Les indiscrétions
Ils ont les clés
Semaine du 13 janvier 2025
À l’affiche
Parce qu’elles et ils le valent bien
Anouk Laborie, Aerospace Valley
Elle est la nouvelle directrice générale du pôle de compétitivité Aerospace Valley (Toulouse et Bordeaux), présidé par Bruno Darboux, lit-on dans un communiqué de presse le 7 janvier. Paloise, diplômée de l’INSA Toulouse (physique des matériaux et sciences de l’ingénieur), elle succède à Éric Giraud, qui assurait ces fonctions depuis 2021, et qui rejoint ArianeGroup (Paris). Anouk Laborie, 56 ans, était lors de son dernier poste manager exécutive ingénierie système sol et solutions images&navigation chez Airbus. Avec 850 entreprises membres, dont 593 PME, Aerospace Valley, qui couvre les régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, fédère les acteurs de la chaîne des secteurs de l’aéronautique, du spatial et des drones, dans les secteurs du civil et de la défense.
Hugo Alvarez, office de tourisme Cap-d’Agde Méditerranée (34)
Il sera le nouveau directeur de l’office de tourisme Cap d’Agde Méditerranée (40 salariés, président : Sébastien Frey, maire d’Agde et président de Hérault Méditerranée) à compter du 10 mars. Hugo Alvarez, 35 ans, est actuellement sous-directeur Observation, Prospective et Stratégie d’Atout France, agence de développement touristique nationale. « C’est un superbe challenge professionnel : le Cap-d’Agde est un territoire unique en son genre : plus grande station littorale de France (environ 220.000 habitants l’été, ndlr), patrimoine historique, pays d’art et de culture, œnotourisme…, confie ce Béarnais aux Indiscrétions. Les acteurs locaux (Hérault Méditerranée, agence Blue, ndlr) veulent moderniser l’offre touristique (stratégie 2023-2026 en cliquant là), en accélérant la transition vers un tourisme durable, avec des enjeux forts sur le développement de l’offre et la conquête de nouvelles clientèles. » Hugo Alvarez succèdera à Christian Bèzes, qui a quitté ses fonctions fin décembre. Il se dit par ailleurs « fervent lecteur des Indiscrétions ». Les compliments non sollicités sont des offrandes divines.
> Sur le même thème : « Christian Bèzes, OT Cap-d’Agde Méditerranée », Les Indiscrétions du 4 novembre dernier, à croquer en cliquant ici ; « 19 commerces s’implantent dans le cœur d’Agde », Les Indiscrétions du 24 juin 2024 (ça croustille ici) ; « Les territoires jouent la carte du sport pour attirer les touristes », contribution pour Les Échos, 5 septembre 2024 (ça croustille là).
Claude Grison, Gérard Biau, Académie des Sciences
Parmi les 18 nouveaux scientifiques qui rejoindront l’Académie des Sciences en juin prochain, deux sont issus de l’Occitanie, lit-on dans un communiqué de presse de l’institut le 17 décembre. Claude Grison, directrice de recherche au CNRS et d’un laboratoire d’éco-chimie à Montpellier, qui développe des méthodes de décontamination des sols et de l’eau grâce à des plantes et de récupération des métaux pour en faire des catalyseurs écologiques pour la synthèse des médicaments ou de produits cosmétiques. « Cette nomination est assez exceptionnelle, confie-t-elle aux Indiscrétions. Surtout qu’on ne se présente pas, c’est l’Académie qui choisit, pour mettre en avant des travaux. À travers mes travaux, je cherche à montrer qu’écologie et chimie ne sont pas incompatibles. Arrêtons de cloisonner les disciplines ». À noter qu’elle a remporté le prix de l’Inventeur européen de l’année en 2022, à Munich.
À ses côtés, Gérard Biau, enseignant à la Sorbonne Université (Paris), originaire de Bize-Minervois, dans l’Aude. Lui, planche sur les statistiques mathématiques et les algorithmes qui propulsent l’intelligence artificielle. « J’ai appris cette élection par texto, j’ai d’abord pensé que c’était une erreur, souffle-t-il aux Indiscrétions. C’est un merveilleux accomplissement, qui vient récompenser un investissement de longue date dans l’intelligence artificielle. J’ai créé la Sorbonne Center for Artificial Intelligence (SCAI), structure aujourd’hui labellisée « IA Cluster. »
Le 3 juin prochain, tous deux enfileront une tunique verte pour s’inviter parmi les « Immortels » et officialiser leur statut de nouveaux membres.
> Sur le même thème : « Avec Bioinspir, Claude Grison lutte contre la pollution et les espèces invasives », Les Échos, juin 2023 (en cliquant ici), « Bioinspir invente. Un filtre végétal pour dépolluer les eaux contaminées », Les Échos, septembre 2020 (en cliquant là).
Agnès Charousset, Lot Habitat et Hasso
La directrice générale de Lot Habitat est la nouvelle DG de Hasso (Habitat Solidarité Sud-Ouest), société de coordination (Sac) regroupant six offices publics de l’habitat actifs dans les départements ruraux encerclant l’aire toulousaine : Rodez Agglo Habitat, OPH du Gers, Lot Habitat, Tarn Habitat, Tarn-et-Garonne Habitat et Habitat Audois. Elle en était déjà directrice déléguée. Elle succède à Philippe Aspar (DG de Tarn Habitat), selon un principe de direction tournante.
Hasso a concrétisé le 9 janvier la convention de partenariat signée avec Action Logement lors du Congrès HLM (Montpellier, septembre dernier), pour soutenir la production de logements sociaux. Sept lignes de financement ont été présentées. Le post sur LinkedIn en cliquant ici.
> Sur le même sujet : « Logement social : la Sac Hasso connectée aux énergies à Rodez », Les Indiscrétions du 3 juin 2024, à croquer en cliquant ici ; « Congrès national HLM : la parole aux petits bailleurs », Les Indiscrétions du 23 septembre 2024, ça croustille en cliquant là.
Michaël Delafosse, PLUI-Climat
Le 17 décembre, lors des vœux de la FPI Occitanie Méditerranée, Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, appelle la filière du bâtiment à « travailler davantage l’innovation : stratégie de réemploi, processus d’industrialisation pour réduire les coûts de construction… Il faut investiguer ces sujets. Les gains de productivité ne sont pas assez au rendez-vous. Trouver des gains sur le coût des logements est l’une des missions confiées à Altémed », déclare-t-il*. Des outils partenariaux, tels que le bail réel solidaire et la Vefa sociale revalorisée « sont des mécanismes précieux, qui permettent à nos concitoyens d’accéder au logement et aux professionnels de sortir des opérations ».
Il souhaite que les acteurs de l’immobilier prennent part à l’enquête publique relative au PLUI-Climat de Montpellier Méditerranée Métropole (29 janvier au 28 février, détails en cliquant ici) : « Vous êtes invités à vous exprimer, glisse-t-il aux quelque 300 professionnels présents. Il n’y pas que les gens affirmant qu’il ne faut rien faire qui doivent s’exprimer ! Nous espérons un avis favorable, pour une adoption définitive du PLUI-Climat en juillet. Il y aura des secteurs en extension urbaine, à urbaniser et en réinvestissement urbain. Avec toutes les complexités que suppose ce dernier item : démembrements de structures commerciales existantes, portage foncier… »
* Les 118 propositions identifiées par Altémed, révélées dans Les Indiscrétions du 4 novembre, sont accessibles sur demande. Contact : amelie@agencehv.com et hvialatte@gmail.com
> À lire sur le même thème : « Montpellier : le projet de PLUI-Climat franchit la première haie », Les Indiscrétions du 14 octobre 2024, à croquer en cliquant là
Alexandra Bertron, INSA Toulouse
Elle est nommée directrice de l’INSA Toulouse, indique un communiqué de presse de l’INSA, ce 9 janvier. Elle succède à Bertrand Raquet à la tête de l’école d’ingénieurs toulousaine. Ce dernier a désormais la charge de la pré-configuration du Groupement d’intérêt public (GIP) groupe INSA créé en décembre. L’établissement forme chaque année plus de 3.000 étudiants, ingénieurs, masters et doctorants dans ses 8 spécialités couvrant tous les domaines de l’ingénierie. Alexandra Bertron enseigne le génie civil depuis plus de 20 ans : d’abord en tant que maître de conférence à l’Université Paul Sabatier de Toulouse, avant de poser ses valises en tant que professeure à l’INSA Toulouse où elle enseigne depuis 2015. Elle est également directrice adjointe du laboratoire LMDC (science des matériaux et des structures de génie civil) basé sur le campus Paul Sabatier, à Toulouse.
Thierry Iacazio (FPI OM) appelle à la densification
« Entre 2022 et 2024, les ventes de logements neufs ont baissé de 50 %, et même de 65 % à Montpellier », alerte le président de la FPI (Fédération des Promoteurs Immobiliers) Occitanie Méditerranée, le 17 décembre au Domaine de Verchant (Castelnau-le-Lez, 34), lors de la cérémonie de vœux. Il reconnaît « le choc de l’offre en Zac », lancé en 2022 par Michaël Delafosse, maire de Montpellier, mais « cela ne suffit pas à alimenter le marché. Il faut être ambitieux sur la densification, déplafonner les hauteurs le long des axes de transport, densifier les OAP (orientations d’aménagement et de programmation), construire les dents creuses, accélérer le recyclage urbain et la reprise de zones obsolètes… Pour l’instant, nos projets n’utilisent que 65 % des droits à construire ».
Frédéric Lafforgue, Clinique du Parc et pause sur le logement
« Sur des terres essentiellement en friche ou anthropisées, sur 4 hectares à Sablassou, la Clinique du Parc (Groupe Clinipole, ndlr) sera transférée, annonce le maire de Castelnau-le-Lez (34), le 9 janvier lors de la cérémonie de vœux. Le reste du site de Sablassou restera en terres agricoles, viticoles et boisées. Aucun autre secteur dans la ville (la 2e de la métropole de Montpellier, avec 25.000 habitants note) ne dispose d’autant d’atouts pour implanter un tel établissement de santé publique, d’accueil de soins, de consultations et d’urgences. » L’élu avance l’intermodalité comme atout phare de la future clinique : « Ligne de tram avec deux voies, ligne de bus tram bientôt mise en service, hub de plusieurs lignes de bus desservant l’est de la métropole, véloligne, proche accessibilité aux voies de contournement, et à terme une gare TER, inscrite par l’État, la Région Occitanie et Montpellier Méditerranée Métropole dans le cadre du projet de Serm (service express régional métropolitain). Didier Jaffre, directeur de l’ARS Occitanie, a officiellement donné son accord pour ce site. » Le projet sera porté par Icade Santé. DG de Clinipôle : Olivier Constantin. Le projet devrait être livré en 2029.
