Les indiscrétions

Des bises naissent des business

Semaine du 17 juin 2024

sur le gril cette semaine

Dans le grand chaos électoral annoncé, on risque de « s’en manger une », au moins aussi violente, côté économique. Des questions se posent dès à présent, autour, par exemple, ici, du devenir des projets structurants pour l’Occitanie : éoliennes en mer, LGV, autoroutes… Les Indiscrétions ouvrent le débat, avant le premier tour (c’est mieux qu’après). C’est à croquer en « Décodage » et aussi en « Zoom ».

Heureusement, des solutions positives émergent, comme en attestent la nouvelle boutique Tuffery à Montpellier, ou notre 3^e soirée Agencehv en Cœur d’Hérault (« Décodage »). L’effet réseau, l’échelle locale et régionale, et l’envie naturelle d’avancer malgré tout, vont aider à tenir le cap. Des bises naissent des business.

Et aussi ? Votre « On s’en fout » (rubrique « HV Touch »), un « Trois questions à… » avec le réalisateur de la pépite ‘Chien de la Casse’, le « Ça pousse » revient sur le retour des Galaf’ à Nîmes ; Et aussi, en « À l’affiche », nouveaux présidents de la FRTP Occitanie et de l’UIMM à Toulouse, nouvel exécutif à Agde et Hérault Méditerranée et la petite Reine toulousaine de la photo.

Et, utiles et précises, les rubriques « Au marché », « Agenda » et « Newsroom ».

Bonnes lecture et semaine !

Illustration de Hubert Vialatte Les indiscrétions faço les 3 singes

À l’affiche

Parce qu’elles et ils le valent bien

Didier Katzenmayer, UIMM Midi Pyrénées – Occitanie

Le 12 juin, il est élu à Toulouse président de l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM) Midi-Pyrénées – Occitanie à 52 ans, pour un mandat de 3 ans, apprend-on dans un communiqué. Il succède à Bruno Bergoend qui présidait l’UIMM Midi-Pyrénées – Occitanie depuis 2015. Didier Katzenmayer est actuellement directeur aux Affaires Industrielles chez Airbus Opérations SAS. Depuis 2021, il est vice-président de l’UIMM Midi-Pyrénées – Occitanie et co-président de la commission Développement Industriel Occitanie. « Sabine Tertre, nommée vice-présidente, sera en charge des relations avec le réseau régional. Elle succède à Bruno Bergoend au sein du Medef Occitanie et représente également depuis le 1er juin toutes les branches industrielles occitanes en tant que cheffe de file de France Industrie Occitanie », ajoute Didier Katzenmayer. L’UIMM Midi-Pyrénées – Occitanie compte 500 entreprises représentant près de 75.000 employés.

Frédéric Charmasson et Olivier Giorgiucci, FRTP Occitanie

Frédéric Charmasson (à gauche sur la photo) est élu le 11 juin président régional de la Fédération régionale des Travaux Publics (FRTP) Occitanie, lors du conseil d’administration. Il succède à Olivier Giorgiucci (à droite sur la photo), directeur d’Eiffage Route Grand Sud-Est LR (Saint-Jean-de-Védas, 34).
Ayant atteint le nombre maximal de mandat (trois) au niveau régional, Olivier Giorgiucci, président de l’Institut de Formation des Travaux Publics Occitanie (600 alternants), est élu président de la FRTP Occitanie Méditerranée.
« Notre activité syndicale est majoritairement centrée vers les entreprises et les maîtres d’ouvrages locaux, explique ce dernier dans son rapport moral, que Les Indiscrétions se sont procuré (à lire également en intégralité ici). La fonction première du syndicat, c’est de travailler avec les maîtres d’ouvrages locaux pour favoriser la demande de travaux pour nos entreprises. D’où les évènements et les rencontres locales entres les adhérents et les donneurs d’ordre. Les vœux des délégations des travaux publics, les Matinales, les victoires de l’investissement local lors des salons des maires, les réunions sur le patrimoine de réseaux et d’infrastructures… Ce mandat nous a aussi permis de prendre le virage de la transition écologique. »
Les difficultés rencontrées en matière de recrutements d’alternants ou de renouvellement d’adhérents, l’intensification de la promotion des métiers sont à lire en cliquant sur l’onglet « J’en apprends plus ici », ci-dessous.

J’en apprends plus ici

Extraits du rapport moral d’Olivier Giorgiucci : « Quand j’ai été élu en 2018, il y avait encore beaucoup d’entre nous qui voyaient le développement durable ou l’écologie uniquement comme une contrainte et un frein à nos travaux. Grâce à notre fédération nationale, mais aussi par notre action régionale et locale, on a montré que la transition écologique, ce sont des chantiers et donc de véritables opportunités pour nos entreprises. On peut citer l’état des lieux du patrimoine départemental des réseaux et des infrastructures que nous avons diffusé en amont des élections municipales de 2020, ou encore le programme GECO (Granulats de l’Économie Circulaire en Occitanie) qui ancre notre profession comme un acteur de l’économie circulaire.
L’intensification de la promotion des métiers et le développement de l’attractivité de la profession des travaux publics, une priorité au début de mon mandat, est devenu franchement critique. L’évolution du rapport au travail, et l’évolution démographique sont un défi énorme pour nos entreprises. Aujourd’hui, notre recrutement, en particulier en alternance, est insuffisant pour remplacer les professionnels qualifiés qui vont partir à la retraite. Le manque de main d’œuvre qualifiée empêche beaucoup d’entreprises de développer leur activité, alors même que les marchés et les commandes sont là.
Au cours du dernier mandat la FRTP Occitanie a musclé son dispositif de promotion des métiers. Les Pop-up ont été déclinés dans plusieurs départements de la région. Les dispositifs de présentation des métiers, les visites de chantier ont été multipliés. Nous avons développé les partenariats, et j’ai signé une convention fin 2023 avec la rectrice d’Académie pour étendre les dispositifs de présentation de nos métiers et d’immersion des élèves dans nos entreprises.
Enfin, j’ai repris fin 2021 la présidence de l’Institut de Formation des Travaux Publics Occitanie, et j’ai fixé pour objectif que nous formions 1.000 apprentis en Occitanie au sein de du CFA de la FRTP. C’est un objectif raisonnable : Il y a plus de 2.500 entreprises de travaux publics qui emploient des salariés en Occitanie. Ça fait moins d’un apprenti par entreprise ! Aujourd’hui, nous sommes à un peu plus de 600 jeunes en alternance. Je vais continuer cette mission avec les équipes de l’IFTP et de la FRTP et nous atteindrons cet objectif !
Dernier point : pendant mon mandat, j’avais aussi pour ambition de rajeunir et de renouveler les adhérents et les administrateurs de la fédération. Là-dessus, le bilan est mitigé. La fédération se porte bien et nos adhésions progressent. La FRTP est représentative. Mais les adhérents, et surtout les plus jeunes ont du mal à consacrer du temps à l’action syndicale. On les comprend, l’activité professionnelle est de plus en plus exigeante. On a relancé des clubs de jeunes adhérents mais avec le Covid, la dynamique a été interrompue. Je crois qu’il est essentiel de reprendre ces initiatives. »

Laetitia Mahé, CHU de Montpellier

Elle est nommée responsable Valorisation Innovation et Partenariat au sein du CHU de Montpellier (DG : Anne Ferrer). Postes précédents : responsable du service valorisation/innovation à l’IRD Marseille, et chef de projets Agronomie, Environnement, Sciences humaines et sociales à la SATT AxLR (Montpellier).

Patrick Maillard et Thierry Ducros, Union Nationale des Métiers du Bois-FFB

Patrick Maillard (à gauche sur la photo) succédera le 28 juin à Thierry Ducros (à droite sur la photo), membre du bureau national de la FFB et vice-président du Codifab, à la présidence de l’Union des Métiers du Bois (UMB), branche de la Fédération Française du Bâtiment. Thierry Ducros était président de l’UMB-FFB depuis 2018. Patrick Maillard, menuisier et ébéniste, est président de Brard Menuiserie et Agencement (Alfortville – 94, 54 salariés, CA de 14 M€). L’élection se déroulera lors du conseil d’administration et l’AG de l’UMB-FFB, les 27 et 28 juin à Montpellier. L’UMB-FFB rassemble plus de 8.500 entreprises adhérentes (menuiserie intérieure et extérieure, agencement, charpente, construction bois), pour environ 85.000 salariés.
Thierry Ducros, également administrateur et membre du bureau de la Caisse des congés payés du bâtiment Méditerranée, reviendra, le 27 juin devant la presse, sur ses six ans d’actions à l’UMB-FFB : ressources, décarbonation, évolutions normatives et techniques…

Nicolas Sarkozy, ex-fan de Manu

L’ancien président de la République (2007-2012), très critique vis-à-vis de la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, dans une interview accordée au JDD ce 16 juin, interviendra auprès du Cercle Mozart Montpellier le 25 juin… soit 5 jours avant le premier tour d’élections législatives sous haute tension. Quels nouveaux éléments d’analyse apportera l’ex-ministre de l’Intérieur de Chirac ? Les Indiscrétions y seront.

Sébastien Frey, Hérault Méditerranée

Alors que Gilles d’Ettore, ex-maire d’Agde (2001-2024), dort toujours en prison dans le cadre de sa mise en examen dans l’affaire « de la voyante », Sébastien Frey, nouveau maire d’Agde, est élu, le 10 juin, président de la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée. Les 15 vice-présidents sont détaillés en cliquant ici. Parmi eux, Jordan Dartier, maire de Vias et 3e VP délégué au développement économique et à l’attractivité du territoire. Aux côtés de Sébastien Frey, il va intégrer la gouvernance de l’agence d’attractivité Blue Invest (530 porteurs de projets rencontrés en 30 mois), aux côtés de François Commeinhes, maire de Sète et président de Sète Agglopôle Méditerranée.

Julien Roqueta, Crédit Agricole du Languedoc

Il est nommé responsable des filiales immobilières du Crédit Agricole du Languedoc. Il est rattaché à Christophe Pouzol, directeur Développement Immobilier du CAL. Il remplace William Aurejac, qui prend le poste de responsable du développement des assurances Agri Pro.
Julien Roqueta dispose d’une quinzaine d’années d’expérience en gestion de fonds d’investissement immobilier et a principalement évolué chez Amundi Immobilier et Aviva Investors Real Estate (aujourd’hui Ofi Invest Real Estate). Il a également travaillé pour le compte de DTZ Asset Management et Eiffage Promotion.

