Les indiscrétions
Et la culture, bordel !
Semaine du 16 décembre 2024
À l’affiche
Parce qu’elles et ils le valent bien
Nadia Landry, Fédération des Entreprises d’Insertion
La catalane Nadia Landry, directrice depuis 25 ans de Pierre en Paysage (création et restauration de murs et ouvrages en pierre sèche, escaliers, cabanes…, Banyuls-sur-Mer, 66), est élue présidente de la Fédération nationale des entreprises d’insertion, lors du 12e congrès, à Lille (5 et 6 décembre). Elle succède à Luc de Gardelle, qui a présidé la Fédération pendant 7 ans. « Au-delà de porter haut les modèles de l’entreprise d’insertion (Ei, ETTi et EiTI), j’espère susciter l’engagement croissant des femmes dans l’entreprenariat, pour que la parité ne soit plus un sujet mais une actualité », indique-t-elle. 37 % des entreprises d’insertion sont dirigées par des femmes. L’élection de Nadia Landry en photos, à croquer ici et le communiqué en ligne de la Fédération des entreprises d’insertion, à croquer là.
Gilbert Kiner, nouveau campus pour ArtFX Montpellier
Le président et fondateur de l’établissement d’enseignement supérieur privé indépendant ArtFX (nouveau cinéma et séries ; effets spéciaux, animation, jeu vidéo) prépare un projet de nouveau campus à Montpellier, dans le quartier Odysseum (avenue Nina Simone), apprend-on de source proche. Le futur campus, d’une surface bâtie d’environ 6.000 m2, doit être livré à l’horizon 2028. Promoteur : Opalia Immobilier (Castelnau-le-Lez, 34). Architecte : Valode & Pistre (qui a déjà signé le nouveau campus ArtFX Lille-Plaine Images, à Roubaix, en 2023). La foncière du Crédit Agricole du Languedoc se serait positionnée pour acquérir l’ensemble. Le but du futur campus n’est pas de grossir – ArtFX compte déjà 600 étudiants -, mais de disposer d’un outil immobilier plus adapté que le site actuel, rue de la Galera à Euromédecine (qui a été adapté, mais n’était pas destiné à ce type d’école). Ainsi, le futur site comprendra un amphithéâtre, une salle polyvalente etc.
> L’âme d’ArtFX à découvrir dans le magazine « Signature » n°3 (2016) : « ArtFX forme les champions de demain à Montpellier », en cliquant ici et en se rendant à la page 145.
Ludovic Gatti, Medef Tarn
Après 7 ans de mandat, au cours desquels il a « dynamisé ce Medef territorial » (Samuel Hervé, Medef Occitanie), Ludovic Gatti (Serac Group, LG Holding Investissement) va quitter la présidence du Medef Tarn. Le nom de son successeur va être dévoilé dans les prochains jours.
Stéphanie Loup, AIREPME
Maître de conférences en sciences de gestion (Laboratoire Gestion et Transitions Organisationnelles) à l’IUT de l’Université Toulouse III (Paul-Sabatier), Stéphanie Loup est élue présidente de l’AIREPME (Association internationale de recherche en entrepreneuriat et PME). Cela semble abstrait, mais c’est tout le contraire. « Aujourd’hui j’ai entendu une des plus jolies phrases qu’un étudiant peut vous dire à la fin d’un jeu : ‘Madame, je sais enfin ce que ressentent les gens qui pleurent de joie’, décrit-elle à l’issue d’une session universitaire portant sur des projets d’entreprises. L’apprentissage de l’esprit d’entreprendre nécessite de passer par toutes les émotions : la résilience, la persévérance, prendre conscience de ses capacités … et de ses limites », décrit-elle dans un post récent sur LinkedIn (à croquer ici).
> À relire sur le même sujet : « Olivier Torrès, Prix Julien-Marchesnay », Les Indiscrétions du 9 décembre, à croquer en cliquant ici
Christophe Audouin, Aqua Business Days
Creuset de l’innovation pour l’adaptation des territoires au changement climatique, le pôle de compétitivité Aqua Valley (eau, président : Olivier Sarlat, 260 adhérents en Occitanie et Paca, 500 chercheurs et doctorants) met l’accent, les 11 et 12 décembre lors des Aqua Business Days (Aix-en-Provence) sur les compétences et l’adaptation des métiers. « Réduction des fuites, données spatiales, réutilisation des eaux usées traitées et des eaux de pluie… Le pôle apporte des outils et de l’innovation. Trois cas d’usage ont été abordés : agriculture, tourisme et évolutions urbaines », détaille Christophe Audouin, vice-président. Il pointe les enjeux d’une nouvelle gouvernance de l’eau, « à adapter aux usages et au partage de l’eau. Une gouvernance existe, autour des Agences de l’Eau notamment, mais elle a été mise en place du temps où la ressource était illimitée. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le climatologue François Gemenne a rappelé que pour les impacts sur l’eau (sécheresse, inondation…), chaque dixième de degré en plus compte ». En matière d’adaptation des métiers, l’expert relève l’émergence de nouveaux métiers. « Par exemple, le développement de la récupération d’eau suppose de conseiller les particuliers, de former les plombiers, de mettre en place des outils numériques… » L’évolution des compétences et des métiers touche « aussi bien les jeunes que les entreprises, qui doivent se transformer ».
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Le grand prix de l’innovation est décroché par Recolt’O (Makina Corpus, en partenariat avec le CSTB), solution informatique qui permet de piloter l’eau de pluie (détermination du volume de cuve adéquat, en fonction de prévisions de pluviométrie locale et des usages de l’eau de chacun) et de réduire les consommations d’eau potable, en mélangeant les technologies informatiques (données météo) et d’usage. Les autres projets nominés : Electrotate (traitement de l’eau, laboratoire Gepea et CNRS) et le projet VigiNappe (Makina Corpus, en partenariat avec le BRGM), une application informant sur l’état de la ressource en eau souterraine.
Stéphane Champay, EPF Occitanie
Il est élu vice-président de l’EPF Occitanie à l’occasion du conseil d’administration le 5 décembre. Stéphane Champay est par ailleurs maire du Crès (34) et vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole délégué à l’Aménagement durable du territoire, l’urbanisme et la maîtrise foncière, et à ce titre, en charge du nouveau PLUi-Climat (relire dans Les Indiscrétions du 14 octobre). Le bilan 2024 et les perspectives 2025de l’EPF Occitanie sont à croquer en « Décodage ». L’EPF Occitanie est présidé par Claire Lapeyronie, également 1re vice-présidente du Gard rhodanien et conseillère régionale. Directrice générale de l’EPF Occitanie : Sophie Lafenetre.
Walid Rouis, Actia Group
Walid Rouis est nommé directeur général délégué d’Actia Group, spécialiste dans les composants électroniques pour les véhicules et les télécoms (Toulouse, CA 2023 : 579,3 M€, 4.200 collaborateurs), lit-on dans un communiqué de presse du 16 décembre. Il prendra ses fonctions le 1er janvier. « La nomination de Walid Rouis s’inscrit dans le renforcement de la gouvernance du Groupe », estime Jean-Louis Pech, PDG du groupe. Ingénieur diplômé de l’INP Bordeaux, Walid Rouis évolue depuis 18 ans au sein d’Actia Group. Il conservera en parallèle ses mandats à la tête d’Actia Engineering Services et d’Actia Africa sur une période de transition.
Carmen-Maja Rex, Airbus
Elle succèdera à Thierry Baril au poste de directrice des ressources humaines de l’avionneur toulousain Airbus (PDG : Guillaume Faury) à compter du 1er avril, annonce Airbus dans un communiqué (lire ici). Elle occupe actuellement ce même poste depuis 2020 au sein du groupe allemand Heidelberg Materials, fabricant de matériaux et solutions de construction. Airbus réalise un CA de 65,4 Md€ en 2023 et emploie 145 000 salariés sur près de 180 sites.
Marine Bouvier, Agriterra Group
Cette ingénieure agronome pilote la partie opérationnelle du projet de revitalisation agricole de l’abbaye de Gaussan (11), acquise il y a 4 ans par la foncière Agriterra Group (210 hectares déjà acquis sur différents sites), présidée par Steve Arcelin, associé avec Patrice Lucas. Le projet de Gaussan concerne 60 ha de terres agricoles, dont 4 ha de vignes. 12 M€ doivent être investis à terme, pour transformer l’abbaye en pôle des sciences du vivant : conservatoire de semences (celles à même de donner les meilleurs rendements possibles via des techniques biorégénératives et sans intrant, dans un contexte de réchauffement climatique), accueil de public, formations pour les agriculteurs de demain acteurs de la transition bio-régénératrice, installation d’agriculteurs, création d’une communauté d’entrepreneurs… Le visuel et détail du projet immobilier à lire en « Ça pousse ».
Philippe Legrand, Fêter et Recevoir
Fondateur (en 2010) et dirigeant de l’enseigne Fêter et Recevoir (Toulon, 75 salariés, 15 M€ de CA), avec son épouse Camille, Philippe Legrand implante mi-octobre à Lattes (34) son 7e magasin (en réseau intégré), le premier en Occitanie, sur une surface de vente de 1.000 m². Transaction : ACB Immobilier d’Entreprise (Mauguio – 34). « Nous nous sommes implantés sur l’ancien Sport 2000. Le montant des travaux s’est élevé à environ 300 k€ », confie le dirigeant aux Indiscrétions. Responsable du magasin : Lucas Legrand. Une dizaine d’emplois créée. Fêter et Recevoir est un supermarché de la réception et de la fête : « Anniversaires, mariages, Halloween, réveillon, Saint-Valentin, Pâques… Tous les mois, on trouve une fête ! », sourit-il. Les autres magasins de l’enseigne méridionale sont situés en région Paca. Le climat des affaires est « compliqué, entre question du pouvoir d’achat, environnement anxiogène avec les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, l’incertitude politique en France… Tout ceci joue sur le moral des ménages. L’euphorie de la période post-Covid s’est estompée ».
Lionel Torres, Polytech Montpellier
Il est nommé par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche pour un nouveau mandat de 5 ans à la tête de la direction de Polytech Montpellier (président du Conseil d’école : Philippe Malagola), informe l’Université de Montpellier dans un communiqué de presse du 12 décembre. Il a succédé en 2019 à Serge Pravossoudovitch. Lionel Torres sera accompagné par Stéphan Brosillon, directeur adjoint, Caroline Vigreux, directrice adjointe en charge des études, Ahmad Mehdi, directeur délégué aux partenariats, Éric Anglaret, directeur délégué aux relations internationales, Jean-Louis Bantignies, directeur délégué transition écologie et sociétale, et Céline Berger, directrice administrative.
Polytech Montpellier compte 1.350 étudiants. 2 d’entre eux, Marvin et Christradja Bontemps, étudiants en 5e année du parcours informatique, mènent leur projet de fin d’étude sur l’automatisation des différents processus chez Agencehv. Comment mêler IA et journalisme en tenant compte de la déontologie et des contraintes juridiques, rédaction d’une charte d’utilisation de l’IA, automatisation de la prise de note et du sourcing d’information… Les travaux, menés en lien régulier avec Agencehv, ont débuté le 2 décembre et s’achèveront le 12 février.
Laurent-Emmanuel Migeon, BIO-UV Group
BIO-UV Group, basé à Lunel (34) et spécialisé dans le traitement de l’eau par ultraviolets et ozone, reçoit le prix de la meilleure stratégie en Amérique du Nord lors du MOCI 2024 (moniteur du commerce international), récompensant les meilleures entreprises exportatrices ce 11 décembre à Paris, informe Laurent-Emmanuel Migeon, PDG de BIO-UV Group, dans un post LinkedIn. BIO-UV Group emploie 150 salariés pour un CA 2023 de 43,1 M€. L’entreprise réalise 3 M€ d’activité sur cette zone, soit 15 % de son CA à l’export.
Jean-François Lascoux, DCF Occitanie
Il est le nouveau président de DCF Occitanie (dirigeants commerciaux de France), association réunissant des responsables commerciaux et chefs de PME/PMI, annonce-t-il dans un post LinkedIn ce 12 décembre. Il succède à Didier Dozolme, chargé de développement partenariats et abonnement chez nos confrères de ToulÉco, média économique basé à Labège (31). Jean-François Lascoux est en parallèle le directeur général de Dale Carnegie Sud-Ouest, organisme de formation à Toulouse.
Cali, La Frontera Production
Le chanteur catalan Cali est élu à la présidence de l’association Frontera Production, annonce-t-il dans une interview accordée à L’Indépendant du Midi, le 12 décembre. Ambassadeur officieux des Déferlantes depuis plusieurs années, le compositeur, musicien et interprète succède à David Garcia, fondateur du festival. Ce dernier reste&é programmateur des événements liés à l’association. La structure regroupe les festivals des Déferlantes (Barcarès), Bacchus (Argelès-sur-mer), Live au Campo (Perpignan) et Pellicu-live (Thuir).
Franck Argentin et Anne-Sophie Delorme, RBC Design Center
« Stopper l’hémorragie, dans un contexte où les ventes déclinent » : c’est en ces termes que Franck Argentin, PDG de RBC*, spécialisé dans le mobilier contemporain, présente la cession des murs de son show-room montpelliérain à Deltager (DG : Johan Sacy), filiale du Crédit Agricole, actée le 10 décembre. Transaction : Arthur Loyd Occitanie. Le montant de la transaction, tenu confidentiel, va permettre « de désendetter le groupe à hauteur de 75 %. Le remboursement du crédit et les charges pesaient trop lourd sur l’entreprise. Ce bâtiment, c’est 12 ans de ma vie. Le projet avait été adoubé du temps de Georges Frêche, en 2008, avant sa livraison en 2012. Cette cession est difficile, mais elle va apporter une sérénité financière à RBC. Et Deltager est spécialisé dans les actifs d’immobilier d’entreprise : des synergies évidentes peuvent être tissées entre nous, ils peuvent être pourvoyeurs d’affaires ».
