de ça, il faut continuer à pousser nos agriculteurs vers la restauration collective. Pour les jeunes, mais aussi dans les Ehpad. »

L’AOP Taureau de Camargue brille pour sa première participation au Concours général agricole 

Trois médailles pour une première. Le 25 février, l’AOP Taureau de Camargue reçoit trois médailles pour sa première participation au Concours général agricole du Salon international de l’Agriculture. Parmi les 9 manades en lice, 3 sont distinguées. La manade Agnel (gérée par Jean-Élie et Marie Agnel), basée au Cailar (30) obtient une médaille d’argent, tout comme la manade Ricard, basée à Arles (13). La manade Occitane (gérée par Etienne Villiet), basée à Marsillargues (34) repart avec une médaille d’or, la première en 29 ans d’histoire pour l’AOP. « Cette distinction amène une plus-value en termes de vente de produits. La clientèle est sensible à ces récompenses. On ne vend pas forcément plus cher, mais on vend plus », confie Magali Saumade, présidente de la Chambre d’agriculture du Gard et éleveuse d’un cheptel de 250 taureaux de Camargue AOP et 150 Aberdeen Angus 

Une victoire pour l’ensemble de la filière, composée de 79 manades étalées sur trois départements : Gard, Hérault et Bouches-du-Rhône. Plus à lire, prochainement, sur Les Échos.

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Plusieurs critères existent. Parmi eux, les bêtes doivent être de race « di Biòu » ou « Brave », inscrites dans des livres généalogiques. Elles doivent être nées, élevées et abattues dans la zone géographique de l’AOP. Les taureaux doivent être entièrement élevés en plein air pour conserver leur état sauvage, et la moitié de l’année en zone humide. 

Petite particularité : la fonction première du taureau de Camargue n’est pas alimentaire, puisque les élevages se destinent en premier lieu aux courses camarguaises. 

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Le stand du département du Gard a fait sensation. © Jules Mestre

SIA : les départements présents, et les absents 

« Je veux saluer la première participation au salon des départements des Hautes-Pyrénées, des Pyrénées-Orientales et de l’Aveyron », lance Denis Carretier, président de la Chambre régionale d’agriculture Occitanie, lors de son discours d’inauguration du stand Occitanie, le 25 février, au Salon international de l’agriculture 2025. 

À l’inverse, cinq départements d’Occitanie, et non des moindres, n’ont pas fait le déplacement : l’Hérault, la Haute-Garonne, le Gers, le Tarn-et-Garonne et le Lot. « Le département de l’Hérault n’est pas là cette année pour des impératifs budgétaires, mais nous attendons avec hâte l’édition 2026 pour pouvoir revenir ici porter haut les couleurs de notre département », lance Yvon Pellet, vice-président du département de l’Hérault délégué à l’économie agricole et à l’aménagement rural.

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Kahina Baha plante un pistachier, entouré d’agriculteurs à l’écoute. © DR

La pistache, solution d’avenir face aux problématiques d’accès à l’eau ? 

Face à la sécheresse et à l’accès limité à l’eau, certains agriculteurs d’Occitanie se tournent vers des cultures moins gourmandes, comme le pistachier, pour diversifier leurs exploitations. Kahina Baha, ingénieure agronome, accompagne ces transitions agroécologiques en Occitanie à l’aide de la structure qu’elle a créé : Confian’sol. « Pour une culture de pistachier, on utilise entre 30 et 40 m³ d’eau par hectare. Pour les vignes, on monte entre 1.000 et 1.200m³ par hectare », explique-t-elle le 25 février aux Indiscrétions. Cependant, elle rappelle qu’il faut compter entre 1,6 et 1,8 € par pied de vigne à l’achat (environ 4.400 vignes/hectare, soit 6.000 € par hectare), contre environ 20 € pour un pied de pistache (230 arbres/hectare, soit 10.000 à 12.000 €/hectare). « Le ticket d’entrée est conséquent, d’autant plus qu’on ne récolte aucune pistache sur les cinq premières années, alors il faut avoir la trésorerie. Mais sur le long terme, cette solution s’avère bien plus économique », ajoute-t-elle. « Pour un hectare de pistaches, il faut compter 30h de travail par an. Pour un hectare de vignes, c’est 130h », précise Guy Meniscus, viticulteur et producteur de pistaches à Laure-Minervois (11), aux Indiscrétions. Lui a arraché 4 de ses 15 hectares de vignes pour cultiver des pistaches. « Je me concentre sur le marché de la pistache de pâtisserie. Le kilo se vend entre 20 et 40 € selon le marché, alors que les pistaches de snacking se vendent de 6 à 15 € le kilo », précise-t-elle. En ce moment, aux côtés d’autres producteurs audois et héraultais, il participe à la création d’une association. « Elle s’appellera Pistache en Languedoc, les démarches sont en cours », souffle-t-il. 

Guy Meniscus précise que la région Occitanie l’a aidé à hauteur de 30 % pour sa plantation de pistachiers. « Sur des grenades, des pistaches, des figues de Barbarie, la région aide dans le cadre de plantations faites pour s’adapter au changement climatique », explique-t-il.

Laurent Poloni gerant de la Miellerie des Clauses.Webp - Les indiscretions
Laurent Poloni, gérant de la Miellerie des Clauses. © Jules Mestre

Le Concours général agricole, c’était mieux avant ? 

« C’est toujours une belle reconnaissance de remporter des médailles au Concours général agricole, mais je ne sais pas si nous retenterons notre chance l’année prochaine, pense Laurent Poloni, (cogérant de la Miellerie des Clauses (Montséret, 11) avec Hélène Poloni, sa femme), à voix haute, depuis son stand du Salon international de l’agriculture. C’est une belle aide à la commercialisation, mais ça a quand même un coût subjectif pour une petite structure comme la nôtre ». Le cogérant de l’entreprise familiale estime qu’il faut débourser entre 200 et 300 € pour faire évaluer un produit, et environ 60 € pour pouvoir utiliser l’étiquette de la médaille obtenue. « On n’arrive pas à faire la jointure, souffle-t-il. Puis je me dis que nous vendons 50 % de nos produits en direct, depuis la boutique, à Montséret. Et ces clients-là viendraient quand même sans médaille ».

Quand agriculture et production d’énergie font bon ménage

En marge du Salon international de l’agriculture, TotalÉnergies annonce mettre en place un nouveau projet d’agrivoltaïsme, dans l’Aude, apprend-on dans un communiqué de presse du 28 février. À Saissac, dans le nord-ouest du département, TotalEnergies va exploiter une parcelle de 35 ha pâturée par des ovins, pour installer des panneaux solaires. Le fournisseur d’énergie et de gaz dirige déjà deux démonstrateurs en Occitanie : le premier à Villemoustaussou (11) avec une ombrière dynamique de 3000 m2, et un deuxième à proximité de Montauban (82). « En Occitanie, l’agrivoltaïsme peut être un levier fort pour préserver et renforcer l’activité agricole en permettant de relocaliser une production d’énergie », glisse Sylvain Panas, directeur-régional TotalEnergies Occitanie.

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TotalEnergies mène également des unités de biométhanisation. D’abord BioRoussillon, à Perpignan (66) : 50.000 tonnes de déchets traités par an, 47,5 GWh produits par an, BioRoussillon fournit 9.400 personnes en biogaz, et du fertilisant organique aux agriculteurs de 43 communes des Pyrénées-Orientales. Puis BioQuercy, à Gramat (46). 57.000 tonnes de déchets traités par an, 16 GWh produits par an, pour alimenter en biogaz 7.000 habitants et du fertilisant organique pour 40 agriculteurs du Lot.

Un dispositif de la Région Occitanie pour aider les agriculteurs 
L’appel à projets pour le dispositif Unique FEADER Occitanie, une aide fournie par la Région Occitanie pour les investissements dans les exploitations agricoles, ouvre ce 18 février. Il s’agit d’un « dispositif d’aide permettant l’accompagnement d’un projet global d’exploitation avec plusieurs axes de développement et d’investissements répondant aux enjeux de l’agriculture durable ». Les candidatures sont ouvertes jusqu’à mi-avril. Plus d’infos sur le dispositif en cliquant ici.

Les olives de LOulibo.Webp - Les indiscretions
Les olives de L’Oulibo. © Jules Mestre

La coopérative oléicole L’Oulibo cartonne au Salon international de l’agriculture
La coopérative oléicole audoise basée à Bize-Minervois (11) est une habituée des allées du parc des expositions de Porte de Versailles, à Paris. La structure, qui se revendique aujourd’hui comme la première de France en termes d’olives de table, récolte cette année 7 médailles (5 en or pour des olives vertes, 2 en argent pour de l’huile d’olive). C’est autant que l’année dernière, par exemple. La coopérative, qui travaille avec 600 à 800 coopérateurs, a une production qui varie entre 300 et 400 tonnes d’olives par an. « Nous avons un chiffre d’affaires qui dépasse cette année les 7 M€, précise Jean-Bernard Gieules, président de la coopérative, aux Indiscrétions. C’est 1,3 M€ de plus qu’il y a trois ans » 

Développer le tourisme par l’olive. À ce jour, la coopérative accueille environ 100.000 visiteurs chaque année. « Bien sûr, avec cette tendance d’augmentation du nombre de visites chaque année, nous réfléchissons à des projets d’extension de notre boutique en direct, et à de nouveaux équipements pour les touristes, comme des salles de séminaires, pour pouvoir prétendre aux 200.000 visiteurs annuels bientôt », précise Jean-Bernard Gieules, conscient de l’importance de la coopérative sur le territoire. « Nous employons 37 personnes qui sont basées sur Bize-Minervois. Au total, ça représente 1,6 M€ répartis et redistribués sur le territoire », conclut-il. 