Cédric O’Neill, Laura Irla, chaire Entrepreneurial Ecosystem Lab

Cédric O’Neill (Bricks.co) et Laura Irla (CJD Montpellier) participent le 2 juillet à la première édition de la matinale de la chaire Entrepreneurial Ecosystem Lab (EELab), organisée à Montpellier Management (Université de Montpellier). « Cette matinale sera l’occasion de dresser un bilan sur la situation actuelle de l’entrepreneuriat des jeunes entrepreneurs à impact, puis de nous interroger sur leur accompagnement », explique la chaire. À leurs côtés interviendront également Marie-Thérèse Mercier (Région Occitanie, EY), Lisa Haral (Caribegreen), Philippe Ferrando (Société Générale) et Karim Messeghem (Chaire EELab, Montpellier Management). Pour s’inscrire à la matinale, ça se passe ici. 

Hélène Ressayres, petite Reine de la photo

Notre copine Hélène Ressayres, photographe professionnelle toulousaine active dans le milieu de la presse (dont ToulEco), le corporate et la mode, va faire le Tour de France en juillet. Pas à vélo, mais en photos : elle vient de décrocher auprès de DNP Photo Imaging Europe, partenaire technique d’Amaury Sport Organisation (organiseur de la Grande Boucle), le marché consistant à prendre le public en photos, au départ de chaque étape. Hélène maillot jaune !

Sophie Miegeville, préfecture des Hautes-Pyrénées

Attachée principale de l’administration de l’État, elle est nommée par décret du Président de la République du 29 mai sous-préfète, directrice de cabinet du préfet des Hautes-Pyrénées Jean Salomon. Elle prend ses fonctions ce 17 juin, lit-on sur le compte X de la préfecture des Hautes-Pyrénées. 

Christophe Balas, AMO Occitanie Midi-Pyrénées

Architecte et gérant de l’agence Projet 310 architectes (Toulouse), il est élu président de l’association Architecture et Maîtrise d’ouvrage (AMO) Occitanie Midi-Pyrénées lors du conseil d’administration, lit-on dans un communiqué (à croquer ici). Christophe Balas succède à Elodie Bousquet, responsable de projet chez Oppidea, SEM d’aménagement de Toulouse Métropole.

J’en apprends plus ici

Le bureau se compose de Jean-Romain Munvez (Sarl Munvez FP01) qui devient 1er vice-président ; Stéphanie Erales (Patrimoine SA Languedocienne), Vanessa Larrère (OECO Architectes) et Lorraine Fonta (Fonta Promotion Immobilières) vice-présidentes ; Pierre-Jean Riéra (Toulouse Métropole) trésorier ; Jean-Pierre Deso-Vidal (Ville de Toulouse, Toulouse Métropole) secrétaire général ; Et Caroline de Pérignon (Atelier d’Architecture 319) secrétaire générale adjointe. 

Plus de À l’affiche

Jean-Pierre Coste, Vincent Hugonnet et Julien Roset, Adetem Montpellier-Occitanie

Analyser et commenter les dernières actualités marketing/communication à retenir. C’est ce que propose le réseau du marketing, Adetem Montpellier-Occitanie, mardi 25 juin de 18h30 à 20h30 dans les locaux de la Mutuelle des motards à Pérols (34). Organisée deux fois par an, cette réunion classe ces actualités en 10 rubriques, sélectionnée par le président d’honneur du réseau Claude Hugonnet. Objectif pour les professionnels : connaitre, interpréter, et ne pas passer à côté d’informations clés pour leur activité. Les actualités seront présentées par Jean-Pierre Coste (à gauche sur la photo) et Vincent Hugonnet (au centre sur la photo), co-présidents de l’Adetem Montpellier-Occitanie, et Julien Roset (à droite sur la photo), président de l’Union des Conseils en Communication (UCC) Grand Sud. Inscriptions et informations ici. 

Gérome Bouvier, Pont-Saint-Esprit

À peine élu maire de Pont-Saint-Esprit (30), il démissionne de son poste de maire et de conseiller municipal « pour raisons de santé », apprend-on sur le compte Meta de la commune gardoise. C’est Valère Segal qui doit lui succéder. Un conseil municipal va être convoqué pour procéder à son élection, après validation de cette démission par le préfet du Gard.

Décodage

On perce le coffre-fort

Législatives : quid des projets autoroutiers et des LGV en Occitanie ?

TRACE COM VINCI - Les indiscretions — *Le tracé du COM ©DR*

Contournement ouest de Montpellier, autoroute A69 entre Toulouse et Castres, LGV Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan : l’Occitanie déborde de projets d’infrastructures, essentiels – et chaque item importe – pour son désenclavement, la transition écologique (un bémol pour l’A69 sur ce point), l’accompagnement de sa croissance démographique, son attractivité et son développement économique.
Jusqu’à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 9 juin, tous ces projets semblaient bien partis, du fait de l’action coordonnée de la Région Occitanie et des collectivités, et d’un coup d’accélérateur objectif apporté par le catalano-gersois Jean Castex lors de son passage à Matignon, entre 2020 et 2022.
Quel impact aura la mise en place d’un nouveau gouvernement, avec la possible victoire du Nouveau front populaire ou du RN aux prochaines élections législatives (30 juin et 7 juillet) sur les projets d’infrastructures régionaux ? L’important est davantage dans le fait de se poser la question, dès aujourd’hui, que dans les réponses, encore très hypothétiques.

Quelques pistes néanmoins. Dans son programme, le RN prône la nationalisation des autoroutes. De quoi remettre en question le financement du contournement ouest de Montpellier (COM, environ 300 M€) par Vinci Autoroutes. Ce contournement est prévu pour 2030 entre Juvignac et Saint-Jean-de-Védas. Le RN possible allié des écolos, opposés au COM ? On emploie le mode conditionnel, mais on aurait alors tout vu. Le Nouveau front populaire promet de son côté « un moratoire sur les grands projets d’infrastructures autoroutières ». Reste à savoir si le COM, un contournement urbain attendu, permettant de sortir le trafic de transit de la ville, de connecter deux autoroutes (A750 et A9) et de mettre en place une voie dédiée au covoiturage et aux bus à haut niveau de services, rentrerait dans cette catégorie. D’autant plus que le cadre juridique du projet est solide. Vinci Autoroutes est titulaire d’un contrat de concession autoroutière (permettant de financer le COM, qui sera gratuit), jusqu’à un horizon 2033-2036 (lire le contrat ici, la durée de la concession étant stipulée dans l’article 36 du contrat, p.76).
Le chantier de l’autoroute A69, entre Toulouse et Castres, est de son côté bien avancé, mais sujet à de violentes oppositions (Les Indiscrétions du 10 juin, à croquer en cliquant ici). Un gouvernement Nouveau front populaire le stopperait-il ? Le chantier de la LGV Bordeaux-Toulouse a, de son côté, débuté (Les Indiscrétions du 12 février, à lire ici). Sera-t-il exécuté, et selon le calendrier prévu ? La ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est, elle, encore en phase d’étude (Les Indiscrétions du 25 mars, lire en cliquant là) et en attente des financements européens. Le Nouveau front Populaire annonce, sans plus de détails à ce jour, « la mise en place d’un plan rail et fret ». Côté RN, Louis Aliot, maire de Perpignan et directement concerné, pousse à la réalisation de cette ligne nouvelle. Ce qui ne fait pas mécaniquement tomber les milliards d’euros du ciel.

2e site d’Outremer Yachting : Sète tiendrait la corde

Le chantier naval d’Outremer Yachting (catamarans, siège social à La Grande-Motte, 34, groupe Grand Large Yachting) pourrait bien implanter son 2^e site à Sète, sur une parcelle de 4 ha (ex-Angibaud, désormais dépolluée et aménagée), dans le parc aquatechnique. « Les attributs de l’accord final sont en place. Nous sommes en phase terminale du dossier d’implantation. La décision d’Outremer Yachting de confirmer son projet d’implantation à Sète pourrait intervenir dans le courant de l’été », apprend-on de source proche. Le projet d’implantation a été retenu par Sète Agglopôle, Blue Invest et la SPLBT. Plusieurs dizaines d’emplois seraient créés. Il ne s’agit pas d’un transfert du chantier depuis La Grande-Motte, mais bien d’un second site de production, pour faire face à une augmentation du carnet de commandes.

Les Indiscrétions en ont parlé dès le 15 janvier, à croquer en cliquant ici.

Décarboner les mobilités : journées AGIR, du 18 au 20 juin à l’Arena Sud de France

Exposition de 110 exposants, visites techniques, retours d’expérience pour découvrir des projets de mobilité innovants, cycles de conférences autour du thème « Objectif Transfert Modal »… Les solutions de transfert modal mises en œuvre dans le cadre de politiques publiques sont décortiquées du 18 au 20 juin, lors du salon AGIR TRANSPORT, à l’Arena Sud de France à Montpellier. Parmi les thèmes des conférences : “Les comportements de mobilité : comment provoquer le changement ?” ; “Maas : peuvent-ils contribuer à changer les comportements ?” ; “Gratuité des transports publics : pour quels objectifs et selon quelles modalités ?” ; “Transition énergétique : où en est le déploiement des filières électrique et hydrogène ?” ; “Covoiturage : comment développer l’usage pour les trajets du quotidien ?”; “IA : quels impacts sur le monde actuel ?”
Exemple d’innovations exposées : le 1^er autocar rétrofité électrique de Retrofleet (PDG : Emmanuel Flahaut), qui a obtenu en septembre 2023 l’autorisation de transporter des passagers à son bord, exploité sur plusieurs réseaux français, chez ColorGroup (Marseille) et Negottià (région toulousaine). 10 autocars rétrofités par Retrofleet circulent à ce jour, et une centaine sont commandés en 2024. Des discussions sont en cours pour rouler prochainement dans l’Hérault. Pour rappel, le rétrofit permet de garder un car existant mais de modifier son moteur thermique par un moteur électrique – soit un double gain environnemental.