J’en apprends plus ici
Frédéric Lafforgue a attaqué ses opposants, sans les nommer : « Nous observons dans nos communes urbaines une constante, souvent mal comprise, déformée, trop souvent sujette à polémiques, parfois populiste et malsaine : c’est la construction de logements. Les besoins sont là. Les lois s’imposent à nos collectivités. Encore plus à Castelnau, ville qui dispose de transports en commun en site propre. Ceux qui sont confortablement logés doivent savoir que la première sollicitation formulée auprès d’un maire, c’est la demande de logements : pour soi, pour un enfant, et bien souvent pour de jeunes couples. Les difficultés sociales imprévues, les jeunes désireux de se lancer dans un parcours résidentiel, les structures familiales qui évoluent, les mutations professionnelles, les retours au pays, le vieillissement… Tout cela concerne de nombreux Castelnauviens. Nous sommes précurseurs avec le BRS (bail réel solidaire), pour une accession à la propriété pour les jeunes. La livraison de ces premiers appartements en BRS a eu lieu à Eureka. D’autres suivront. Aujourd’hui, le temps est venu de stopper l’urbanisation et de ralentir les nouvelles constructions. Cette décision figure au PLUI-Climat. Un tiers du territoire est ainsi préservé. »
> Sur le même thème : « Frédéric Lafforgue, Lab Immo Midi Libre », Les Indiscrétions du 22 avril 2024, à lire en cliquant ici
Alexandre Robardey & Philippe Brel, Sogeclair
Nouvelle gouvernance pour le groupe coté Sogeclair, fournisseur de solutions en ingénierie et fabrication dans les secteurs de l’aéronautique, de l’automobile, du ferroviaire et de la Défense. À compter du 6 janvier, Alexandre Robardey et Philippe Brel (sur la photo) sont respectivement nommés président du conseil d’administration et directeur général de l’ETI basée à Blagnac (31), lit-on dans un communiqué de presse du 19 décembre. Alexandre Robardey, qui entend mettre la transition écologique au cœur de la stratégie, est juriste et gestionnaire de patrimoine et a fait son entrée au conseil d’administration en 2020. Il est la troisième génération de la famille Robardey, actionnaire à 65 % du groupe, à occuper la présidence du conseil. Philippe Brel, qui souhaite « renforcer la performance industrielle et stimuler l’innovation », est ingénieur et a notamment été président de Valco Group (fabricant de vannes industrielles, Poitiers) en 2018 et 2019. Il succède à Olivier Pedron. Sogeclair réalise un CA de 250 M€ et compte 1.150 employés.
Caroline Pastor, Diagora Labège (31)
Elle est nommée directrice opérationnelle et commerciale de Diagora, centre de congrès et d’exposition de Toulouse-Labège (31), lit-on dans un post LinkedIn. Depuis 2017, Caroline Pastor occupait le poste de directrice commerciale et marketing au sein du Casino Barrière de Toulouse. Diagora se déploie sur plus de 12.000 m² et dispose d’une vingtaine de salles, d’un amphithéâtre de 500 places et d’un espace de 2.200 m2, recevant congrès, expositions, ou événements d’entreprises. À (re)lire dans Les Indiscrétions « Toulouse : le Groupe Barrière conserve pour 16 ans la gestion du casino, avec un projet de rénovation » (2 décembre).
Michel Capra, Promologis, Groupe Action Logement
Après 37 années au sein du Groupe Action Logement, en responsabilité du développement et de la production d’habitat social et abordable en Paca puis en Occitanie, Michel Capra, directeur des opérations immobilières de Promologis basé à Montpellier, part en grandes vacances.
Il nous livre, en exclusivité, le nouvel organigramme de Promologis en Occitanie Est (ex-LR) : Cécile Paillé, directrice du développement (développement foncier, acquisitions, programmations des aides à la pierre) ; Xavier Clément est le nouveau manager des projets immobiliers (montages et financements des opérations) ; Didier Illary est nommé manager de la production et de la qualité (études, chantiers, production et qualité). Tous trois sont placés sous l’égide de leurs directeurs de métier respectifs au siège toulousain, autour de Nicolas Roche, DGA du Groupe Promologis et directeur DMOA (Développement, maîtrise d’ouvrage, accession). Côté gestion immobilière, l’exploitation du patrimoine et la commercialisation locative restent dirigées par Angélique Martin-Zaoui.
Laurent Berger, Gabrielle Halpern, Cité de l’économie et des métiers de demain
« Explorons ensemble le Futur du travail » : c’est le thème sur lequel interviendront Laurent Berger, ex-secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail, directeur de l’institut Mutualiste pour l’Environnement et la Solidarité (Crédit Mutuel Alliance Fédérale), et Gabrielle Halpern, auteure et philosophe, le 6 février à partir de 17h45 à la Cité de l’économie et des métiers de demain (Région Occitanie) à Montpellier. Samuel Durand, conférencier et explorateur des transformations du travail, prendra également la parole à leurs côtés. Plus d’infos et inscription à l’événement en cliquant ici. Gabrielle Halpern est intervenue sur la thématique du travail en juin dernier, à relire dans Les Indiscrétions.
Xavier Aubry, Banque de France de Lozère
Il succède à Fabrice Bugnon-Murys à la direction départementale de la Banque de France de Lozère, apprend-on sur le site www.ruralites2024.fr. En poste depuis juillet 2022, Fabrice Bugnon-Murys occupera le même poste en Corrèze. De son côté, Xavier Aubry était jusqu’à présent directeur adjoint de la Banque de France dans le Lot.
Yves Yemsi, Latécoère
Yves Yemsi est nommé directeur d’exploitation du groupe aéronautique toulousain Latécoère et président EMEA (Europe, Moyen Orient et Afrique), à compter du 1er février, informe-t-il dans un post LinkedIn. Il a notamment travaillé chez Airbus de 2003 à 2019 où il a été senior vice-président des achats. Yves Yemsi évoluera aux côtés du directeur général André-Hubert Roussel. Latécoère emploie 5.497 collaborateurs pour un CA 2023 de 622,3 M€.
Plus de À l’affiche
Stéphane Cheze, ITOPP
Stéphane Cheze est le nouveau président d’ITOPP (concepteur, exploitant et testeur de générateurs hautes puissances pulsées et de micro-ondes de fortes puissances), société basée à Thégra (46, un peu plus de 50 collaborateurs), apprend-on dans un communiqué de presse du 20 décembre de la société lotoise. Il succède à Gauthier Demol. Stéphane Cheze a occupé plusieurs postes de direction, notamment au sein du groupe Safran pour des projets de programmes militaires. À noter qu’une dizaine de postes sont à pourvoir, en CDI ou en stage, sur le site d’ITOPP.
Alexandre Coulet, Leader Occitanie
Leader Occitanie (président : Alexandre Coulet) organise un atelier « mix énergétique » ce mardi 14 janvier à Villeveyrac (34), lit-on dans un post LinkedIn. Au programme : visite des coulisses des installations éoliennes et photovoltaïques, rencontres avec des représentants de la direction régionale d’EDF et d’autres leaders de l’industrie, et ateliers pour identifier des actions concrètes dans le cadre de la transition énergétique. Leader Occitanie représente, coordonne, accompagne, favorise les échanges entre les associations locales qui fédèrent en 2023 environ 150 entreprises.
Jean-Paul Baychelier, Banque Populaire Méditerranée
Fort d’une carrière de plus de 30 ans dans le domaine bancaire, Jean-Paul Baychelier est nommé directeur du réseau ouest à la Banque Populaire Méditerranée, dans les départements du Gard, de l’Hérault, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône, précise-t-il sur dans un post LinkedIn. Il était depuis 15 ans directeur du réseau d’agences du Gard, de l’Hérault, du Pays d’Arles et des Alpilles. Il est également passé par le Crédit Agricole, notamment dans le Gard, et la CIC, au cours de sa carrière.
Gilles N’Goala, Rentrée économique (JCG Factory)
Maître de conférences, directeur Montpellier Recherche en Management et cotitulaire de la chaire cit.us (ville intelligente) à Montpellier Management (Université de Montpellier), il intervient le 14 février lors de la 3e édition de la Rentrée économique, organisée par JCG Factory (Jean-Claude Gallo, ex-Objectif LR et La Tribune), au Domaine de Verchant (Castelnau-le-Lez, 34). 300 décideurs économiques et élus sont attendus. Deux thèmes seront abordés : « Quels leviers pour les entreprises en difficultés ? » et « De la ville au territoire intelligent ». Autres intervenants annoncés : André Deljarry, président de la CCI Hérault ; Julie Frêche, vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole déléguée au Transport et aux mobilités actives ; Pascal Tachon, directeur départemental Hérault de la Banque de France ; Éric Gillis, président de l’Ordre des experts-comptables d’Occitanie ; Nadine Baptiste, présidente du Tribunal de commerce de Montpellier ; Sarah Mussol, maître de conférences et directrice adjointe en charge de la formation et des études à Montpellier Management ; Salvador Nunez, directeur opérationnel de Vinci Autoroutes ; Elodie Nourrigat, architecte (NBJ Architectes). Inscription ici.
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La rédac’ se mouille
On aime
La double commémoration, 10 ans après, de la vague d’attentats qui a endeuillé la France en janvier 2015, rendue par la Région Occitanie (7 janvier à Montpellier et 10 janvier à Toulouse). Avec la banderole « Charlie pour la vie » flottant sur la façade des deux Hôtels de Région. C’est courageux, parce que le sujet est devenu sensible. « Nous avons été touchés du fait que la Région Occitanie avait projeté des couvertures de Charlie Hebdo (en 2020, après l’assassinat du professeur Samuel Paty, ndlr). Pas beaucoup de Régions ont fait ça. Je rends hommage au courage politique », déclare Riss, dessinateur et directeur de la publication de Charlie Hebdo, blessé lors des attentats du 7 janvier 2015, et présent ce 10 janvier à Toulouse.
« Être Charlie, c’est défendre la liberté », rappelle Dominique Antoni, président du Club de la Presse Occitanie, le 7 janvier.
« L’esprit Charlie, c’est ce que nous devons défendre, travailler, honorer, chaque jour, pour aujourd’hui et pour demain. Nous devons toujours agir pour les libertés : liberté de penser, liberté de la presse, liberté d’expression. Nous taire serait reculer dans des abîmes, vers l’indicible, l’innommable. Le blasphème n’existe pas dans notre République, dans notre pays », déclare Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Puis, reprenant des propos de Charb’, caricaturiste assassiné le 7 janvier 2015 : « J’ai moins peur des extrémistes religieux que des laïcs qui se taisent. » Les photos en cliquant ici.
On n’aime pas
Cinq ans après la pandémie de Covid, tout est oublié : port du masque, a fortiori quand on sort d’une vilaine grippe ; Respect d’une distance d’au moins un mètre avec les autres ; Rester chez soi en télétravail lorsqu’on se sent fébrile… C’est un peu comme s’il ne s’était rien passé. Le simple constat est un peu las – d’autant plus que les urgences hospitalières ne désemplissent pas.
Le principe de précaution sanitaire ne m’obsède cependant pas. Pendant le Covid, je ne me suis pas confiné un seul jour (carte de presse oblige, je continuais à vadrouiller dans les rues désertes), et considérais que la vie devait continuer, malgré le risque. Bon, je me sauve : un gars n’arrête pas de tousser à côté de moi.
Décodage
On perce le coffre-fort
Santé dans l’espace : le CHU de Montpellier fait parler la salive des astronautes de SpaceX
Faire parler la salive des astronautes envoyés dans le cosmos par SpaceX : c’est l’objet du projet scientifique ‘Slice’ (Saliva in space, pour ‘salive dans l’espace’), porté par le CHU de Montpellier et l’Université de South Wales, et retenu par l’entreprise spatiale d’Elon Musk, suite à un appel à projets international. Sur 250 projets proposés, « seulement deux ont été retenus. Tous deux sont européens – Slice, et un sur l’impact des rayonnements cosmiques sur le microbiote, porté par le Max Planck Institute -, et portent sur la santé des astronautes en situation extrême, exposés à l’absence de gravité et aux rayonnements cosmiques », détaille le Professeur Christophe Hirtz, professeur à l’Université de Montpellier (Faculté d’odontologie), spécialisé en biochimie et protéomique clinique. Ce dernier pilote le programme aux côtés de son homologue gallois Damian Bailey, introduit auprès de l’Agence Spatiale Européenne (ESA).