Une tribune pour renforcer la souveraineté alimentaire des territoires 
Lors du SIA, Isabelle Touzard, vice-présidente de la métropole de Montpellier, déléguée à la transition écologique et solidaire, biodiversité, énergie, agro-écologie et Alimentation, tient le 25 février une conférence afin de rappeler les enjeux de la transition agro-écologique, sur le stand de l’Institut Agro. 

« 16 % de la population ne mange pas à sa faim, et 17 % des adultes sont obèses », liste-t-elle. À ses côtés, Audrey Pulvar, co-vice-présidente du réseau France urbaine et adjointe à la mairie de Paris, et Mélanie Tisné-Versailles, conseillère régionale d’Occitanie, déléguée à la solidarité alimentaire. « Il y a un travail important fait avec Occit’alim, un marché en ligne mis en place par la Région, afin de catalyser les liens entre agriculteurs et restauration collective », souligne cette dernière. 

Rappelons qu’à l’issue des Assises territoriales de la transition agro-écologique les 2 et 3 décembre à Montpellier, plusieurs maires de France, dont Michaël Delafosse (Montpellier), ont signé une tribune adressée au Premier ministre, intitulée « Pour une révolution du système alimentaire : donnons aux territoires les moyens d’agir ». Avec plus de 65 signataires, cette tribune prône la « nécessité de donner plus de pouvoir aux collectivités territoriales qui sont des moteurs d’innovation, d’expérimentation et de construction démocratique ». Elle demande notamment la compétence alimentaire pour les collectivités, un financement de 80 M€ par an pour les Projets alimentaires territoriaux (PAT), un soutien renforcé à la filière bio, et le maintien de l’agence bio. 

En Ariège, l’Épicerie d’Ici, meilleure épicerie de France, et modèle de « non-développement » 

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La roulotte de l’Épicerie d’Ici. ©DR

On peut s’installer à Baulou, un (tout) petit village ariégeois de 165 âmes, et être élu meilleure épicerie de France au Salon du Gourmet, à Paris. C’est le cas de l’Épicerie d’Ici, gérée par Christelle Record. Présente au Salon international de l’agriculture, Les Indiscrétions l’ont rencontrée. 

« En 2022, le jury ne croyait pas en mon modèle ». En 2022, elle participe pour la première fois au concours de la meilleure épicerie de France du Salon du Gourmet. Elle termine 12e sur 84. « Le jury ne croyait pas en mon modèle : très petite épicerie, sur une localisation qui n’est vraiment pas idéale, dans le fin fond de l’Ariège ». Deux ans plus tard, elle participe à nouveau, et repart cette fois avec la médaille d’or, en juillet 2024. 

+50 % de chiffre d’affaires en un an. « Cette récompense a permis une couverture médiatique énorme pour l’épicerie. Aujourd’hui, des personnes viennent exprès depuis Albi (3h30 de voiture, aller-retour, note), et le chiffre d’affaires a explosé. De 374.000 € en 2023, nous avons atteint 547.000 € en 2024 », témoigne-t-elle. Suffisant pour envisager un agrandissement, avec une deuxième roulotte ? « Je n’ai pas envie de ça. L’affaire fonctionne comme je le veux, et ça me convient amplement ». 

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L’intérieur de l’Épicerie d’ici. © DR

Un format minimaliste. « 95 % de nos références viennent d’Ariège. Nous en avons 1700 tout au long de l’année, et 800 en continu, selon les saisons, précise Christelle Record qui est également éleveuse de veaux de lait, et propriétaire d’un cheptel de 40 brunes des Alpes. La roulotte fait 20m², et j’ai un caveau de 14m² pour certains légumes. En me comptant en tant que bénévole sur l’épicerie, j’emploie également deux personnes et un apprenti. Le minimum pour assurer une ouverture de l’épicerie tous les jours de la semaine.

Un projet à Foix, indépendant de l’épicerie. Christelle Record a récemment racheté un local de 140m² dans le cœur de Foix (09). « L’idée, c’est de proposer un mini-marché de légumes et de fromages locaux, et un endroit pour que les gens viennent prendre un petit-déjeuner salé. C’est quelque chose qui manque à Foix. Je veux vraiment détacher ce projet de l’image de la roulotte », témoigne-t-elle. 

L’entreprise Le grand pique-nique lance ses serviettes en papiers artistiques

L’entreprise Le grand pique-nique (Sète, 34) lance sa production estivale 2025 de serviettes en papiers artistiques « Green », entièrement issues du recyclage et compostables, illustrées par Arthur Dupuy à l’encre végétale, lit-on dans un communiqué de presse de l’entreprise, ce 10 février. L’entreprise sétoise est installée au sein de la pépinière Flex de Sète Agglopôle Méditerranée. « Nous collaborons déjà avec plusieurs restaurants et institutions du bassin de Thau », précise l’entreprise. 

Chaise musicale au sein des préfectures héraultaise et audoise

Du mouvement parmi les préfectures d’Occitanie. Le 14 février, Véronique Martin Saint-Léon est nommée secrétaire générale de la préfecture de l’Hérault, et sous-préfète de Montpellier, pour une durée de 3 ans, lit-on dans le Journal Officiel. Elle quitte son poste de sous-préfète de Millau. Elle prendra ses fonctions le 3 mars. 

Dans l’Aude, Éric Laffargue, sous-préfet de Limoux est nommé secrétaire général adjoint de la préfecture de la Vendée, lit-on également au Journal Officiel du 14 février. Il prend également le poste de sous-préfet chargé de mission auprès du préfet de la Vendée, pour trois ans. 

Comment Hérault Méditerranée s’engage pour l’emploi et la formation

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Monique Rouby, Sébastien Frey et Pascal Pintre. ©Hubert Vialatte

Face à une économie locale encore marquée par la saisonnalité, l’agglo Hérault Méditerranée (Agde, 34) intensifie ses actions pour instaurer une dynamique d’emploi durable et l’accès à la formation. Des initiatives pour transformer le marché actuel de l’emploi local sont présentées ce 21 février, par le maire d’Agde et président de Hérault Méditerranée, Sébastien Frey, Pascal Pintre, directeur de l’agence d’attractivité Blue Invest, et Monique Rouby, directrice agence de France Travail Agde, 

Vers un « emploi 4 saisons »Parmi les mesures clés mises en place, le Forum de l’Emploi 4 saisons se tient le 8 mars au Palais des Congrès du Cap-d’Agde, avec 100 employeurs présents et 1200 postes à pourvoir où étudiants et demandeurs d’emploi sont attendus. « L’objectif est d’offrir des opportunités professionnelles à l’année, pas que des contrats saisonniers », exprime Sébastien Frey. La volonté est de changer la mentalité du travailleur saisonnier en montrant les avantages d’un contrat à durée indéterminée. Comme le rappelle Monique Rouby, « le CDI facilite l’accès aux logements, à l’obtention de crédits et à avoir plus de sécurité en tant que parents concernant l’éducation des enfants ». L’envie de rester en CDI dépend aussi de l’accueil des employeurs, et de meilleures conditions de travail. « La tendance des 4 saisons est réelle », insiste Sébastien Frey, « on ne l’invente pas ».

Plus de 120 postes à pourvoir. Une autre opération, Recrutement Héliopole, est fixée en partenariat avec France Travail. Elle a pour but de pourvoir 120 postes dans les nouvelles enseignes du parc d’activités commerciales Héliopole (Picard, Intermarché, King Jouet, Columbus Café, etc.). L’un des freins majeurs à l’emploi reste le logement. Pour y faire face, l’agglomération développe une offre dédiée aux travailleurs saisonniers, jeunes actifs et apprenants : « la résidence Lachaud, située en centre-ville d’Agde, offre 43 logements (38 T1 et 5 T1 bis) pour les moins de 30 ans en emploi ou formation », confirme Sébastien Frey.

Lancement d’un pôle de formation. « Ici, le niveau de qualification est inférieur à la moyenne », admet Sébastien Frey. L’accès à une formation peut être la porte d’entrée vers l’emploi. Ainsi, un campus de formation et d’enseignement supérieur est en cours de développement à Agde, avec le soutien de Blue Invest. Deux étapes sont prévues : dès fin 2025, le lancement d’un premier pôle de formation, sur l’ancien Palais des Congrès, et à terme, dans la Zac La Méditerranéenne (connectée à la gare SNCF), la création d’un campus accueillant jusqu’à 1.000 apprenants avec des formations proposées dans le tourisme, l’environnement et le patrimoine. 

La clinique Monié rénovée pour 18 M€

Après quasiment 3 ans de travaux, la clinique Monié, située à Villefranche-de-Lauragais (31), a terminé sa rénovation, informe Touléco. Avec un investissement de 18 M€, l’établissement a pu élargir sa capacité d’accueil, passant de 151 à 170 lits, et ses services proposés, grâce à une extension de 5.000 m². Réceptionné en juin dernier, le chantier a été réalisé en maintenant une activité de soins sur le site, d’où la durée des travaux. Le projet a été financièrement soutenu par l’ARS Occitanie à hauteur de 500.000 euros et par la Région à hauteur de 260.000 euros. La clinique Monié reçoit chaque année 5.200 patients et réalise 20.000 consultations non programmées.