Agencehv réunit 300 décideurs dans le Cœur d’Hérault

Connecter les énergies, créer de l’intelligence collective territoriale, ouvrir des solutions alors qu’une période de tensions s’annonce. Des bises naissent des business, en quelque sorte. C’est le pari réussi de la 3^e soirée Réseaux d’Agencehv, le 13 juin dans l’écrin du Château de Granoupiac, à Saint-André-de-Sangonis, dans le Cœur d’Hérault.

soirée Agencehv juin 2024 — *Des bises naissent des business ©Eric Durand*

Des bises naissent des business. Plus de 300 élus, entrepreneurs, fédérations professionnelles, institutionnels, syndicats, associations…, de toute l’Occitanie, sont venus écouter, échanger, sourire, trinquer, dès 17h30 jusque tard dans la soirée. Et en plus, le temps était de la partie.

Au programme : les dessous de 30 ans de management au MHB par Patrice Canayer, grand témoin de la soirée et également conseiller régional de la Région Occitanie en charge de l’Attractivité et Rayonnement ; L’offensive commerciale d’Atelier Tuffery (jeans made in Florac), avec l’ouverture d’une boutique, le 14 juin, boulevard du Jeu-de-Paume à Montpellier ; La stratégie d’attractivité économique de la Vallée de l’Hérault, présidée par Jean-François Soto, maire de Gignac et conseiller départemental, et les liens avec la Métropole de Montpellier, représentée par Hind Emad, VP de 3M déléguée au développement économique et au numérique ; Le rôle du contournement ouest de Montpellier dans le désenclavement du Cœur d’Hérault, et le message d’intermodalité de Salvador Nunez, directeur opérationnel du concessionnaire autoroutier, selon qui les politiques publiques ne doivent pas oublier la route, « au risque de créer un sentiment d’exclusion chez une partie de la population, et on le voit en ce moment » ; Des pépites du territoire, incarnées par Nereus, Oyas Environnement ou encore le dynamique club d’entreprises de La Table Ovale. Sans compter le final en apothéose, sous le signe de la culture, avec le réalisateur Jean-Baptiste Durand (Chien de la Casse, César 2024 du meilleur premier film).
Jean-François Soto a de nouveau défendu le projet de création de communauté d’agglomération à l’échelle du Cœur d’Hérault, réunissant le Clermontais, la Vallée de l’Hérault et le Lodévois-Larzac. « Le fait d’être divisés ne joue pas en notre faveur sur des projets structurants. Exemple d’actualité, le demi-échangeur nord de Clermont-l’Hérault : dans les réunions devant le sous-préfet de Lodève, nous arrivons en ordre dispersé, et ne parlons pas d’une seule voix. Or, l’État sonde la capacité des collectivités à s’investir et se coordonner, avant de financer lui-même ce type de projet essentiel pour le territoire. »

Bernard Bilhac Bastien Noel Salvador Nunez et Patrice Canayer ©Eric Durand 1 - Les indiscretions — *De g. à dr. : Bernard Bilhac (La Table Ovale), Bastien Noël (Oyas Environnement), Salvador Nunez (Vinci Autoroutes) et Patrice Canayer (Région Occitanie) ©Eric Durand*

Agencehv concocte un webzine revenant sur les moments forts de la soirée (les webzines des deux premières éditions en cliquant ici). Toujours à l’affût, notre sémillant confrère Jean-Marc Aubert (Metropolitain Montpellier), « JMA » pour les intimes, 46 ans de carte de presse ( !), me glisse : « Énorme, ton truc. C’est bien simple : j’ai pris 30 pages de notes ! » Son compte-rendu, publié ce 13 juin, atteste de la richesse des échanges. Il est à croquer en cliquant ici. Quelques photos de la soirée en cliquant là.

Paroles d’invités
« Le format correspond aux attentes des entreprises et du monde économique, avec des échanges fluides et bien rythmés sur scène. Plus de 300 personnes : c’était un franc succès ! », nous a confié Jean-François Soto, maire de Gignac, président de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault et conseiller départemental.

« Les débats, les thématiques et les ‘pépites’ du territoire, tout était pertinent, dans un cadre très agréable. En attendant la prochaine édition avec impatience ! » (Maxime Jourdan, Groupe Cirrus Pegase).

« C’était très riche, avec une diversité de thèmes abordés » ; « J’ai croisé beaucoup de personnes que je n’avais pas vues depuis très longtemps ! », apprécient Dominique Rudloff et Benoît Durasnel (Janvier – Agence de Communication).

« Vous bossez comme des dingues, avec un souci de la qualité et de la précision journalistique. Par ailleurs, c’est une très bonne idée d’organiser votre soirée sur des territoires un peu ‘délaissés’. Ça fait un bien fou de voir de nouvelles personnes », décrypte Fanny Bessière, qui contribue par ailleurs chaque semaine aux Les Indiscrétions (de Hubert Vialatte).

« Merci pour cette très belle soirée, qui a notamment donné des exemples inspirants d’entrepreneuriat responsable, avec autant de sincérité que de travail !» (Éric de Monval, développement de La Ruche en Occitanie).

573WEB - Les indiscretions — De g. à d. : Bernard Bilhac (La Table Ovale), *Patrice Canayer* *(Région Occitanie)*, Jean-Baptiste Durand (réalisateur), Jean-François Soto (La Vallée de l’Hérault), Hind Emad (Montpellier Méditerranée Métropole), Nadège Da Ponte Corp (Nereus)

Merci à nos partenaires, sans qui la soirée n’aurait pas pu se dérouler : la communauté de communes de la Vallée de l’Hérault, Atelier Tuffery, Vinci Autoroutes, La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.

Merci également à nos précieux prestataires : Château de Granoupiac, Studios PM, EVASION-LIVE, Éric Durand (photos), Camille Traiteur, MONSIEUR LOUIS Evénement.

Le gardois Bastide est retenu pour le marché de vente de lits médicalisés et services associés

La centrale d’achat public pour les établissements de santé Resah confie au groupe Bastide le Confort Médical, basé à Caissargues (Gard) et spécialisé dans la fourniture de matériel médical et les prestations de santé à domicile, le marché de vente de lits médicalisés et services associés pour les services d’hébergement (Ehpad) et pour les services de soins de suite (centre hospitaliers). Montant estimatif du marché : 8 M€. D’une durée de quatre ans, le marché est remporté aux côtés des Ateliers du Haut Forez (Loire), fabricants de lits et mobiliers destinés à l’aménagement des chambres des établissements médicaux. « Nous sommes complémentaires avec les Ateliers du Haut Forez qui sont des industriels. Ils se concentrent sur le produit et nous sur les services (choix de bons dispositifs médicaux, la formation à l’usage, la gestion et la maintenance) », explique Mikael Durand, directeur médico-technique et directeur grands comptes publics chez Bastide Médical. À (re)lire dans Les Echos « Santé : Bastide remporte un marché de vente de lits médicalisés auprès de la centrale d’achat du Resah ».

Toulouse : nouvelle unité de stérilisation à la clinique Pasteur

Étendue dans un bâtiment de 803 m², la nouvelle unité de stérilisation de la clinique Pasteur, à Toulouse, est inaugurée le 10 juin. Chiffrée à 3,4 M€, l’unité est construite « au regard de l’activité croissante et des contraintes immobilières des locaux devenus trop petits et inadaptés aux besoins », explique la clinique dans un communiqué (lire ici). Architecte : Cyrille Fuseau (TAM Architecture, Toulouse). Cette nouvelle unité a généré « la création de 3 emplois : un agent de stérilisation et deux postes de logisticiens, indique aux Indiscrétions le service communication de la clinique. Au total, une équipe de 20 personnes travaille dans les locaux, à savoir 17 agents de stérilisation, 2 responsables et 1 pharmacien. »

J’en apprends plus ici

Par ailleurs, la clinique Pasteur a mobilisé 650 k€ dans l’acquisition de nouveaux équipements pour cette unité (laveurs, armoires de transport, camion logistique, stérilisateurs basse température…). À venir, l’installation de 150 panneaux photovoltaïques. « Le chantier débutera mi-juillet et sera finalisé fin juillet. Ces 150 panneaux permettront de produire une puissance équivalente à 60 kWh crête », déclare le service communication. 1.600 personnes (salariés et médecins) travaillent à la clinique Pasteur, qui accueille 71.000 patients par an.

Depuis Montpellier, Atelier Tuffery lance une stratégie de conquête commerciale

Inauguration Tuffery Montpellier — *De g. à d. : Myriam et Julien Tuffery aux côtés de Michaël Delafosse, lors de l’inauguration de la boutique montpelliéraine Atelier Tuffery, le 13 juin ©Hubert Vialatte*

Signe d’un savoir-faire artisanal centenaire, la machine à coudre Singer trône à l’entrée de la nouvelle boutique de jeans Tuffery (13 boulevard du Jeu-de-Paume à Montpellier), inaugurée ce 13 juin. Cette implantation, définitive après un pop-up store au 10 place de la Comédie en 2023, « est le prolongement de notre manufacture et show-room de Florac, mais aussi un prototype de ce que seront dans le futur les boutiques Atelier Tuffery ailleurs en France, à commencer par Paris. Nous avons travaillé comme des fous sur l’outil de production, pendant 8 ans, en hybridant les tâches pour éviter qu’elles ne soient répétitives pour les couturières. Maintenant que cette étape est franchie, nous mettons le cap sur le développement commercial », explique Julien Tuffery, à la tête de la PME de 38 salariés, avec son épouse Myriam, depuis 2016 (le communiqué relatif à l’ouverture de la boutique à lire en cliquant là). La création de cet espace représente, pour la PME lozérienne, un investissement global de 350 k€, « sans compter la formation de l’équipe, qui a passé du temps à la manufacture à Florac. Cette boutique, c’est un lieu où l’on achète, mais aussi où l’on apprend, où l’on peut s’informer sur les fibres naturelles. Il peut être privatisé pour des jeans sur mesure. Nous allons organiser des ateliers, par exemple d’upcycling avec le recyclage de vieux jeans en bobs ou bananes, détaille Julien Tuffery. Des rencontres seront aussi organisées, autour de la politique RSE, du sens de la manufacture… »

Jeu de Paume : un emplacement « à la fois choisi et subi ». « L’emplacement est à la fois subi et choisi. Choisi, car on fait un pari sur l’avenir, on croit dans ce secteur de la ville, qui est en train d’éclore avec l’extension du centre-ville piétonnier. Par ailleurs, Tuffery est plus une boutique de destination que jouant le rôle de capteur de badauds. Les études menées lorsque nous avions le pop-up store place de la Comédie ont montré cette tendance. Nous pouvions nous éloigner de l’ultracentre-ville. » Emplacement subi d’un autre côté, « car nous n’avons pas trouvé plus grand ailleurs. Or, nous avons besoin de surface pour développer notre concept. Ici, le local développe 140 m2 traversants, avec des jeux de rideaux séparant les activités. Nous pouvons être livrés rue Cabanel, à l’arrière ».