À bord de SpaceX. Les tubes du protocole Slice vont embarquer, courant 2025, à bord de la prochaine mission Fram2 de SpaceX, premier vol habité commercialisé en orbite polaire. Pour scruter l’évolution de la quantité de protéines contenues dans la salive des astronautes, plusieurs prélèvements sont prévus, avant, pendant et après le vol. La plateforme hospitalo-universitaire de spectrométrie de masse à haute résolution du CHU de Montpellier, doté de deux machines de dernière génération d’une valeur totale de 3 millions d’euros, fera parler jusqu’à 3.000 protéines par échantillon.
« Des familles de protéines sont impliquées dans l’inflammation, le stress, l’immunité… Il s’agit aussi de suivre l’intégrité, en apesanteur, de la barrière hémato-encéphalique, qui protège le cerveau. Grâce à l’intelligence artificielle et au machine learning, nous pourrons analyser les données de manière globale, et observer les évolutions de la composition de la salive », résume Christophe Hirtz.
Pour l’anecdote : c’est un post efficace (« Sky il the limit pour le Pr.Christophe Hirtz, qui propulse le CHU de Montpellier dans l’espace ») sur LinkedIn d’Anne Ferrer-Villeneuve, DG du CHU de Montpellier, qui nous a aiguillés vers cette information inédite. Sans sa publication, nous serions à côté. On a pensé la recruter comme stratège en communication, mais nous ne sommes pas certains de pouvoir nous aligner côté salaire !
J’en apprends plus ici
Le protocole prévoit des études identiques sur un groupe d’individus restés au sol, et séjournant dans un cockpit similaire au module de SpaceX. « Nous pourrons ainsi comparer les résultats salivaires du groupe au sol à ceux des astronautes, pour évaluer précisément l’impact sur l’organisme d’un séjour dans l’espace. » L’intérêt du prélèvement salivaire, encore jamais effectué dans l’espace, réside dans son aspect non-invasif et simple, contrairement aux prises de sang.
Le fait que SpaceX ait sélectionné ce projet précis n’est pas anodin, selon le scientifique : « Les nouvelles technologies permettent de mieux comprendre les impacts sur l’organisme des séjours dans l’espace, pour mieux les prévenir. L’objectif est de préparer des séjours plus longs et plus lointains, un jour vers Mars… pour ne pas y arriver mort, ou malade ! »
Le protocole Slice pourra également trouver des débouchés terriens, dans le domaine notamment des commotions cérébrales, suite à des accidents ou des chocs lors de rencontres sportives, et des hypoxies (baisse de la concentration d’oxygène dans le sang), auxquelles sont exposés les alpinistes ou les apnéistes.
Exclusif : dans un courrier aux professionnels, Mesquida climatise l’année 2025
Joyeux Noël, et bonne année ! Dans un courrier envoyé courant décembre à des organisations professionnelles, que Les Indiscrétions se sont procuré, Kléber Mesquida, président du Département de l’Hérault, climatise 2025, en termes de perspectives d’investissement. « Au budget 2025, nous devrons emprunter pour rembourser les annuités d’emprunts !, écrit l’élu. Cette situation financière inédite nous conduit à prendre des décisions drastiques en fonctionnement, comme en investissement : suppression de toute dépense non obligatoire ; Arrêts des travaux non engagés tant en matière d’infrastructures, de réseaux que de bâtiments ; Limitation radicale des subventions aux projets des communes ou de logement social. Je comprends que cette situation ne manquera pas d’avoir des retombées négatives sur les entreprises que vous représentez. » Pour expliquer ces sombres perspectives, Kléber Mesquida souligne que « la situation budgétaire (du Département) s’est dégradée de manière fulgurante en 2024. Au total, nous enregistrons une baisse de plus de 103 M€ sur nos recettes et les perspectives pour 2025 sont encore plus sombres. »
> Sur le même thème : « Pascal Perrissin, DGS du Département de l’Hérault » (Les Indiscrétions du 18 novembre, à croquer ici) ; Région : Delga « assume » les baisses d’investissement (Les Indiscrétions du 6 janvier, à croquer là).
Le biterrois Buesa TP racheté par le Groupe Roger Martin
Le groupe familial indépendant Roger Martin (Dijon), créé il y a 130 ans, acquiert le biterrois Buesa TP (travaux de terrassement et travaux maritimes, 750 salariés, CA : 140 M€, président : Jean-Michel Buesa) et Famy TP (Ain), racheté par Buesa en 2022 (l’article de Hubert Vialatte dans Les Échos en janvier 2022, à croquer ici). « Ces intégrations renforcent notre maillage territorial, notamment dans l’est et le sud de l’Hexagone », explique, le 10 janvier, Groupe Roger Martin (à croquer en cliquant ici), dirigé par Vincent Martin. Le groupe bourguignon pèse désormais 550 M€ de CA, pour 2.500 salariés exerçant 20 métiers dans 74 sites (Les Échos web, 9 janvier, en cliquant ici). Buesa TP intervient par exemple sur la dépollution du parc d’activités régional Humphry Davy, à La Grand’Combe (Gard ; Les Indiscrétions du 12 novembre 2024, lire en cliquant ici)
Atelier Tuffery ouvre une boutique éphémère à Toulouse
Le lozérien Atelier Tuffery, fabricant de jeans, ouvre une boutique éphémère dans la capitale régionale, à Toulouse, lit-on dans un communiqué. Le pop-up store sera ouvert du 21 janvier au 1er février, rue John Fitzgerald Kennedy. Après son popup store sur la place de la Comédie (Montpellier) courant 2023, la manufacture a ouvert dans la capitale héraultaise un concept-store de 140 m² en avril 2024 (Les Indiscrétions du 2 avril 2024, relire ici). Atelier Tuffery emploie 38 salariés et réalise 4,7 M€ de CA. 45.000 produits sont vendus chaque année. Julien Tuffery, gérant de l’entreprise éponyme, est intervenu lors de la dernière soirée Agencehv, en juin 2024 au Château de Granoupiac (34). C’est à croquer ici ; Et aussi, pour tout comprendre sur la stratégie de la PME lozérienne : « Depuis Montpellier, Atelier Tuffery lance une stratégie de conquête commerciale », Les Indiscrétions du 17 juin 2024, en cliquant là.
Formation : deux classes dédiées à la transition énergétique lancées à Nîmes
Pour répondre aux besoins grandissants de recrutements dans la transition énergétique, des classes ‘colorées réseaux électriques’ essaiment dans les territoires. Dans le cadre du programme d’actions national « Les Écoles des réseaux », les principaux acteurs, tels qu’Enedis, RTE, la FNTP, l’organisation professionnelle Serce, le Syndicat national des entreprises des réseaux (la filière comptant 1.600 entreprises), lancent à Nîmes, ce 9 janvier, deux nouveaux partenariats dans les lycées Frédéric Mistral et Dhuoda, en partenariat avec l’Éducation nationale. Ces deux établissements, qui proposent un Bac Pro Métiers de l’Électricité et de ses environnements connectés (F.Mistral) et un BTS Électrotechnique (Dhuoda), peuvent désormais offrir à leurs élèves un accès à une formation sur les enjeux des réseaux électriques : 30 % de contenus dédiés aux métiers de la filière industrielle, 18 semaines de stage dans les entreprises du secteur, des mentors attitrés, issus d’Enedis ou d’autres entreprises partenaires, ou encore des formations complémentaires sur un plateau technique, permettant l’acquisition des premières habilitations requises.
Mises en situation. Concrètement, les jeunes sont mis en situation : « Changement d’un compteur, dépannage, mise en place d’une colonne montante, raccordement d’une borne de recharge de véhicules électriques… Pour les apprenants, c’est une chance d’enrichir leur parcours, et de se voir offrir une voie professionnelle avec des perspectives d’avenir », détaille Gilles Pinel, directeur régional d’Enedis en Occitanie Est. Ces classes permettent à Enedis « d’accueillir ces jeunes en stage, sur des chantiers écoles, en vue de futures embauches ».
La féminisation des métiers techniques est l’une des solutions, indique le directeur régional d’Enedis. « C’est un vrai sujet. Dans les représentations des jeunes filles, des parents et du corps enseignant, les métiers techniques ne sont pas accessibles aux filles. Ce qui est faux. À travers ces conventions, nous sensibilisons dès le collège les jeunes filles sur les métiers des réseaux électriques. On ne peut pas se priver de la moitié du vivier ! »
En Occitanie, 12 lycées (une trentaine de classes) sont déjà engagés dans la démarche. La filière électrique recrute plus de 800 salariés chaque année, dont près de 300 en alternance (155 pour Enedis). « Chaque classe compte entre 20 et 25 élèves. Tous ne choisiront pas les métiers des réseaux électriques, mais le but est de les sensibiliser au mieux », complète Gilles Pinel.
J’en apprends plus ici
Le besoin va crescendo. « Chaque année, au niveau national, la filière recrute entre 7.000 et 8.000 personnes, soit une augmentation d’environ 60 % des effectifs en dix ans dans la construction et l’exploitation des réseaux. Pour l’instant, nous ne captons pas assez de compétences. L’idée est d’aller chercher des vocations dans des filières scolaires adaptées, déclare Gilles Pinel. L’électricité représente 25 % de la consommation finale d’énergie en France. À l’horizon 2050, cela sera 55 %. Il faut donc pouvoir produire davantage d’électricité, et la transporter. » L’un des grands facteurs d’électricité des usages se trouve dans la mobilité, avec le raccordement des bornes de recharge sur le réseau de distribution.
À l’échelle nationale, 150 partenariats sont noués avec des établissements scolaires. D’ici à 2040, environ 200 milliards d’euros d’investissement sont prévus sur les réseaux électriques, afin de rendre possible la transition énergétique.
L’aéroport de Carcassonne menacé par la hausse des taxes sur les billets d’avion, selon Cœur d’Occitanie
L’aéroport de Carcassonne, seul aéroport de l’Aude, serait en danger, à cause d’un projet de hausse de la taxe sur les billets d’avion, selon une lettre ouverte de Cœur d’Occitanie (président : Nicolas de Lorgeril, co-président du Codev d’Occitanie : Pascal Chavernac) diffusée ce 11 janvier (à lire ici). L’association rassemble des chefs d’entreprises afin de mener des projets de développement économiques du territoire, « de Toulouse à la mer ».
L’Union des aéroports français (Unaf) et la DGAC constatent que les « petits aéroports français » sont près de deux fois plus chers que ceux en Espagne, en Suède ou en Norvège, en partie à cause de la fiscalité, rapporte le courrier.
La situation pourrait conduire des compagnies, comme Ryanair, à déplacer des lignes en Europe. Or, Carcassonne est un aéroport 100 % Ryanair. Un potentiel manque à gagner pour le territoire, alors que « le bon fonctionnement des 10 lignes internationales de la compagnie low-cost irlandaise génère chaque année 85 M€ (dont 14 M€ en hébergement et 18 M€ en restauration), et un impact global de 830 emplois », selon Cœur d’Occitanie. Au total, l’aéroport de Carcassonne assure un trafic de 320.000 passagers chaque année. Cœur d’Occitanie estime également que l’effet levier d’1€ public génère 21 € de dépenses de visiteurs sur l’économie locale. La Région Occitanie a investi dans l’aéroport Sud de France de Carcassonne afin de moderniser les salles d’embarquement, pour 11 M€ (lire sur laregion.fr en cliquant ici).
France 2030 injecte 14 M€ pour l’usine de paracétamol d’Ipsophène à Toulouse
La future usine de paracétamol Ipsophène, qui doit ouvrir en 2025 à Toulouse, va recevoir 14 M€ d’aides de l’État dans le cadre de France 2030, lit-on dans un article publié sur entreprises.gouv.fr, ce 6 janvier. Cet engagement a pour objectif de redonner au pays sa souveraineté sanitaire et industrielle. Ainsi, l’usine Ipsophène, qui doit ouvrir début 2025 sur le site de l’Oncopole de Toulouse (nous en parlions déjà en février 2024, à (re)lire ici), doit permettre de produire en France le principe actif du paracétamol grâce à un procédé innovant réduisant coûts, déchets et impacts environnementaux. Le but : répondre à 38 % de la consommation française de paracétamol. Montant total de l’investissement : 28 M€, financé à 15 % (4,2 M€) par l’Aris (Agence régionale des investissements stratégiques, Région Occitanie).