Immobilier d’entreprise : les temps forts de Montpellier au MIPIM 

« Dynamiser l’ouest de Montpellier : vers un équilibre territorial » (le 11 mars) ; « MedVallée, pôle d’excellence mondiale en santé globale », conférence « Montpellier, place forte des industries culturelles et créatives » et « Montpellier, terre d’architecture » (le 12 mars) ; « Cambacérès, un hub économique à 3h de Paris et au cœur de l’Europe » : Altémed, opérateur de la Ville et de la Métropole de Montpellier, détaille le programme et les intervenants lors du Marché international des professionnels de l’immobilier (MIPIM), à Cannes du 10 au 14 mars. Parmi les intervenants : Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole ; Laurent Nison, adjoint au maire de Montpellier délégué à l’embellissement de la ville et au cadre de vie ; Cédric Grail, DG d’Altémed ; Philippe Gras, président de la communauté de communes Rhôny-Vistre-Vidourle ; Michel Peinado, directeur associé d’Arthur Loyd ; ou encore les architectes Lina GhotmehThomas ColdefyJacques Ferrier et Alain Marchal
Tout ça, sur fond de désaffection des collectivités pour le Mipim. « Entre l’image bling-bling et peu morale – les yachts, les escort-girls qui affluent à Cannes pendant le Mipim -, les prix à la hausse et les restrictions de budgets des collectivités, la version cannoise du Mipim bat de l’aile », indique une source proche. 

> Sur le même sujet : « Pas de Mipim 2025 pour Toulouse Métropole », Les Indiscrétions du 10 février, en cliquant là .

Plus de 100 recrutements pour la Caisse d’Épargne LR

La Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon (CELR, président du directoire : Gilles Lebrunva recruter une centaine de CDI, et lancer sa démarche de recrutement d’alternants, via le centre de formation des apprentis « Campus BPCE », créé en 2020, informe-t-elle dans un communiqué de presse, le 24 février. Les alternants y suivent le bachelor Banque et assurance, en alternance entre l’agence où ils travaillent et des sessions de formation à proximité. 

L’an dernier, la CELR a recruté 251 collaborateurs : « 143 CDI, 20 CDD, 63 alternants et 25 stagiaires ». La CELR compte 1.350 collaborateurs. 

Lutte contre le cancer de la prostate : Mabqi obtient 5 M€

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Mabqi lutte contre le cancer de la prostate. ©DR

Pour développer un anticorps breveté qui cible le cancer de la prostate métastatique, la biotech Mabqi, spécialisée dans les anticorps thérapeutiques, obtient un financement de 5 M€ de Bpifrance, dans le cadre de l’appel à projet « Innovations en biothérapies et bioproduction » du programme France 2030.Cette opération va lui permettre de débuter la bioproduction, la phase de développement préclinique réglementaire et de compléter les tests de toxicité et d’efficacité, « en vue d’une première administration chez l’homme à l’horizon 2027 », projette Sylvain Yon, son directeur général, dans Les Echos du 26 février. 

Efficacité des premiers tests. Située au biopôle Euromédecine de Grabels, au nord-ouest de Montpellier, Mabqi a identifié le candidat-anticorps MQI-201, en collaboration avec la SATT Nord (Société d’accélération du transfert de technologies), l’Inserm de Lille et l’Institut de recherche en cancérologie de Montpellier (IRCM). « Cet anticorps bloque le métabolisme de la tumeur, en limitant le transfert de calcium dans la cellule cancéreuse. Cette action de l’anticorps entraîne la destruction de la cellule. C’est un mécanisme nouveau qui est testé », détaille Sylvain Yon. Les premières preuves de concept au niveau préclinique montrent « une très grande efficacité avec, à ce stade, aucune toxicité décelée », ajoute-t-il.
>Plus à lire dans Les Echos, en cliquant ici

Un projet de résidence seniors à Carcassonne à l’arrêt à cause du redressement judiciaire de deux sociétés

“Estrella”, projet de résidence seniors à Carcassonne, sur le site Marius-Caussé, lancé en 2020, est « planté », informent nos confrères de l’Indépendant. Le motif ? Les deux entreprises en charge de la construction, Réalités (Nantes) et sa filiale Heurus, sont placées en redressement judiciaire ce 5 février. 108 logements doivent être construits. 

Toulouse : Aithra lève 2 M€

Conceptrice de machines de mise en forme des céramiques techniques, la deeptech toulousaine Aithra (PDG : Marine Bertucchi), boucle une levée de fonds à hauteur de 2 M€, effectuée auprès de France Angels, annonce dans l’entreprise dans un post LinkedIn. Avec ce financement, Aithra va pouvoir peaufiner « une rupture technologique dont elle est propriétaire, qui résout la complexité de production des céramiques techniques utilisées dans de nombreux secteurs industriels. Ce nouveau procédé divise par trois le nombre d’étapes de production », explique le groupe. Créée en 2020, Aithra compte 5 salariés pour un CA non dévoilé.

Eau potable et assainissement : renouvelé par le Grand Narbonne, Veolia remporte un contrat de 260 M€ sur 12 ans

© Veolia
©Veolia

Améliorer la gestion de l’eau pour plus de 68.000 habitants du Grand Narbonne. Veolia s’engage pour les 12 prochaines années dans un contrat de 260 M€, lit-on dans un communiqué de presse ce 25 février. Ce partenariat vise un rendement de réseau supérieur à 86 %, permettant d’économiser l’équivalent de la consommation annuelle de 5 000 habitants. Le traitement de l’eau sera optimisé pour lutter contre les micropolluants, tandis qu’un pilotage intelligent garantira une gestion efficace des ressources. Pour accompagner les usagers, des services de proximité ouvrent à Narbonne en juillet 2025 et à Gruissan en janvier 2026. Dès fin 2025, le télérelevé généralisé assurera une facturation plus transparente. Un soutien aux foyers les plus précaires est également prévu avec la distribution de 54 000 kits d’économie d’eau. « Face aux défis du changement climatique, l’adaptation est cruciale », souligne Jean-François Nogrette, directeur général de Veolia. 

Le REUSE pour l’irrigation des vignes. La solution de réutilisation des eaux usées traitées (REUSE) permet d’arroser en goutte à goutte 80 hectares de vigne avec l’eau recyclée, issue de la station d’épuration de Narbonne Plage. Cette méthode utilisée répond aux besoins des viticulteurs locaux en matière d’irrigation tout en préservant la ressource d’eau potable. 

Jusqu’à 61.000 m3 d’eau économisée. Ce projet permettra chaque année d’économiser et préserver cette ressource, et garantir ainsi la pérennité de l’activité viticole du Grand Narbonne, en soutenant le dynamisme économique local.

Le groupe Veolia développe des solutions pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie. Avec près de 218.000 salariés, il réalise un chiffre d’affaires de 45,3 milliards d’euros en 2023. À l’échelle régionale, la direction est assurée par Olivier Sarlat

Narbonne accueille la première Rencontre des médias de proximité de l’Occitanie et en catalan

La première Rencontre des médias de proximité d’Occitanie et de l’espace linguistique catalan se tiendra les 7 et 8 mars au musée Narbo Via, à Narbonne (11), apprend-on dans un communiqué de presse. Organisé par l’AMIC et l’ARRA, l’événement vise à renforcer la coopération entre éditeurs de médias de proximité transfrontaliers, d’Occitanie et de l’espace linguistique catalan. 

J’en apprends plus ici 

Au programme. Il inclut des échanges sur des expériences internationales et collaborations entre différents médias ainsi que sur l’usage de l’intelligence artificielle. Un deuxième bloc explore le lien des médias avec le jeune public. Interviendront des experts, journalistes et influenceurs spécialisés pour partager des expériences et explorer les nouveaux formats utilisés par ces jeunes. 

Jérôme Despey officiellement installé à la tête de la Chambre d’agriculture de l’Hérault

Pour son troisième mandat, Jérôme Despey est officiellement installé à la tête de la Chambre d’agriculture de l’Hérault depuis le 18 février. 

« Je veux que l’agriculture héraultaise ait une ambition forte face aux nombreux défis, et soutenir les 16.000 emplois directs et indirects de la filière dans le département », explique Jérôme Despey, réélu à la tête de la Chambre d’agriculture de l’Hérault au début du mois de février. Son bureau et lui-même sont officiellement installés par François-Xavier Lauch, préfet de l’Hérault, ce mardi 18 février, dans les locaux du Conseil départemental, à Montpellier. Les Indiscrétions étaient sur place. 

Poursuivre un Projet agricole départemental 2030. Le projet agricole départemental à horizon 2030 reste une priorité pour l’équipe de Jérôme Despey. « Il est le seul projet de ce type en Occitanie, mais j’espère qu’il fera des petits. Je pense que chaque mandature départementale va se mettre à la page en Occitanie », estime Denis Carretier, président de la Chambre d’agriculture régionale d’Occitanie. « Nous voulons avoir un cap, une vision claire pour l’agriculture de l’Hérault, tout en tenant compte des difficultés actuelles », a-t-il précisé. Ce projet inclut la collaboration avec des acteurs comme l’Inrae, SupAgro, ainsi que des chercheurs et étudiants, pour dépasser les frontières de l’agriculture traditionnelle. 