Mode alternative. Dans un secteur du textile et de l’habillement en pleine crise, Tuffery parvient à percer, en ciblant une clientèle CSP +. « Plus des enseignes comme Zara seront grosses, plus cela ouvrira des alternatives pour nous. Ce lieu incarne une mode alternative, élégante et sincère », déroule l’ancien ingénieur, qui a débuté sa carrière chez Veolia à Perpignan.

Bilan carbone des jeans avec l’Ademe. Un travail est mené avec l’Ademe pour créer un bilan carbone des jeans vendus. « L’idée est d’apporter aux clients de vrais calculs d’empreinte carbone avec l’Ademe, et non pas de nous contenter de dire que nous faisons de la mode en circuit court, avance Myriam Tuffery. Chiffres à l’appui, nous pouvons désormais prouver que nos jeans consomment trois fois moins de CO2 qu’un modèle vendu dans le prêt-à-porter classique. Nous sommes en avance sur ce plan. Demain, tous les vêtements devront afficher une empreinte carbone basse. »

Une manufacture à Montpellier. Julien et Myriam Tuffery n’excluent pas l’ouverture d’une 2^e manufacture à Montpellier, celle de Florac (2.000 m2) permettant la production de 60.000 unités par an. « Montpellier de la ville de la tech, du digital, d’une sorte de ‘hype’ (tendance), sourit Julien Tuffery. Mais n’oublions pas que les manufactures sont très inclusives. Que fait-on de ceux qui se retrouvent en échec scolaire, des personnes en situation de décrochage ? À Florac, nous avons embauché une Albanaise, qui ne savait pas écrire français il y a 5 ans. Aujourd’hui, elle la locomotive de l’atelier. De façon générale, le travail manuel redeviendra une source d’émancipation créative dans les dix prochaines années. Surtout avec l’avènement de l’IA, qui va impacter les métiers du conseil et des quartiers d’affaires. »

Delafosse : projet place Molière. Selon le maire Michaël Delafosse, présent à l’inauguration, « Tuffery incarne le nouveau visage du commerce, avec des notions de décarbonation et de réindustrialisation. Cette implantation s’inscrit dans une redynamisation commerciale du secteur : librairies, Nespresso, et l’enseigne Northface qui arrive. On sent que la rue du Faubourg du Courreau repart. Avant, tout l’argent public partait pour le quartier Port-Marianne. Aujourd’hui, je souhaite qu’il aille au centre-ville. La place Molière, derrière l’Opéra Comédie, pourrait devenir un nouveau lieu de vie. À l’heure où beaucoup d’enseignes textiles ferment, notamment les franchisés, le commerce se réinvente. » Une implantation commerciale rue Maguelone, dans l’immeuble du Capoulié, est prévue pour novembre 2025.

Nîmes : des entrepreneurs gardois réhabilitent un bâtiment pour le louer à des entreprises

Cinq cadres dirigeants – quatre du groupe Bastide, spécialisé dans la fourniture de matériel médical à domicile, et Roman Marcilly, un promoteur nîmois – créent une foncière. Leur première opération : réhabiliter un immeuble de 3.800 m² pour les louer à des entreprises, au sein de la zone industrielle de Saint-Césaire à Nîmes (Gard). Montant de l’investissement : 4 M€. 18 cellules, pouvant aller de 150 à 300 m², ainsi que 70 places de stationnement sont proposées. « Dans la partie la plus proche de la route, nous souhaitons installer des entreprises pouvant accueillir des clients (restauration, showroom…), et où il sera facile pour la clientèle de se garer. Dans la deuxième partie de la zone s’installeront plutôt des artisans », projette Nicolas Balmelle, associé de la foncière. À (re)lire dans Les Échos « Gard : un nouveau parc d’activités dans une des grandes zones industrielles du département » (juin 2024).

Photovoltaïque : la PME montpelliéraine Eléments rassemble 24 M€

Basée à Montpellier et spécialisée dans le développement de projets de production d’énergies renouvelables, la PME Eléments rassemble 24 M€ auprès du Crédit Agricole afin de financer une grappe de six projets photovoltaïques (sol et ombrières) d’une puissance de 22 MWc en Occitanie et en Gironde, lit-on dans un communiqué le 11 juin (à croquer ici). « Ces parcs produiront 30 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 6.750 foyers », précise Eléments. Les travaux ont débuté en février pour une mise en service entre juillet 2024 et janvier 2025. Fondée par Pierre-Alexandre Cichostepski, Loïc Chazalet et Grégoire Petit, la PME a levé 50 M€ fin 2023 afin de financer ses premiers projets autorisés en France, et d’étendre ses activités en Finlande, en Italie et en Allemagne. À (re)lire dans Les Échos, « Electricité renouvelable : Eléments lève 50 millions d’euros » (décembre 2023).

Crise dans la promotion immobilière : « On va encore perdre trois mois », alerte le nordiste Pascal Boulanger (FPI)

chantier-grue — *©Amélie Cazalet (Agencehv)*

Interrogé par Les Indiscrétions, le nordiste Pascal Boulanger, président de la puissante Fédération des Promoteurs Immobiliers, fulmine : « Avec les élections législatives, on va encore perdre trois mois, alors que les promoteurs ne vendent plus rien, qu’il n’y a plus d’offre (le nombre de logements construits s’effondre de 165.000 en temps normal à moins de 70.000 cette année, dont 40 % vendus à des bailleurs sociaux) et plus de demande. Je ne parle même pas de politique, mais de simple calendrier. Il nous faut attendre qu’un nouveau gouvernement soit composé. Passera l’été, et on se retrouvera le 10 septembre pour une première réunion, alors que chez nous, la situation est très tendue, avec notre métier qui s’arrête doucement. Il faudra le temps que le nouveau ministre du Logement – quelle que soit sa couleur politique – comprenne les enjeux, qu’on refasse des réunions pour lui expliquer la profondeur du problème… En trois ans de mandat, j’ai connu 4 ministres du Logement, ça fera mon 5^e ! Il faut repartir de zéro à chaque fois. »
D’après lui, le taux d’écoulement des programmes s’est considérablement allongé, passant en deux ans « de 8 à 22 mois. C’est presque 3 fois plus de temps, pour écouler une offre divisée par deux ». La profession fait face « à un manque de fonds propres, bloqués dans des appartements encore en construction, voire construits. Conséquence : les promoteurs ne peuvent pas lancer de nouvelles opérations ». Les issues possibles, pour les promoteurs indépendants : « Soit ils mettent la clé sous la porte, soit les banques continuent à les suivre car ils sont historiquement implantés dans leur région et y ont fait leur preuve depuis des décennies, soit ils optent pour des rapprochements avec des confrères. »
Le programme de rachats de logements par Action Logement et CDC Habitat est qualifié de « médecine d’urgence, alors que l’on préfèrerait ne pas être malades. Il faut que le futur gouvernement, quel qu’il soit, nous aide par la relance, avec une loi de défiscalisation ». Autres demandes : « Des aides aux maires bâtisseurs, la mise en place de prêts hybrides et d’un statut de bailleur privé pour les logements locatifs intermédiaires, et une loi d’exception, exonérant de droit de succession les achats de logements neufs. »

Selon Pascal Boulanger, la promotion immobilière a perdu « 25 % de ses 35.000 salariés, et en aura perdu environ 35 % en fin d’année. Plus aucun promoteur d’embauche. Des collaborateurs de poids partent dans d’autres métiers. Reviendront-ils quand l’activité redémarrera ? Il y a un risque de manque de bras et de cerveaux à ce moment-là. »
La FPI compte 700 adhérents, dont 350 promoteurs (certains majors étant adhérents dans plusieurs fédérations régionales, voire dans toutes).

7 collectivités distinguées lors des Victoires de l’investissement local du Gard

À l’occasion de la 8^e édition du salon des communes et des intercommunalités du Gard, organisée par l’AMF Gard le 13 juin au parc des expositions de Nîmes, la FRTP Occitanie Méditerranée récompense 6 collectivités pour leurs projets au service de la qualité de vie des habitants. Parmi les projets distingués : Séparation stricte des effluents d’eaux usées et d’eaux pluviales en vue de protéger le milieu naturel récepteur des écoulements pluviaux urbains porté par Nîmes Métropole dans la catégorie « Eau et assainissement » ; Aménagement d’un parc de stationnement pour les équipements de la commune, pour les commerces proches et aménagement paysagé de l’entrée de ville porté par la commune de Codolet dans la catégorie « Voirie & Aménagement de l’espace public »… Découvrir les autres lauréats ici. Plus à lire prochainement dans Les Échos.

« 30 % des scieries pas assurées contre le risque incendie », selon Fibois Occitanie

Quand une entreprise se soucie de la santé de… ses clients. « 30 % des scieries ne sont pas assurées contre le risque incendie, alerte Patrice Hérail, secrétaire adjoint de l’interprofession Fibois Occitanie et gérant de la société Cosbat (Comptoir des Spécialités du Bâtiment, Saint-Orens, 31). Avec le cabinet Ébrard (Toulouse), nous avons trouvé un assureur qui couvre les scieries et les déchetteries, Novacover. On est en train de faire assurer les scieries, qui sont nos clients. La filière bois fait vivre ma société Cosbat depuis 50 ans. Je me dois de renvoyer l’ascenseur ! »

La tête et les jambes

équipe foot féminine de l'Université de Montpellier — *©Anastasie Photographie*

L’Université de Montpellier (UM) est championne de France universitaire de football féminin (finale jouée le 6 juin, contre Dijon), et vice-championne de France chez les garçons. « On notera la présence dans l’effectif d’un important contingent de joueuses du Montpellier Hérault Sport Club, avec Coralie Houamria, Lilou Debonnaire, Éléonore Roch, Ondine Baccichet, Agathe Felden, Judith Coquet, Camille Graell, Manon Issert, Sarah Ferraro, Manon Cabanes et Sofia Boussate », souligne le blog mhsconair.com.