La Picorée lève 460 k€ pour lutter contre la dénutrition
La start-up montpelliéraine La Picorée, spécialisée en nutrition clinique, annonce une levée de fonds de 460 k€, avec un objectif final de 800 k€ (lire le communiqué). Bouclée auprès de MELIES Business Angels, Sofilaro, Capitole Angels, Investessor et Impact Business Angels, cette levée de fonds vise à imposer dans le secteur médical ses compléments nutritionnels, nommés les « P’tits Peps ». Il s’agit d’une gamme de mini-cakes hyper-protéinés et hyper-énergétiques destinés aux personnes âgées et malades chroniques. « Nous avons vendu plus de 450.000 mini-cakes en France et comptons 250 établissements de soins parmi nos clients » témoigne Pauline Renard, fondatrice. « Cette levée va nous permettre d’accélérer notre développement commercial, notamment auprès des hôpitaux et du marché du retour à domicile », enchaîne-t-elle. Employant 5 salariés, La Picorée prévoit d’embaucher deux business developers (développeurs d’affaires, note) et de nouer des partenariats avec des sociétés de maintien à domicile et des groupements de pharmacies. À horizon 2027, la start-up ambitionne de réaliser 4 M€ de CA et de créer 15 emplois.
Immobilier : « On est très loin du compte pour satisfaire la demande », selon l’économiste Robin Rivaton
« On est très loin du compte, par rapport à ce qui est nécessaire pour satisfaire les besoins en logements de la population et du tourisme, lance, le 17 décembre lors des vœux de la FPI (Fédération des promoteurs immobiliers) Occitanie Méditerranée, l’économiste Robin Rivaton, devant un parterre d’environ 300 promoteurs et professionnels de l’acte de bâtir. Il y a un vrai problème de malthusianisme. La cheffe économiste de Bercy pense qu’il suffit de 160.000 nouveaux logements par an. Elle a tort. La réalité, c’est plutôt 400.000 nouveaux logements par an. Il faut prendre en compte l’évolution des modes de vie : croissance du nombre de ménages, davantage de célibataires et décohabitations, apparition des divorces après 60 ans… Sur le seul département de l’Hérault, on compte 15.000 ménages en plus par an ! La pression s’accentue sur le besoin en logements. En sachant que l’offre de logements joue aussi sur l’attractivité touristique : la France compte 100 millions de nuitées touristiques hors hôtellerie. L’analyse statistique nationale, qui se concentre sur la baisse de natalité, est faussée. » À ce jour, 56,4 % de ménages sont propriétaires de leur résidence principale. « C’est le même chiffre qu’il y a 20 ans, malgré des taux d’intérêt historiquement faibles connus ces dernières années. » Le problème du logement va finir par peser sur le débat public. Il pèse sur les mobilités professionnelles, sur des jeunes étudiants devant rester chez leurs parents, voire renoncer à leurs études ou à des formations… À force, cette bombe sociale trouvera un débouché politique. Les besoins augmentent, l’offre pique du nez, des logements mal classés énergétiquement sortent du stock : cela ne tiendra pas. » Autre phénomène relevée par Robin Rivaton, auteur du livre « Le logement, bombe sociale à venir » (Real Estech, février 2022) : « Les populations se concentrent massivement sur les territoires métropolitains. »
Le danger des ‘micro-démocraties’. L’expert pointe l’émergence de ‘micro-démocraties’, à même de pouvoir infléchir des décisions d’aménagement : « Les réseaux sociaux, la judiciarisation, les associations, se sont renforcés au fil des ans, et ont la capacité de s’opposer à des décisions pourtant frappées d’intérêt général : programmes immobiliers, aéroports, barrages, Center Parks… Et les recours abusifs prévus par la loi Elan (2018) ne sont jamais retenus. »
Des collectivités trop ‘exécutantes’ depuis Dexia. Selon lui, l’État pense, depuis les emprunts toxiques de Dexia, « que les collectivités sont mal gérées. Une partie de plus en plus importante de leurs ressources sont attribuées par l’État, via des dotations de fonctionnement. Les maires sont mis en position d’exécutants (sic). Leur état d’esprit change forcément. Ce n’est pas pareil que de se dire : ‘Si je mène tel projet, j’aurai plus de recettes pour ma commune’. La baisse des ressources propres des collectivités impacte négativement leurs capacités à se projeter. Et cela va peser durablement dans le futur ».
Le faux postulat du Zan. S’il ne remet pas en cause le besoin de se pencher sur l’environnement, Robin Rivaton alerte sur des dérives. « Des centaines de milliers de logements mal classés en termes de DPE (diagnostic de performance énergétique) vont être interdits à la location. C’est un sujet brûlant. » Concernant le Zan (Zéro artificialisation nette), « la mesure a été construite sur un faux postulat, selon lequel l’équivalent d’un département, en France, serait artificialisé tous les 7 ans. C’est faux : c’est l’équivalent d’un département tous les 23 ans. Par ailleurs, la borne intermédiaire de 2030 a amené une complexité de calcul pour les élus de villes moyennes et petites. Comme ils n’étaient pas certains d’arriver à – 50 % d’artificialisation, ils sont allés vers – 80 %. L’objectif de 2050 est surappliqué dans les documents d’urbanisme. Alors que l’État, de son côté, s’est auto-exonéré de cette obligation : industries stratégiques, logements sociaux, JO Paris 2024, Canal Seine-Nord Europe… »
Transformation des bureaux : pas si simple. Séduisante sur le papier, la transformation de bureaux vacants en logements n’est pas si simple. « Un bureau rapporte à un élu, alors qu’un logement lui coûte, en termes de quotas sociaux et de services publics à amener. L’élu ne va donc pas transformer quelque chose qui lui rapporte 1 euro / m2 en quelque chose qui lui coûte 2 euros / m2. On en revient au même constat : il faut redonner aux élus locaux la capacité à créer de la ressource fiscale. »
Virage de l’IA. Il invite les promoteurs à se pencher en urgence sur les potentiels de l’IA générative. « Vous faites un peu de tout : finance, juridique, technique, marketing… L’IA permet de récupérer de la marge, de la réinternaliser, d’aller le plus loin possible avec une casquette de généraliste. Des outils d’IA peuvent aider au quotidien, pour la réalisation d’un site web ou d’un logo. »
Taux d’intérêt. Malgré les arrêts ou limitations des dispositifs Pinel et PTZ, et les restrictions du HCSF (endettement maximum à 35 %, « qui a tué le marché des multi-investisseurs »), Robin Rivaton voit poindre une bonne nouvelle : la BCE « doit baisser ses taux, à 2 % d’ici juin. La baisse devrait être agressive. Cela amènera de l’oxygène au secteur. L’immobilier est un secteur très endettable ».
Recyclage de palettes : Le Groupe Littoral acquiert Chriso (34)
Le Groupe Littoral, acteur de la fabrication et du recyclage de palettes dans le sud de la France, poursuit son développement avec l’acquisition de l’entreprise Chriso à Saint-Thibéry (34), désormais rebaptisée GL Prestations, lit-on sur LinkedIn. Ce site de 15.000 m², dont 2 500 m² d’entrepôt, est spécialisé dans le broyage de déchets bois et la valorisation des palettes. Cette acquisition marque une étape majeure dans l’autonomie du groupe, qui maîtrise désormais l’ensemble de la chaîne de production, du sciage de bois résineux à la valorisation des déchets bois. Fondé en 2008 à Sète (34), le Groupe Littoral compte huit sites de production et de recyclage, répartis entre Montpellier, Narbonne, Sauvian, Bessèges et Saint-Thibéry. Avec 80 collaborateurs et 73.400 m² d’exploitation, le Groupe Littoral produit et recycle plus de 600.000 palettes par an.
Le Groupe La Dépêche du Midi s’offre 4 festivals catalans
Le Groupe La Dépêche du Midi rachète Fadas Event, annonce Jean-Nicolas Baylet, directeur général du groupe, dans un post LinkedIn, le 7 janvier. Ainsi, le groupe de presse devient propriétaire et organisateur de 4 festivals dans les Pyrénées-Orientales, trois ans après avoir cofondé le Rose Festival, à Toulouse : Les Déferlantes Sud de France (Le Barcarès), Bacchus Festival (Argelès-sur-Mer), Live au Campo (Perpignan) et Pellicu-live (Thuir). « Avec le succès des trois premières éditions du Rose Festival, nous souhaitons poursuivre notre croissance dans ce secteur du spectacle vivant et ambitionnons de devenir un acteur majeur des festivals en France », indique Jean-Nicolas Baylet, dans un communiqué de presse. Fabrice Lorente, ex-président de Fadas Event devient directeur général ; David Garcia, qui avait laissé sa place de directeur de la Frontera Production au chanteur Cali en décembre (à (re)lire ici), est nommé directeur artistique. Ces acquisitions s’inscrivent dans la stratégie de diversification du groupe La Dépêche du Midi, après le rachat du Bibent, brasserie toulousaine, ou encore des chaînes de télévision viàOccitanie.
Promotion immobilière : Uniti lève 40 M€
Uniti (PDG : Stéphane Oria), promoteur immobilier basé à Sète (34), lève 40 M€, informe le groupe dans un communiqué de presse le 12 décembre. Objectifs : accélérer la réalisation de son portefeuille de programmes immobiliers sur les marchés du logement résidentiel conventionné et géré ; saisir des opportunités de croissance externe ; et renforcer sa présence nationale à travers notamment l’ouverture de nouvelles agences et directions régionales. « Cette opération a été réalisée à travers l’émission de 10.000.000 actions ordinaires nouvelles au prix unitaire de 4 €, au profit des actionnaires existants, Etablissements ORIA1 et Silver Holding SAS », précise le groupe. Uniti compte 50 collaborateurs, répartis dans 7 agences en France, et réalise un CA 2023 de 160,7 M€.
Bâtiment/Rénovation : Quali’pro+ développe un réseau d’artisans de confiance dans l’Hérault
Sous la holding Quali’pro+ (Béziers – 34), Frédéric Rolère, 34 ans, regroupe les corps de métier du bâtiment, à travers un réseau d’artisans de confiance : O Toits Occitans*, spécialiste de la couverture, de la zinguerie, de l’étanchéité et du bardage ; Eurêka, spécialisée dans la location-montage d’échafaudage ; Maçonnerie. La toile va continuer à s’étendre. « Des clients nous rappellent pour des électriciens, du carrelage, des plombiers. Ce n’était pas notre cœur d’activité initial, qui est la couverture. Plutôt que de les renvoyer vers d’autres acteurs, j’ai créé un groupement, apportant une garantie de qualité de service », détaille-t-il.
Également implanté à Béziers et Montpellier, la PME emploie 25 salariés, pour 3,5 M€ de CA.
« On ne ressent pas la crise du neuf, car on ne fait que de la rénovation, confie Frédéric Rolère. Notre ascension est due au service qualité que l’on apporte. Dans notre secteur, la qualité de service n’est pas toujours là : rendez-vous non honorés, devis non envoyés, attente de démarrage de travaux… Nous prenons le chemin inverse : mails récapitulant le rendez-vous, présence des artisans au rendez-vous fixé, devis envoyés sous 48h, transparence totale avec le client, qualité des matériaux (durée de vie de 40 ans minimum), suivi de chantier, une assistante commerciale par agence connaissant les dossiers et suivant la facturation… » Quali’Pro+ assure aussi la partie maîtrise d’œuvre pour les chantiers en rénovation générale : planification et coordination entre corps d’état.