Situé à Port-Marianne, desservi par le réseau de tramway, ce bâtiment totémique de 8 étages (2.000 m2, et 500 m2 de terrasses), signé Jean Nouvel, va évoluer. D’une exploitation jusqu’à présent 100 % commerciale, l’usage hybride va devenir hybride. Alors que RBC conserve 975 m2, avec Anne-Sophie Delorme nommée DG de RBC Montpellier, est prévue l’installation de la brasserie Lattara (Alexandre Grimaud) dotée de 120 couverts (dont 70 environ sur le parvis), avec une ouverture prévue au printemps. Côté tertiaire, Deltager s’installe aux étages 7 et 8 sur 375 m2, avec une quinzaine de salariés. Des locataires sont recherchés aux 5e et 6e étages (280 m2). « Il s’agit de petites surfaces, bien placées, dans un ouvrage très qualitatif et réputé. Il y a une forte demande pour ce type de produit, à condition de rester dans les tarifs du marché (environ 200 €/m2/HT/hors charges). Ces bureaux disposeront de 3 places de parking et d’un espace vélo nouvellement créé », détaille Johan Sacy. Suivi architectural : Laurent Duport. Travaux d’aménagement intérieur (recloisonnement, tout en conservant le puits de lumière et la maille inox) : Espacio Groupe (lire leur post en cliquant ici).
* 40 M€ de CA en 2024 au lieu de 42 M€ en 2023 ; 78 salariés, après une vingtaine de licenciements et la fermeture du magasin d’Avignon en juillet. Siège à Gallargues-le-Montueux – 30. RBC compte des show-rooms à Montpellier, Nîmes, Paris et Lyon (deux).
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Parmi les livraisons récentes de RBC : Atrium (Université Paul-Valéry), Hôtel du Golf Massane (Baillargues – 34), Hôtel Mondrian Les Carmes (Bordeaux), Chalet Bella Rossa (Lyon), Art Campus (Roubaix), Eurazeo (Paris)… Le CA de RBC se décompose entre tertiaire (40 %), hôtellerie (25 %), résidentiel (20 %), retail (10 %) et export (5 %).
Françoise Nauton-Inglis, Digital 113
Digital 113, cluster des acteurs de la filière numérique en Occitanie présidé par Françoise Nauton-Inglis, présente son plan d’actions et ses ambitions 2025 lors d’un webinaire le 16 janvier à 8h30. Inscription en cliquant ici. Digital 113 rassemble près de 300 membres, représentant 1,2 Md€ de CA et 17.000 emplois.
Plus de À l’affiche
Johan Sacy, Deltager
La filiale du Crédit Agricole, détenue par six caisses régionales dans le grand quart Sud-Est de la France et spécialisée dans la gestion de portefeuilles immobiliers (500 M€ d’actifs immobiliers), développe un fonds dédié à l’immobilier de santé : laboratoires, cliniques, pôles santé, centres de recherche, pharmacies, opticiens… Acquisitions récentes de murs : « Pôle Santé ‘Eau de Verveine’ auprès de Vestia, cours Gambetta à Montpellier ; Et, tout récemment, 6.000 m2 de locaux industriels à Nîmes occupés par Winncare (matériel médicalisé antiescarres) », confie aux Indiscrétions Johan Sacy, DG de Deltager. Deltager investit pour le compte des clients du Crédit Agricole, via une SCPI. SA Deltager gère 90 immeubles, essentiellement tertiaires. Exemple : Le Liner (Pérols – 34), Elipsys à Toulouse, Le Ponant Littoral (Marseille)…
Sébastien De Vreese, Mat&Seb Immobilier perd son Seb
Le réseau d’agences immobilières Mat&Seb Immobilier (siège à Montpellier) perd son Seb. Sébastien De Vreese est décédé le 10 décembre, à 56 ans. « J’ai perdu un ami, un mentor, un associé de la première heure, quelqu’un qui a profondément marqué ma vie et contribué à mon évolution, tant comme homme que comme entrepreneur », déclare Mathieu Hottegindre, sur Facebook. Les obsèques ont lieu mercredi 18 décembre à 16h30, au crématorium de Grammont à Montpellier.
Denis Rey, du temps d’Uro Habitat
Il ne s’était jamais fait à la nouvelle région Occitanie, avait peu de copains à Toulouse et aura œuvré pour le logement social pendant des décennies, avec son éternelle cigarette à la bouche. Denis Rey, ex-DG d’Uro Habitat (ex-fédération des organismes sociaux de l’Occitanie Est, alors présidée par Claudine Frêche), est décédé à 67 ans.
Grégory Calonges, JCE Montpellier
À 32 ans, il est élu ce 14 décembre président de la Jeune Chambre Économique (JCE) Montpellier pour l’année 2025, lit-on dans un communiqué de presse du 16 décembre. Vice-président du réseau en 2024, il est également coordinateur régional du Medef Occitanie. Il succède à Aude Poupart, ingénieure chez ECM Semco Technologies (Castelnau-le-Lez, 34)
Jessyca Audren, Temporis
Réseau national d’agence d’emploi (franchise), avec un peu plus de 200 enseignes en France, Temporis inaugure une nouvelle agence à Alès (30) le 10 décembre (directrice : Jessyca Audren), informent nos confrères d’Objectif Gard. « Beaucoup d’entrepreneurs attendent vos services (les services proposés par Temporis, ndlr), les jeunes ont besoin de travailler et d’être formés », glisse Christophe Rivenq, président d’Alès Agglomération, présent lors de l’inauguration. L’agence alésienne compte deux salariés.
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La rédac’ se mouille
On aime
L’entrepreneuriat raconté par les entrepreneurs eux-mêmes. C’était l’esprit du mois « Entreprenez en Occitanie » by Ad’Occ (Région Occitanie), au cours duquel j’ai eu le plaisir d’animer deux tables rondes, à Narbonne (14 novembre, CCI) et à Nîmes (28 novembre, CMA). Séquences émaillées de témoignages en relief. Comme celui de Marie Tudela, ex-cuisinière dans des crèches, qui a créé sa boutique (sacs et accessoires, avec fabrication au crochet) « Rose y Rena par Maria », après une procédure de démission-reconversion, un dispositif qui lui a permis de toucher ses droits au chômage même après une démission. « Le dispositif est peu connu. Il y a un dossier à monter, et un passage en commission. J’ai été accompagnée par la CMA Gard pour présenter le projet », confie-t-elle. Ou encore Clément Richard, qui a lancé « Ticket for road », spécialisée dans la sauvegarde du patrimoine automobile via un système de tirage au sort participatif, et labellisé « Initiative Remarquable » par le réseau Initiative France. « Nous ressuscitons des vieux modèles : Honda Prelude de 1988, Fiat Panda, Renault Fuego… Pour ce faire, nous faisons travailler beaucoup d’artisans : selliers, carrossiers, mécaniciens… », détaille l’entrepreneur, qui vient d’installer son atelier à Bouillargues (30).
On remercie l’agence toulousaine Audiguier (Jean-François Audiguier) et Priscille Lacombe, pour nous avoir confiés ces deux animations.
On n’aime pas
L’ex-députée Renaissance et ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales Dominique Faure, qui publie une photo d’elle aux côtés du nouveau Premier ministre François Bayrou, sitôt l’annonce de sa nomination, le 13 décembre. Autant mettre le sous-titre sur la photo de la Toulousaine : « Je veux à nouveau être ministre. » En plus de manquer singulièrement d’élégance, ce bal des prétendants et des intrigues, digne de la cour de Versailles, irrite au plus haut point les citoyens, englués dans leurs problèmes quotidiens. Il les éloigne de la chose publique ou les enferre dans des choix extrêmes. C’est moche.
Décodage
On perce le coffre-fort
EnerGaïa : ces pépites qui décarbonent
EnerGaïa récompense ses entreprises innovantes, les 11 et 12 décembre, lors des premiers Trophées de l’Innovation. L’occasion de récompenser de petites entreprises qui œuvrent dans le sens de la décarbonation, dans cinq catégories différentes. Pour votre plus grand plaisir, Les Indiscrétions y étaient, des pitchs au délibéré. Et on revient sur les temps forts du salon EnerGaïa en « Zoom ».
Des panneaux solaires qui laissent passer la lumière. Le prix de la déployabilité, qui souligne la capacité d’une solution à être adoptée rapidement et facilement, revient à Feedgy (Paris), entreprise parisienne qui propose des modules dédiés à l’agrivoltaïsme. « Nous intégrons des convertisseurs de lumière dans nos modules, pour obtenir la plus grande quantité de lumière. Plus de 200 agriculteurs accompagnés, sur de l’horticulture, maraîchage… L’ombrage homogène permet une meilleure gestion de l’arrosage », développe Laurent Thibaudeau, directeur de l’innovation chez Feedgy.
Les autres nominés : Klaas All Road (Nanteuil-le-Haudouin, 60) dévoile son modèle K350E de grue sur remorque. « On peut l’installer sur un véhicule léger, la grue est électrique, tourne avec une batterie lithium avec 10h d’autonomie », précise Brice Daudré, directeur commercial de Klaas All Road. Cette solution permet, selon lui, de limiter les troubles musculosquelettiques et permet de mobiliser moins de monde qu’une grue classique. Enfin, l’entreprise Sween (Montpellier), fondée par Amaury Pachurka, propose un émetteur radio link nommé « TeeKY by Pilotic ». Cet outil offre une visibilité accrue sur la consommation d’énergie et les données qui s’y rapportent. « Avec les premiers essais, notre solution permet d’économiser 8 à 24 % d’énergie », assure le fondateur. La société à mission se console avec le prix coup de cœur du jury remis par Agnès Langevine, vice-présidente à la Région Occitanie déléguée au climat, au pacte vert et à l’habitat durable.
De l’énergie stockée dans une pile. Le prix International revient au catalan FHE France (Perpignan, 66), avec sa technologie Inelio : une pile énergétique qui stocke de l’énergie thermique sous la forme de potentiel chimique. « Cette technologie s’adapte au résidentiel, à l’agriculture, ou à l’industrie, et c’est aussi un outil de décarbonation », précise Jonathan Iacono, directeur technique de FHE Group. Également nominée, l’entreprise Citel (Paris), pour sa gamme de parafoudres nommée « DPVN ». « Nous réalisons 90 % de notre chiffre d’affaires à l’export, au Zimbabwe ou en Australie par exemple, liste Aurore Aldric, cheffe de produits France pour Citel 2CP. Notre solution protège toutes les sortes d’installations contre les risques de surtension. »
Un groupe électrogène silencieux et écologique. L’entreprise Théven Energy (Perpignan, 66) remporte le prix de la circularité pour sa solution Ecologène. Cette récompense met en avant un projet intégrant de l’économie circulaire. « Nous proposons des groupes électrogènes, en mieux : pas de bruit, pas d’émission de gaz à effet de serre, écologique, économique. Par exemple, sur un chantier avec Enedis, nous avons évité 4.000 tonnes de CO2 sur les 12 derniers mois », lance Vincent Théven, créateur d’Ecologène. Les deux autres entreprises en lice : DMEGC Solar (Zhejiang, Chine) propose une solution permettant d’augmenter le taux de recyclabilité des modules photovoltaïques tout en diminuant le risque de casse du verre. Enfin, l’entreprise Sparq (Göteborg, Suède) met au point Ligna, un supercondensateur compact qui entend remplacer les piles électriques. « Ligna est conçu avec des matériaux biosourcés comme de la poussière de bois ou de la coque de noix de coco, et se recharge à l’énergie solaire », précise Anass Himmich, présent pour Sparq.
Un microcosme qui produit sa propre énergie. C’est SerenySun (Aix-en-Provence, 13), pour Notre Énergie La Soie qui remporte le prix Écosystème. Ce trophée salue des dynamiques créées avec des acteurs ou des filières locaux. À Vaulx-en-Velin, à deux pas de Lyon, SerenySun développe une communauté d’énergie renouvelable baptisé Notre Énergie La Soie : en solarisant 3.000 m² de toitures, cette initiative permet aux professionnels et particuliers de bénéficier d’une énergie à un tarif maîtrisé. « Pour les consommateurs, ni investissement ni installation. Le projet est réplicable partout en France », livre Alice Gaubert, directrice du développement pour SerenySun. Deux autres entreprises en course. D’abord EPC Solaire (Chaponost, 69), et sa solution iNovaR. « Nous rénovons des toits, nous allégeons la toiture, répartissons les charges, et ajoutons des panneaux photovoltaïques », explique Jean-Paul Bousquet, fondateur d’EPC Solaire. Enfin, Voltalia (Paris) et son démonstrateur agrivoltaïque bovin, à Poisy, en Haute-Savoie. L’idée : étudier la cohabitation entre un élevage bovin et des installations photovoltaïques. « Un projet vachement bien », dixit Pierre Bourdier, chef de projet développement chez Voltalia.
Les trophées, vraies stars de l’événement ? Le studio de design toulousain « Baudequin Maldes » a conçu les trophées des Prix de l’Innovation. Ces œuvres d’art sont façonnées par Anne-Charlotte Baudequin et Mathieu Maldes.