IMT Mines Albi et IMT Mines Alès cherchent des pépites deeptech pour la deuxième édition du concours “Up to Start by IMT”

Le 12 juin, via un communiqué, l’Institut Mines-Télecom annonce la deuxième édition du concours “Up to Start by IMT” qui accompagne gratuitement des porteurs de projets entrepreneuriaux, scientifiques ou technologiques, dans l’un des 12 incubateurs de l’IMT. L’IMT Mines Albi cherche des candidats dans les « matériaux et procédés pour l’aéronautique et le spatial » et l’IMT Mines Alès dans les « matériaux innovants, écomatériaux et cycle de vie des matériaux ». Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 30 juin. Pour candidater c’est par ici. L’intégration au sein des incubateurs se fera dès septembre.

Travaux publics : trois projets régionaux candidats pour le prix national « Acteurs pour la planète » de la FNTP

Trois initiatives d’Occitanie sont candidats pour le prix national « Acteurs pour la planète » organisée par la Fédération nationale des travaux publics (FNTP). Le Syndicat Mixte de la Ligne Verte des Cévennes postule pour avoir créé la première voie verte sur un ancien chemin de fer en Lozère, nommée “La Cévenole”. Celle-ci permettra de « créer un espace pour les mobilités douces pour les cyclistes et marcheurs », indique la FNTP dans le communiqué. Sète Agglopôle Méditerranée candidate pour la requalification, renaturation et aménagement de l’aire de loisirs du Pont Levis et des anciens salins de Villeroy à Sète. Objectif : « délimiter des espaces pour les différents publics en fonction de leurs usages pour organiser la zone », lit-on dans le communiqué de la FNTP. Enfin, Perpignan Méditerranée Métropole promeut la réalisation d’un réseau d’irrigation sur le territoire de l’Écoparc catalan, venant en aide à 40 viticulteurs et irriguant 260 hectares, souffrant de la sécheresse, apprend-on dans un communiqué. Les prix nationaux seront remis en septembre.

Occitanie Ouest : plus de 26.000 nouveaux logements nécessaires par an d’ici 2030

Alors que la crise du logement sévit, l’Union Nationale des Aménageurs (Unam) dévoile dans une analyse que l’Occitanie Ouest (ex-Midi-Pyrénées) aura besoin de plus de 26.000 nouveaux logements par an d’ici 2030. Explications.

Près de 10.000 logements par an pour la métropole de Toulouse. La métropole de Toulouse aurait besoin de près de 8.726 à 9.931 nouveaux logements par an d’ici 2030, projette l’Unam. Plus largement, en Occitanie Ouest, le besoin est estimé entre 26.335 et 28.137 nouveaux logements par an. « Pour l’Occitanie Ouest, cela représente 17 % de besoins en plus et 11 % pour la seule métropole de Toulouse », précise l’Unam.

Croissance démographique. L’effet démographique (croissance naturelle et migrations) représente 31,5 % des besoins en logement en Occitanie Ouest. « Cette tendance est encore plus marquée au sein de la métropole de Toulouse (58,1 %) », précise l’Unam. Le second facteur est la réduction de la taille des ménages (multiplication des familles monoparentales, diminution du nombre moyen d’enfants par femme…), qui représente un besoin de 7.918 logements par an (30,6 % des besoins en logement) en Occitanie Ouest.

Logements plus grands dans les couronnes périurbaines. « Les besoins en logements issus de la croissance démographique se concentrent au sein de l’agglomération de Toulouse avant tout et, secondairement, dans le piémont pyrénéen », déclare l’Unam. La réduction de la taille des ménages au sein des espaces ruraux, montagneux et dans les principales villes telles que Toulouse, Cahors, Albi, Auch ou Castres (jeunes étudiants, taux important de ménages séparés) nécessite beaucoup de petits logements. « Le phénomène est inversé au sein des couronnes périurbaines où résident les familles avec enfants », observe l’Unam.

Tension sur le marché en montagne. En montagne, les résidences secondaires ont le vent en poupe, accentuant les tensions. « Le poids des logements durablement vacants reste significatif au sein des zones rurales, mais aussi dans les centres-villes anciens, surtout en raison de l’obsolescence du parc de logements », analyse l’Unam.

Lire le rapport de l’Unam en cliquant ici.

Plus de décodages

La French Tech Méditerranée organise sa 3e édition de “Hello La Tech”

La French Tech Méditerranée organise le 25 juin sa 3e édition de “Hello La Tech” sur le thème “sport et technologie”, au Mas de Couran à Lattes (34). Au programme : démonstrations, keynotes, et annonce du nouveau bureau de direction de la French Tech Méditerranée. Plus de 800 personnes sont attendues. Le programme est à retrouver ici et rendez-vous là pour s’inscrire.

Projet de pépinière agricole à Céret (66)

Une nouvelle pépinière dédiée à l’innovation agricole dans la ville de Céret (Pyrénées-Orientales) ? C’est le projet porté par la communauté de communes du Vallespir (Pyrénées-Orientales) qui lance une phase de réflexion ce 17 juin, indique-t-elle dans un communiqué. Intitulé Vall-Up AgriTech, le projet serait une extension de la pépinière d’entreprises Vall-Up créée en 2019 à Céret. Objectif : renforcer le soutien aux entreprises du secteur AgriTech, avec une pépinière dédiée aux nouvelles technologies et pratiques agricoles et agroalimentaires. La mise en œuvre opérationnelle est prévue en 2025. « Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de structuration de filières d’avenir, incluant l’eau, les énergies renouvelables et les productions locales », précise la communauté de communes. « En soutenant l’innovation agricole, nous répondons aux enjeux de demain tout en créant des emplois et en dynamisant notre économie locale », conclut François Comes, vice-président à l’économie de la Communauté de communes du Vallespir.

Assises du Logement reportées

Annoncées pour le 3 juillet à Labège (31), les 2^e Assises régionales du Logement, organisées par la préfecture de région Occitanie, sont reportées à une date ultérieure, du fait de la tenue des élections législatives les 30 juin et 7 juillet.

Zoom

Une info passée au crible

Éolien flottant en mer, entre gros investissements et délais serrés

Ce 12 juin, journée placée sous le thème de la filière de l’éolien en mer flottant, à l’Espace Jacques Brel de Port-La Nouvelle, afin d’établir un tour d’horizon des enjeux et de l’avancée des projets du domaine, en présence de plus de 200 acteurs de la filière. D’ici 2025, les côtes audoise et catalane accueilleront deux fermes pilotes. Viendraient ensuite de nouveaux parcs commerciaux en Méditerranée, sauf en cas de nouvelle politique impulsée par un possible nouveau gouvernement – un éventuel gouvernement RN pourrait freiner le secteur des énergies renouvelables. Des appels d’offres sont en cours d’attribution. En parallèle, une filière industrielle est en cours de création. Les Indiscrétions y étaient.

journée de l'éolienne Port-la-Nouvelle — *Un front uni dans la période d’incertitude politique. ©Jules Mestre*

Une filière « dans l’incertitude jusqu’au 7 juillet. » « La filière de l’éolien en mer navigue à vue jusqu’au 7 juillet » (date du 2^e tour des législatives, note), relève Christophe Manas, président de la Commission Méditerranée et conseiller régional de la Région Occitanie. Ce, alors que la filière de l’éolien en mer se structure. « La région dans sa globalité contribue à cette progression, souligne Pierre Benaïm, secrétaire général Stratégie Régionale Innovation Occitanie et directeur délégué Innovation de l’agence Ad’Occ. Montpellier apporte une expertise dans le développement de projet (et organise ce jeudi 20 juin après-midi, à la Halle de l’Innovation, les premières Rencontres des Energies renouvelables, note), l’ingénierie et la Recherche & Développement (R&D) avec plus de 30 entreprises. Toulouse contribue par son savoir-faire dans l’aéronautique (environ 40 entreprises), très utile pour l’éolien en mer ». Afin de structurer cette filière économique, la Région a créé Wind’Occ pour lier entre elles les entreprises impliquées. « Au total, 212 entreprises échangent via ce cluster, compte Christophe Manas. Les ports de Marseille et de Port-La Nouvelle travaillent ensemble à une stratégie portuaire de la façade française méditerranéenne. »

Les deux fermes pilotes, Eolmed et EFGL, devraient être déployées en 2025, confirme Pierre Benaïm. Une réflexion est en cours pour favoriser l’inclusion des acteurs implantés sur le territoire. Un groupe de travail, dont l’association Wind’Occ fait partie, rédige une charte d’engagement pour la filière d’industrie française. La volonté serait d’abaisser le critère prix, de 70 % à 50 %, de la notation des projets, « pour laisser la place à d’autres critères davantage soucieux de l’environnement et de l’inclusion du contenu local dans les projets, détaille Arthur Serment, chef de projet au Pôle Mer Méditerranée. Nous souhaitons que la considération géographique ait une plus grande importance. »

*Christophe Manas, président de la Commission Méditerranée et conseiller régional ©Jules Mestre*

S’inspirer des appels d’offres précédents. Alors que la fin du dépôt des candidatures concernant l’appel d’offres numéro 6 (AO6) est attendue pour le mois d’août, et la désignation du lauréat pour décembre, Aldrik de Fombelle, lauréat de l’appel d’offres numéro 5 (AO5) avec « Pennavel » en mai, souligne la similitude entre les deux projets. « En remportant un appel d’offres de la sorte, on gagne un droit exclusif pour obtenir un permis de construire, explique celui qui est directeur du développement commercial d’Elicio. Nous nous attendons à avoir des recours contre nous, eu égard à la zone concernée (à proximité des côtes de Belle-Île, note), et nous ne pouvons rien faire tant que nous sommes en justice. » De plus, Pennavel est le premier projet de parc éolien flottant commercial au monde à bénéficier d’un contrat de complément de rémunération grâce à RTE, qui assurera le raccordement au réseau. Aldrik de Fombelle invite le lauréat de l’AO6 à s’inspirer de l’exemple de Pennavel. « Quelque part, nous sommes des premiers de série avec l’AO5. La production locale, c’est l’avenir industriel, mais ça n’a de sens que si c’est compétitif et pérenne », conclut-il.