Le PDG était auparavant conducteur de travaux dans le bâtiment, salarié dans des sociétés de couverture, et responsable qualité-sécurité à la centrale nucléaire de Dieppe. De quoi développer une forte culture des procédés efficients… et d’identifier « tous les défauts, ce qui m’a donné des idées ».
Parmi les clients : principalement des particuliers, mais aussi des gestionnaires immobiliers, des syndics et des collectivités pour des interventions sur des bâtiments communaux (Saint-Jean-de-Védas, Saint-André-de-Sangonis, Gignac…).
Pas plus de 4 mois. « On ne planifie pas plus de 4 mois à l’avance sur chacune des trois agences. En effet, quand un client est victime de fuites dans son toit, j’estime qu’il ne faut pas perdre de temps ! »
Réseau d’artisans. Quali’Pro+, holding, anime un réseau d’artisans de confiance, avec des critères de sélection stricts : image, qualité de service, expertise dans le métier. « À ce jour, un maçon, un menuisier, un plombier, un électricien et un plaquiste sont en cours d’intégration. Quali’Pro+ rachète des parts, majoritaires ou minoritaires, le minimum étant un rachat à 30 %. » Un rachat à 30 % garantit le service administratif et financier, la facturation, la communication et le partage des fichiers clients. Pour un rachat à hauteur de 40 %, un accompagnement hebdomadaire est assuré pour le développement de l’artisan. À hauteur de 50 %, Frédéric Rolère devient cogérant, et apporte son expérience.
Une chargée de communication, Karen Siriaco, est recrutée pour animer et suivre les réseaux sociaux, et répondre aux avis et questions.
*Créée en 2022, O Toits Occitans déménage son agence du cœur d’Hérault de Clermont-l’Hérault à Paulhan, dans un local de 800 m2, situé dans la ZA de la Barthe. Transaction : ABC Immobilier d’Entreprise (Mauguio – 34).
Le montpelliérain BforeAI enchaîne les levées de fonds
BforeAI, startup montpelliéraine spécialisée dans la cybersécurité, lève 9 M€ pour sa technologie “PreCrime”, lit-on dans un article sur frenchweb le 7 janvier. Le tour de table est bouclé auprès des fonds américains Titanium Ventures et Syn Ventures. Cette levée de fonds intervient quelques mois après une première effectuée en avril dernier à hauteur de 14 M€, à (re)lire dans le 3 questions à de Luigi Lenguito, PDG de BforeAI, dans Les Indiscrétions du 29 avril 2024, mais aussi dans Les Échos : “BforeAI, la start-up qui mise sur la cybersécurité prédictive”. BforeAI emploie 92 salariés pour un chiffre d’affaires d’1,5 million d’euros en 2023. Elle a été fondée en 2020 par Luciano Allegro, Luigi Lenguito et Sebastian Cesario.
L’Institut régional de l’emploi et de la formation de la ligue Occitanie Rugby passe de Gruissan à Narbonne
L’Institut régional de l’emploi et de la formation (Iref) de la Ligue Occitanie Rugby s’installe, à compter du 1er janvier, dans les anciens locaux du Comité du Languedoc, à Narbonne, lit-on dans un communiqué de presse de la ligue régionale du 9 janvier. En fin de cycle locatif du côté de Gruissan, l’Iref choisit Narbonne pour rejoindre son organisme de tutelle, le CFA du sport, Forma Sport, et le Comité de l’Aude de rugby, dans les locaux historiques du rugby régional, à deux pas de l’Arena de Narbonne. « L’éloignement des centres de transports collectifs (gare, bus) pénalise lourdement les jeunes stagiaires et le coût global du modèle locatif, ont conduit la LOR à prendre cette décision, malgré la bonne volonté accommodante de la ville de Gruissan. », indique la Ligue dans son communiqué.
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Une info passée au crible
François-Xavier Lauch (préfet de l’Hérault) : « Retrouver le goût des grandes aventures »
Commerces illégaux, infrastructures, réforme de France Travail… Le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, balaie l’actualité, pendant 2h30, lors d’un point presse, ce 9 janvier. Morceaux choisis.
Requalifier le Cap-d’Agde et La Grande-Motte. « On doit retrouver le goût des grandes aventures. Comme pour la réhabilitation de l’outil touristique du Cap-d’Agde, une très belle station au niveau national. Je l’ai dit lors des Assises du Tourisme, en novembre dernier. Cette station a vécu. Un travail est à faire avec les copropriétaires pour rénover les logements, les adapter au changement climatique, les remettre au goût du jour. Le nouveau maire d’Agde (le Cap d’Agde n’étant pas une commune, ndlr), Sébastien Frey, et la Banque des Territoires s’engagent sur ce dossier. Comme pour La Grande-Motte, la requalification des stations est essentielle pour le département. Il faut aller vers une montée en gamme, notamment par rapport à la concurrence espagnole. »
Inquiétude pour le bâtiment. « Je suis inquiet pour le bâtiment. Nous sommes à l’écoute des difficultés des entreprises : chômage partiel, passage en CCSF (comité consultatif du secteur financier), médiation du crédit… Des entreprises en difficulté ne nous saisissent pas. Je le répète : mieux vaut saisir tôt le tribunal de commerce, que de ne rien faire. Le risque des défaillances, c’est aussi un redémarrage qui sera empêché le moment venu, alors qu’il y a un petit frémissement sur le marché de l’immobilier. »
> L’audience solennelle de rentrée du tribunal de commerce de Montpellier se tiendra le 23 janvier à 17h à la Cité Judiciaire Méditerranée. Les Indiscrétions seront présentes.
Le changement climatique, c’est maintenant. « La forêt qui dépérit, c’est le changement climatique ; Les canicules l’été, c’est le changement climatique ; – 30 % de production agricole, c’est le changement climatique ; Des campings impactés par le retrait du trait de côte, c’est le changement climatique. » Un défi, quand on sait que l’Hérault doit accueillir, d’ici à 2050, environ 300.000 habitants supplémentaires, pour atteindre la barre des 1,5 million d’habitants.
Rôle majeur des infrastructures. Le préfet rappelle le rôle majeur des infrastructures et schémas de transport : contournement ouest de Montpellier (projet d’État, porté par Vinci Autoroutes), LGV Montpellier-Béziers à l’horizon 2034, service express régional métropolitain à l’échelle du grand Montpellier. « Il faut avoir des villes d’équilibre, comme Lodève, Lunel et Sète, mieux reliées à la métropole », résume-t-il.
Réforme de France Travail. « Je ne me résous pas à ce que le chômage soit ici à la hausse, et beaucoup plus haut que le taux régional et national. Cela s’explique par le fait que l’Hérault accueille environ 14.000 nouveaux habitants par an, dont 10.000 dans l’aire de Montpellier. » Il mise sur la réforme de France Travail, qui va rassembler les acteurs de l’accompagnement, pour accélérer le rapprochement entre entreprises qui recherchent des compétences, et personnes éloignées de l’emploi. « Un frein qui me frappe, dans le retour à l’emploi, c’est le transport. Certains ne trouvent pas de travail car ils n’ont pas de solution de transport. »
Urbanisme : la ‘climatisation’ des Scot. Attention, pluie d’acronymes. « La ‘climatisation’ (fait de figer, de rendre non-modifiable) des Scot (schémas de cohérence territoriale) est imminente, car le Sradett (schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) régional va être arrêté. Pour le Zan (zéro artificialisation nette), on est au milieu du gué. Il n’y a pas encore de consensus au niveau intercommunal. Mais chaque élu a pris conscience qu’il fallait moins artificialiser. » Par exemple, « partout, les écoles sont réhabilitées. Les maires ne construisent plus de nouvelles écoles. C’est la preuve que l’on est en train de changer de modèle ».
Académie de Police : pas sûr du tout. Concernant le projet d’Académie de Police de Montpellier (70 M€), annoncé par Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, en 2022, « des arbitrages budgétaires sont en cours ». Autant dire que l’affaire est mal embarquée. Ce n’est pas le cas du futur centre de rétention administratif de Béziers (140 places), prévu pour fin 2027. L’équipement hébergera des étrangers en situation irrégulière avant leur expulsion du territoire national.
Prix des produits agricoles. Face à la crise agricole et viticole, et un fossé entre urbains et ruraux « qui se creuse », François-Xavier Lauch déclare : « Les agriculteurs doivent vivre de leurs produits. Les négociants et grandes surfaces doivent faire un effort. On peut subventionner ces filières, mais c’est temporaire. Tant que les prix ne sont pas les bons, les gens vivent mal. Il suffit de quelques centimes d’euros par bouteille pour que les choses évoluent dans le bon sens. »
Rave-party et commerces illégaux. Le préfet Lauch annonce la fermeture, en 2024, de 101 commerces illégaux dans l’Hérault, dont 70 à Montpellier, « mais aussi à Castelnau, Bédarieux, Béziers…, blanchissant l’argent de trafics illicites de tabacs ou de stupéfiants ». Il prône « de nouveaux pouvoirs aux maires, pour qu’ils aient plus de pouvoirs pour décider de l’implantation des commerces dans leur ville. La réglementation relative aux bars à chichas est inaboutie : les gens fument partout à l’intérieur ! » Face aux trafics, « des caïds se moquent des peines de prison. Il faut les toucher au portefeuille », prévient-il.
Les rave-party « ne sont pas forcément illégales. Elles ne requièrent pas d’autorisations si elles rassemblent moins de 500 personnes et bénéficient de l’autorisation du propriétaire du terrain. Mais au-delà, il faut déclarer, ce que les organisateurs ne font jamais. Les rave-party sont des supermarchés de la drogue. Sans oublier le non-respect de la nature et l’absence de tri des déchets. Les participants sont majoritairement espagnols et italiens car, dans leurs pays, la législation est plus dure ». Des associations rurales se sont constituées pour lutter contre les rave, comme le Son du Silence (Saint-Pons-de-Thomières). « Je suis dans leur groupe Whatsapp. Je reçois des messages chaque week-end, et suis au courant en direct ! »
3 questions à
Nadia Landry, Fédération des entreprises d’insertion
« Faire de l’insertion n’est pas incompatible avec le pilotage d’une activité »
La directrice de la PME « Pierre en Paysage » (Banyuls-sur-mer, 66), Catalane d’adoption de 53 ans, est la nouvelle présidente de la Fédération des entreprises d’insertion (800 adhérents ; les quelque 2.200 entreprises d’insertion en France accompagnent environ 100.000 personnes par an). Élue début décembre à Lille, quelles sont ses valeurs ? Sa trajectoire ? Ses messages ? « Trois questions à », la rubrique où le tutoiement est de rigueur.
Nadia, comment as-tu accédé au monde de l’insertion ?
Originaire de Blaye, en Gironde, je suis titulaire d’un diplôme scientifique et technique sur la gestion de la forêt méditerranéenne. J’ai découvert les chantiers d’insertion en 1999, en travaillant pour la structure associative IFE (Information Formation Emploi), active sur la côte Vermeille. En 2009, j’ai cofondé, et pris la direction, de l’entreprise d’insertion « Pierre en Paysage » (12 salariés, dont 6 en réinsertion), spécialisée dans l’aménagement de jardins et la construction de murettes en pierre sèche. Ces murettes sont caractéristiques de ma région littorale de Banyuls-sur-Mer. J’adore ses vignes en terrasses, façonnées à flanc de montagnes face à la mer, et j’en cultive une à titre personnel !