Exclusif : l’UPE 30 se voit retirer le droit d’usage de la marque Medef
Le Medef national va retirer courant janvier le droit d’usage de la marque Medef au syndical patronal UPE 30, apprennent en exclusivité Les Indiscrétions auprès d’une source proche. La décision a été actée au niveau national ce 13 décembre, et devrait être effective « dès janvier. Il s’agit d’une procédure exceptionnelle, déjà appliquée dernièrement dans le Var », indique cette source bien informée. Un nouveau Medef Gard va être créé, et va donc faire face à l’actuel UPE 30, dont le nouveau président est Steeve Calligaro, et le nouveau secrétaire général Fabrice Berard.
Les raisons de retirer la marque Medef à l’UPE 30 sont nombreuses : « Le non-respect des statuts lors de la dernière élection, la démission du précédent président, David Melenchon, en septembre, l’équipe de permanents remplacée du jour au lendemain, la proximité avec des élus et des politiques locaux… À Nîmes, le nom UPE est toujours associé à celui du Medef, alors que la consigne nationale est d’unifier le réseau derrière une seule bannière », égrène notre informateur.
« Entreprise de calomnie et de déstabilisation », selon l’UPE 30
« Aucun collaborateur n’a été licencié depuis mon élection », répond Steeve Calligaro aux Indiscrétions. Il évoque « une entreprise de calomnie et de déstabilisation par des gens qui ont auparavant mal géré le syndicat. J’ignore les raisons qui ont poussé David Melenchon à démissionner à six mois de la fin de son mandat. C’est singulier, surtout 15 jours avant une assemblée générale. » Selon l’UPE 30, cette démission s’expliquerait par une baisse du nombre d’adhérents, « une perte financière importante et des décisions non partagées avec son bureau ». Concernant la décision du Medef : « Rien ne peut justifier une telle décision sans a minima avoir auditionné les acteurs. Les votes du bureau puis du conseil d’administration n’ont fait l’objet d’aucun recours. Il n’y avait qu’un seul candidat à l’élection. Je ne comprends donc pas l’objectif, si ce n’est de nuire à l’image du syndicat, dans une période où les entreprises ont besoin d’autres choses. J’ai confiance dans les instances du Medef national pour, a minima, entendre le bureau en place avant d’entériner une telle décision ».
Une carte des financements de l’innovation en Occitanie
Benjamin Néel, PDG de LabOxy, plateforme dédiée à l’analyse de la performance de la recherche et développement et la justification des financements de l’innovation basée à Nîmes, et Richard Gauffre, responsable business d’Ayming, conseiller en performance basé à Toulouse, présentent pour la French Tech Méditerranée ce 12 décembre une cartographie listant les financements de l’innovation en Occitanie, informe Benjamin Néel dans un post LinkedIn. Cette carte liste tous les dispositifs existants selon la maturité du projet, le type de financement et l’affectation des fonds. L’actualité exhaustive de la French Tech Méditerranée dans Les Indiscrétions du 9 décembre, à (re)lire ici.
LGV : la société de projet dans le viseur de Jean-Pierre Orfeuil
Professeur émérite à l’Université Gustave-Eiffel, spécialiste des politiques de mobilité, Jean-Pierre Orfeuil dénonce la dérive des dépenses publiques liées aux sociétés de projet, en s’attaquant au Grand Paris Express, mais en n’épargnant pas GPSO (Grand Projet Sud-Ouest, ligne Bordeaux-Toulouse). À propos, notamment des frais financiers, qui peuvent impacter la soutenabilité de la dette. « La société de projet, nouvel outil de financement d’infrastructure (loi LOM, 2019), créé pour financer le Grand Paris Express (GPE), est aujourd’hui utilisé pour financer des lignes à grande vitesse nouvelles, dont GPSO (Bordeaux-Toulouse et Bordeaux Dax), deux projets dont l’intérêt socio-économique est discutable (pour 3 lignes sur 4 du GPE) ou faible (GPSO). Malgré cela, des taxes nouvelles ont été votées pour des durées non fixées à l’avance, et servent à gager des emprunts à très long terme (des durées très supérieures à celles de la réalisation du projet). Outre qu’il contribue à l’augmentation de la dette publique, il fait reposer tous les risques (notamment les habituelles dérives budgétaires) sur les collectivités partenaires de la société (et donc expose leurs contribuables à un ‘open bar fiscal’) et augmente considérablement la part des frais financiers dans le coût total des projets. Les 15 ans de recul dont nous bénéficions avec le Grand Paris Express permettent d’alerter sur les problèmes que pourra rencontrer GPSO », pointe-t-il.
« Sur GPSO, les missions seront éclatées entre la fonction bancaire, qui échoit à l’Etablissement public local SGPSO, et la conduite des travaux (SNCF Réseau). Bon courage aux collectivités locales qui supporteront les risques ! », décrypte notre confrère spécialisé Gilles Dansart (Mobilettre), ce 16 décembre.
Crystal renforce sa présence à Montpellier en acquérant Armonial Partners
Crystal, leader de la gestion de patrimoine entrepreneuriale en France, annonce l’acquisition d’Armonial Partners, acteur de référence de la gestion de fortune à Montpellier, dans un communiqué de presse du 12 décembre. Armonial Partners (160 M€ d’actifs) rejoint ainsi Laplace, le pôle de gestion privée de Crystal (23 Md€ d’encours, CA 2023 : 300 M€, 1.000 collaborateurs). « Notre expertise en gestion de fortune s’enrichira des solutions sophistiquées du groupe Crystal », déclarent Marc Héry et Grégory Pollet, les deux associés fondateurs d’Armonial Partners.
Bâtiment : 25.000 logements neufs prévus en 2025 en Occitanie, alors que le besoin est de 47.000 (FFB)
« Depuis que je suis à la tête de la FFB Occitanie, c’est la première fois que je fais une conférence de presse. Nous réunissons les présidents FFB de chaque département aujourd’hui car la situation est très grave », lance Frédéric Carré, président de la FFB Occitanie, ce 12 décembre. Une opération lobbying massive du syndicat professionnel, la veille de la nomination du nouveau Premier Ministre François Bayrou. Les Indiscrétions ont suivi cette conférence de presse.
Crise du logement neuf. « Ces 10 dernières années, 40.000 logements neufs ont été construits chaque année. En 2023, nous sommes descendus à 31.000, puis à 27.000 en 2024 et nous serons autour de 25.000 en 2025. Il nous faudrait construire 47.000 logements chaque année, on en fera à peine la moitié en 2025. Nous sommes très en retard, la situation est la même à l’échelle nationale. C’est dramatique pour tout le monde : pour l’économie, pour l’emploi, pour nos concitoyens qui n’arrivent pas à se loger », grince-t-il. Selon lui, trois conditions sont nécessaires pour sortir de cette crise : une stabilité politique, une simplification des règles, et un plus gros budget. « Aucune des trois conditions n’est remplie actuellement », regrette-t-il.
… Et crise du logement social. D’après HSO (Habitat Social en Occitanie, 67 organismes, représentant 326.000 logements sociaux), le seuil des 200.000 demandeurs d’un logement social vient d’être dépassé pour la première fois en Occitanie, au second semestre. « L’augmentation de la demande se poursuit. La progression était de 5 % par an dans la décennie 2010, elle s’élève autour de 10 % ces deux dernières années », alerte Jean-Michel Fabre, président de HSO. La pression la plus forte (rapport entre les demandeurs et les entrées dans les lieux) s’exerce dans l’Hérault, les Pyrénées-Orientales, le Tarn-et-Garonne, l’Aude, l’Ariège et le Gard. « Le logement ne peut continuer à être un impensé dans les politiques publiques », insiste-t-il.
Rénovation énergétique. « Nous pouvions penser que la rénovation énergétique allait compenser la baisse du neuf, mais pas du tout. En un an, les règles du jeu ont été chamboulées deux fois, avec la dissolution de l’Assemblée nationale puis la motion de censure. On a un budget de 2,7 Md€ qu’on ne peut pas dépenser. Si on veut rénover selon la trajectoire voulue par l’État, il nous faudrait 15 Md € », détaille Frédéric Carré.
Défaillances d’entreprises. « Nous y sommes. Nous recensons 958 défaillances d’entreprises sur les trois premiers trimestres 2024 en Occitanie, soit autant que sur l’année 2019 entière, l’année de référence d’avant-Covid. Fin 2024, on sera à 1.300 défaillances d’entreprises, donc 30 % de plus qu’en 2019. Sur les 18 derniers mois, 3.800 emplois ont été perdus dans le bâtiment en Occitanie. Si rien n’est fait en 2025, 10.000 de plus seront détruits. On ne peut plus attendre. Le bâtiment pèse 150.000 actifs dans la région, cela signifierait une perte de 10 % des emplois du secteur en deux ans », lance-t-il.
PTZ, Pinel et exonérations. « Il faut quatre mesures immédiates : dynamiser l’accession à la propriété, en relançant le PTZ (prêt à taux zéro) ; la reconduction du dispositif Pinel ; la mise en place de mesures favorisant l’acquisition de résidence principale dans le neuf avec une dotation exonérée jusqu’à 100.000 € ; une baisse de la RLS (réduction du loyer de solidarité). Il faut arrêter de prendre des mesures et de tout changer quelques mois plus tard. Nous demandons un plan pluriannuel, avec une stabilité sur 5 ans », développe Frédéric Carré.
Instabilité politique. « Certains des présidents, ici, voulaient renverser les tables et aller manifester devant les préfectures. Nous avons choisi d’adopter d’autres manières de lobbying et d’être responsables. À quoi cela servirait d’aller manifester devant les préfectures alors que nous n’avons même pas de gouvernement ? Les derniers ministres du Logement ne restent pas en poste plus de trois mois. Dans ce contexte, comment pouvons-nous obtenir gain de cause ? ».
Port-la-Nouvelle : comment loger les futurs emplois ? « L’exemple du port de Port-la-Nouvelle (Aude) est frappant. C’est un port historique de la région qui va générer 3.000 emplois (à confirmer et à suivre, note de la rédaction) dans les prochaines années. Nous n’avons aucun moyen de loger ces gens qui vont arriver », déplore Xavier Lévy, président de la FFB 11.
L’Hérault en souffrance. « L’Hérault compte chaque année plus de 12.000 habitants supplémentaires, dont au moins 4.000 sur la métropole de Montpellier. Les besoins sont énormes et on prend du retard sans arrêt. La FFB compte 850 entreprises dans le département, soit 12.000 salariés. Sur l’année 2024, 2.000 de ces emplois auront été détruits », alerte Gilbert Comos, président de la FFB 34.
« Le bâtiment voit rouge » : le dossier de presse de la FFB Occitanie est accessible sur demande à amelie@agencehv.com et hvialatte@gmail.com
Salons TAF
Coportés par France Travail Occitanie et la Région Occitanie, 19 salons TAF (Travail, Avenir, Formation) se dérouleront entre janvier et avril. Voici le détail :
– Le 16 janvier à Lourdes.
– En mars : le 5 à Albi, le 6 à Cahors, le 6 à Alès, le 13 à Saint-Gaudens, le 13 à Perpignan, le 19 à Nîmes, le 19 et 20 à Toulouse, le 20 à Mende, le 26 à Millau, les 26 et 27 à Montpellier, le 27 à Saverdun et le 28 à Montauban.
– En avril, le 1er à Narbonne, le 2 à Rodez, le 2 à Tarbes, le 9 à Auch, le 10 à Béziers et le 10 à Figeac.
>Autre événement emploi/formation à suivre au cours du 1er semestre : Forum du Nucléaire, le 4 février à Bagnols-sur-Cèze (30).
Semaine des services de l’automobile et de la mobilité, en février
Quelles opportunités de formation et d’emploi dans les services de l’automobile et de la mobilité ? Organisation, début février, de la 10e Semaine des services de l’automobile et de la mobilité. Exemples d’événements : visite d’une concession automobile (CMA Formation Muret – 31), Mercredi de la mécanique (Purple Campus Marguerittes, Gard), Stellantis vous forme (Purple Campus Béziers, Hérault), Sélection régionale Wordskills (CFA de l’Aude) etc. Le programme à découvrir en cliquant ici. La branche des services de la mobilité en Occitanie représente 43.043 salariés, 14.531 entreprises (dont 7.893 avec salariés) et 6.763 jeunes en formation (57 % en alternance), d’après l’organisation patronale Mobilians.
Imagerie médicale : Intrasense obtient un financement 5,9 M€
Basé à Montpellier, Intrasense, spécialisé dans les solutions logicielles d’imagerie médicale, obtient un financement de 5,9 M€ de Bpifrance, découvre-t-on dans un post LinkedIn. Cette levée de fonds permettra au groupe de développer son projet Oncology Assistant, utilisant l’intelligence artificielle pour faciliter et optimiser le suivi des patients atteints de cancer. Cette solution est prévue pour être « largement déployée », en 2025.
>À (re)lire : « Guerbet prend le contrôle d’Intrasense pour développer l’IA dans l’imagerie médicale », Les Échos, juin 2023, en cliquant ici
Toulouse : convention de financement pour le Serm et inventaire des zones d’activités économiques
Ce 12 décembre, Toulouse Métropole (TM) lance en conseil métropolitain un appel à manifestation d’intérêt conjoint (TM, mairie de Toulouse et Tisséo-Collectivités) pour le déploiement d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques dans plusieurs parkings. Toujours en matière de mobilité, une convention de financement et d’organisation de la mission (confiée à la Société des Grands Projets) est adoptée, pour la préfiguration du Service Express Région Métropolitain (Serm). Côté foncier d’entreprises, une consultation relative à l’inventaire des ZAE est lancée.