Jérôme Despey insiste également sur la nécessité d’appliquer le contrôle unique sur les exploitations agricoles du département. « Un contrôle par an, c’est suffisant. Il y a 14 corps de contrôle. C’est à eux de se coordonner, les agriculteurs croulent sous les détails administratifs », déplore Jérôme Despey. Autre cheval de bataille de l’agriculteur basé à Saint-Geniès-des-Mourgues : la législation autour de produits interdits en France mais autorisés chez des pays voisins qui handicapent les agriculteurs français face à la concurrence de l’étranger. 

Pour rappel, dans l’Hérault, l’alliance FNSEA-JA est arrivée en tête des suffrages pour la Chambre d’agriculture départementale (49,3 % des voix, 13 sièges sur 18), au début du mois de février. La Coordination rurale (30,45 %) et la Confédération paysanne (17,36 %) complètent le podium. Compte-rendu complet des élections dans les 13 départements d’Occitanie à retrouver ici. Les 11 autres membres du bureau, dans l’Hérault : Jean-Paul Pelagatti, Rémi Dumas, Sophie Noguès, Denis Carretier, Guilhem Vigroux, Annabelle Decoursière, Fabien Castelbou, Céline Michelon, Robert Cecchetti, Aude Geiger et Pierre Colin.

Logiciels : Symexo lève 750 k€

Basée à Balma (31), Symexo (PDG : Stéphane Vinazza), entreprise spécialisée dans l’infogérance informatique, boucle une levée de fonds de 750 k€ auprès de Multicroissance, société de capital investissement de la banque populaire occitane, et de Bpifrance, lit-on dans un communiqué de presse du 17 février. Trois axes sont visés grâce à cette augmentation de capital : « le renforcement des outils de production, la mise en œuvre d’un programme de certification, et le développent d’une cellule cybersécurité et téléphonie d’entreprise », détaille le groupe. Symexo emploie 80 salariés pour un CA de 7 M€.

Scop3 lance Swidee, sa plateforme pour réemployer les équipements professionnels

La startup Scop3 (fondateurs : Sophie Scantamburlo-Contreras et Frédéric Salles, Pérols – 34), dont la solution digitale contribue à l’aménagement d’espaces de travail durables, annonce le lancement de Swidee, plateforme digitale dédiée au réemploi d’équipements professionnels, découvre-t-on dans un communiqué de presse du 3 mars. Créée en 2021, Scop3 emploie 17 salariés, pour un CA 2024 d’1,39 M€, « en augmentation de 49 % par rapport à 2023 », glisse l’entreprise aux Indiscrétions

> Sur le même sujet, « Scop3 lève 5,2 M€ pour décarboner l’aménagement des entreprises », à (re)lire dans Les Indiscrétions du 21 mai 2024. 

MB Therapeutics lève 2 M€ pour industrialiser la fabrication de médicaments personnalisés

MB Therapeutics lève 2 M€
©MB Therapeutics

La startup montpelliéraine MB Therapeutics lève 2 M€ pour fabriquer des médicaments personnalisés, grâce à l’impression 3D en pharmacie, lit-on dans un communiqué de presse ce 24 février. 40 millions de patients européens bénéficient de médicaments sur mesure chaque année. Un marché estimé à 12 milliards de dollars avec un taux de croissance annuel de 7%.

Cette levée de fonds, soutenue notamment par la Banque publique d’investissement (BPI) et des business angels du secteur pharmaceutique, répond aux défis de la médecine sur mesure et aux ruptures de stock de médicaments. L’objectif grâce à cette technologie est de limiter le gaspillage et améliorer l’accès aux soins. « La production locale en officine de médicaments permet de garantir une disponibilité rapide pour les soins urgents et personnalisés », explique le Dr. Stéphane Roulon, CEO et co-fondateur de MB Therapeutics. Trois médicaments à forte demande seront proposés grâce à ce tour de financement, afin de préparer une levée de fonds en série A en 2026. 

Nîmes : la Ville et l’Agglomération s’associent au ministère des Armées

Renforcer les liens entre les forces armées et les collectivités territoriales nîmoises. C’est l’objectif de la convention signée ce 25 février à Nîmes par le ministère des Armées avec la Métropole et la Ville, informe cette dernière sur son site internet. « Ce partenariat porte sur la promotion de l’esprit de défense, de mieux accompagner le personnel du ministère des Armées et sa famille et de soutenir les projets ayant pour objet de développer un esprit civique et citoyen », expose Monique Boissière, conseillère municipale déléguée aux Armées. « Il faut que chaque militaire et chaque famille trouvent à Nîmes un accueil digne de leur engagement », lance Jean-Paul Fournier, maire LR de la Rome française. 

Aude : un projet photovoltaïque de 43 ha controversé

Mené par le producteur d’énergie renouvelable Akuo (Aix-en-Provence), un projet photovoltaïque de 43 ha à Fraisse-Cabardès, dans l’Aude, soulève des tensions, explique l’Indépendant. Lors d’une réunion publique tenue le 19 février, Akuo a tenté de rassurer sur l’impact environnemental et agricole, mais les opposants dénoncent un projet « démesuré et industriel » qui bétonne des terres cultivables et défigure le paysage. « Cela détournerait la vocation première du site qui doit rester terre agricole », alertent-ils, redoutant nuisances et pertes touristiques. 

Tarn : Les salariés-associés de la Scop 3B Concept prennent les commandes de l’usine Compobaie

© Compobaie Solutions
©Compobaie Solutions

Soutenus par l’Union Régionale des Scop Occitanie Pyrénées, 20 salariés de Compobaie remettent en route l’usine de fabrication de blocs baie béton, lit-on dans un communiqué de presse ce 17 février. Deux mois après la liquidation, cette vingtaine de salariés parmi les 86 que comptait la PME, choisit de s’investir dans une société coopérative et participative (SCOP) afin de sauver leur emploi et reprendre l’activité.

 Compobaie, maintenant renommée 3B Concept, affiche un chiffre d’affaires de 9,5 M€ en 2024. La Scop prévoit 4,3 M€ pour la première année. Selon La Dépêche, les salariés associés ont réinvesti l’intégralité de leurs indemnités de reclassement dans le projet et certains ont souscrit des prêts d’honneur en complément. Concernant les équipements nécessaires, ils les ont rachetés aux enchères fin janvier. 

Avec la crise économique et la multiplication des faillites, de plus en plus d’entreprises font le choix de se transformer en coopératives pour survivre. « Le projet était nouveau pour tous, mais nous avons très vite mis en place nos groupes de travail pour concrétiser notre projet de Scop », témoigne Séverine Anglade-Malavelle, membre du nouveau directoire avec Éric Kayzakian et Jean-Pierre Guitard. « L’accompagnement par l’Union Régionale des Scop Occitanie Pyrénées a été primordial. Nous n’aurions pas pu créer 3B Concept tout seuls. » La Scop 3B Concept est soutenue par des partenaires tels que le promoteur ADN Patrimoine qui est rentré au capital auprès des salariés, ainsi que Groupe Garona, Nacarat, Altéal, entre autres, et des Constructeurs de Maisons Individuelles.

Transavia ouvre une ligne Montpellier-Bruxelles

À compter du 10 avril, la capitale belge sera accessible depuis l’aéroport de Montpellier Méditerranée, apprend-on dans un post LinkedIn. La compagnie aérienne Transavia proposera 2 vols par semaine, les jeudis et dimanche, dans des Boeing 737-800 de 189 places. 

Les Entrepreneurs et Dirigeants chrétiens tiennent leurs assises régionales à Moissac (81)

« Intégrer l’IA dans l’entreprise, quel impact ? Un progrès utile pour l’humanité ? » C’est le thème des assises régionales des Entrepreneurs et Dirigeants chrétiens (EDC) Midi-Pyrénées, organisées les 7 et 8 mars à l’ancien carmel de Moissac (81). Parmi les intervenants : Yann Ferguson, docteur en sociologie à l’Inria et chercheur associé au CERTOP (Université Jean-Jaurès, Toulouse), Cyrille Gindre, responsable coordination sous-traitance au centre de compétences software chez Thales Alenia Space ou encore Julien Lacheze, président des EDC Midi-Pyrénées. 

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Une info passée au crible

A69 : le chantier arrêté, autoroute de réactions en région

réaction arrêt A69
Au-delà des débats, la réalité du terrain. Le 27 février, Walter Guyonvarch, directeur de projet chez NGE – BTP, annonce l’arrêt des travaux de l’A69 à ses équipes. Le chantier emploie 800 collaborateurs, entre salariés de NGE et intérimaires. ©DR

Le tribunal administratif de Toulouse décide ce 27 février d’annuler son autorisation environnementale du chantier de l’autoroute A69, reliant Castres à Toulouse, accordée en mars 2023. Le tribunal évoque comme raison majeure « l’insuffisance de l’étude d’impact », notamment sur « les continuités écologiques et les zones humides », avançant que « l’argument du désenclavement économique du bassin de Castres-Mazamet est insuffisant pour justifier les atteintes significatives à la biodiversité ». Les Échos évoquent, le 27 février, « un tournant pour le droit de l’environnement » (à croquer ici), à même d’impacter d’autres projets d’infrastructures, comme, en Occitanie Est, le contournement ouest de Montpellier ou la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.  

Conséquence de la décision du tribunal administratif de Toulouse : le chantier est complètement stoppé, alors que 300 M€ ont déjà été investis, sur les 480 M€ initialement prévus. Censé s’achever fin 2025, le projet est déjà réalisé à plus de 65 %. L’État a fait part de sa décision de faire appel, en engageant « toutes les voies de recours permettant la reprise du projet dans les meilleurs délais possibles et dans le respect de la réglementation », annonce le ministère de l’Aménagement du territoire dans la foulée.  