Je suis féministe, de gauche, sans pour autant me retrouver dans la gauche actuelle. Ma mère travaillait dans un supermarché, puis, après avoir perdu son travail, s’est reconvertie à La Poste, où elle fut détachée au syndicat FO à Fresnes. Je l’ai suivie en région parisienne, à 13 ans, alors que ma sœur aînée était restée à Bordeaux. Cette période est vécue comme un gros choc. Mais j’ai réussi à m’adapter, et j’ai puisé la conviction que tout était possible. L’engagement social de ma mère a forgé mes convictions. Elle accueillait les nouveaux agents, les accompagnait dans leurs démarches et faisait le lien avec les directeurs d’établissements. La politique s’invitait souvent à table. De cet héritage, j’ai gardé une certaine aversion pour l’argent (rire). Par exemple, je n’ai pas perçu un euro de dividende, en 15 ans, chez Pierre en Paysage. L’entreprise va devenir une Scop (société coopérative et participative) cette année.
Comment as-tu vu évoluer le profil des publics en insertion, en 25 ans ?
Les publics d’insertion sont de plus en plus affaiblis par des burnout, des déséquilibres psychologiques, une déshumanisation des services publics où règne la dématérialisation. C’est une évolution forte. Quand j’ai débuté, au début des années 2000, les addictions étaient le principal frein à l’emploi.
Dans ce contexte, nous valorisons toujours une chose positive, même auprès des personnes les plus difficiles à suivre : l’obtention du permis de conduire ou d’un Caces, un logement stable enfin trouvé…
Quels sont tes messages, comme nouvelle présidente de la Fédération des entreprises d’insertion, aux entrepreneurs et au gouvernement ?
Dès que l’on emploie un bénéficiaire du RSA ou un demandeur d’emploi indemnisé, l’État fait une économie. Ce, en plus du bénéfice apporté à la personne elle-même. Faire de l’insertion demande un effort supplémentaire, mais n’est pas incompatible avec le pilotage d’une activité. De plus, les entreprises d’insertion innovent et expérimentent, dans le tri, le paysage, le numérique ou encore l’économie circulaire. Ces champs qu’elles ont explorés sont devenus des filières.
J’entends donner une meilleure image de l’insertion, et ai conscience qu’il va falloir se battre : les budgets des Départements et de l’État vont se restreindre. Il nous faut aussi nous fédérer davantage, entre entreprises d’insertion et classiques, pour les marchés relatifs aux clauses d’insertions. Les volumes sont importants. Un important travail est mené avec EDF sur un barrage en Haute-Savoie, et aussi sur les chantiers autoroutiers. Mais il y a le risque à terme que des grands groupes, peu acculturés à l’insertion, s’immiscent dans ces clauses d’insertion pour des raisons purement économiques. L’insertion ne doit enfin pas se cantonner à des métiers peu qualifiés.
La HV Touch
Conseil RP
Le dernier baromètre de l’Arcom (15 novembre) sur la perception de la diversité de la société française à la télévision juge que les centres-villes sont surreprésentés par rapport aux autres quartiers composant les communes. Pour y remédier, le Club de la Presse Occitanie lance l’agence Mon quartier, ma life (à découvrir en cliquant là). L’idée : créer un pont entre les médias et les quartiers populaires de Toulouse, pour en parler positivement. Et, en clair, ne pas les résumer, médiatiquement parlant, aux trafics de stupéfiants et au chômage. Ainsi, une journaliste, et deux apprentis journalistes en service civique partent à la rencontre des habitants des quartiers « chauds » toulousains du Mirail, de la Reynerie et de Bellefontaine. Bientôt des ‘petits’ dans d’autres villes de l’Occitanie ?
La phrase
« Vous êtes journaliste, et vous ne fumez pas ? Ça alors, c’est très surprenant ! »
Un médecin d’EnSanté ! (prévention santé), à Jules Mestre, valeureux journaliste d’Agencehv et Alivio, lors de sa visite médicale. Non seulement il ne fume pas, mais s’entraîne pour le marathon de Barcelone, le 16 mars. Tout fout le camp.
On s’en fout
C’est toujours un bon moment. Instructif, intellectuel, informel et confraternel. Ce vendredi 17 janvier, au siège des Échos, boulevard de Grenelle à Paris, j’aurai le plaisir de participer au séminaire des correspondants régionaux. Une vingtaine de gratte-papiers au total, car certaines grandes régions comptent deux, voire trois correspondants. En Occitanie, pour votre information, nous sommes deux : Laurent Marcaillou, basé à Toulouse, pour couvrir l’Occitanie Ouest (ex-Midi-Pyrénées), et votre serviteur, Hubert Vialatte, à Montpellier, pour l’Occitanie Est (ex-Languedoc-Roussillon).
Christophe Jakubyszyn, le nouveau patron de la rédaction des Échos, nous dévoilera la nouvelle organisation du titre. « Les Échos changent parce que vous changez, écrit-il aux lecteurs, dans un édito, ce 13 janvier. Chacun d’entre vous dévore désormais ‘Les Échos’ de plein de manières différentes : sur un journal papier le matin, sur un journal digital la veille à 21h30, sur notre site Lesechos.fr, sur notre application iOS et Android, sur nos newsletters, ou à travers nos alertes tout au long de la journée. Si 85 % d’entre vous disposent aujourd’hui d’un abonnement numérique, la moitié continue d’apprécier la lecture du journal (en papier ou en digital). » Il annonce « un déroulé, une hiérarchie, une proposition de lecture organisée par une rédaction de plus de 200 journalistes. Un produit éditorial avec un début et une fin, par contraste avec le caractère prolixe et touffu de l’information permanente. » Avec un « travail exigeant sur la place de la photo, des infographies et de la data. Dans les prochains jours, nous vous proposerons une autre initiative éditoriale, une nouvelle façon (numérique) de lire Les Échos ».
J’en apprends plus ici
Les échanges ne manqueront pas, entre nous, de fuser, avec le big boss, et aussi entre correspondants et chefs de services. J’imagine bien la cuvée 2025 sous cet angle : quels angles de sujets privilégier en 2025 ? Quels papiers ont le mieux fonctionné en 2024 ? En quoi la ligne éditoriale peut-elle évoluer cette année ? Quelles sont les tendances de diffusion, sur le print et le web ? Quelle est la place du service Régions-PME dans l’écosystème des Échos, un paquebot de plus de 200 journalistes (700 avec Le Parisien, appartenant au même groupe) ? Qu’attend Paris de ses correspondants régionaux, concrètement ? Jusqu’où, et quand, utiliser l’IA, dans le respect de la déontologie ?
Signe distinctif : quand une trentaine de journalistes se réunit, aucun document PowerPoint n’est diffusé. Tout passe par l’oral et la spontanéité. Pas de plan détaillé ni résumé. Les débats distillent autant de créativité que de rigueur. Il faut saisir la balle au bond : des éléments stratégiques sont parfois énoncés sur un ton badin. La première fois, cela peut étonner. Après avoir assisté à plusieurs séminaires (correspondance régionale en Occitanie Est assurée depuis 2012, prenant la suite de l’inoubliable audois Jacques Ramon), on s’en amuse.
Et je profite de l’occasion rêvée : si, probablement pour tenter de m’affaiblir aux yeux des autres, certains péquins aiment à faire circuler la rumeur selon laquelle j’aurais arrêté la correspondance des Échos, il n’en est rien.
Ça pousse
Ils et Elles bâtissent nos villes
Toulouse : inauguration de l’ensemble immobilier Dieulafoy sur le site de Purpan
Demathieu Bard Immobilier (directeur général : Raphaël Emin) et la foncière médico-sociale Ampère Gestion (CDC Habitat, présidente du directoire : Anne-Sophie Grave) inaugurent le 10 janvier l’ensemble immobilier Dieulafoy sur le site du CHU Purpan à Toulouse, lit-on dans un communiqué (ici). Ce projet mixte vise la « restructuration d’un foncier de 17.000 m² pour renforcer les services et les équipements à destination des personnels soignants et des usagers ». Architectes : Sequences – Chambers. Avec 23.000 m² de surface de plancher et un investissement de 60 M€, le programme s’étend sur trois bâtiments : la réhabilitation du bâtiment hospitalier Dieulafoy qui comprend 85 appartements, 31 bureaux, 105 berceaux, 4 salles de séminaires, une salle de sport et un restaurant ; la construction neuve d’une résidence services seniors de 126 logements, avec différents services en rez-de-chaussée (espace multimédia, salon de coiffeur, piscine…) et 54 places de stationnement extérieures ; et la construction d’un parking silo de 258 places.
La Ville de Vauvert intervient dans la rénovation énergétique d’une copropriété privée dégradée
Quand l’argent public va directement dans la rénovation énergétique du parc privé . A Vauvert, commune gardoise de 11.800 habitants, membre de la communauté de communes Petite Camargue, 2,5 millions d’euros vont être injectés, avec 70 % de subventions publiques, dans la rénovation énergétique de la copropriété privée dégradée Le Montcalm (62 logements), située avenue de la Costière. « Les travaux démarrent cette année, pour un achèvement mi-2026. L’opération comprend aussi le rachat et la destruction de l’ancienne galerie commerciale, pour reconquérir l’espace public. L’ANCT (Agence nationale de la cohésion des territoires, NDLR) reconstruira ailleurs une unité commerciale, pour la gérer et la louer », déclare Jean Denat, maire de Vauvert .
Le programme de travaux avait été validé à l’unanimité lors de l’assemblée générale des copropriétaires en juillet 2023. Il avait fait l’objet en 2020 d’un constat de dégradation relevé dans une étude pré-opérationnelle. Ce diagnostic a conduit la communauté de communes Petite Camargue, compétente en matière d’habitat et de logement, à lancer une première opération programmée d’amélioration de l’habitat – copropriété dégradée (Opah-CD).
Accompagnement des copropriétaires. « Ce projet a été mis en œuvre avec des partenaires, notamment l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah). Un travail d’accompagnement des copropriétaires a été réalisé pour résoudre les difficultés économiques – prêts et préfinancements », détaille l’élu. Avant d’ajouter : « Le syndic de la copropriété était déficitaire, avec des impayés. Or, on n’engage pas de l’argent public sur une structure endettée. Nous avons ainsi passé presque trois ans à accompagner le syndic, pour redresser ses finances. Les mauvais payeurs ont été contactés un par un, pour qu’ils paient leurs dettes, et pour arriver à un taux qui permette de déclencher les travaux sans mettre en péril l’opération. Tout le monde n’a pas le même niveau de connaissance de la rénovation énergétique. Et le syndic n’est ni calibré, ni outillé, ni formé, pour faire face à ces dispositifs, malgré les financements d’aides à la gestion proposés par l’Anah ».
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Par ailleurs, une opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain (Opah-RU) est mise en œuvre à l’échelle de l’intercommunalité. « 53 % des logements les plus énergivores se situent en centre ancien. 907 logements sont classés en E, F ou G sur les cinq centres anciens », détaille Jean Denat, également premier vice-président délégué à la politique du logement et du cadre de vie. Un périmètre prioritaire de 52 logements (40 propriétaires occupants, 12 propriétaires bailleurs) a été établi. La communauté de communes vient donner des subventions complémentaires aux ménages qui résident dans les centres anciens. Ce montant se situe entre 10 et 15 %, en fonction du niveau de ressources. « Ces aides viennent s’additionner à celles de l’Anah et du Département du Gard, et permettent de débloquer certaines situations jusqu’alors coincées », conclut Jean Denat.