MIN de Toulouse : six implantations d’entreprises en 2024
CA stable. Le marché d’intérêt national (MIN) de Toulouse (président : Dominique Batani) publie dans un dossier de presse du 12 décembre ses résultats pour 2024, affichant un CA de 481 M€, similaire à celui réalisé l’année précédente. Il compte 223 entreprises, 237 producteurs, 4.372 acheteurs, pour un taux d’occupation de 96 %. Le MIN de Toulouse forme également 1.500 élèves chaque année à travers ses 13 écoles et centres de formation.
6 implantations. 6 entreprises ont rejoint le MIN en 2024 EdenAuto (concessionnaire), Evidence (centrale de lavage pour contenants alimentaires), Foodex (restauration), Les Aulx du Sud-Ouest (producteur d’ail), Maison Chazal (distributeur de produits frais) et Transgourmet (grossiste alimentaire pour les professionnels).
Et 2025 ? Le MIN prévoit l’installation de la cuisine centrale Petibio fin 2025 pour la restauration bio en crèche, sur une surface de 1.116 m². La SCAPP (société coopérative artisanale des poissonniers professionnels), déjà présente au MIN, occupera dès janvier un nouvel espace de 362 m², avec l’implantation d’un showroom pour valoriser les produits et les métiers du secteur.
FoodLab. À l’occasion de ses 60 ans, le MIN de Toulouse a rassemblé près de 6.000 visiteurs les 8 et 9 juin derniers autour de visites d’entreprises, d’ateliers culinaires, de cours donnés, d’une ferme pédagogique et d’un marché de produits. Début septembre, le MIN a inauguré en présence du chef étoilé Thierry Marx le FoodLab du Marché, un tiers-lieu dédié à l’alimentaire tourné vers l’innovation, l’insertion et la formation.
Nouvelles acquisitions pour Septeo (legal tech) et Altrad (services à l’industrie)
Altrad Arnholdt (location et montage d’échafaudages en France, DG : Fabrice Queneudec), filiale du Groupe Altrad (Montpellier, CA de 5,3 Md€), annonce le 11 décembre l’acquisition des Monteurs de La Brie (montage-démontage et location d’échafaudages, coffrages et étaiements, et maçonnerie générale, 18 compagnons). Cette opération de croissance externe « permet à Altrad Arnholdt de renforcer sa présence dans la région Île-de-France, et s’inscrit également dans une volonté forte de consolider ses capacités dans les travaux de construction spécialisés », indique le groupe présidé par Mohed Altrad, actif dans une centaine de pays.
Autre mastodonte héraultais, la legal tech Septeo (Lattes) annonce le 12 décembre l’acquisition de Cool’n Camp, éditeur de solutions digitales de conciergerie et d’optimisation de l’expérience client (application mobile, totems tactiles…). Cool’n Camp, fondé en 2015 par Julien Cadiou, compte 10 collaborateurs.
Création de l’École du Ferroviaire et de la Mobilité en Occitanie
Assemblée générale constitutive, ce 16 décembre à Purple Campus Pérols (34), de la nouvelle École du Ferroviaire et de la Mobilité en Occitanie. « Cet établissement a pour ambition de fédérer les acteurs de la formation et les entreprises du secteur pour former les compétences de demain aux métiers du ferroviaire et de la mobilité », indique l’invitation presse. L’événement se déroule en présence des partenaires formation de l’EFMO, de Jean-François Rezeau, président de la CCI Occitanie, de Jean-Luc Gibelin, vice-président de la Région Occitanie délégué aux mobilités et aux infrastructures de transport, des représentants des entreprises adhérentes, de Dominique Crayssac, DG de Purple Campus Occitanie, et de Jean-François Fortin, vice-président de Purple Campus Occitanie.
Projet de data center de proximité à Béziers
La communauté d’agglomération de Béziers Méditerranée (président : Robert Ménard) et son agence d’attractivité Pulse étudient la faisabilité de création d’un data center de proximité, « pour répondre aux besoins croissants de stockage et sécurisation des données, et favoriser le développement de la filière numérique ». Les entreprises du Biterrois sont consultées par la CCI 34 (questionnaire en ligne accessible en cliquant ici).
L’EPF Occitanie adopte un budget 2025 de 98,6 M€
Produire 2.000 logements, poursuivre les interventions en habitat dégradé, réalisation les premières démolitions dans le cadre de l’Orcod-In de Nîmes, renforcer le recyclage des fonciers dégradés… L’Établissement public foncier (EPF) Occitanie vote son budget 2025 établie à 98,6 M€, dévoile-t-il dans un communiqué (à croquer ici).
Près de 100 M€ de budget. Le budget 2025 de l’EPF Occitanie s’élève 98,6 M€. Il est réparti de la façon qui suit : « 87,7 M€ en acquisitions, portage et travaux, avec un accent mis sur la revitalisation des centres anciens, la lutte contre l’habitat dégradé et le recul du trait de côte ; et 4,5 M€ de minoration afin de soutenir les opérations de logements sociaux dans un contexte de contraintes économiques croissantes », indique Claire Lapeyronie, présidente de l’EPF.
Produire 2.000 logements. En 2025, l’EPF Occitanie entend « produire plus de 2.000 logements, poursuivre les interventions en habitat dégradé notamment dans le cadre des OPAH et NPNRU, et réaliser les premières démolitions dans le cadre de l’Orcod-In de Nîmes ». Également, l’EPF Occitanie va poursuivre les actions menées dans le cadre du plan d’urgence pour le logement, telle que « la sécurisation des projets en difficultés et des mesures de régulation des prix, menées à la demande des collectivités volontaires ».
Recyclage du foncier. Autre axe où l’EPF Occitanie va poursuivre ses efforts : le foncier « Nous allons renforcer le recyclage des fonciers dégradés avec des projets subventionnés dans le cadre du fonds Vert comme la ZAC Grand Sud Logistique dans le Tarn-et-Garonne ou le secteur Saint-Charles à Perpignan », illustre Claire Lapeyronie. Par ailleurs, l’EPF va intervenir pour favoriser le développement les grandes zones d’aménagement économique.
Soutenir les collectivités. Enfin, l’EPF Occitanie déclare intensifier son soutien aux collectivités. Parmi les pistes concernées : « finaliser des réflexions stratégiques et définir des dispositifs opérationnels par rapport au recul du trait de côte ; développer des outils de portage de long terme afin de renforcer les capacités d’investissement des territoires avec la Banque des Territoires, des territoires ; accompagner les collectivités et opérateurs dans la transformation des grandes zones commerciales et économiques ; soutenir les projets générateurs d’emploi… », énumère l’EPF Occitanie.
Bilan 2024. Parmi les projets phares menés en 2024 : « Une intervention accrue sur le portage foncier, avec notamment le rachat des studios de tournage de la série « Demain nous appartient » à Sète pour 8,92 M€ ou encore des actions renforcées dans le cadre de l’opération d’intérêt national de Nîmes Pissevin », rappelle l’EPF Occitanie. Par ailleurs, la structure enregistre une hausse des recettes locatives atteignant près de 1,52 M€.
Reconditionnement électronique : Cykero implante son technocentre dans la métropole de Montpellier
Le siège social de Cykero France (Groupe Cykero, Berlin), spécialisé dans le reconditionnement d’appareils électroniques, quitte les Yvelines pour rejoindre la métropole de Montpellier, lit-on le 10 décembre. En janvier, Cykero va s’installer provisoirement au MIBI – Montpellier International Business Incubator -, afin de superviser la construction d’une future unité industrielle robotisée de reconditionnement d’appareils électroniques et d’un technocentre de 3.500 m² dans la Zac Eurêka à Castelnau-le-Lez. Le projet est accompagné par 3M, la Région Occitanie et Ad’Occ, notamment à travers 1,1 M€ d’aides possibles (300 k€ de 3M, 800 k€ à valider par la Région). L’entreprise devrait installer son unité industrielle mi-2026. 160 emplois pourraient être créés au bout de trois ans. Architecte : Archigroup. Chiffré à 20,7 M€, ce technocentre « sera dédié au reconditionnement automatisé et robotisé d’appareils électroniques (smartphones et accessoires, tablettes, ordinateurs, serveurs…) », explique Cykero, qui ambitionne de devenir une référence européenne dans le reconditionnement électronique. En effet, l’entreprise projette « la réparation totale des composants des smartphones, avec un taux de retour SAV (service après-vente, note) inférieur à 2 % (contre en moyenne 15 % pour les appareils reconditionnés grand public », affirme Cykero. Fondé en 2020 et dirigé par Bichoi Metias, Cykero (15 salariés) réalise 12,5 M€ de CA en 2023 et projette d’atteindre les 27 M€ en 2024. Plus à lire dans ToulÉco en cliquant ici.
Prix « Innover à la campagne » : Fertilaine distingué pour son engrais à base de laine de mouton
À l’occasion de la 6e cérémonie des prix « Innover à la campagne », organisée le 27 novembre à Paris, l’entreprise aveyronnaise Fertilaine (Rodez), qui propose un engrais composé à 100 % de laine de mouton, reçoit deux prix : « Grand Prix du Jury » et « Prix Spécial AMRF – Transition alimentaire & Agriculture durable », lit-on sur le site internet de l’événement (à croquer ici). « Fertilaine valorise un déchet souvent négligé, puisque 96 % de la laine française est jetée. Conçus pour les jardiniers amateurs, ses engrais réduisent les besoins en eau de 30 % grâce à la capacité absorbante de la laine », lit-on sur LinkedIn. Ce fertilisant souhaite s’imposer comme une alternative écologique aux engrais chimiques traditionnels. L’entreprise aveyronnaise est dirigée par Pierre-Marin Fabry et Vincent Fabry. Le prix « Innover à la campagne » est organisé par la Fédération des parcs naturels régionaux, l’Association des maires ruraux de France et te Réseau Initiative France.
Nîmes : un nouveau conservatoire signé Ricciotti
La Ville de Nîmes choisit le projet de l’architecte provençal Rudy Ricciotti pour son nouveau conservatoire, qui réunira musique, danse et théâtre sur un site unique situé place des Carmes. L’équipement s’étendra sur une surface utile de 3.616 m². Il remplacera les trois implantations actuelles et accueillera élèves, enseignants et publics extérieurs. Montant de l’investissement : 29,9 M€. Le conservatoire abritera un auditorium de 220 places, des salles dédiées aux cours individuels et collectifs, des espaces de travail et de création, ainsi qu’un pôle administratif. Les travaux vont débuter en 2025 et s’achèveront en 2029. « Ce conservatoire permet de rassembler toutes les disciplines dans un même bâtiment tout en respectant la façade historique de la place des Carmes. Ce nouvel équipement s’inscrit dans une logique de redynamisation du quartier et d’ouverture culturelle », déclare Jean-Paul Fournier, maire LR de Nîmes.
J’en apprends plus ici
Le projet vise le label BBC Effinergie et le niveau argent du label Bâtiment Durable Occitanie, grâce notamment à l’utilisation de panneaux photovoltaïques, de pompes à chaleur et à une conception bioclimatique. Les matériaux et volumes des salles sont choisis pour optimiser les performances acoustiques et thermiques.
Aveyron : l’unité de valorisation des déchets ménagers Kéréa gagne une bagarre judiciaire
En vue de la réalisation du projet d’usine Kéréa, unité de valorisation des déchets ménagers à Viviez (Aveyron) porté par le Sydom Aveyron (présidente : Florence Cayla), la cour administrative d’appel de Toulouse rejette les requêtes portées par l’association Adeba contre le permis de construire et l’autorisation environnementale, apprend-on ce 5 décembre (lire ici). Après un débat juridique intense, les travaux pourront se poursuivre avec une mise en service prévue en avril 2026. « Kéréa permettra de porter à 70 % le taux de valorisation des déchets et de poursuivre, grâce au déploiement d’une filière dédiée, la généralisation du tri à la source des biodéchets en sacs orange à toutes les collectivités », rappelle le Sydom Aveyron. On parle de l’usine KEREA dans Les Indiscrétions du 15 janvier, à (re)lire ici.
> Sur le même thème (montrant la judiciarisation croissante autour des projets d’équipements et infrastructures) : le tribunal administratif de Toulouse reporte de plusieurs mois sa décision sur la poursuite ou non du chantier de l’A69, apprend-on ce 16 décembre, à relire ici.
Média en ligne : L’Indépendant coiffe Midi Libre en novembre
En matière de pages en ligne visitées, nos voisins de L’Indépendant du Midi (Aude et Pyrénées-Orientales) tiennent la dragée haute à Midi Libre (deux titres du Groupe La Dépêche du Midi), selon l’Alliance des Chiffres de la Presse et des Médias (ACPM), qui dévoile, le 10 décembre, son classement des marques numériques les plus visitées du mois de novembre en France, dans un post LinkedIn.
Pour la deuxième fois de l’année après le mois de septembre, le site de L’Indépendant du Midi reçoit ainsi plus de visites (62 millions) que celui de ses voisins (56 millions).
Ces deux journaux appartiennent tous deux au même groupe. Mais l’information a de quoi faire sourire, quand on connaît la petite rivalité historique entre les deux.
Maisons modulaires : ModuleM s’associe à la startup parisienne Zen Modular
L’entreprise ModuleM (spécialiste de la construction de maisons modulaires, La Magdelaine-sur-Tarn (31), fait partie des quatre leaders de la construction modulaire choisis par la startup Zen Modular (Paris et Lyon) pour accélérer le développement ce cette dernière, via un partenariat, apprend-on dans un communiqué de presse du 16 décembre. Ce partenariat vise à réduire les distances entre les chantiers et les sites de production. Zen Modular lève, en parallèle, 1 M€ grâce à ses investisseurs historiques, Unicraft et Kanopee, ainsi que de nouveaux partenaires.