Le coût de l’arrêt. Si le chantier venait à être définitivement arrêté, le montant de la facture pourrait atteindre le milliard d’euros entre l’indemnisation d’Atosca, l’entreprise concessionnaire, le remboursement des sommes investies et les travaux de réhabilitation, calcule Europe 1.  

Fronde occitane. Les réactions d’opposition à cette décision ont afflué sur nos boîtes mails et sur nos réseaux sociaux. Les Indiscrétions vous en concoctent une synthèse.  
« L’A69 n’est pas un caprice local », selon la CCI Occitanie. Jean-François Rezeau, président de la CCI Occitanie, affirme dans un communiqué de presse que « l’A69 n’est pas un caprice local, elle répond à une nécessité d’aménagement du territoire et de soutien au tissu économique du bassin de Castres-Mazamet ».

« Près d’un quart de l’investissement consacré à la préservation de l’environnement » (Atosca). Martial Gerlinger, DG d’Atosca, rappelle (à lire ici) que « l’A69 est un maillon essentiel pour les déplacements en Occitanie (…) Nos équipes de construction, les entreprises locales et les sous-traitants sont engagés depuis bientôt deux ans pour construire une infrastructure attendue et soutenue depuis des décennies. Nous avons répondu à une commande de l’État après qu’il a retenu notre proposition, jugée la meilleure. Depuis, nous n’avons cessé d’améliorer notre offre. Au total, près d’un quart de l’investissement du projet a été consacré à la préservation de l’environnement ».

A69 Bannieres Pont VC La Greze Juin 2024 - Les indiscretions
©DR

« Pouvoir des juges contre le pouvoir politique » (Ceser Occitanie). Pour Jean-Louis Chauzy, président du Ceser Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, « le pouvoir des juges se situe contre le pouvoir politique. La décision du tribunal administratif de Toulouse concernant l’arrêt des travaux pour la réalisation de l’autoroute Toulouse-Castres est insupportable. Elle s’oppose au vote des collectivités et donc aux élus du suffrage universel qui portent ce chantier. Il appartient aux législateurs de passer au gant de crin une addition de textes illisibles et contradictoires pour la réalisation d’ouvrage dont le pays a besoin. Bien sûr l’autoroute s’achèvera et vite pour ne pas décourager ceux qui investissent et qui travaillent pour le bien de leur pays. Le pack tarnais et occitan doit faire les recours nécessaires avec l’État pour permettre au 4ème bassin industriel de l’Occitanie de réussir son désenclavement », déclare-t-il dans un communiqué de presse.

« Une décision qui serait fatale au tissu économique de Castres-Mazamet » (Medef Occitanie). Dans un communiqué au vitriol, le Medef Occitanie (président : Samuel Hervé) parle d’un « choix incompréhensible face à un intérêt public clairement reconnu » (à lire ici). L’organisation patronale entend « manifester sa profonde indignation mais également son étonnement devant cette décision de justice. L’infrastructure de l’A69 est primordiale pour la prospérité économique du bassin Castres-Mazamet. Cette décision, que nous qualifions d’inepte et d’infondée, met en péril l’avenir de tout un territoire, déjà fragilisé par son isolement géographique et économique (…). Le rejet de ce projet revient à nier l’investissement constant des acteurs locaux, à ignorer des années de concertation citoyenne et à sacrifier l’avenir d’un territoire qui mérite tellement mieux ! (…) Le projet a été reconnu comme une priorité nationale à plusieurs reprises : par le décret du 19 juillet 2019, la loi d’orientation des mobilités de 2019, et l’arrêté du 31 mai 2024 (…). La suspension des travaux remet en question des années d’effort collectifs. (…) »

« Approche environnementaliste radicale ». L’argument environnemental invoqué pour justifier cette décision paraît déconnecté de la réalité, enchaîne le Medef. Après deux années de travaux et la réalisation d’aménagements visant à protéger la faune et la flore, cette annulation entraînerait des démolitions inutiles, gaspillant ainsi des ressources et ne produisant aucun avantage écologique concret. Ce type de décision illustre les dérives d’une approche environnementaliste radicale, qui, loin d’apporter des solutions, bloque le progrès économique, retarde le développement des territoires et fragilise les conditions de vie des populations locales. »

J’en apprends plus ici  

Impact sur les emplois locaux. La FRTP Occitanie (président : Frédéric Charmasson) appelle quant à elle dans un communiqué à « une clarification rapide de la situation et à une issue responsable permettant de préserver l’intérêt général », mettant l’accent sur « les milliers d’emplois locaux mis en péril par l’arrêt des travaux (…). Cette décision impacte directement des dizaines d’entreprises de travaux publics engagées sur le chantier, qui avaient mobilisé des équipes, des moyens matériels et des ressources humaines conséquentes pour mener à bien ce projet structurant ».  

Jean-Marc Jancovici (The Shift Project) : « Décision pas définitive ». Connu pour ses prises de position plutôt radicales (par exemple, il propose de limiter à 4 le nombre de voyages en avion par personne, dans une vie), l’expert livre une appréciation mesurée sur LinkedIn (lire ici). « Cette décision n’est pas définitive : comme pour les autres types de tribunaux (grande instance, correctionnel, de commerce…), il y a l’échelon d’appel, qui rejuge au fond, puis l’échelon appréciant le respect du droit (la Cour de cassation, ou le Conseil d’État pour la justice administrative) (…) Mais, en ordonnant la suspension des travaux, le jugement crée une première, car jamais un chantier de cette taille n’avait été suspendu par la justice administrative. 
Le motif invoqué par le tribunal est, et c’est intéressant, que la création de cette nouvelle autoroute ne correspond pas à « une raison impérative d’intérêt public majeur », ce qui aurait autorisé à déroger au code de l’environnement sur les espèces protégées.
Dit autrement, les juges ont estimé qu’il n’y avait pas assez de bénéfices économiques et sociaux associés à la création de cette infrastructure pour justifier la destruction d’actifs naturels. » 

« Pas de portée pratique sur l’A69 elle-même ». « D’aucuns pourraient penser que cette suspension arrive bien trop tard. Mais, en matière de construction, compte tenu des délais de l’appareil judiciaire, il est usuel que le jugement au fond arrive alors que les travaux sont déjà commencés. Pour les permis de construire, par exemple, lorsqu’il y a une invalidation dudit permis, elle arrive souvent alors que les travaux sont terminés, et derrière il est rare que la construction soit détruite. Il est donc possible que ce jugement n’ait pas beaucoup de portée pratique sur l’A69 elle-même. S’il est confirmé en appel, il aura surtout de la portée sur les futures décisions en matière d’infrastructures routières, et c’est bien comme cela qu’il faut le voir. 
En particulier, s’il pouvait servir à ce que les bénéfices économiques et sociaux réels de ce genre de projet soient mieux évalués à l’avenir, il ferait assurément œuvre utile. 
Car, pour le moment, un présupposé inexact reste présent dans les évaluations : la construction de ces nouvelles voies routières ferait « gagner du temps ». Or ce n’est pas ce qui s’observe : la nouvelle situation d’équilibre, après arrivée d’une capacité routière augmentée, n’est pas que la population habite toujours au même endroit, va travailler toujours au même endroit, et tout cela en passant moins de temps au volant. » 

« La nouvelle situation est que la population va choisir de conserver un temps de trajet identique, pour parcourir une plus grande distance à une vitesse plus importante, et loger plus loin de son lieu de travail. Dit autrement, ce genre d’infrastructure favorise l’étalement et l’artificialisation. On peut considérer que c’est bénéfique pour l’économie et les individus, mais c’est bien cela qui se passe, et pas un gain de temps à aménagement du territoire identique ! », conclut Jean-Marc Jancovici.  

3 questions à

Rémi Dumas, président des JA34, vice-président Chambre d’agriculture de l’Hérault  

Remi Dumas.Webp - Les indiscretions

« Installer des jeunes agriculteurs, oui, mais durablement »

Interview, dans les allées du SIA 2025, de Rémi Dumas, viticulteur et éleveur de brebis dans l’Hérault, et président des Jeunes Agriculteurs du département. Récemment élu vice-président de la Chambre d’agriculture de l’Hérault pour un deuxième mandat consécutif, il entend défendre les intérêts des jeunes agriculteurs, et nous dit comment. « Trois questions à… », la rubrique où le tutoiement est de rigueur.  

Rémi, quelle est la situation de la filière dans l’Hérault ? Est-elle favorable à l’installation de nouvelles exploitations ?  