La Grande-Motte : NAS Architecture retenu pour la réhabilitation de la Cave de Haute-Plage
La Ville de La Grande-Motte (maire : Stéphan Rossignol) attribue au cabinet NAS Architecture (Montpellier) la maîtrise d’œuvre de le marché de réhabilitation du bâtiment historique dit de la « cave de Haute Plage », apprend-on de source proche. Ce bâtiment sera transformé en pôle culturel, accueillant la bibliothèque et le conservatoire municipal de musique, dans un lieu permettant la mutualisation de certains espaces. Ces travaux sont liés à « une volonté forte de développer la culture dans la commune, et de faciliter l’accès des usagers aux structures, ainsi que de mieux promouvoir les pratiques », indique la commune littorale héraultaise aux Indiscrétions. L’investissement est évalué à 3 M€, pour une livraison en 2026.
Les différentes natures de public et l’approche inclusive seront privilégiés, par des agencements adaptés. Le projet en chiffres : Bibliothèque sur 541 m2 ; École de musique sur 581 m2 ; Espaces mutualisés sur 302 m². Total : 1.424 m². Le parti-pris du cabinet d’architecture : « Une imbrication entre l’architecture et le paysage, avec l’introduction d’un lien fort avec le parc qui jouxte la future structure. Un patio intérieur en rez -de chaussée permettra aux usagers fréquentant l’établissement de participer à des expositions, des spectacles de petit format, ou simplement de profiter d’un cadre végétalisé. » Les visuels devraient être dévoilés lors de la présentation des vœux par Stéphan Rossignol, ce 14 janvier à partir de 18h au Pasino de La Grande-Motte. Autre annonce attendue : le dévoilement du projet d’hôtel 5 étoiles, face à la mer, au niveau de la capitainerie du port.
> Sur le même thème : Les Indiscrétions du 23 octobre 2023, à croquer en cliquant là.
Atelier AJA, architecte du nouveau groupe scolaire de Puilacher (34)
Le cabinet d’architecture montpelliérain Atelier AJA est lauréat du concours pour la création du groupe scolaire à Puilacher, dans l’Hérault, annonce Antoine Jean, co-gérant de l’agence avec Paula Causanilles, dans un post LinkedIn. Les entreprises qui participeront à la construction sont Seiri (Montpellier), Gaipar (Nîmes), 3CFE (Alès), Serial Acoustique (Perpignan) et Ecci Cuisine (Marseille). « Le projet est dirigé par la commune de Puilacher. Nous sommes mandataires du groupement de maîtrise d’œuvre. Le permis de construire sera déposé le 20 janvier, pour un début des travaux fin août 2025 et une livraison en août 2026 », explique le cabinet aux Indiscrétions.
Aigues-Vives (30) : pose de la première pierre du nouveau restaurant scolaire
La première pierre du nouveau restaurant scolaire de la commune gardoise d’Aigues-Vives est posée ce 13 janvier. Les travaux ont été lancés en novembre dernier. Dessiné par le cabinet d’architecture Ecostudio (Beaucaire, 30) face à l’école, ce bâtiment accueillera fin 2025 les maternelles et les élémentaires. Le restaurant scolaire sera dimensionné pour répondre à la hausse de fréquentation : 230 élèves en élémentaire (200 repas/jour) et 125 en maternelle (110 repas/jour). Il disposera de 78 places pour les maternelles, organisées en deux services, et de 102 places avec self pour les élémentaires, permettant d’accueillir jusqu’à 456 enfants en toute fluidité. Le montant total de l’investissement s’élève à 2 M€. En parallèle, les locaux actuels, situés dans l’école, seront réhabilités en classes pour faire face à l’augmentation des effectifs scolaires. Plus à lire cette semaine dans Les Échos.
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Au marché
Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.
APPELS D’OFFRES
Aménagement 🏗️
Occitanie Ouest
La communauté d'agglomération de l'Albigeois lance un avis pour les travaux d'aménagement des espaces publics extérieurs.
BTP 👷♀
Occitanie Est
Nîmes Métropole lance un avis pour OPC extension Sud Caissargues ligne de TCSP.
Le Conseil départemental des Pyrénées-Orientales lance un avis pour la restructuration et l'extension du collège Joliot Curie à Estagel.
Le Sictom Pézenas-Agde lance un avis pour la réfection complète de l'étanchéité de la toiture du bâtiment administratif.
La commune de Villeneuve-lez-Avignon lance un avis pour la création d'un espace de loisirs intergénérationnel.
La communauté d'agglomération du Pays de l'Or lance un avis pour le marché de maîtrise d'œuvre pour la reconstruction du Pôle Environnement de l'Agglomération du Pays de l'Or situé sur la commune de Mudaison.
Le Sdis 30 lance un avis pour les travaux d'entretien et d'aménagement sur l'ensemble des bâtiments du Sdis 30.
La Ville de Nîmes lance un avis pour le concours de maîtrise d'œuvre pour la construction d'une école et d'un centre de loisirs.
Occitanie Ouest
Tisséo Voyageurs lance un avis pour la maîtrise d'œuvre - études et installations de centrales photovoltaïques.
La mairie de Marvejols lance un avis pour la rénovation de deux courts de tennis.
La Ville de Bagnères-de-Bigorre lance un avis pour les travaux de réfection de la voirie de l'allée Fernand de Cardailac.
Europolia lance un avis d'accord-cadre à bons de commande pour la réalisation de travaux dans le cadre de l'opération de Grand Matabiau, quais d'Oc.
Le Centre hospitalier des vallées de l'Ariège lance un avis pour le concours de maîtrise d'oeuvre pour la création d'une USLD et la rénovation/extension d'un Ehpad sur le site du Rozès appartenant au Centre Hospitalier Ariège-Couserans.
Communication 📣
Occitanie Est
L'office de tourisme de Palavas-les-Flots lance un avis pour la conception d'un site internet.
Déchets 🗑️
Occitanie Ouest
La communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées lance un avis pour la valorisation des boues des stations d'épuration.
Eau / Assainissement 💧
Occitanie Est
Le Syndicat Mixte Aude Centre lance un avis pour le suivi et le contrôle des ouvrages hydrauliques.
La communauté de communes Albères Côte Vermeille Illibéris lance un avis pour les travaux pour la mise en place de la réutilisation des eaux usées traitées pour l'irrigation agricole à partir de la station d'épuration d'Argelès-sur-Mer.
Occitanie Ouest
Toulouse Métropole lance un avis pour les travaux d'assainissement et d'eau potable sur la commune de Saint-Jory.
Toulouse Métropole lance un avis pour le renouvellement de la canalisation d'eau potable, avenue François Verdier à Pibrac.
Éclairage public 💡
Occitanie Ouest
Le SDE des Hautes-Pyrénées lance un avis pour la fourniture de matériel électrique pour l'éclairage public.
Immobilier 🏟️
Occitanie Ouest
Le Département de l'Aveyron lance un avis pour la réhabilitation du bâtiment Burloup II à Rodez.
Loisirs 🎲
Occitanie Est
La mairie d'Agde lance un avis pour la concession de service public pour la gestion des arènes du Cap d'Agde.
Ports ⚓
Occitanie Est
Le Conseil départemental des Pyrénées-Orientales lance un avis pour la mise en œuvre des mesures environnementales des stations d'Euphorbe Peplis au Port de Port-Vendres.
Le Conseil départemental de l'Hérault lance un avis pour la délégation de service public du port départemental du Chichoulet à Vendres.
La commune de Sainte-Marie-la-Mer lance un avis pour les travaux de battage de pieux et de pose de pontons flottants et accessoires au port de Sainte-Marie-la-Mer.
Services 📋
Occitanie Est
La Ville de Nîmes et Nîmes Métropole lancent un avis pour des prestations d'entretien des Espaces Verts d'accompagnement des lignes T1 et T2.
Occitanie Ouest
Le Département de Tarn-et-Garonne lance un avis pour la maintenance, dépannage et réparation pour divers bâtiments départementaux.
Tourisme 📷
Occitanie Est
L'office de tourisme de Gruissan lance un avis pour la valorisation touristique dans le domaine de la gastronomie des produits locaux de fabrication artisanale sur le site de Bramofan.
ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ
MINARM/SGA/DCSID/SID Sud-Est attribue le marché d'augmentation de la capacité d'hébergement et création de bureaux du bâtiment La Citadelle, sur la commune de Mont-Louis (66), à ISOLEA. Valeur totale du marché : 202 383,52 euros.
La Ville de Nîmes attribue le marché de contrôle, entretien et travaux pour les aides de jeux des jardins, des groupes scolaires et des crèches à ECOGOM SAS. Valeur totale du marché : 1 914 836 euros.
La mairie d'Auch attribue le marché d'accord-cadre de travaux d'aménagement des espaces publics de la caserne Espagne au Groupement MALET SPIE BATIGNOLLES (mandataire)/SADE CGHT/CARRERE. Les autres titulaires sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 6 496 000 euros.
La Direction territoriale Sud-Ouest attribue le marché de travaux de mise à niveau des écluses du canal latéral à la Garonne comprenant des travaux de réarmement à distance et de mise à la cible des ouvrages conformément aux standards VNF à Semeru, SARL Boutie-TP, CROBAM S.A.S. et SAS SOL TP. Valeur totale du marché : 9 000 000 euros.
Le Syndicat départemental des déchets 82 attribue le marché de prestations de valorisation et traitement des déchets ménagers et assimilés à Déchets récupération industriels et ménagers de Montech. Valeur totale du marché : 29 297 920 euros.
Toulouse Métropole attribue le marché de conception d'outils de sensibilisation à la réduction, au tri et à la gestion des déchets années 2024-2028 à E-GRAINE OCCITANIE/FAIREPROD. Valeur totale du marché : 1 706 000 euros.
Le Grand Ouest Toulousain attribue le marché de collecte des déchets ménagers et assimilés à SUEZ RV SUD OUEST, ETS PIERRE CARCANO et LES RUDOVALORISTES. Valeur totale du marché : 6 080 000 euros.
Le Syndicat Mixte Entre Pic et Etang attribue le marché de traitement des végétaux issus des déchèteries de l'agglomération du Pays de l'Or à ALLIANCE ENVIRONNEMENT EXPLOITATION. Valeur totale du marché : 420 000 euros.
Plus de marchés ici
La communauté de communes Bassin Auterivain Haut-Garonnais attribue le marché de transport et traitement des ordures ménagères résiduelles à EVONEO. Valeur totale du marché : 3 040 785 euros.
L'Oph 65 attribue le marché de maîtrise d'œuvre pour le réaménagement des 2 bâtiments de l'ancienne gendarmerie nationale à Lourdes à Jean-Luc Beard Architecte. Valeur totale du marché : 107 915 euros.
La Communauté d'agglomération du Grand Narbonne attribue le marché de gestion et animation de la pépinière d'entreprises du Grand Narbonne Innoveum à la CCI Aude. Valeur totale du marché : 148 100 euros.
La SPL Aéroportuaire Régionale attribue le marché de réalisation d'études d'impacts socio-économiques pour l'ensemble des aéroports gérés par la SPL à BDO Advisory. Valeur totale du marché : 196 250 euros.
L'Igesa attribue le marché de travaux de rénovation des couvertures du bâtiment 003 de l'hôtel club Igesa « Les Sorbiers » à La Cabanasse (66) à Perpignan Charpentes Tradition. Valeur totale du marché : 335 900,2 euros.
La communauté d'agglomération Gaillac Grau attribue le marché d'exploitation du service d'assainissement collectif de Lisle-sur-Tarn à SUEZ Eau France SAS. Valeur totale du marché : 1 680 000 euros.
La Région Occitanie attribue le marché de prestations de conception, de développement et de maintenance des sites internet de la Région à Adimeo. Valeur totale du marché : 240 000 euros.
L'association Atrium attribue le marché de maîtrise d'œuvre relative à la restructuration, la rénovation énergétique ainsi que des travaux d'amélioration de l'habitat et du cadre de vie du Foyer de Jeunes Travailleurs en site occupé à Penta Studio Architectes. Valeur totale du marché : 387 000 euros.