Avion hybride : EcoPulse conclut sa campagne d’essais en vol
EcoPulse, le démonstrateur d’avion à proposition hybride-électrique, développé conjointement par Daher (dirigeant : Didier Kayat), Safran (dirigeant : Olivier Andriès) et Airbus (président : Guillaume Faury), conclut sa campagne d’essais en vol, après 100 heures de vol et une cinquantaine de vols d’essai au compteur, apprend-on ce 10 décembre, à relire ici.
Réfection des berges le long de l’étang de l’Arnel (34) le long du canal du Rhône à Sète
Pilotés par VNF (Voies Navigables de France, DG : Cécile Avezard) de mars à novembre, les travaux de réfection des berges le long de l’étang de l’Arnel, entre Palavas-les-Flots et Villeneuve-lès-Maguelone (34) sont inaugurés ce 13 décembre, lit-on dans un communiqué de presse. « Le chantier a consisté en la réalisation d’un double rideau tiranté en tunage bois, en plus de la re-végétalisation d’1,2 km de berges le long de l’étang », explique VNF. D’un montant de 1,9 M€, dont 1,5 M€ apporté par l’Union européenne, le chantier de l’Arnel est la première réalisation du programme d’investissement de 60 M€ en faveur du canal du Rhône à Sète. L’idée est de permettre à des barges de grande capacité de l’emprunter, pour développer le fret fluvial depuis le port de Sète.
Détail du financement. Dans le cadre du CPIER (contrats de plan interrégionaux État-Régions) Rhône-Saône 2021-2027, l’État, via son opérateur VNF, et la Région Occitanie mobilisent chacun 25 M€, auxquels s’ajoutent 2 M€ de l’Union européenne (fonds FEDER instruits par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, note). Un financement total de 8 M€ est également attendu de la part des Départements, des agglomérations, communauté de communes et métropoles traversées par le canal.
ENR : TotalEnergies acquiert VSB
TotalEnergies annonce dans un communiqué du 4 décembre acquérir l’allemand VSB Group, leader des énergies renouvelables en Europe afin de renforcer sa présence en Allemagne. En France, le siège de VSB est basé à Nîmes (Gard), à relire dans Les Echos ici. « VSB dispose de plus de 475 MW de capacité renouvelable en exploitation ou en construction principalement en Allemagne et en France, et d’un pipeline de 18 GW d’éolien, de solaire et de technologies de stockage par batteries principalement en Allemagne, en Pologne et en France ».
Immobilier : la spécialiste du viager Renée Costes ouvre une agence à Toulouse
Renée Costes (230 salariés), spécialisé dans la vente en viager (vente d’un bien immobilier à un tiers en contrepartie d’un versement périodique jusqu’au décès du bénéficiaire, note) et dans la nue-propriété, annonce le 10 décembre ouvrir une agence à Toulouse au 2, boulevard d’Arcole (lire le communiqué ici). Objectif : renforcer sa présence à Toulouse et maintenir une plus grande proximité avec ses clients. « Le marché du viager en Occitanie connaît une progression de 4,9 % en 2024, à rebours de l’immobilier traditionnel en fort recul », observe Stanley Nahon, DG de Renée Costes, qui emploie une vingtaine de conseillers-experts en Occitanie.
J’en apprends plus ici
Basée à Paris et dirigée par Stanley Nahon, la société couvre trois pôles d’activités :
« Gestion et services », avec 20.000 contrats en gestion.
« Transactions viager, nue-propriété, cession bail à vie », qui représente 2.000 opérations par an pour un volume d’affaires de 600 M€ ;
« Investissement et gestion d’actifs », avec 800 M€ d’actifs gérés et conseillés ;
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Une info passée au crible
EnerGaïa : les énergies renouvelables face au défi de la décarbonation
Zones d’accélération des ENR, rénovation énergétique, transformation des déchets, déploiement des centrales photovoltaïques, stockage de l’énergie… La 18e édition du Forum EnerGaïa, salon dédié aux énergies renouvelables, a battu son plein les 11 et 12 décembre, au parc des expositions de Montpellier. Les Indiscrétions ont prospecté dans les allées. Il y avait bien de quoi en faire 12.000 signes, à déguster entre Noël et le jour de l’An. Retour sur les moments croustillants.
Accélérer les ENR dans les territoires. La Région Occitanie (présidente : Carole Delga, PS) ambitionne de devenir la 1re région à énergie positive en Europe d’ici 2050 en divisant par deux la consommation énergétique et en multipliant par trois la production d’énergies renouvelables. Un objectif politique qui pose aussi un défi au quotidien, sur le terrain, pour faire aboutir les projets. « C’est dans ce contexte que s’inscrit la stratégie d’accélération des énergies renouvelables (ENR). Les zones d’accélérations doivent aider à relever ces défis », introduit Alban Faruya, chef de la division énergie Air Ouest à la Dreal Occitanie, lors de la conférence « Accélérons les énergies renouvelables dans les territoires », le 11 décembre. « Les zones d’accélération sont une démarche volontaire des communes. Elles permettent de lancer une discussion, de structurer le débat local sur l’intégration territoriale des ENR. C’est notamment un moyen pour les élus d’identifier des périmètres attractifs pour les porteurs de projets et de favoriser l’acceptabilité des acteurs du territoire », déclare Alban Faruya. À l’issue de la 1re période d’identification des zones d’accélérations, 26 % des communes en Occitanie, soit 1.180 communes, ont été ciblées. Une 2e période d’identification est en cours. « En Occitanie, il y a notamment un fort attrait pour le photovoltaïque », précise Alban Faruya. Sur la commune de Saint-Etienne Vallée Française (48), « depuis 2022, nous avons procédé à l’extinction de l’éclairage de nuit, rénové énergétiquement des bâtiments, installés des panneaux photovoltaïques en autoconsommation sur la salle polyvalente…, liste Patrick Valdeyron, maire. Et là, nous intégrons une boucle d’autoconsommation collective avec le Syndicat des Vallées Cévenoles et la communauté de communes des Cévennes au Mont Lozère. »
Découvrez les différents dispositifs en Occitanie ici
Différents dispositifs sont mis en place en Occitanie pour accélérer les ENR. Le Fonds Chaleur porté par l’Ademe est un outil financier destiné à la production renouvelable de chaleur. « Il représente 800 M€ au niveau national en 2024, et ce montant est confirmé à la même hauteur pour 2025. C’est un signal fort pour la massification de la chaleur renouvelable », affirme Nathalie Trousselet, coordinatrice du pôle transition énergétique à l’Ademe Occitanie. Également, l’Ademe et la Région Occitanie portent le dispositif Mission Chaleur Renouvelable, qui consiste à accompagner les maîtres d’ouvrage privés et publics du territoire dans l’élaboration de leurs projets recourant aux énergies renouvelables. Le réseau couvre toute la région, avec au moins un animateur dédié par département. « Le champ d’action des animateurs est large : faire émerger un projet chaleur renouvelable ; conseiller sur des aspects juridiques, administratifs et financiers ; réaliser des analyses d’opportunités ; accompagner jusqu’à la mise en service… », détaille Magali Mistral, chargée de projets énergies renouvelables à la Région Occitanie. Par ailleurs, les Contrats Chaleur Renouvelable Territoriaux de l’Ademe permettent de soutenir les projets les plus petits, et le réseau Les Générateurs (Ademe et Région Occitanie) « mobilise des conseillers spécialisés pour faire émerger des projets éoliens et photovoltaïques », indique Félix Fromental, conseiller Les Générateurs au Syndicat mixte de l’énergie du Gard (Smeg, directeur général : Samuel Chatard). D’autre part, le Syndicat départemental d’énergie et d’équipement (SDEE) de la Lozère a mis un place le mandat de maîtrise d’ouvrage. Concrètement, « le syndicat accompagne les communes dans la réalisation de réseaux de chaleur au bois en prenant en charge les études, les subventions, et la gestion des travaux jusqu’à la mise en service. Une fois le projet achevé, le réseau de chaleur est intégré au patrimoine de la commune, qui assure ensuite son exploitation », explique Christelle Bout, technicienne de la Mission Chaleur Renouvelable au SDEE de la Lozère, qui a conclu un partenariat avec la commune de Saint-Etienne Vallée Française (48) pour la mise en place d’un réseau de chaleur renouvelable car « nous n’avons pas les compétences pour mettre en place ce type de projet », reconnait Jean-Paul Elziere, adjoint à la mairie.
Accompagner les petites communes sur la rénovation énergétique. « Les besoins d’accompagnement des petites communes d’Occitanie dans leurs projets de rénovation énergétique se confirment chaque jour », lance Christian Assaf, président de l’Arec Occitanie. Pour cette raison, l’Agence régionale énergie climat et Hérault Énergie signent un accord stratégique pour faciliter la transition énergétique des plus petites communes (moins de 5.000 habitants), le 12 décembre. De quoi déployer le dispositif « Parcours Bâtiments Publics » dans le département de l’Hérault. Ce partenariat fournit aux petites communes un interlocuteur unique de proximité, un accompagnement à la carte, une prise en charge des coûts d’accompagnement et une mobilisation des solutions de financement de travaux. À l’échelle de l’Occitanie, ce partenariat entend accompagner 40 % des petites communes par au moins un audit, soit près de 1.800 audits.
Former aux métiers de l’éolien. Le Greta-CFA Gard-Lozère forme aux métiers de maintenance sur des niveaux de techniciens et techniciens supérieurs dans l’éolien et le photovoltaïque. « Nous avons des difficultés à former sur les métiers de l’éolien. Il y a quelques années nous formions deux groupes de 16 personnes par an, aujourd’hui c’est 10 personnes par an », recense Jean-Philippe Lopez, conseiller en formation professionnelle au Greta-CFA Gard-Lozère. L’explication selon lui : la nécessité d’être mobile, avec des postes notamment dans le nord de la France. « Nous avons cependant des perspectives en Occitanie avec le déploiement d’éoliennes en mer », projette-t-il.
Transformer des déchets pour produire de l’énergie. Dans le flot de signatures de l’Arec Occitanie qui aurait pu laisser penser que Christian Assaf, président de l’agence, était en séance de dédicaces : un partenariat avec PSI Environnement afin de faciliter la transformation de déchets à Lannemezan (65). Le partenariat prévoit également l’alimentation d’une chaudière produisant de la vapeur industrielle décarbonée pour Arkema, groupe chimique français. Impact environnemental chiffré : réduction de plus de 8.000 tonnes de CO2 chaque année (la consommation annuelle de 800 français, soit la totalité du village de Galargues (34)). Investissement total : 26 M€ dans le cadre du dispositif Fiteo avec l’appui de Greenflex. L’Arec contribue à hauteur de 2 M€ en fonds propres.
Une plateforme régionale de compensation carbone volontaire. Stéphane Péré, directeur général de l’Arec, et Thaïs Drozdowski, présidente de la startup parisienne Inuk (accompagnement des entreprises dans leur stratégie climat et contribution carbone volontaire), se sont associés pour la création début 2025 de la première plateforme régionale de compensation carbone volontaire en Occitanie. « Cette plateforme à vocation à héberger des projets de décarbonation portés par l’Arec, ainsi que par d’autres acteurs privés de la région. À terme, elle pourra également accueillir des projets issus d’autres registres, notamment des projets de renaturation conformes au label bas carbone », précise l’Arec. Lire le communiqué ici.
Accélérer le déploiement de centrales photovoltaïques en Occitanie. L’Arec Occitanie s’associe à AgriSolarPV, une entreprise gersoise de production d’énergie renouvelable, pour accélérer le déploiement de centrales photovoltaïques sur les toitures des collectivités et des entreprises en Occitanie. Le partenariat, nommé « Solarise Toit’ », permet de disposer de centrales solaires photovoltaïques dès 500 m² de surface installable. L’intérêt : source de revenus additionnels pour les propriétaires, production d’énergie verte, possibilité d’autoconsommation collective, rénovation de toitures.
Développer les ENR coopératives et citoyennes. Le 11 décembre, la Région Occitanie, représentée par le conseiller régional Bertrand Vicancos, et la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Midi-Quercy Énergies Citoyennes (82), représentée par la directrice générale Élisabeth Honnons, ont conclu un partenariat afin de financer une nouvelle grappe d’installations photovoltaïques. Ces dernières prendront place en toiture du pôle sportif de la commune de Caussade, du bâtiment du Conseil départemental de la subdivision de Caussade, et des ateliers de la commune de Montricoux. Ces installations représentent une puissance totale de 170 kWc et un investissement de 207,5 k€. La SCIC rejoint le fonds « Aux ENR citoyens », détenu par l’Arec et abondé par la Région. L’objectif de ce dernier : atteindre 500 projets et réunir 100.000 citoyens actionnaires à l’horizon 2030. Lire le communiqué ici.
Près de Toulouse, une ZAC à énergie positive bas carbone. L’Arec Occitanie, l’agglomération du Sicoval, Dev’ENR et Volterres signent une convention de partenariat qui prévoit de développer une ZAC à énergie positive bas carbone sur l’écoparc du Rivel, entre Montgiscard et Baziège. Un modèle qui couple production d’énergie verte, souveraineté énergétique, décarbonation des entreprises et soutien à la transition énergétique locale. Il s’agit de l’une des premières zones à énergie positive bas carbone en Occitanie. Les travaux prendront fin en 2032. La commercialisation est lancée pour la phase 1. À terme, 3.000 emplois seront créés.