Dans l’Hérault, il est nécessaire de prendre en compte plusieurs paramètres. Le département est attractif, avec une démographie qui explose. Ça se ressent au niveau de l’agriculture. Chaque année, nous avons 700 personnes qui viennent nous voir en nous disent qu’elles veulent s’installer dans l’Hérault. Tous ces dossiers n’aboutissent pas, mais il y a un réel attrait. 
Après ça, plusieurs problématiques se posent. Le foncier, d’abord. Il y a une forte tension. Récemment, avec la Chambre d’agriculture de l’Hérault, nous nous sommes battus pour conserver 400 hectares en terre agricole dans le Scot de Montpellier. Cette surface aurait dû être urbanisée, mais à l’issue de longues discussions, nous avons réussi à les garder agricole. Malgré cela, les gens ont envie de s’installer, parce qu’il y a un potentiel d’attractivité : plus de monde, donc plus de consommateurs.  
Cependant, les incertitudes de la profession planent toujours au-dessus de nos têtes. C’est justement cette vision d’avenir que nous aimerions que l’État prenne en compte. Que veulent-ils faire de l’agriculture française ? Est-ce qu’on veut toujours avoir une agriculture nourricière, productiviste, compétitive, de qualité ? Ou est-ce qu’on place les agriculteurs au rang de simples paysagistes qui entretiennent le paysage sans produire outre-mesure ? Je dis tout cela parce qu’aujourd’hui, on nous met beaucoup d’entraves dans notre production. Normes environnementales, sociétales, des contrôles à répétition… Qu’on nous laisse bosser.  
Dans les écoles, chez les jeunes, on constate une forme d’engouement. Mais tout le monde ne finit pas par s’installer. C’est là qu’il faut inverser la tendance également. D’ici 5 ans, la moitié des agriculteurs partiront à la retraite. Il va y avoir un choc démographique et un renouvellement de génération qu’il ne faudra pas rater. Alors installer des jeunes, c’est bien, mais les installer durablement, c’est mieux. La simple politique du chiffre ne mène nulle part. Pour cela, la clé, c’est le revenu. Un meilleur revenu rendra le métier attractif une bonne fois pour toutes. Si vous gagnez de l’argent en travaillant, il n’y a pas de problème. Et puis ça redonnera un peu de fierté, de confiance, aux agriculteurs en place.  
Enfin, la concurrence face aux autres pays. En France, on ne fait pas le poids en termes de prix face aux importations d’Espagne ou d’ailleurs. Et à l’export, on est plus cher que tout le monde.  

Est-ce que les agriculteurs héraultais sont assez aidés ? Par des gels de prêts bancaires par exemple ?  

Je prends l’exemple du Crédit Agricole, l’agriculture représente 5 % de leur clientèle. Grâce aux autres 95 %, ils arrivent à financer les 5 % d’agriculteurs, parce que nous n’avons pas tous des affaires florissantes. Il est important de militer pour que les personnes en difficulté soient accompagnées. Avec les Jeunes agriculteurs et la FDSEA 34, nous avons mené des négociations qui permettent, à condition de l’aval du ministère, d’avoir des prêts de consolidation qui sont étalés sur 12 ans. Ils reprennent l’ensemble des crédits de l’agriculteur en un seul, avec une garantie d’État à 70 %. Ça permet de faire passer un cap au niveau de la trésorerie. Un producteur qui a une trésorerie et qui peut « voir venir », il pourra dire « Non, je ne vends pas mon produit en-dessous de ce prix-là ». S’il n’a pas de trésorerie, qu’il y a des factures à payer, il vendra bien moins cher, et ça dérèglera le marché pour les autres.  

Et la taxe Trump, elle te fait peur ?  

Lors de son premier mandat, la taxe Trump nous avait déjà bien touchés. Nous demandons que l’Europe soit forte pour éviter la mise en place de ces taxes. Nous, les viticulteurs, ne sommes que des dommages collatéraux de concurrences entre Airbus et Boeing par exemple. Et puis si cette taxe est mise en place, pourquoi l’Europe ne ferait pas la même chose auprès des États-Unis ? On se rend bien compte que l’agriculture, et l’alimentation de manière générale, est toujours une arme de dissuasion.  

La HV Touch

Conseil RP

Le Spiil organise un webinaire ce jeudi 6 mars de 12h à 14h avec Marc-Antoine Brillant, chef de la Viginum. Viginum est un service à compétence nationale créé en 2021 pour protéger le débat public des campagnes numériques de manipulation de l’information impliquant des acteurs étrangers. L’objectif de ce webinaire est de passer en revue les différentes menaces auxquelles les éditeurs de presse peuvent être exposés et partager avec eux les bonnes pratiques pour s’en prémunir efficacement. Pour s’inscrire, c’est ici.

La phrase

«Quand je pense aux incendies qu’il y a eu à Los Angeles, peut-être qu’avec des vignes, moins d’habitations auraient été touchées. »

Jean-Louis Cazaubon (Région Occitanie), évoquant la capacité coupe-feu des vignes, lors d’un échange avec la presse, pendant le Salon international de l’Agriculture, à Paris.

On s’en fout

On s’en fout… ou pas. Les indicateurs d’attractivité pleuvent. Mais sur quelles bases comment sont-ils calculés ? Le dernier baromètre Arthur Loyd, communiqué le 23 janvier, classe les deux métropoles d’Occitanie, Toulouse et Montpellier, à des places très honorables sur l’échiquier national : première pour Toulouse (catégorie très grandes métropoles), deuxième pour Montpellier (catégorie grandes métropoles). 

Des items ont cependant retenu l’attention des services de développement économique de la métropole de Montpellier : « taux de chômage élevé (9,7 %), déficit d’aménités ou équipements urbains, indice de sécurité qui reste le plus bas parmi ses concurrentes », indique le broker. 
« La charge de centralité est très forte à Montpellier. La ville-centre concentre par exemple tous les Quartiers Politique de la Ville. Ce n’est pas le cas sur beaucoup d’autres métropoles, comme Lille ou Lyon », observe-t-on dans l’entourage de Michaël Delafosse, maire-président de Montpellier. 

J’en apprends plus

En matière de sécurité, « les chiffres de l’insécurité baissent à Montpellier. Le baromètre se base sur des chiffres départementaux, mais Montpellier n’est pas comptable de l’insécurité, par exemple, de Béziers. En matière d’aménités, le ratio d’investissement par habitants est très élevé : lycées internationaux, crèches… » 
Montpellier Méditerranée Métropole (3M) ne remet pas en cause l’intérêt des baromètres, mais souhaiterait « avoir accès à davantage d’indicateurs pour les objectiver et s’améliorer, si tant est qu’un baromètre préside une politique publique ». Voilà de quoi trouver des sujets de discussion pendant le Mipim de Cannes, où seront présents 3M et Michel Peinado, directeur associé d’Arthur Loyd Occitanie Méditerranée. 
Lequel précise : « Nos chiffres sont factuels, les métropoles sont comparées les unes aux autres avec les mêmes indicateurs disponibles. Montpellier est très bien classé sur beaucoup d’autres critères : l’accueil des entreprises, l’immobilier professionnel (offre tertiaire disponible de qualité, et notamment à Cambacérès), le capital humain/connectivités (à l’international, à Paris et aux autres métropoles régionales) et transition, dynamisme démographique notamment des 15-29 ans », déclare de son côté Michel Peinado.

 

Tribune partenaire

Nos copains ont des idées

Libérez les entreprises !

Loic Douyere - Les indiscretions
Loïc Douyère, directeur associé de Florian Mantione Institut RH ©DR

C’est une apparente contradiction : le taux de chômage est en baisse, à 7,3 % de la population active au 4e trimestre 2024 au niveau national, d’après l’Insee, alors que le nombre d’inscrits à France Travail augmente franchement, de plus de 100.000 sur l’année.
Ce paradoxe a une explication simple. La France a tellement normé et légiféré que le coût du travail est trop élevé pour les entreprises françaises, et qu’une partie des collaborateurs potentiels ne s’inscrit pas dans une recherche active. 

L’intervention du patron de Michelin, Florent Menegaux, lors de son audition au Sénat le 22 janvier, m’a à ce titre marqué. On parle d’une multinationale qui cultive historiquement la discrétion, depuis son siège social de Clermont-Ferrand. Aussi, sa prise de position, très claire, sonne comme une alerte. « Ce n’est plus tenable », a-t-il lancé devant les sénateurs, à propos du coût du travail en France, alors qu’il était amené à justifier l’annonce, fin 2024, de la fermeture de deux usines du géant mondial du pneu à Cholet et Vannes, employant 1.250 salariés. En clair, le patron de Michelin a asséné à la représentation nationale : « Votre système est antiéconomique, il m’empêche de faire mon travail, alors que nous avons toujours été basés en Auvergne, et fiers de nos couleurs. »
Bernard Arnault, pour LVMH, qui a toujours maintenu un maximum d’emplois en France, a lui aussi sonné le tocsin. En Allemagne, Volkswagen s’apprête aussi à délocaliser ses usines. Une première !

De l’autre côté, certaines personnes sortant du chômage n’ont aucun intérêt objectif à retravailler. Bien sûr, on ne va pas bien loin en touchant le RSA, j’en conviens. Mais raisonnons froidement : le bénéficiaire du RSA perçoit en outre des aides et des allocations. Quand on regarde le revenu disponible d’une personne au RSA, il est très (trop) proche du Smic. Conséquence : un certain nombre de personnes, qui pourraient être des forces vives, entretiennent un rapport biaisé au travail, et ne se remettent pas assez rapidement sur le marché de l’emploi.
Je fais le même constat pour les clauses d’insertion. Elles sont amenées de façon artificielle. Beaucoup de signataires, qui cochent des cases (jeunes, issus de l’immigration, résidant dans des quartiers Politique de la Ville, etc.) repartent ensuite dans leurs difficultés, une fois leur contrat terminé. 

La réforme en cours de France Travail (qui consiste à rapprocher les publics éloignés de l’emploi du besoin des entreprises dans les bassins d’emploi, ndlr) ? Je pense que l’on se trompe de problématique. Ce n’est pas en aidant les gens de manière sociale que l’on va les rendre acteurs. Avec l’IA, France Travail devrait être la place de marché de l’emploi. Et je parle en connaissance de cause, Florian Mantione Institut RH étant, en tant qu’acteur de l’emploi et du recrutement, interfacé avec les syndicats professionnels et les associations économiques du territoire – nous sommes notamment fondateurs et mécènes de 60.000 Rebonds, parmi les premiers signataires de FACE Hérault, et membres du comité paritaire régional de l’Apec, en lien avec France Travail. 