Des projets d’ampleur. Après l’AO6, plusieurs appels d’offres devraient – là encore, en mettant en perspective la politique du futur gouvernement. « Nous attribuerons l’AO9 fin 2025, lance Frédéric Autric, directeur de projet éolien flottant en Méditerranée au sein de la Dreal Occitanie. Nous comptons aujourd’hui 10 GW au large des côtes audoises, et nous avons réalisé une planification pour atteindre 45GW en 2050. » Il estime qu’en moyenne, il faut compter sept ans entre l’attribution d’un projet et sa mise en service. « Pour ce projet au large des côtes audoises, nous avons recherché le fuseau de moindre impact, explique Yannick Bocquenet, responsable projets concertation chez RTE. Il contourne la Clape et plonge au niveau de Narbonne-Plage, jusqu’au poste en mer, à plus de 30 km des côtes. » Et d’annoncer : « Le 26 septembre, nous connaîtrons, sur l’ensemble des quatre façades maritimes françaises, quelle sera la cartographie de l’éolien en mer, à 10 ans, et à horizon 2050. »

*Aldrik de Fombelle, directeur commercial chez Elicio et lauréat de l’AO5 avec le projet Pennavel, détaille les similitudes avec l’AO6 en mer Méditerranée. ©Jules Mestre*

Les pêcheurs s’impliquent avec Pôle Méditerranée Services. Les acteurs de la filière de la pêche ont créé, en mai, l’association Pêche Méditerranée Services (PMS) qui devrait laisser la place, d’ici 2025, à une Scic (société coopérative d’intérêt collectif). Cette initiative a pour but de réduire les pertes économiques de la pêche, en considérant l’éolien comme un atout plutôt que comme un fardeau. « N’oublions pas qu’il y a quelques années, 99 % des pêcheurs étaient contre l’éolien en mer », lance Bernard Pérez, co-président de la nouvelle association. « Ce projet est unique en Europe, ajoute Sigrid Véland, chargée de mission d’entreprises Ad’Occ. Avec PMS, nous garantissons une gouvernance partagée, et une gestion sécurisée. » Parmi eux, se trouvent au moins deux représentants des ports de pêche du Grau-du-Roi (30), Sète (34), Port-La Nouvelle (11) et Agde (34).

Une fois l’association devenue Scic, il lui sera possible de répondre à des appels d’offres. La coopérative propose déjà du transport d’équipage, de matériel, mais aussi de la location de navire ou des services de tourisme industriel.

Un groupe R&D Occitanie pour répondre aux enjeux technologiques et scientifiques. En plus de l’association PMS, cette journée de l’éolien flottant en mer est l’occasion de lancer le groupe Recherche & Développement (R&D) Occitanie. « Nous voulons structurer le sujet, répondre aux enjeux technologiques et scientifiques et à des appels à projets », développe Alexandra Bertron, professeur à l’Insa Toulouse. « Il y a de nombreux challenges dans ce domaine, concernant la surveillance, la détection, le monitoring, complète Petru Notingher, professeur à l’Université de Montpellier. Nous voulons cerner au mieux le sujet. Les contributeurs intéressés peuvent déjà nous rejoindre ! »

J’en apprends plus ici

Wind’Occ lance également son Annuaire des compétences. « L’idée est de répondre aux besoins de recrutement, d’augmenter les viviers de profils, et de parler de ces métiers de demain au plus grand nombre », précisent Valérie Poplin, directrice opérationnelle du campus des métiers, et Samuel Pluche, chargé de missions Cemater. L’annuaire est découpé en quatre blocs : développement de projet, fabrication, construction et exploitation pour une meilleure accessibilité.

Développement d’Open-C, réseau de sites d’essais. Dans la filière de l’éolien, les réseaux de sites d’essais se multiplient. «Open-C, notamment, permet de fédérer. Ce réseau propose un lieu pour faire de la R&D, projette Christophe Manas. Nous ne sommes qu’au début de l’éolien flottant en mer, il reste un long chemin. Nous travaillons notamment sur l’optimisation des machines. » Avec Open-C, la Région Occitanie et Ad’Occ travaillent à la mise en place d’un site d’essai de grande puissance. « Ce genre de site peut accueillir des éoliennes qui produisent plus de 10 MW chacune, ajoute-t-il. L’objectif, c’est d’en avoir qui peuvent aller jusqu’à 15 MW ». Pour rendre possibles ces installations, des critères comme la qualité des sols ou la proximité à des sites de raccordements sont primordiaux. Les Indiscrétions avaient révélé le projet le 26 février, à croquer ici

Le groupe SLB annonce une nouvelle ligne de production à Béziers, sur 6.000 m2 d’extension. L’éolien en mer a aussi une dimension industrielle. L’outil industriel de SLB Cameron (ex-Schlumberger), à Béziers, se positionne sur ce nouveau marché. « Nous avons identifié cette zone comme capitale pour l’éolien en mer », explique Luc Mas, directeur de SLB Béziers. En ce moment, la société produit des connecteurs d’amarrage pour Eolmed, l’un des deux consortiums lauréats des fermes pilotes. La question de la quantité se pose pour SLB. « Pour un flotteur d’éolienne en mer offshore, il faut six connecteurs, soit plus de 1.000 heures de travail pour une turbine unitaire de 10 à 20MW, calcule Benoît Jauzion, directeur du bureau d’études de SLB Béziers. Alors pour une ferme de 500 MW à 1 GW, c’est colossal. Il faudrait produire un flotteur par semaine… » Pour faire face, SLB automatise ses chaînes de production, avec notamment une nouvelle ligne baptisée ‘l’Agile Factory’. Elle devrait être mise en service au quatrième trimestre de 2026. « Il s’agit de relever les défis de l’industrialisation par l’automatisation, explique Luc Mas. Cette ligne est le plus gros projet de l’histoire de SLB. Elle s’étendra sur 6.000 m². » Les Indiscrétions en ont parlé dès février, et c’est à lire ici

Le Toulousain MCE GmbH sur les rangs. De plus en plus d’entreprises, auparavant éloignées de la filière de l’éolien en mer offshore, s’orientent vers business. C’est le cas de MCE GmbH (465 employés, 150 M€ de CA), dont la filiale française est basée à Blagnac (31) et travaille principalement avec Airbus. « Nous avons essayé d’imaginer des lignes d’assemblages de flotteurs, développe Bruno Vidal, directeur commercial de MCE GmbH. Nous avions déjà ce savoir-faire dans l’aéronautique. Notre entreprise est un bel exemple de pont entre l’aéronautique occitanienne et l’éolien flottant. »

Dans la foulée, Thomas Debize, ingénieur éolien en mer au sein de la Semop qui exploite le port de Port-la-Nouvelle, fait un point sur l’avancée des travaux d’extension du port, détenu par la Région Occitanie. « En plus des 3 km de digues, nous avons construit le terminal EMR (énergies marines renouvelables), qui sert aux deux projets pilotes », ajoute-t-il. Les travaux ont notamment vu sortir de l’eau près de 10 hectares pour l’aménagement du môle marchandise. En amont, la zone arrière logistique est terminée, sur environ 70 hectares.

La livraison des infrastructures portuaires et maritimes est prévue pour fin 2025, et la livraison totale du port pour l’année 2026.

3 questions à

Jean-Baptiste Durand, réalisateur et scénariste

Jean Baptiste Durand 1 - Les indiscretions

« Il faut croire aux ICC dans la région »

Enfant du cœur d’Hérault, originaire de Montpeyroux (34), Jean-Baptiste Durand est le réalisateur de « Chien de la Casse » (2023), film primé au César cette année (meilleur premier film). Tourné dans l’Hérault, au Pouget et à Sète, le film fait découvrir le Cœur d’Hérault au cénacle parisien. Et vient démontrer que les ICC (industries culturelles et créatives) concernant tous les territoires, et pas uniquement les métropoles.
Jean-Baptiste Durand a clôturé notre soirée Réseaux Agencehv, ce jeudi 13 juin du Domaine de Granoupiac à Saint-André-de-Sangonis*. « Trois questions à », la rubrique où le tutoiement est de rigueur.

Quel est ton lien avec le Cœur d’Hérault, que tu filmes d’ailleurs très bien dans Chien de la Casse ?
J’ai grandi dans la région (né à Montpeyroux, note), et c’est intuitivement que j’ai construit mon travail en l’ancrant au territoire. Ce n’était pas un choix politique ou intellectuel, mais une nécessité absolue d’en parler. C’est aussi ce qui a plu dans ‘Chien de la Casse’ : c’est enfin un film qui parle d’un territoire rural, avec réalisme et sans caricature.
J’ai ensuite fait mes études aux Beaux-arts de Montpellier, et je ne me suis jamais éloigné de l’Hérault. Je savais qu’il ne fallait pas aller ailleurs pour réussir.
C’est une valeur ajoutée maintenant, car je connais très bien mon territoire, et j’ai bâti mon entourage professionnel ici avec les locaux, qui sont très compétents. En parallèle, nous avons la chance de voir l’Occitanie devenir une région de tournages, avec un dynamisme fort. Je ne perds pas une occasion de dire que j’habite à Montpellier !

On parle beaucoup des ICC, les Industries Culturelles et Créative, dans les métropoles. Avec votre film, Chien de la Casse, tu viens prouver que ces ICC sont présentes partout, y compris hors des métropoles…
Il faut croire aux ICC dans la région. Paris aspire tout le monde, nous ne sommes donc pas 10.000 réalisateurs en région, nous sommes plus visibles et avons plus de places pour nous exprimer. Et toutes les compétences sont là. Il y a même un écosystème assez fin : toutes les compétences pour un tournage sont présentes en région sans surnombre. Sur le tournage de Chien de la casse, 95 % des personnes sur le plateau étaient originaires de la région.
Et il faut savoir que certains se sentent déracinés quand ils montent à Paris. Beaucoup finissent par revenir en région, à l’image d’Abdelkader Benchamma, artiste originaire du Tarn, revenu habiter ici. L’Occitanie ne doit pas rougir de ses talents. La clé est de s’affirmer : tout n’est pas à Paris. Il y a d’ailleurs de plus en plus de personnes qui habitent en dehors de Paris et qui l’assument, comme aux Césars, où deux nommés sur cinq, pour la catégorie Meilleur Premier film, n’étaient pas parisiens (Stéphan Castang est un réalisateur dijonnais, note). Nous avons Internet, le TGV… Ce n’est plus nécessaire de partir, nous pouvons bâtir notre monde professionnel à côté de notre lieu d’habitation. J’ai aussi la chance d’avoir une productrice, basée à Paris, qui me fait entièrement confiance, je n’ai donc jamais ressenti le besoin de bouger.