82.300 € pour lutter contre les passoires énergétiques. Jolie réussite pour la première collecte de fonds organisée par Énergie Solidaire pour lutter contre les passoires énergétiques. Côté chiffres, 22 entreprises ont contribué à la cagnotte. Pour la collecte de cette année, 5 projets sont soutenus. Terres de Liens Midi-Pyrénées, qui soutient la rénovation de la ferme de Rieucros (40 k€, Saint-Izaire, 12). Soliha Méditerranée pour la réhabilitation d’habitats (45 k€, Gard). Service d’Entraide Protestant pour le projet « Éco’LogeToit » qui lutte contre la précarité énergétique et l’habitat indigne (28,3 k€, La Grand-Combe, 30). Association Écorce pour son projet « Chaud Dedans » pour améliorer l’habitat des ménages en précarité énergétique (21,7 k€, Ariège). Territoire Zéro exclusion énergétique, qui promet de financer le reste à charge des ménages les plus modestes pour des rénovations complètes (15 k€, Carcassonne Agglo). A noter qu’il est toujours possible de donner (ici) jusqu’au 31 décembre.
Lutter contre la précarité énergétique. Autre partenariat signé : l’Arec Occitanie (DG : Stéphane Péré) et l’association STOP à l’Exclusion Énergétique (DG : Gilles Berhault) unissent leurs forces en faveur de la lutte contre la précarité énergétique. Parmi les objectifs affichés, la création d’un label « Région Zéro Exclusion Énergétique ». Lire le communiqué ici.
Stockage de l’énergie électrique. Le 11 décembre, Ad’Occ dévoile les huit lauréats de l’appel à manifestation d’intérêt sur le stockage de l’énergie électrique. Les projets retenus sont la communauté d’énergie Flexibat, porté par Sélection ENR, Sirea, Biotap et Enerloop ; Flex Piom (Arkolia, Sween, Sirea et l’EPF) ; B.O.S.S (BATT et Reload) ; GO2 Life Charging (Anyos, Ban et Sween) ; et le projet de développement d’un modèle reproductible de parc hybride avec un modèle économique basé sur l’autoconsommation collective de Dev’EnR.
Montpellier : un cluster dédié aux ENR. Le cluster dédié aux ENR de la Métropole de Montpellier, implanté à la Halle de l’Innovation dans le quartier Cambacérès (Montpellier), va porter 4 à 6 actions concrètes dès 2025. « Ce cluster a pour objectif de soutenir la formation et le développement des compétences pour répondre aux besoins des entreprises ; de renforcer l’attractivité de Montpellier pour les talents et les investisseurs et de stimuler l’innovation pour faire émerger des solutions à la hauteur des enjeux climatiques. », rappelle Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole. Lire le dossier de presse ici.
3 questions à
Daniel Connart et Emmanuel Barras, Crédit Agricole du Languedoc
« Les associations culturelles donnent du ciment à nos territoires ! »
Ce vendredi 13 décembre, les lauréats de l’appel à manifestation d’intérêt mutualiste « Art et culture accessible à tous » du Crédit Agricole du Languedoc (92 caisses locales, 2.700 collaborateurs) se sont réunis au siège de la banque régionale, à Lattes (34). Certains sont venus de loin : les initiatives ont essaimé dans les 4 départements de sa zone (Lozère, Gard, Hérault, Aude). Daniel Connart (à droite sur la photo), président du CAL, et Emmanuel Barras, DG adjoint, insistent sur le rôle des caisses locales pour identifier les projets culturels locaux, juste avant de remettre les prix aux lauréats. « Trois questions à… », la rubrique où le tutoiement est de rigueur.
Daniel, quelle enveloppe le CAL a-t-il dédié à cette AMI, et en quoi les aides peuvent s’avérer décisives ?
L’enveloppe globale s’élève à 250.000 € (50 k€ de plus qu’en 2023), soit environ 50 % du budget dédié au mécénat culturel du CAL (535 k€). 235 associations culturelles sont récompensées (85 dans l’Hérault, 58 dans l’Aude, 51 dans le Gard et 41 en Lozère), sur 276 dossiers reçus, soit 2,5 dossiers par caisse locale. Il n’y a pas de petit ou de grand projet dans la culture. La Panouse, petite commune de Lozère qui compte 77 habitants, a décroché une aide. Le montant des aides oscille de 800 à 6.000 euros. Parfois, il suffit de quelques centaines d’euros pour boucler le financement d’un projet culturel. Les projets sont très diversifiés : spectacle de clown dans les hôpitaux, billets prépayés pour inviter les gens au théâtre, spectacle itinérant de « La Joie Errante » en Lozère…
Emmanuel, en quoi une banque mutualiste comme le CAL joue-t-elle, selon toi, un rôle particulier ?
Nos élus, dans les caisses locales, connaissent les projets et les acteurs de leurs territoires respectifs. Suffisamment pour aller les solliciter. Et il le faut, car les projets ruraux n’ont pas pour habitude de contacter les fonds de dotation nationaux. C’est la force du caractère mutualiste. Une banque comme la nôtre doit être une banque de l’inclusion. Et la culture crée du lien social. Ce qui m’étonne, dans cet AMI, c’est la mobilisation des territoires ruraux, qui est exemplaire. Des petites communes arrivent à se mobiliser. À l’échelle nationale, le Parlement est en train de ‘buguer’. Heureusement que les associations donnent du ciment à nos territoires !
(Daniel Connart) En interne, il a fallu se battre pour convaincre le conseil d’administration. Nous sommes des agriculteurs à la base (sourire). Le projet pouvait sembler à certains élitiste. Mais les administrateurs se sont rendus compte que le projet était inclusif et intergénérationnel. Le CAL a par exemple soutenu la Compagnie du Kaïros, pour sa pièce « Je suis trop vert » (lauréate d’un Molière de la jeunesse) initiant à la vie rurale et jouée devant, au total, 1.200 collégiens de 15 établissements scolaires. C’est une œuvre qui a un sens, et dont nous partageons les valeurs. Cela permet de faire découvrir aux adolescents une forme d’art, et de passer un message auprès d’eux via un canal artistique. Les représentations ont eu lieu à Mende, Nîmes, Montpellier et Carcassonne.
Daniel, sur quoi a porté précisément l’appel à projets, et quel est l’engagement plus global du CAL pour la culture ?
Quatre thèmes ont été identifiés : publics empêchés/éloignés, la culture comme facteur de lien entre les générations, la culture comme vecteur de soin et la diffusion de la culture du milieu urbain vers le milieu rural.
(Emmanuel Barras) En dehors de cet AMI, le soutien à la culture passe par diverses formes de mécénat : expositions itinérantes (« d’art en agence », avec le prêt d’œuvres du Musée Paul Valéry de Sète) ; Partenariat avec le Mo.Co pour rentre l’art contemporain accessible, via des actions solidaires et inclusives, par exemple avec la démarche « Art sur Ordonnance » de sensibilisation à l’art pour les patients hospitalisés ; Ou encore, notre partenariat avec l’Opéra Orchestre National Montpellier Occitanie. C’est un orchestre qui intègre, se produit dans les Ehpad, les prisons, qui fait venir des prostituées avec leurs enfants, ou des jeunes issus de quartiers défavorisés… Nous sommes aussi vecteurs de communication de ces actions : elles sont si nombreuses que c’est parfois compliqué, pour ceux qui les portent, de les faire connaître.
La HV Touch
Conseil RP
« Les médias, acteurs des dynamiques démocratiques, économiques et technologiques ? » : c’est le thème de la 7e édition de Médias en Seine, Festival des médias de demain créé en 2018 par le Groupe Les Echos-Le Parisien et Franceinfo, se déroulera le 14 janvier. Exemple de thèmes abordés : « Plateformes et médias : les liaisons dangereuses ? », avec Sébastien Missoffe (DG de Google France) et Pierre Louette (PDG du Groupe Les Échos-Le Parisien).
La phrase
« Je suspends les projets de lycées, donc celui de Mauguio (34). Pour la première fois, nous constatons dans la région une baisse du nombre de lycéens. Nous travaillons avec le rectorat à une évaluation des effectifs afin de mieux mesurer les besoins. »
Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, à Midi Libre, le 10/12 (lire l’ensemble de ces déclarations en cliquant ici). La décision est prise dans un contexte de restrictions budgétaires. La prochaine assemblée plénière de la Région se déroule ce 19 décembre à Pérols (34).
On s’en fout
Allez-vous vraiment couper à Noël, après ce maudit dernier quadrimestre, toujours le plus harassant des trois rythmant l’année ? La question se pose. Car les fêtes de fin d’année, synonymes de déplacements, réceptions, agapes diurnes et nocturnes, et autres effusions d’embrassades et de rhumes, ne prêtent guère au repos.
Il faut pourtant préserver la machine, avant un autre marathon, redoutable celui-là : celui des cérémonies de vœux, que vos Indiscrétions compilent avec amour dans la rubrique « Agenda ». « Les vœux de janvier, c’est un cauchemar », me confiait récemment une élue, déjà stressée à l’idée d’aborder ce tunnel événementiel. Les vœux, c’est tout un art : il s’agit de reconnaître les gens et de se souvenir de leur prénom (une double compétence à acquérir dès l’école), d’échanger avec eux sur des sujets plus ou moins intéressants, et de ne pas se faire renverser un verre de vin sur sa veste par le voisin. Pour nous autres, journalistes et entrepreneurs, les choix sont cornéliens. Le territoire d’Occitanie est vaste et les soirées s’entrechoquent, comme trinquant entre elles. Quels vœux couvrir, à partir de quelle heure ? Lesquels délaisser pour profiter aussi honteusement de son canapé ? Ne pas y aller, c’est laisser de la place aux autres. Et si personne ne remarquera notre absence (soyons lucides), toute présence est identifiée et permet de marquer des points. Sur ce, vive les barques d’huîtres et les trous normands !
Tribune partenaire
Nos copains ont des idées
Intelligence artificielle vs stupidité naturelle
L’intelligence Artificielle est une révolution, au même titre que nos précédentes révolutions industrielles. Depuis le 19ᵉ siècle, la découverte de nouvelles énergies avait ainsi fait passer notre monde dans un ère progressiste mais également en suivant de (sur)consommation, un revers de la médaille que nous n’avions pas vu venir. Si l’IA nous promet des jours meilleurs avec la disparition des tâches fastidieuses, répétitives, comme un contre-pied au taylorisme, à y regarder de plus près, le bilan est bien plus nuancé.
Prenons le cas de l’IA générative et de ChatGPT. Outil en accès libre, y compris sur vos smartphones. Des enseignants du Collège Condorcet à Paris se sont rendus compte que ChaGPT était capable d’adopter le niveau d’expression d’un élève de 5ᵉ. Une supercherie découverte par sa mauvaise utilisation justement. Pour seul salut de ces apprentis sous-doués, une édition de « ChatGPT pour les nuls, version collège » au pied du sapin de Noël. Quel serait alors l’intérêt des devoirs à la maison, d’un exposé sur Louis XIV, d’un travail de recherche ? Ou de fréquenter des lieux de savoir tels qu’une médiathèque ou une bibliothèque universitaire ? Et quelle perte de lien social ? N’avez-vous pas en mémoire ce travail collectif plus ou moins rendu au dernier moment avec vos amis de collèe ou de lycée, qui avait permis de mieux vous connaître mais également de nouer des amitiés ? L’enjeu est clair, sans prise en compte par l’Education nationale, l’IA générative, tout comme les réseaux sociaux d’un certain point de vue, favorisera à la fois la paresse intellectuelle mais aussi l’isolement. Nous n’en sommes pas à penser que des brouettes de crétins au tempérament individualiste seront un jour salariés de nos entreprises, mais le sujet est à prendre au sérieux. L’IA pourrait aussi favoriser une certaine forme de pensée unique, une opinion de synthèse sans la garantie d’être dans le vrai, mais également le jeu des théories complotistes (séance de rattrapage : cf. page LinkedIn de « Complots faciles pour briller en société »).
Autre volet méconnu, qui fabrique l’IA ? Existe-t-il une limite, un garde-fou ? La réalité ressemble tristement à certains secteurs d’activité comme celui du textile, avec une main d’œuvre à bas coût dans des pays où on exploitera une fois de plus la misère humaine. Des plateformes comme Appen, qui vendent leur datas à de grosses capitalisations de la World tech, donnent ainsi pour mission à de petites mains – non salariées (vive le cumul des mandats) – des multitudes de tâches répétitives. Payées entre 0.01 et 0.05 dollars la tâche, avec en parallèle l’obligation de multiplier la collaboration avec plusieurs plateformes pour joindre les deux bouts à la fin du mois. En quoi consistent ces tâches ? Vérifier des algorithmes, comme celui d’une recherche Google, mettre à jour les données d’une entreprise ou d’une personne ou pour les plus lucratives des « étiquetages » : savoir si une personne a l’air heureuse ou triste sur une image, retranscrire ce que dit une personne sur une vidéo… Timnit Gebru, chercheuse licenciée par Google en 2020 dans des conditions obscures, fait figure de son de cloche dissonant mais isolé face aux mastodontes. Elle est à l’origine de la création de l’institut de recherche pour une IA Ethique « Distributed AI Research Institute ». Et pour l’heure, aucun travail législatif probant n’est, à ma connaissance, sur les rails.