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, adopté par le Sénat le 24 février, prévoit de réduire certains allégements de charges sociales aux entreprises. Il s’agit encore d’une hausse des charges salariales, sur fond de baisses d’exonérations. Pour l’emploi, je prône une libération franche des entreprises, en allégeant les niveaux de charges, plutôt que de multiplier les allègements temporaires, avant de les raboter au gré des besoins budgétaires.

La solution passe aussi par une adaptation des droits au chômage. Ils devraient à mon sens être adaptés à la réalité du marché de l’emploi. Quand ce dernier tourne à plein régime, la durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi devrait être réduite. 

Enfin, la libération des entreprises passe aussi par une libération du foncier d’activité. Je connais une PME de 80 salariés qui a cherché près de 10 ans avant de trouver une solution…

« Laissez faire les entreprises ! », martèle Patrick Martin, président du Medef. Je ne peux qu’y souscrire. Nous nous sommes enfermés dans une boucle qui est l’exact opposé de ce dont le marché a besoin. Il faut en sortir. D’urgence.  

Prochaine « Tribune partenaire » de Florian Mantione Institut RH : semaine du 19 mai

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Ça pousse

Ils et Elles bâtissent nos villes

3G Santé investit 5,5 M€ dans son nouveau siège à Nîmes (30)  

3g santé neopromotion
©DR

« Nous avons livré cet immeuble au début du mois de février pour 3G Santé », souffle Bertrand Nouvet, cofondateur de Néopromotion avec Romain Tissier, et promoteur en charge du projet, aux Indiscrétions. L’entreprise nîmoise spécialisée dans l’hospitalisation à domicile (président : Hervé Garcin) s’installe ainsi dans un nouveau siège à Nîmes, dans la zone d’activité Km Delta, pour un investissement de 5,5 M€. Ce bâtiment de 2.000 m², qui double la surface de l’ancien siège, comprend une pharmacie hospitalière au rez-de-chaussée. Les équipes médicales sont réparties entre le premier et le deuxième étage. À terme, 100 collaborateurs, infirmiers, docteurs, pharmaciens, administratifs, travailleront sur ce site. « Désormais, 3G Santé s’occupe d’aménager l’intérieur du bâtiment, après 11 mois de travaux », explique Bertrand Nouvet.  
Pour élargir son offre de soin, 3G Santé a ouvert, il y a un an, une unité pédiatrique pour les enfants de plus de trois ans. Depuis octobre, l’entreprise a obtenu l’autorisation de l’ARS Occitanie pour étendre son service aux enfants de moins de trois ans. 3G Santé réalise un CA 2024 de 15 M€.  

Des potins immo ? Une nomination ? Des initiatives et projets ?

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Au marché

Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.

APPELS D’OFFRES

BTP 👷‍♀

Occitanie Est 

La mairie de Clermont-l'Hérault lance un avis pour les travaux de réhabilitation de l'espace Jean Vilar

La commune de Peyrestortes lance un avis pour le marché de maîtrise pour la création d'une crèche de 17 places. 

La Ville de Bellegarde lance un avis pour le marché de maîtrise d'œuvre relatif à la réalisation d'un centre de secours. 

La communauté de communes Corbières Salanque Méditerranée lance un avis pour les travaux de requalification de la déchetterie intercommunale de Pia

La TaM lance un avis pour les travaux de reprise des revêtements et de remplacement de rail sur le secteur Nombre d'Or à Montpellier. 

Le Crous de Montpellier lance un avis pour le marché de maîtrise d'oeuvre concernant la réfection des toitures terrasses et amélioration énergétiques des résidences Arceaux, colonel Marchand et Minerve. 

L'Ugecam Occitanie lance un avis d'AMO pour la construction d'une maison d'accueil spécialisé à Saillagouse. 

Le Conseil départemental du Gard lance un avis pour la reconstruction d'un ouvrage d'art aérien sur la commune du Grau-du-Roi.  

Territoire 34 lance un avis pour les travaux de réhabilitation de l'ilot Flrey à Lodève. 

Occitanie Ouest 

La communauté d'agglomération de l'Albigeois lance un avis pour les travaux de modernisation et d'extension des espaces aquatiques

Toulouse Métropole lance un avis pour les travaux de confection de revêtements en asphalte. 

Le syndicat départemental d'énergie du Tarn-et-Garonne lance un avis pour les travaux d'électrification rurale et travaux associés

Toulouse Métropole lance un avis pour les travaux de réhabilitation du hall 3 de l'Île du Ramier. 

La mairie de Tarbes lance un avis pour la transformation de l'ancien Carmel en Villa des Arts (opération de déconstruction).  

La Ville de Cahors lance un avis pour la réfection de la toiture de la cantine élémentaire. 

La Ville d'Aucamville lance un avis pour l'extension et la rénovation de l'Hôtel de Ville. 

La Drac Occitanie lance un avis pour la restauration de la nef Raymondine de la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse. 

Collectivités 👥

Occitanie Ouest 

La communauté de communes du Pays de Serres en Quercy lance un avis pour la mission d'assistance pour l'élaboration d'un PLUi. 

Déchets 🗑️

Eau / Assainissement 💧

Occitanie Est 

Le syndicat mixte du bassin de l'or lance un avis pour l'entretien des cours d'eau et des petits affluents gérés par le Symbo - Bassin versant de l'étang de l'Or (Hérault). 

Occitanie Ouest 

Le PETR du Pays des Nestes lance un avis pour la mise en œuvre d'un réseau de Surveillance et d'Anticipation des Crues sur le bassin versant de la Neste. 

Éclairage public 💡

Occitanie Est 

Béziers Méditerranée lance un avis pour les travaux d'éclairage public. 

Occitanie Ouest 

Le syndicat départemental d'énergie du Tarn-et-Garonne lance un avis pour les travaux isolés d'éclairage public et prestations de maintenance

Tourisme 📷

Urbanisme 🏙️️

ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ

Le SIEEOM du Sud Quercy attribue le marché de traitement des déchets issus des déchèteries à DRIMM, APAG ENVIRONNEMENT, SUEZ ORGANIQUE. Les autres lauréats sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 187 795 euros.

La Ville de Gigean attribue le marché de concours de maîtrise d'oeuvre pour la construction d'un centre de loisirs et d'accueil de type ALSH SARL Thomas Herry Architectes. Valeur totale du marché : 220 995 euros.

Montpellier Méditerranée Métropole attribue le marché de maintenance et réparation des ouvrages d'art et des murs de soutènement à COFEX MEDITERRANEE et DEMATHIEU BARD CONSTRUCTION. Valeur totale du marché : 6 000 000 euros.

L'agence de l'eau Adour Garonne attribue le marché d'accompagnement de l'agence dans la seconde phase d'expérimentation de nouveaux paiements pour services environnementaux rendus par les exploitants à Solagro. Valeur totale du marché : 596 950 euros.

La SPL Aéroportuaire Régionale attribue le marché de travaux d'installation photovoltaïques sur les toitures de l'aéroport de Carcassonne à Entreprise EDA INSTALLATIONS. Valeur totale du marché : 208 700 euros.

La commune de Bessan attribue le marché de maîtrise d'œuvre pour la reconversion de l'ancienne usine Richard à Atelier d'architecture King Kong Five, OTEIS, GROUPE GAMBA et Agence CLAIR-OBSCUR. Valeur totale du marché : 760 778 euros.

La commune de Bessan attribue le marché de concession d'aménagement pour la réalisation de l'opération Zac de Namerique au Groupe SM. Valeur totale du marché : 23 000 000 euros.

La Région Occitanie attribue le marché d'avis et évaluation de la sécurité par un Organisme Qualifié Accrédité (Oqa) dans le cadre de l'opération de développement du fret ferroviaire de Port-La Nouvelle à Certifer Sa. Valeur totale du marché : 88 235 euros.

Montpellier Méditerranée Métropole attribue le marché de prestations de maintenance, entretien petites ferronneries dans déchèteries à BMS MEDITERRANEE. Valeur totale du marché : 600 000 euros.

Montpellier Méditerranée Métropole attribue le marché de détection es réseaux enterrés par méthodes non intrusives à vrdtect et DETECT RESEAUX 3034. Valeur totale du marché : 8 000 000 euros.

Plus de marchés ici

Le SICTOMU attribue le marché public de travaux pour l'agrandissement et l'amélioration de l'accueil des professionnels sur la déchèterie de Fournès (30) à Eiffage Route Grand Sud et Daudet Electricité. Valeur totale du marché : 1 086 136,74 euros.

La Régie des Eaux de Montpellier Méditerranée Métropole attribue le marché de travaux de renouvellement, de maintenance et de contrôle sur les ouvrages de défense extérieure contre l'incendie au Groupement EHTP SAS (Mandataire) / VEOLIA EAU (Co-traitant), à FAURIE SAS, au Groupement VEOLIA EAU (Mandataire) / SARP MEDITERRANEE (Co-traitant)... Les autres lauréats sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 6 140 000 euros.

La SPL Agate attribue le marché de travaux de réaménagement de l'accueil de la mairie de Marguerittes à la spl Sarl Couret Et Cie, la spl Sarl Entreprise Bedos, la spl Mateu Et Fils. Valeur totale du marché : 115 524 euros.