Un mot sur ton prochain long-métrage, tourné également dans l’Hérault ?
“L’homme qui avait peur des femmes” sera une comédie romantique portée du point de vue d’un homme et de sa vulnérabilité. Je mettrai également en lumière le foot amateur… Je n’en suis qu’au stade de l’écriture, mais il sera tourné dans l’Hérault, du côté des terres rouges.

*Plus à lire sur notre soirée Réseaux Agencehv en « Décodage »

La HV Touch

Conseil RP

Avis du Conseil de déontologie journalistique et de médiation, rendu le 14 mai, portant sur une affaire opposant l’édition toulousaine du site d’informations locales Mediacités et le quotidien La Dépêche du Midi. Si vous souhaitez en savoir plus, c’est ici.

La phrase

« Je défends les congés payés, sauf pour ceux qui travaillent à mes côtés. »

Michaël Delafosse (sur le ton de l’humour mais quand même), maire de Montpellier, le 13 juin lors de l’inauguration de la boutique Tuffery à Montpellier.

On s’en fout

Dialogue improvisé, au soleil, attablés à la terrasse du Musée Soulages à Rodez (12), après une journée d’animations de débats pour la Sac (société de coordination) Hasso (Habitat Solidarité Sud-Ouest). C’était le 30 mai, avant la double-déflagration du 9 juin – élections européennes et annonce de la dissolution. C’était, me semble-t-il, il y a 100 ans, et pourtant c’était hier.
Avec des cadres dirigeants de bailleurs sociaux membres de Hasso, nous parlons bâtiment, immobilier, politique régionale et nationale, dessous des cartes, journalisme. Plus d’une heure de discussions franches et souriantes. Je sens poindre l’esprit du sud-ouest que j’aime bien. Échanges directs, subtilité d’analyse et sens du verbe. « Il y a un problème avec Macron, c’est qu’il est vraiment trop centralisateur », lâche l’un d’entre nous. J’ajoute : « Pourquoi ne pas décentraliser les ministères, pour rapprocher le pouvoir central des acteurs locaux et des citoyens ? »
Le jeu s’emballe alors. Chacun y va de sa proposition de localisation : le Tourisme à Marseille, les Finances et l’Industrie à Lyon, le Logement en banlieue parisienne, l’Éducation nationale à Lille… ou encore, bien sûr, l’Agriculture à Rodez. Et j’en oublie. Souvenir fugace d’une fin de journée printanière. Et pourtant, l’idée n’est pas si saugrenue…

Ça pousse

Ils et Elles bâtissent nos villes

Le retour des « Galaf’ » à Nîmes

Bientôt le retour des « Galaf’ » à Nîmes. Nicolas Chambon, président de l’opérateur commercial Socri Limited, annonce le 11 juin l’ouverture, à l’automne 2025, d’un grand magasin Galeries Lafayette dans le centre commercial nîmois La Coupole, dont il est propriétaire depuis juin 2021. La surface de vente s’étendra sur 3.000 m² et environ 50 emplois seront créés. La façade de l’enseigne s’étendra sur près de 75 mètres le long de la rue Perrier. Une entrée de 250 m² accueillera les clients. Huit univers dédiés seront aménagés : hommes, femmes, chaussures, lingerie, maroquinerie, accessoires, bijouterie/horlogerie et parfumerie/beauté. L’architecture d’intérieur misera sur des matériaux nobles tels que « le bois, la pierre et le laiton », indique Socri Limited. La surface commerciale sera gérée par le groupe Planet Indigo, fondé en 2000 par Philippe Sempere, spécialiste dans l’exploitation, le développement et l’animation de points de vente dédiés à la mode. Le tandem Socri Limited / Planet Indigo a déjà repris les Galeries Lafayette à Béziers en 2016 et celles d’Avignon en 2022.
Pourquoi aura-t-il fallu trois ans entre la reprise de La Coupole et l’ouverture des Galeries Lafayette ? « C’est le temps nécessaire pour finaliser les solutions techniques et commerciales optimales, et obtenir les autorisations administratives relatives à la mise en œuvre d’un projet de restructuration, explique Nicolas Chambon. Plusieurs défis ont dû être relevés : complexité́ architecturale et financière de la restructuration d’un site comme la Coupole, en site occupé, au cœur du secteur sauvegardé, et coordination des travaux avec ceux que la ville va engager dans les abords immédiats. »
La 2e phase des travaux, dont le montant total s’élève à 9 M€, est lancée. Conçus par les cabinets A+ architecture et Aura, le chantier comprendra la rénovation de l’entrée principale, avec ouverture de la façade béton pour offrir une transparence depuis la rue Général Perrier, l’installation de nouveaux escalators accédant directeur au grand magasin, la restructuration complète du niveau commercial, au-dessus des Halles. Ces travaux débuteront mi-2024 et se termineront à l’automne 2025.
Socri Limited, actif dans les commerces, les centres commerciaux, les bureaux et les résidences de luxe, réalise un chiffre d’affaires de 35 M€.

32 logements début 2026 dans le quartier La Font de Mauguio

Perspective des résidences Primera et Ora — *Perspectives des résidences Primera et Ora à Mauguio (34) ©DR*

FDI Habitat pose le 13 juin le 1er arbre des résidences Primera et Ora, représentant au total 32 logements au sein de la Zac La Font de Mauguio (34), lit-on dans un dossier de presse (par ici ça croustille). Dessiné par l’agence d’architecture Cardin Gabriel (Le Crès, 34), l’ensemble immobilier prendra place sur 2.557 m² de surface de plancher. Le montant de l’investissement est chiffré à 5,6 M€. La livraison est prévue pour le 1er semestre 2026. La résidence Primera propose 17 villas individuelles (de 2 à 5 pièces) en accession BRS (bail réel solidaire) et 17 places de stationnement aérien. « Il s’agit de la première opération d’accession à la propriété en BRS réalisée sur la communauté d’agglomération du Pays de l’Or et de la première opération de ce type pour FDI Habitat », souligne le promoteur. Il reste 3 logements disponibles. De l’autre côté, la résidence Ora est un bâtiment collectif de 15 logements (du 2 pièces au 4 pièces) dédiés au locatif social, avec 15 places de stationnement en sous-sol. 

J’en apprends plus ici

Situé à l’est de Mauguio, le quartier de La Font fait l’objet d’une concession d’aménagement cédée à l’Or Aménagement sur une période de 16 ans (2013-2028). En quelques chiffres, le quartier s’étend sur 19 ha, avec 800 logements, 1.167 m² de locaux d’activités, 1.486 m² de commerces et 2.648 m² d’équipements. Montant total des travaux : 15 M€. Plus d’infos ici. 

À Nîmes, Vinci Immobilier lance les travaux d’une résidence de 102 logements

Perspective de la résidence Le Jardin d'Odette — *Perspective de la résidence Le Jardin d’Odette, à Nîmes (30) ©DR*

La première pierre de la résidence Le Jardin d’Odette, portée par Vinci Immobilier et composée de 102 logements collectifs (studio au T3) adaptés aux seniors, est posée le 7 juin, chemin de Pissevin à Nîmes (Gard). Accueil, restaurant, salon de détente, salle de fitness, piscine, salon de coiffure… Un espace de 750 m² de parties communes occupera le rez-de-chaussée, et 57 places de parking en sous-sol sont prévues. Le lancement officiel des travaux est fixé au 21 juin prochain pour une livraison au 4e trimestre 2025. Le montant des travaux s’élève à 10,5 M€. Architectes : Marc Galligani (AMG Architectes, Montpellier) et Marie Piette Quaile (Quailemonde Architectes, Nîmes). « Un bail commercial est confié à Ovelia, filiale de Vinci Immobilier spécialisée dans la gestion et l’exploitation de résidences services pour seniors autonomes et semi-autonomes, pour une durée de dix ans », indique Thierry Iacazio, directeur territorial Languedoc et directeur régional adjoint de Vinci Immobilier. À (re)lire dans Les Échos « Nîmes : Vinci Immobilier lance les travaux d’une résidence seniors ». 

Au marché

Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.

APPELS D’OFFRES

Aménagement 🏗️

Occitanie Est

Sa3m lance un avis pour des travaux d'aménagement des espaces publics de l'espace urbain Arceaux à Montpellier.

BTP 👷‍♀

Occitanie Est

L’Université de Paul Valéry Montpellier 3 lance un avis pour un marché de travaux d'aménagements pour le secteur cœur de campus - allée en arc-en-ciel.

La commune de Carcassonne lance un avis pour une maitrise d’œuvre pour la reconversion du couvent des carmélites en Office Intercommunal de Tourisme (OIT).

SGAMI SUD, DAGF et BCPA lancent un avis pour la réhabilitation du bâtiment 69 de l'école nationale de police de Nîmes.

La commune du Barcarès lance un avis pour assistance à maîtrise d'ouvrage dans le cadre du projet Ila Catala 2.

La communauté de communes Corbières Salanque Méditerranée lance un avis pour des travaux de requalification de la déchetterie de Durban-Corbières (11).

La SPL Arac Occitanie lance un avis pour la construction de la médiathèque centrale de l'agglomération de Carcassonne.

La commune du Barcarès (66) lance un avis pour maîtrise d'œuvre pour la transformation d'un ensemble immobilier en maison des associations.

Le Crous de Montpellier Occitanie lance un avis pour un marché de maîtrise d'œuvre concernant l'installation de panneaux photovoltaïques des cités universitaires Colombière à Montpellier et Moulin à vent à Perpignan.

SEM ELO lance un avis pour maitrise d'œuvre pour la fourniture, l'installation, le raccordement et la mise en service d'ombrières photovoltaïques de parking.

La mairie de Clermont-l'Hérault lance un avis pour maîtrise d'œuvre pour la création de la voie verte.

La Ville de Mèze lance un avis pour des travaux de rénovation de la toiture et des façades de l'Hôtel de Ville.