Enfin, quel enjeu pour l’IA au sein des entreprises ? Bien évidemment en premier lieu des enjeux de gain de productivité. Les bancassureurs l’ont compris depuis longtemps avec notamment la gestion des modifications administratives liées à l’état civil, au changement d’adresse, aux souscriptions de contrats en ligne guidées pour des produits peu complexes. Ce virage digital doit néanmoins s’accompagner d’un contrôle humain mais également en parallèle de la valorisation du savoir des « sachants » dans les entreprises. La vraie richesse d’une entreprise se trouve toujours dans le capital humain, toujours à même de créer de la valeur et donc par ricochet de la richesse. Ainsi, un investissement tous azimuts dans l’IA sans une politique RH dénuée de formation, de transfert de savoir, de gestion de compétences couplée à une vision « terrain » de la part des dirigeants serait voué à l’échec. L’IA doit être un outil d’amélioration des process pas un objectif ultime de transformation qui favoriserait l’appauvrissement intellectuel.
Et si Tim Cook avait raison : « Ce que nous devons tous faire, c’est nous assurer que nous utilisons l’IA d’une manière qui profite à l’humanité, et non au détriment de l’humanité. » Sont forts ces grossistes en fruits et légumes connectés, sauver le monde tout en sortant des résultats opérationnels à plusieurs milliards d’euros.
Sources :
– https://basta.media/intelligence-artificielle-petites-mains-derriere-IA-travailleurs
– https://www.rfi.fr/fr/science/20241117-intelligence-artificielle-%C3%A0-l-%C3%A9cole-la-notion-de-devoirs-%C3%A0-la-maison-n-a-plus-aucun-sens
Eh non, cet article n’a même pas été rédigé à l’aide d’une IA générative !
Eric Torremocha revient pour une nouvelle tribune partenaire la semaine du 27 janvier.
Vous souhaitez également faire paraître une tribune dans Les Indiscrétions ? Contactez-nous à hvialatte@gmail.com et amelie@agencehv.com.
Ça pousse
Ils et Elles bâtissent nos villes
Montpellier : Bec Construction LR et BPA Architecture réaliseront la Cité de l’Alimentation
Le groupement formé par Bec Construction LR (président : Bruno Le Verger), filiale de Fayat Bâtiment, et BPA Architecture (Montpellier) remportent la consultation de la Ville de Montpellier relative au projet pédagogique et architectural de la future Cité de l’Alimentation, indiquent, ce 13 décembre, au cœur de la Cuisine Centrale située dans le sud-ouest de Montpellier, Michaël Delafosse, maire de la ville, et Marie Massart, présidente du Marché d’Intérêt National (MIN) de Montpellier. « C’est le plus gros investissement consenti par la Ville de Montpellier sur la décennie 2020-2030 », lance Michaël Delafosse. Montant total de l’investissement : 60 M€, dont 35 M€ de travaux et 5 M€ de conception.
Production et transformation alimentaire. Cette infrastructure hybride réunira, à deux pas du MIN, une nouvelle cuisine centrale, des halles alimentaires, des espaces de production et de transformation alimentaire (légumerie, conserverie, mûrisserie pour les fruits, espace de stockage pour l’aide alimentaire, atelier de production des desserts), une maison de l’alimentation solidaire, des espaces dédiés à l’apprentissage du goût et au plaisir de bien manger, et des fermes ressources. La Cité de l’Alimentation permettra aussi le développement de plusieurs outils dans les écoles de la ville : selfs, camion cuisine pédagogique, plan de formation à l’approche hôtelière…
Première pierre en novembre. Le permis de construire sera déposé dans les mois à venir, avant la pose de la première pierre en novembre 2025. « Nous espérons la fin des travaux pour novembre 2027. La Cité de l’Alimentation, le temps de tout tester, ne sera opérationnelle qu’à la rentrée de septembre 2028, projette Michaël Delafosse. Pour ce projet, la Ville est maître du foncier. Les seules choses qui peuvent retarder l’avancée des travaux, ce sont les recours. » Le Pôle patrimoine immobilier et sobriété énergétique (Pise) de la collectivité assurera la maîtrise d’ouvrage de la Cité de l’Alimentation.
Avec ce projet de grande ampleur, la Ville de Montpellier espère ouvrir le Marché Gare au quartier qui l’entoure. « Cette Cité de l’Alimentation, avec sa future cuisine centrale, devra permettre de nourrir 16.000 petits Montpelliérains, avec une capacité maximale fixée à 20.000. La Cité de l’Alimentation permettra aussi de répondre à un enjeu démographique (+ 8.200 habitants / an dans la métropole, dont la moitié à Montpellier) », souligne Marie Massart. « Un repas pour un enfant nous coûte 12 €, et même avec l’inflation alimentaire des dernières années, nous avons réussi à baisser le prix de la cantine pour 64 % des bénéficiaires », se félicite Michaël Delafosse, probable candidat à sa réélection en 2026.
Concernant le devenir de l’actuel bâtiment de la Cuisine Centrale, « nous allons lancer une consultation de cession. Bureaux ? Logements ? Nous verrons », conclut le maire de Montpellier. L’actuelle Unité Centrale de Production de la restauration scolaire de la Ville de Montpellier date de 1982 et sa capacité est saturée depuis 2016.
>Pour consulter le dossier de presse relatif au projet, nous consulter par mail sur amelie@agencehv.com et hvialatte@gmail.com
Le GIE Garonne Développement lancera 80 appels d’offres en 2025
Lancement en 2025 de 80 appels d’offres, dont 42 pour la partie neuve, représentant 1.026 logements, et 38 pour la partie réhabilitation, représentant 675 logements et bureaux : dans un contexte de crise du logement, le GIE Garonne Développement, acteur de l’habitat et l’aménagement basé à Toulouse, révèle ses perspectives pour 2025 et son bilan 2024 dans un communiqué de presse ce 9 décembre.
Quelques exemples : 18 logements locatifs collectifs à Sainte-Foy-de-Peyrolières (OPH 31), 20 logements collectifs en PSLA à Carbonne (Notre Maison), reconversion d’une ancienne usine en 14 logements (Le Toit de Gascogne)…
Ces perspectives marquent une évolution de plus de 40 % par rapport à 2024, année au cours de laquelle le GIE Garonne Développement a lancé 57 appels d’offres (40 pour la partie neuve et 17 pour la partie réhabilitation), représentant au total 1.398 logements et bureaux.
« En construisant 10.000 logements et en réhabilitant 3.000 en dix ans, sur plus de 100 communes, en innovant sur les techniques de réhabilitation, en transformant des bureaux en logement ou en s’impliquant dans des réhabilitations dans des cœurs de village, le GIE est l’un des premiers opérateurs de la construction du territoire. L’alliance de 9 bailleurs permet de répondre aux besoins de logements locatifs neufs accessibles, d’accession à la propriété comme au défi de la réhabilitation massive du parc existant. Dans le contexte de crise du logement, nous maintenons une activité de construction et de réhabilitation. Le GIE permet à tous ses membres de répondre au défi environnemental. Grâce à ce travail réalisé, on peut estimer, en 10 ans, à 87.000 tonnes de carbone en moins émises sur une durée de 20 ans », explique Jean-Michel Fabre, président.
Le GIE Garonne Développement regroupe 9 bailleurs : Groupe des Chalets, OPH 31, Le Toit de Gascogne, Notre Maison, Ysalia, Groupe Valophis, CDC Habitat… Il réalise aussi des équipements publics : gendarmeries, crèches, locaux associatifs… Le GIE construit et réhabilite sur des territoires diversifiés : métropole Toulousaine, villes moyennes ou territoires ruraux de 4 départements (Ariège, Haute-Garonne, Gers, Tarn-et-Garonne).
Tarn : le lycée Clément de Pémille mis à neuf par Harter Architectes Associés
Le cabinet toulousain Harter Architectes Associés est lauréat du concours de maîtrise d’œuvre pour l’extension et la restructuration du lycée Clément de Pémille à Graulhet (Tarn), annonce le cabinet d’architecture dans un post LinkedIn (lire ici). « Ce projet répond à un double objectif, celui d’accueillir les futures filières d’enseignement général, tout en mettant en avant les filières professionnelles en proposant des espaces vitrines », écrit le cabinet.
Abbaye de Gaussan (11) : projet de réhabilitation en école du vivant et halles gourmandes
La foncière Agriterra Group porte un projet de transformation profonde de l’abbaye de Gaussan (11), dont elle est propriétaire (lire en « À l’affiche », Marine Bouvier). L’investissement, qui s’élève à 12 M€, va concerner « la réhabilitation de la partie non classée (5.500 m²) de l’abbaye, où seront implantés une école (objectif de 2.000 personnes formées chaque année), le restaurant, environ 35 logements étudiants, une halle gourmande avec une dizaine d’artisans locaux… », détaille Steve Arcelin aux Indiscrétions. L’idée est aussi de transformer une partie des chais, pour y recevoir à partir de 2026 un brasseur, une production de vin et de maraîchage en conserverie basse température, un boulanger produisant ses farines… Architecte : Brice Le Bouvier (Ousto, Montpellier). À plus long terme, la partie historique de l’abbaye pourrait développer une activité hôtelière et de réception de séminaires. « La demande touristique est très forte dans l’Aude », relève-t-il.
Le descriptif du projet à croquer avec les chocolats de Noël en cliquant ici.
Tarn-et-Garonne : Un Ehpad à Labastide-Saint-Pierre en 2026
Didier Jaffre, directeur général de l’ARS Occitanie (agence régionale de santé), et Michel Weill, président du Conseil départemental de Tarn-et-Garonne, actent le 11 décembre la création d’un Ehpad à Labastide-Saint-Pierre (82), lit-on dans le recueil des actes administratifs (page 93). D’une capacité de 60 places, sa livraison est prévue fin 2026.
Mal logement : Nîmes Métropole et FDI Procivis injectent 3,6 M€ pour aider les propriétaires occupants modestes
L’agglomération de Nîmes Métropole (président : Franck Proust, LR) et FDI Procivis, spécialiste de l’accession sociale à la propriété, accentuent leur soutien aux propriétaires les plus modestes, en luttant contre le mal logement et les factures énergétiques, à travers une convention signée le 5 décembre. Cet accord vise à faciliter l’accès à des travaux de rénovation énergétique, de modernisation et d’adaptation des logements grâce à des aides financières adaptées et des prêts à taux zéro.
La signature de cette convention 2024-2027 prévoit une enveloppe de 3,2 M€ sur 4 ans pour les copropriétés dégradées permettra de préfinancer les subventions publiques. Cette somme est à destination des quartiers Pissevin et Mas de Mingue, dont certaines copropriétés ont été identifiées dans le cadre du Plan Initiative Copro et de l’Orcod’in. De 2020 à 2023, plus de 8 M€ ont déjà été alloués en ce sens. « La première convention a notamment permis de débloquer d’importants travaux d’urgence à la galerie Richard Wagner dans le quartier de Pissevin, portant sur 407 logements », précise Géraldine Rey-Deschamps, vice-présidente de Nîmes Métropole déléguée à l’habitat et au renouvellement urbain.
J’en apprends plus ici
L’objectif consiste à « rendre les logements plus sûrs, plus confortables et plus économes en énergie pour tous les habitants du territoire », déclarent Franck Proust et Géraldine Rey-Deschamps. À travers cette convention, « les ménages les plus vulnérables pourront entreprendre les travaux nécessaires pour améliorer leur cadre de vie, tout en réduisant leurs charges », se réjouit l’agglomération nîmoise.
La convention prévoit également 400.000 € sur 4 ans pour les propriétaires occupants les plus modestes. Cette enveloppe financera les restes à charge et les avances de subventions individuelles grâce à des prêts individuels à taux fixe à 0 %. Depuis 2020, plus de 450.000 € ont été accordés pour aider les propriétaires occupants en difficultés. Ces aides prennent la forme de prêts allant de 500 à 20.000 € sans apport obligatoire. « Cet engagement donne du sens à nos résultats, témoigne Mathieu Massot, directeur général du Groupe FDI. Nous soutenons les publics fragiles et les foyers les plus modestes. »
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Aménagement 🏗️
Occitanie Est
La Ville de Canet-en-Roussillon lance un avis pour l'aménagement de plateformes d'accès à la plage avec platelage en bois.
La commune Les Angles lance un avis pour la concession d'aménagement en vue de la réalisation de la Zac Sarrat Del Poujal.
BTP 👷♀
Occitanie Est
La Ville de Sète lance un avis pour la mission de maîtrise d'œuvre pour le projet de restructuration de l'école Jean Macé.
La communauté de communes du Pays de Sommières lance un avis pour la construction d'une école de musique intercommunale à Calvisson.
La Ville de Montpellier lance un avis pour la construction du groupe scolaire Croix d'Argent.
La TaM lance un avis pour les travaux d'aménagement de la place d'Aviler et de la rue Pitot à Montpellier.
Le Conseil départemental du Gard lance un avis pour les réparations et travaux imprévus sur mur.
Sa3m lance un avis pour la réalisation du pôle éducatif des halles de la Mosson.
Occitanie Ouest
La Ville de Montauban lance un avis pour les travaux de réhabilitation du stade du Saulou à Montauban.
La commune d'Aussonne lance un avis pour le concours restreint pour la réalisation d'un équipement culturel polyvalent.
Le Département des Hautes Pyrénées lance un avis pour les travaux d'aménagement et d'amélioration du réseau routier départemental structurant et secondaire.
Le Conseil départemental de la Haute-Garonne lance un avis pour les travaux de réparation et d'entretien des ouvrages d'art.
Le centre hospitalier Marchant lance un avis pour l'extension de l'hôpital de jour de Saint-Gaudens.