L’agenda

Vos événements en Occitanie.

Mercredi 5 mars : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Albi (Tarn). Plus d'infos ici.

Jeudi 6 mars :  

Rendez-vous Eco « Le tourisme d’affaires, un accélérateur majeur pour l’économie territoriale et ses entreprises », organisé par Nîmes Métropole à 17h30 dans l'hémicycle de l'hôtel communautaire. Inscription en cliquant ici.

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Cahors (Lot). Plus d'infos ici.

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Alès (Gard). Plus d'infos ici.

Petit-déjeuner dédié aux financements accessibles pour les startups et projets innovants organisé par le BIC Innov'up et Bpifrance à partir de 8h15 à la Station (Nîmes). Inscription ici.

Soirée de l'économie 2025 organisée par la CCI Lozère dans ses locaux à partir de 17h15. Inscription ici. Plus d'informations là.

Mardi 11 mars : 

Conférence "Inspiration et audace" organisée par la CPME Hérault au Pasino de la Grande-Motte (34) à 18h. Inscription ici.

Convention CPME 31, de 14h à 17h au centre de congrès et d'exposition de Labège (31). Inscription et informations ici.

Journée "1.2.3. climat" organisée par Touléco dans les locaux de la CCI Toulouse Haute-Garonne. Programme à lire ici. Inscription obligatoire là.

Rencontre interdépartementale Aveyron/Lot organisée par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Figeac (46).

Mercredi 12 mars :

Rendez-vous de l'éco "Former pour mieux recruter" organisé par Ad'Occ à l'espace Capdeville (Montpellier) de 8h30 à 10h30. Inscription ici.

Lab santé Midi Libre dans son siège de Saint-Jean-de-Védas (34) à 8h30 autour du sommeil, de la santé au travail et de la santé environnementale. Inscription ici.

Jeudi 13 mars : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Plus d'infos ici.

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Plus d'infos ici.

Matinée "Géothermie : des solutions performantes pour décarboner vos activités" organisée par la CCI Hérault dans la zone aéroportuaire de Mauguio (34). Informations et inscription ici.

Vendredi 14 mars :

Table ronde "Le littoral méditerranéen face aux risques climatiques" organisée par l'Université de Montpellier, la chambre régionale des comptes Occitanie et le tribunal administratif de Montpellier à 10h à l'amphithéâtre Serge Peytavin (Polytech Montpellier). Inscription ici.

Lundi 17 mars :

Table ronde "L'Occitanie, paradis de l'audiovisuel ?" organisée par le Club de la presse Occitanie à l'école ARTFX (Montpellier) à partir de 17h30. Infos et inscription ici.

Mardi 18 mars : 

Séminaire régional « Emploi et Entrepreneuriat au cœur des QPV », organisé par la Dreets Occitanie, la Région Occitanie et le centre de ressources Villes et Territoires Occitanie, à 9h à la Maison des Jeunes et de la Culture / Centre International de Séjour à Narbonne. Plus d'infos et inscription ici.

Atelier collectif "Piloter ma jeune entreprise" organisé par la CCI Aude au 3 Bd. Camille Pelletan à Carcassonne. Inscription obligatoire ici.

Mercredi 19 mars : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Nîmes (Gard). Plus d'infos ici.

Mercredi 19 et jeudi 20 mars : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Toulouse (Haute-Garonne). Plus d'infos ici.

Salon Cycl'eau Montpellier Occitanie 2025 organisé par Ad'Occ au parc des expositions de Pérols (34). Informations et inscription ici.

Jeudi 20 mars :

Soirée "Club pro" autour du management intergénérationnel organisée par Via Innova et le Medef Hérault Montpellier au lycée Victor Hugo à Lunel (34) à 18h30. Inscription ici.

Atelier collectif "Piloter ma jeune entreprise" organisé par la CCI Aude au 1 Av. du Forum-Croix Sud à Narbonne. Inscription obligatoire ici.

Plus d'événements ici

Jeudi 20 mars :

20ᵉ édition d'Occitanie Invest à La Cité (Toulouse) organisée par Ad'Occ. Inscription ici.

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Mende (Lozère). Plus d'infos ici.

Soirée "Quand l'armée inspire l'entreprise" organisée par le Medef Hérault Béziers de 18h à 23h au domaine des Hautes Vignes (Béziers). Informations ici et inscription là.

Rendez-vous éco "Sourcing et recrutement" organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Albi (81). Informations ici.

Vendredi 21 mars :

Evénement de lancement du mouvement Femmes du Medef, piloté par le Réseau Medef Hérault Montpellier. Table ronde en présence de Marlène Schiappa à l'auditorium d'IBM (Montpellier) de 15h à 17h. Informations ici et inscription obligatoire là.

Mardi 25 mars :

Rendez-vous éco "matinale CEA" organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Rodez (12). Informations et inscription ici.

Mercredi 26 mars : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Millau (Aveyron). Plus d'infos ici.

Mercredi 26 et jeudi 27 mars : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montpellier (Hérault). Plus d'infos ici.

Jeudi 27 mars : 

Table ronde « Transition énergétique : comment dépasser les difficultés ? », organisée par Les Indiscrétions/Agencehv, en partenariat avec TotalEnergies, Enedis et la Région Occitanie, de 8h à 10h30 à Horizon Resort Massane (Baillargues, 34). Inscription gratuite ici (places limitées).

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Saverdun (Ariège). Plus d'infos ici.

Vendredi 28 mars : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montauban (Tarn-et-Garonne). Plus d'infos ici.

Lundi 31 mars : 

Webinaire « Adoptez une vision socialement responsable pour vos achats », organisé par la Cress Occitanie, le marché de l'inclsion et le Coorace Occitanie à 10h. Informations et inscription ici.

Mardi 1er avril : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Narbonne (Aude). Plus d'infos ici.

Mercredi 2 avril :

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Rodez (Aveyron). Plus d'infos ici.

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Plus d'infos ici.

Jeudi 3 avril : 

Journée de rencontres avec le Ministère des Armées et des anciens combattants dédiée aux achats stratégiques et aux rencontres B to B, organisée par Leader Montpellier dès 9h à Montpellier. Toutes les informations ici. Inscription là.

Lundi 7 avril :

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Bien-être mental et émotionnel" à Sète. Informations ici et inscription là.

Mercredi 9 avril : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Auch (Gers). Plus d'infos ici.

Jeudi 10 avril : 

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Béziers (Hérault). Plus d'infos ici.

Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Figeac (Lot). Plus d'infos ici.

CibleWeb Connect à Toulouse, organisé par l'agence Cibleweb (Béziers), Novotel Toulouse Compans Caffarelli. Inscription ici.

Mardi 20 mai :

19ᵉ Assises Nationales du Centre-Ville à l'Université de Médecine de Montpellier à 18h30. L'événement s'étendra jusqu'au jeudi 22 mai. Informations ici et inscription .

Mercredi 21 mai :

Soirée organisée par Réseau Entreprendre Occitanie Méditerranée pour mettre à l'honneur ses 31 lauréats 2024 au phare de l'Espiguette (Grau-du-Roi, 30) à partir de 18h. Inscription ici.

Du vendredi 13 au dimanche 15 juin :

Salon des agricultures méditerranéennes à Villeveyrac (34) organisé par Midi Events et Sète Agglopôle Méditerranée. Plus d'informations ici.

Samedi 14 et dimanche 15 juin :

8ᵉ édition des 24H Saint-Pierre. Plus d'infos ici.

Lundi 16 juin : 

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Le rôle de l'éducation dans la construction d'un avenir meilleur" à Sète. Informations ici et inscription là.

Lundi 8 septembre :

Afterwork "lundis CCI" sur le thème "L'IA et son impact sur la société" à Sète. Informations ici et inscription là.

Lundi 17 novembre :

Afterwork réseautage "lundis CCI" sur le thème à Sète. Informations ici et inscription là.

Des potins immo ? Une nomination ? Des initiatives et projets ?

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Newsroom

L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :

JOURNALISME

Pour Les Échos :

  • Les ambitions de Synox (objets connectés) à l’international
  • EcoMatelas inaugure sa nouvelle usine de matelas recyclés

Pour ToulÉco

  • Les ambitions de Synox (objets connectés) à l’international

BoisMAG :

  • Enquête nationale sur les terrasses bois, parution en mars.

RÉDACTIONS

Occitanie News (Région Occitanie) : pour mars 2025 , rédaction du portrait de Nadia Landry (Fédération des entreprises d'inserion), et de deux brèves sur The Game Bakers (studio de jeux vidéo) et Slice (projet scientifique d'analyse de la salive des astronautes porté par le CHU de Montpellier et l'Université de South Wales). La newsletter Occitanie News de février est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.

Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.

Profils Systèmes : deux reportages pour le prochain magazine Signature : Hôtel Horizon Massanne (Baillargues) et Bâtiment Etic (Cambacérès, Montpellier).

Septeo : rédaction de deux articles pour leur blog (mars 2025).

 

ANIMATIONS

27 mars : petit déjeuner sur la transition énergétique, organisé par Agencehv à Baillargues (34), de 8h à 10h30. Inscription ici.

10 avril : CibleWeb Connect à Toulouse, organisé par l'agence Cibleweb (Béziers), Novotel Toulouse Compans Caffarelli. Inscription ici.

28 avril : animation d’une journée Sécurité sur le site de Carte Noire à Lavérune (34).

23 mai : congrès régional des DGS, au Kiasma à Castelnau-le-Lez (34).

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