L’agenda
Les cérémonies de vœux, haut lieu de réseautage, reviennent. Parce que vous le valez bien, Les Indiscrétions vous ont concocté un agenda des cérémonies en Occitanie.
Mardi 14 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Mas Merlet (Nîmes).
- Ville de La Grande-Motte, 18h, Pasino de La Grande-Motte.
- Université de Montpellier, 11h30, Palais universitaire des sports.
Mercredi 15 janvier
- Alès Agglomération, 18h30, Parc des expositions à Méjannes-lès-Alès.
- Ville de Toulouse, 18h30, Maison des associations (Quartier Centre).
Jeudi 16 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Villa Duflot (Perpignan).
- Port de Sète Sud de France, 18h, Gare du Maroc - quai d'Alger (Sète). Uniquement sur invitation.
- Forces économiques (CPME 31, Medef 31, FBPT31, UIMM Occitanie et CCI Toulouse Haute-Garonne), 18h30, MEETT Toulouse.
- Communauté de communes de la Vallée de l'Hérault, 18h30, salle des Condamines (Le Pouget).
- Agglo Hérault Méditerranée, 19h, halle des sports de Bessan.
Vendredi 17 janvier
- FFB Hérault, 12h, au siège de la FFB Hérault (155 rue Jacques Fouroux, Montpellier).
- Communauté de communes Lodévois et Larzac, 18h30, espace Ramadier à Lodève.
- Ville de Toulouse, 18h30, salle des fêtes de Lafourguette (Quartier Sud).
- Ville de Saint-Gilles (30), 19h, salle polyvalente Robert Marchand, en présence de Franck Proust, président de Nîmes Métropole.
- Ville de Lunel et Lunel Agglo, 19h, halle des sports intercommunale.
- Ville de Juvignac, 19h, Espace Lionel de Brunélis.
Samedi 18 janvier
- Ville de Saint-Jean-de-Védas, 11h, salle des Granges.
Lundi 20 janvier
- Ville de Toulouse, 18h30, centre polyvalent de Montaudran (Quartier Est).
Vous souhaitez faire paraitre votre cérémonie de vœux dans l'agenda des Indiscrétions ? Contactez-nous à amelie@agencehv.com et à hvialatte@gmail.com en indiquant : la date, l'heure et le lieu précis.
Plus de cérémonies ici
Mardi 21 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Domaine du Grand Puy (Montpellier).
- Medef Hérault Montpellier, 12h15, site MedForet à Gignac.
- CMA 30 en partenariat avec Alès Agglomération, 19h, Pôle mécanique Alès Cévennes (Saint-Martin-de-Valgalgues).
Mercredi 22 janvier
- Ville de L'Union, 18h30, Grande Halle.
Jeudi 23 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Le Tribe (Carcassonne).
- Université de Montpellier Paul-Valéry, 11h30, hall du bâtiment Atrium.
- FFB Gard, 18h, dans les locaux de la FFB (162 allée Graham Bell, Parc Georges Besse, Nîmes).
- Communauté de communes du Pays d'Uzès, 18h30, à L'Ombrière (Pays d'Uzès).
- Agglomération du Pays de l'Or, 18h30, domaine Gradilis à Mudaison.
- Pulse Béziers Méditerranée, 19h, Bureaux&Co (Béziers).
Vendredi 24 janvier
- CPME Hérault, 12h-14h, Domaine du Grand Puy (Montpellier).
- Tribunal de commerce de Nîmes, 16h.
- CMA Hérault, 18h, salle Bernard Stalter de la CMA Hérault (154 rue Bernard Giraudeau, Montpellier). Inscription ici.
- Ville de Toulouse, 18h30, Maison Toulouse Services Nord (Quartier Nord).
Lundi 27 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 12h, CCI Lozère (Mende).
- CCI Hérault, 18h30, Corum de Montpellier.
- Ville de Toulouse, 18h30, Musée des Abattoirs (Quartier Centre).
Mardi 28 janvier
- CCI Hérault, 18h30, parc expo de Béziers.
Mercredi 29 janvier :
- CCI Gard, 18h, salle de concert Paloma à Nîmes.
- Ville de Toulouse, 18h30, salle de spectacle La Cabane, les Halles de la Cartoucherie (Quartier Ouest).
Jeudi 30 janvier :
- Florian Mantione Institut, 19h, FDI Stadium (MHB, Montpellier).
- Chambre des notaires de l'Hérault, 19h, Maison du Notariat à Montpellier. Inscription ici.
Vendredi 31 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 11h30, Domaine de Bayssan (Béziers).
- Ville de Toulouse, 18h30, Couvent des Jacobins (Quartier Centre).
- Medef Hérault Béziers, 12h, Brasserie chez Raoul (Béziers)
Vos événements en Occitanie.
Mardi 14 janvier :
Conférence « Comment financer votre innovation et préparer votre entreprise à relever les défis de demain ? », organisée par Occitanie Place Financière, à La Cité à Toulouse à 18h. Plus d'infos et inscription ici.
Conférence « Faut-il encore construire des routes ? Le cas du contournement ouest de Montpellier », organisée par l'Observatoire de la faculté d'économie de Montpellier à la faculté d'économie. Plus d'infos ici.
Rendez-vous de l'éco « A la découverte de l'éco-conception » organisé par Ad'Occ à la Maison de Ma Région à Castres de 8h30 à 12h. Le programme ici. Pour s'inscrire, c'est ici.
Rencontre sur l'IA et la santé organisée par le CHU de Montpellier et Dell Technologies au 1 Rdpt Benjamin Franklin (Montpellier) de 9h30 à 11h30. Informations ici.
Atelier sur le mix énergétique organisé par Leader Occitanie à Villeveyrac (34) à partir de 8h15. Informations ici et inscription là.
Webinaire "La DSI au cœur des projets Data : comment réconcilier les métiers avec la DSI ?" organisé par Datasulting. Programme et inscription ici.
Jeudi 16 janvier :
Webinaire « Cap sur la nouvelle année : découvrez le plan d’action et les ambitions Digital 113 pour 2025 », de 8h30 à 9h30. Plus d'infos et inscription ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Lourdes (Hautes-Pyrénées). Plus d'infos ici.
Instants Eco « Dirigeant : Faites de votre communication un levier de performance », organisé par la CCI Aude à Innoveum à 12h. Inscription ici.
Du 16 au 20 janvier :
Festival international du film politique organisé à Carcassonne. Plus d'infos ici.
Jeudi 23 janvier :
« Atelier : hébergeurs touristiques, soyez à la pointe avec l'IA de Booking.com », organisé par la CCI Aude dans la salle Purple Campus Carcassonne (705 avenue Georges Guille, Carcassonne). Plus d'infos à venir ici.
Rendez-vous de l'éco « Passez en mode transfo » organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Foix de 9h à 11h.
Plus d'événements ici
Lundi 27 janvier :
« Atelier Sobriété hydrique, traitement des eaux usées, réutilisation : quelles aides pour les entreprises ? », organisé par la CCI Aveyron dans ses locaux. Plus d'infos à venir ici.
Mardi 28 janvier :
Portrait économique du territoire de Nîmes Métropole, organisé par l'agglomération de Nîmes Métropole à l'hôtel communautaire. Plus d'infos et inscription ici.
« Le Tour de France de l'IA », organisé par le Medef France et les Medef territoriaux, fait étape à Montpellier à 11h (Montpellier Inov Campus, amphithéâtre Le Hub). Plus d'infos et inscription ici.
Rendez-vous de l'éco « Les seniors, une ressource pour votre entreprise » organisé par Ad'Occ à l'espace Capdeville (Montpellier) de 9h à 11h30. Inscription ici.
Rendez-vous de l'éco « Passez en mode transfo » organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Nîmes de 9h à 11h.
Mardi 4 février :
Rendez-vous de l'éco « Passez en mode transfo » organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Rodez de 9h à 11h.
Jeudi 6 février :
« Futur du travail en Occitanie : osons l'expérimentation », organisé à la Cité de l'Économie et des Métiers de Demain à 17h45. Inscription ici.
Vendredi 7 février :
14e colloque de la Chaire Unesco Alimentations du monde sur le thème « Les alimentations africaines », organisé à l'Institut Agro Montpellier (2 place Pierre Viala). Inscription ici.
Jeudi 13 février :
Forum de l'Observatoire toulousain de l'immobilier d'entreprise « Comprendre et faire face à la révolution du marché », organisé à 18h au Hall M de la Gare Matabiau. Inscription ici.
Rendez-vous de l'éco « Passez en mode transfo » organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Albi de 9h à 11h.
Vendredi 14 février :
Rentrée économique 2025 organisée par JCG Factory au Domaine de Verchant (Castelnau-le-Lez, 34).
Mercredi 5 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Albi (Tarn). Plus d'infos ici.
Jeudi 6 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Cahors (Lot). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Alès (Gard). Plus d'infos ici.
Jeudi 13 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Plus d'infos ici.
Mercredi 19 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Nîmes (Gard). Plus d'infos ici.
Mercredi 19 et jeudi 20 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Toulouse (Haute-Garonne). Plus d'infos ici.
Jeudi 20 mars :
20ᵉ édition d'Occitanie Invest à La Cité (Toulouse) organisée par Ad'Occ. Inscription ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Mende (Lozère). Plus d'infos ici.
Mercredi 26 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Millau (Aveyron). Plus d'infos ici.
Mercredi 26 et jeudi 27 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montpellier (Hérault). Plus d'infos ici.
Jeudi 27 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Saverdun (Ariège). Plus d'infos ici.
Vendredi 28 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montauban (Tarn-et-Garonne). Plus d'infos ici.
Mardi 1er avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Narbonne (Aude). Plus d'infos ici.
Mercredi 2 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Rodez (Aveyron). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Plus d'infos ici.
Mercredi 9 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Auch (Gers). Plus d'infos ici.
Jeudi 10 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Béziers (Hérault). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Figeac (Lot). Plus d'infos ici.
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Newsroom
L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :
JOURNALISME
Pour Les Échos :
- Enquête : l’impact des restrictions budgétaires des collectivités sur les entreprises
- Portrait de Nadia Landry, présidente de la Fédération des Entreprises d’Insertion
- Les ambitions américaines de Duo Display
- Global POS amorce le paiement en crypto-monnaies dans les magasins
- 10 ans après avoir perdu son statut de capitale régionale, Montpellier est-elle déclassée ?
- Comment le secteur du bâtiment traverse la tempête
Contribution au magazine de ToulÉco :
- Sagas familiales : les famille Portales (entreprise Hectare, urbanisme) et Le Breton (viticulture)
BoisMAG :
- Enquête nationale sur la menuiserie extérieure bois et mixte (bois aluminium). Parution en décembre.
- Enquête nationale sur le bardage. Parution en février-mars.
RÉDACTIONS
Occitanie News (Région Occitanie) : pour janvier 2025 , enquête sur la filière bâtiment en Occitanie et brève sur l'entreprise Kawantech (boitiers d'éclairage multifonctions, 31). La newsletter Occitanie News de décembre est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.
Pour la Métropole de Montpellier : réécriture / écriture de 300 pages du nouveau site web mutualisé de la Ville et de la Métropole.
Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.
Profils Systèmes : deux reportages pour le prochain magazine Signature : Hôtel Horizon Massanne (Baillargues) et Bâtiment Etic (Cambacérès, Montpellier).
Ville de Montpellier : 33 reportages dans les écoles de la Ville de Montpellier
ANIMATIONS
13 février : animation Lab Immo (Midi Libre) à Montpellier.
13 mars : animation Lab Immo (Midi Libre) dans le Gard.
10 avril : animation d'un événement organisé par Cible Web à Toulouse.