Déchets 🗑️
Occitanie Est
Béziers Méditerranée lance un avis pour la maintenance industrielle et fourniture de pièces détachées pour le service traitement des déchets.
Occitanie Ouest
Le SIEEOM du Sud Quercy lance un avis pour le traitement des déchets issus de déchèteries.
Eau / Assainissement 💧
Occitanie Est
Lunel Agglo lance un avis pour l'entretien du réseau pluvial urbain.
La Régie des eaux de Montpellier Méditerranée Métropole lance un avis pour accord-cadre d'études et de maîtrise d'oeuvre pour la définition et la réalisation de réseaux et d'ouvrages d'assainissement des eaux usées, d'eau potable, d'eau brute et de défense extérieure contre l'incendie.
Occitanie Ouest
La communauté d'agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées lance un avis pour les travaux de renouvellement d'un réseau d'alimentation en eau potable rue Haout Mounta à Lourdes.
Éclairage public 💡
Occitanie Est
La mairie de Palavas-les-Flots lance un avis pur l'entretien et maintenance des installations d'éclairage public pour les années 2025 à 2028.
Énergie ⚡
Occitanie Est
Le Syndicat audois d'énergies et du numérique lance un avis pour la fourniture, installation, raccordement et mise en service d'ombrières photovoltaïques de parking dans l'Aude.
Le Syndicat Mixte d'énergies du département de l'Hérault lance un avis pour mission AMO pour le contrôle des concessions de distribution d'électricité et de gaz et pour l'analyse des raccordements.
Immobilier 🏟️
Occitanie Ouest
Le centre hospitalier Jean Rougier (46) lance un avis pour la construction d'un ehpad de 96 lits.
La mairie de Castanet-Tolosan lance un avis pour la construction d'un lieu hybride social et culturel.
Services 📋
Occitanie Est
La Région Occitanie lance un avis pour les prestations géotechniques pour les ports régionaux Port-La Nouvelle, Sète-Frontignan et Grau du Roi ainsi que la ligne ferroviaire Colombiers-Maureilhan.
ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ
La communauté de communes du Volvestre attribue le marché de collecte en porte à porte des déchets ménagers et du tri sélectif, et collecte, transport et traitement des déchets encombrants à Suez RV Sud Ouest et Les Rudovaloristes. Valeur totale du marché : 2 300 000 euros.
La Segard attribue le marché de travaux pour l'extension et la réhabilitation de l'Ehpad 99 lits de la Grand Combe à ROURISSOL FRERES, YES D-ECO & RENOV, SAS JULLIAN ET CIE. Les autres titulaires sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 8 942 252,96 euros.
Audeo attribue le marché de construction d'un collège à Couffouleux (81) à CERM SOLS, ETABLISSEMENT POSSEME, LABASTERE 31. Les autres titulaires sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 10 477 028 euros.
Toulouse Métropole attribue le marché de missions de maîtrise d'œuvre Gemapi à SAFEGE, SCE et Naldeo. Valeur totale du marché : 2 800 000 euros.
Météo France attribue le marché de mission de maîtrise d'œuvre relative à la construction d'un bâtiment tour en béton destiné à recevoir un radar météorologique de 50 m de haut sur le site de Sembadel au Groupement RCR/FAB/BATISERF/KATENE/ PROCOBAT. Valeur totale du marché : 280 676,47 euros.
L'Université de Montpellier attribue le marché de conception et développement d'un campus numérique intégrant un LMS Moodle pour l'Ecole de la Santé Numérique de l'Université de Montpellier à PIMENKO SARL. Valeur totale du marché : 1 000 000 euros.
Audeo attribue le marché de mission de maîtrise d'oeuvre pour la réalisation d'études pour l'aménagement d'une voie verte reliant Carmaux à Vindrac à DCI ENVIRONNEMENT/INGC/SPIELMAN & CHIRINO/ALHYACE/ALYCE/SEMOFI. Valeur totale du marché : 321 615 euros.
Plus de marchés ici
Le Syndicat mixte Decoset attribue le contrat de concession des unités de valorisation énergétique de Bessieres et de Toulouse-Mirail à SUEZ RV ENERGIE ET CAISSE DES DEPOTS CONSIGNATIONS. Valeur totale du marché : 1 439 209 000 euros.
La communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne attribue le marché de valorisation et traitement des déchets ménagers à DECHETS RECUPERATION INDUSTRIELS ET MENAGERS DE MONTECH et A.P.A.G. ENVIRONNEMENT. Valeur totale du marché : 5 000 000 euros.
Le Sicoval attribue le marché de réalisation de travaux de réseaux d'assainissement eaux usées et eaux pluviales avec et sans tranchées sur le territoire du Sicoval et d'Enova Aménagement 2024 – 2028 à LA GARONNE. Valeur totale du marché : 7 700 000 euros.
L’agenda
Les cérémonies de vœux, haut lieu de réseautage, reviennent. Parce que vous le valez bien, Les Indiscrétions vous ont concocté un agenda des cérémonies en Occitanie.
Mardi 17 décembre
- FPI Occitanie Méditerranée, 18h30, Domaine de Verchant (Castelnau-le-Lez, 34).
Jeudi 9 janvier
- Ville de Millau, 18h30, salle des fêtes.
- Ville de Castelnau-le-Lez, 18h30, palais des sports de Castelnau-le-Lez.
- Ville du Crès, 18h30, salle Marceau Crespin.
- Ville de Toulouse et Toulouse Métropole, 18h30, salle des Illustres – Mairie du Capitole.
Vendredi 10 janvier
- Ville de Mende, 18h30, Halle Saint-Jean.
Lundi 13 janvier
- IUT Béziers, 12h, salle Modulable (3 place du 14 juillet, Béziers).
- Ville de Palavas-les-Flots, 18h (horaire à confirmer), salle bleue (avenue de l'Abbé Brocardi).
Mardi 14 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Mas Merlet (Nîmes).
- Ville de La Grande-Motte, 18h, Pasino de La Grande-Motte.
Mercredi 15 janvier
- Alès Agglo, 18h30, au parc des expos à Méjannes-lès-Alès.
Jeudi 16 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Villa Duflot (Perpignan).
- Port de Sète Sud de France, 18h, Gare du Maroc - quai d'Alger (Sète). Uniquement sur invitation.
- Forces économiques (CPME 31, Medef 31, FBPT31, UIMM Occitanie et CCI Toulouse Haute-Garonne), 18h30, MEETT Toulouse.
- Communauté de communes de la Vallée de l'Hérault, 18h30, salle des Condamines (Le Pouget).
Vous souhaitez faire paraitre votre cérémonie de vœux dans l'agenda des Indiscrétions ? Contactez-nous à amelie@agencehv.com et à hvialatte@gmail.com en indiquant : la date, l'heure et le lieu précis.
Plus de cérémonies ici
Vendredi 17 janvier
- FFB Hérault, 12h, au siège de la FFB Hérault (155 rue Jacques Fouroux, Montpellier).
- Communauté de communes Lodévois et Larzac, 18h30, espace Ramadier à Lodève.
- Ville de Lunel et Lunel Agglo, 19h, halle des sports intercommunale.
Mardi 21 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Domaine du Grand Puy (Montpellier).
- Medef Hérault Montpellier, 12h15, site MedForet à Gignac.
Jeudi 23 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Le Tribe (Carcassonne).
- Université de Montpellier Paul-Valéry, 11h30, hall du bâtiment Atrium.
- FFB Gard, 18h, dans les locaux de la FFB (162 allée Graham Bell, Parc Georges Besse, Nîmes).
- Pulse Béziers Méditerranée, 19h, Bureaux&Co (Béziers).
Vendredi 24 janvier
- CPME Hérault, 12h-14h, Domaine du Grand Puy (Montpellier).
- Tribunal de commerce de Nîmes, 16h.
- CMA Hérault, 18h, salle Bernard Stalter de la CMA Hérault (154 rue Bernard Giraudeau, Montpellier). Inscription ici.
Lundi 27 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 12h, CCI Lozère (Mende).
- CCI Hérault, 18h30, Corum de Montpellier.
Mardi 28 janvier
- CCI Hérault, 18h30, parc expo de Béziers.
Mercredi 29 janvier :
- CCI Gard, 18h, salle de concert Paloma à Nîmes.
Jeudi 30 janvier :
- Florian Mantione Institut, 19h, FDI Stadium (MHB, Montpellier).
Vendredi 31 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 11h30, Domaine de Bayssan (Béziers).
Vos événements en Occitanie.
Mardi 17 décembre :
Cafés-rencontres organisés par Montpellier Entreprendre de 14h à 16h destinés aux créateurs, porteurs de projet et entrepreneurs. Plus d'informations ici.
Mardi 17 et mercredi 18 décembre :
Colloque "Mer & Sciences pour l'Industrie 2024" organisé par le Pôle Mer Méditerranée et l'OOB, en partenariat avec le Pôle Aqua-Valley, à Banyuls-sur-Mer (66). Inscription et informations ici.
Mercredi 18 décembre :
Lab Santé Midi Libre sur la thématique « La prise en charge du handicat », organisé de 8h30 à 12h au siège de Midi Libre. Infos et inscription ici.
Mercredi 18 et jeudi 19 décembre :
« Expédition Créative », challenge organisé par Ad'Occ pour accélérer la transition écologique des entreprises, à Tarbes (65). Toutes les infos ici.
Jeudi 19 décembre :
2ᵉ assises régionales du logement en Occitanie organisées par la préfecture de Région au centre des congrès Diagora à Labège (31). Inscription ici.
« Innovation en cybersécurité spatiale : États de l'art et perspectives », organisé par le COMET-CYB du CNES à La Cité à Toulouse à 9h. Plus d'infos et inscription ici.
Mercredi 8 janvier :
Salon de l’Alternance des CFA Afpa Hérault et Gard organisé à la Base de Loisirs Poséidon à La Grande-Motte. Plus d'infos et inscription ici.
Lundi 13 janvier :
Evénement "Safety" sur la sécurité industrielle à l'IUT de Béziers à partir de 9h30. Le programme là. Inscription gratuite ici.
Plus d'événements ici
Mardi 14 janvier :
Conférence « Comment financer votre innovation et préparer votre entreprise à relever les défis de demain ? », organisée par Occitanie Place Financière, à La Cité à Toulouse à 18h. Plus d'infos et inscription ici.
Jeudi 16 janvier :
Webinaire « Cap sur la nouvelle année : découvrez le plan d’action et les ambitions Digital 113 pour 2025 », de 8h30 à 9h30. Plus d'infos et inscription ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Lourdes (Hautes-Pyrénées). Plus d'infos ici.
Du 16 au 20 janvier :
Festival international du film politique organisé à Carcassonne. Plus d'infos ici.
Jeudi 6 février :
« Futur du travail en Occitanie : osons l'expérimentation », organisé à la Cité de l'Économie et des Métiers de Demain à 18h30. Inscription gratuite ici.
Mercredi 5 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Albi (Tarn). Plus d'infos ici.
Jeudi 6 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Cahors (Lot). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Alès (Gard). Plus d'infos ici.
Jeudi 13 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Plus d'infos ici.
Mercredi 19 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Nîmes (Gard). Plus d'infos ici.
Mercredi 19 et jeudi 20 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Toulouse (Haute-Garonne). Plus d'infos ici.
Jeudi 20 mars :
20ᵉ édition d'Occitanie Invest à La Cité (Toulouse) organisée par Ad'Occ. Inscription ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Mende (Lozère). Plus d'infos ici.
Mercredi 26 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Millau (Aveyron). Plus d'infos ici.
Mercredi 26 et jeudi 27 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montpellier (Hérault). Plus d'infos ici.
Jeudi 27 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Saverdun (Ariège). Plus d'infos ici.
Vendredi 28 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montauban (Tarn-et-Garonne). Plus d'infos ici.
Mardi 1er avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Narbonne (Aude). Plus d'infos ici.
Mercredi 2 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Rodez (Aveyron). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Plus d'infos ici.
Mercredi 9 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Auch (Gers). Plus d'infos ici.
Jeudi 10 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Béziers (Hérault). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Figeac (Lot). Plus d'infos ici.
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Newsroom
L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :
JOURNALISME
Pour Les Échos :
- Enquête : l’impact des restrictions budgétaires des collectivités sur les entreprises
- Politique : Montpellier est-elle déclassée, 10 ans après avoir perdu son statut de capitale régionale ?
- Immobilier : la révolution des syndics
Contribution au magazine de ToulÉco :
- Recherche : Éric Servat, « Monsieur international » de l’eau
- Interview longue de Julien Tuffery (Atelier Tuffery)
- NFL Biosciences passe à la phase industrielle, après une levée de fonds de 3 M€
BoisMAG :
- Enquête nationale sur le négoce bois, parution novembre-décembre 2024
- Enquête nationale sur la menuiserie extérieure bois et mixte (bois aluminium). Parution en décembre.
RÉDACTIONS
Occitanie News (Région Occitanie) : pour décembre 2024 , portrait de Clélia Oliva (Terratis) et enquête sur la filière eau en Occitanie. La newsletter Occitanie News d'octobre est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.
Pour les actualités web de la Région Occitanie : santé de proximité et former aux métiers de demain en termes de santé.
Pour la Métropole de Montpellier : réécriture / écriture de 300 pages du nouveau site web mutualisé de la Ville et de la Métropole.
Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.
Ville de Montpellier : 33 reportages dans les écoles de la Ville de Montpellier
ANIMATIONS
17 décembre : animation à Studio PM (Castelnau-le-Lez, 34) d’une conférence avec Mathilde Boulachin (Chavin) relative aux vins sans alcool.