Occitanie Ouest

Le CHU de Toulouse lance un avis pour la reconstruction de l'ehpad Le Castelet du CHU de Muret (31).

Muretain Agglo lance un avis pour un marché de travaux relatif au réseau express vélo n°6 sur les communes de Muret, Roques et Portet-sur-Garonne.

La mairie de Campsas lance un avis pour la rénovation énergétique du groupe scolaire de Campsas.

Toulouse Métropole lance un avis pour la construction d'un technocentre sur le site Atlanta.

Tisséo Collectivités lance un avis pour des travaux de rénovation des centrales SSI (Système de Sécurité Incendie) des stations du métro ligne B.

La mairie de Blagnac lance un avis de travaux de désamiantage et démolition de bâtiments communaux pour la Ville de Blagnac.

La Ville de Toulouse lance un avis pour des travaux de restauration du grand cloître du musée Des Augustins.

La commune de Labastide Saint Sernin (31) lance un avis pour la construction d'un nouveau groupe scolaire et restructuration partielle du groupe scolaire existant a Labastide Saint Sernin.

La communauté de communes Carmausin-Ségala (81) lance un avis pour des missions de maîtrise d'oeuvre pour la réhabilitation du musée du Verre.

La SPL Arac Occitanie lance un avis pour maîtrise d'œuvre pour la réhabilitation des logements BTS au lycée Roland Garros à Toulouse.

L'Université de technologie de Tarbes (65) lance un avis pour un concours restreint de maîtrise d'œuvre pour la réalisation de l'opération immobilière P2IA du campus de l'université de technologie de Tarbes.

Déchets 🗑️

Occitanie Est

La commune de Carcassonne lance un avis pour stockage, réception, transport et valorisation des déchets industriels.

Eau / Assainissement 💧

Occitanie Est

La mairie de Bellegarde lance un avis pour la réalisation des schémas directeurs d'alimentation en eau potable et d'assainissement des eaux pluviales sur le territoire de la commune de Bellegarde.

La mairie du Perpignan lance un avis de création d'une unité de pompage pour l'irrigation des terrains de sport du Parc des Sports.

Carcassonne Agglo lance un avis pour entretien et maintenance des ouvrages communautaires d'assainissement pluvial sur le territoire de Carcassonne Agglo.

La régie des eaux de Montpellier Méditerranée Métropole lance un avis pour prestations géotechniques, géophysiques et hydrogéotechniques pour les opérations sur les réseaux et ouvrages de la Régie des eaux de Montpellier Méditerranée Métropole.

Le Syndicat Centre Hérault lance un avis pour des travaux de gestion des eaux pluviales de la plateforme de compostage d'aspiran.

Occitanie Ouest

La communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène lance un avis pour un schéma directeur d'alimentation en eau potable du territoire de la communauté de communes Aubrac Carladez et Viadène.

Immobilier 🏟️

Occitanie Ouest

L'Oph 65 lance un avis pour un marché de travaux pour la construction de 12 logements à Lourdes.

Services 📋

Occitanie Est

La Ville de Mauguio lance un avis pour l’extension et maintenance du territoire connecte de la ville de Mauguio-Carnon et de son port de plaisance.

Occitanie Ouest

La mairie de Tarbes lance un avis groupement de commande - exploitation et maintenance des installations : de chauffage, d'eau chaude sanitaire - contrôle anti-légionnelle, de climatisation, d'équipements et installations atypiques.

La commune de Bagnères-de-Luchon lance un avis pour un marché d'exploitation des installations thermiques de la commune de Bagnères-de-Luchon.

Le Département du Tarn lance un avis pour des études générales portant sur l'aménagement, la construction et la réparation d'infrastructures routières, d'ouvrages d'art, de tunnels et de contrôle des travaux.

ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ

Le Syndicat intercommunal de collecte et traitement des ordures ménagères de la région d'Uzès attribue le marché de prestation de broyage des déchets verts sur l'aire de broyage de la déchèterie de Vallabrix et sur celle de la déchèterie de Fournès à SILVA FORESTIS. Valeur totale du marché : 300 000 euros.

Le Sydeel66 attribue le marché d’accord-cadre mono attributaire relatif aux prestations de maintenance, d'exploitation et de travaux de réparations des installations d'éclairage public à DALKIA ELECTROTECHNICS CITELUM. Valeur totale du marché : 525 000 euros.

La mairie de Milhaud attribue le marché de concession d'aménagement pour la réalisation de la ZAC Aubépin à Milhaud à GGL AMENAGEMENT. Valeur totale du marché : 13 900 000 euros.

La Ville d’Alès attribue le marché d'exploitation et de maintenance des installations thermiques, de traitement d'air et de ventilation de la Ville d'Alès à VINCI Facilities - CEGELEC Maitenance Tertiaire Sud-Est. Valeur totale du marché : 999 993 euros.

Plus de marchés ici

La communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup attribue le marché de maîtrise d'œuvre pour la sécurisation et la stabilisation du château de Montferrand à Patrice SALES Architecte. Valeur totale du marché : 54 800 euros.

La communauté de communes Lodévois et Larzac attribue le marché de réalisation des schémas directeur d'alimentation en eau potable et d'assainissement des eaux usées à ENTECH INGENIEURS CONSEILS et CEREG INGENIERIE SAS. Valeur totale du marché : 128 150 euros.

Toulouse Métropole attribue le marché de travaux de réaménagement de la place Bellières à Saint-Orens à Entreprise Malet et Pinson Paysage Midi-Pyrénées. Valeur totale du marché : 1 419 986,38 euros.

La CMAR Occitanie attribue le marché de prestations de fournitures matérielles et prestations associées pour le renouvellement des infrastructures IT de la CMAR Occitanie pour le département de la Haute-Garonne à COM NETWORK. Valeur totale du marché : 600 000 euros.

La mairie de Perpignan attribue le marché de création d'un préau avec couverture en panneaux photovoltaïques au groupe scolaire Blaise Pascal à Bomati Batiment, Beck Et Cie et Cegelec Perpignan. Valeur totale du marché : 128 893,12 euros.

La Région Occitanie attribue le marché de construction d'un nouveau quai dédié à l'amarrage de la drague Hydromer à Groupement Buesa Tmf / Soletanche. Valeur totale du marché : 1 174 499 euros.

La Région Occitanie attribue le marché de maîtrise d'œuvre pour la construction du quai I1 dans la darse 2 du port de Sète-Frontignan à B.R.L. INGENIERIE SA. Valeur totale du marché : 490 027.01 euros.

Toulouse Métropole attribue le marché de travaux de réaménagement du cœur de ville de la commune de Mons à Eiffage Route Grand-Sud - Etablissement Midi-Pyrénées. Valeur totale du marché : 1 260 190,50 euros.

Toulouse Métropole attribue le marché de travaux d'amélioration de la sécurité incendie et mise en accessibilité à Platres Garonnais, Somepos, Snef Clim Sud-Ouest, Deco Metal Creation, sarl baylet bernard, Groupe Gcc, Signature F, Atelier Larrieu scop arl, Gb Metallerie et Sud Ouest Energies. Valeur totale du marché : 977 232,83 euros.

L’agenda

Lundi 17 juin :

La Nuit des Réseaux, organisée par Aeroscopia à Toulouse. Informations ici.

Mercredi 19 juin :

Soirée Networking et conférence de presse dédiée au lancement du Train French Tech, organisée par la French Tech Perpignan, à partir de 18h30 au Halles Vauban à Perpignan. Inscription ici.

Jeudi 20 juin :

Soirée « Passez en mode Dev Eco » dédiée à l’économie et à l’emploi du territoire, organisée par la Région Occitanie en partenariat avec l'agence AD'OCC à la Cité de l'Economie et des Métiers de Demain à Montpellier. Inscription ici.

Le club de la presse Occitanie fête ses 40 ans à Frontignan. Détails à venir. Inscription à l'adresse communication@clubpresse.org.

Matinale « l'innovation au service des territoires » organisée par Pays Cœur d'Hérault à l'hôtel d'entreprises "Les Trois Fontaines" au Pouget (34). Inscription ici.

Conférence et Afterwok « Comment manager la génération Z ? », organisée par EDO Campus et l'association APEC, à partir de 17h à EDO CAMPUS, 5 900 Route de Pérols, Mauguio (34). Inscription ici.

Lundi 24 juin :

Assemlée Générale Ordinaire avec une table ronde sur le thème de la « Loi d'accélération de la production d'énergies renouvelables » 1 an après sa sortie, organisée par Cemater à patir de 17h. Inscription ici.

Mardi 25 juin :

Soirée « Passez en mode Dev Eco » dédiée à l’économie et à l’emploi du territoire, organisée par la Région Occitanie en partenariat avec l'agence AD'OCC à la Cité à Toulouse. Inscription ici.

Journée « Les rencontres d'affaires : des rencontres à faire » organisée par la CCI Lozère à l'Espace Evénements Georges Frêche à Mende. Informations et pré-inscription ici.

3e édition « Hello La Tech », reliant le sport et la technologie, organisée par la French Tech Méditerranée, à partir de 13h30 au Mas de Couran à Lattes (34). Inscription ici.

Plus d'événements ici

Mercredi 26 juin :

Soirée de remises des labels de l'immobilier, organisée par Midi Libre, à 18h30 au Domaine de Verchant (34). Plus d'infos à venir.

Colloque Ecoconception Occitanie, organisée par Ad'Occ à la Cité à Toulouse, de 9h à 17h. Inscription ici.

2e édition des Bâtisseurs de futurs sur le thème « L'intelligence artificielle au coeur des métiers de la construction », organisé par la FFB Occitanie de 9h à 16h30 dans les locaux de la FFB Occitanie à Montpellier (155 rue Jacques Fouroux). Inscription ici.

Jeudi 27 juin :

Soirée Prestige organisée par les Dirigeants Commerciaux de France (DCF) Montpellier au Domaine de Verchant (34). Plus d'infos et inscription ici.

9ème édition de Place à l'Entreprise, organisée par l'UPE 30 au Mas de la Barben à Nîmes. Plus d'infos ici.

Masterclass « Dirigeants d'Occitanie : vos salariés sont-ils engagés ? », organisée par Harmonie Mutuelle en partenariat avec le Medef Hérault Montpellier, à 18h30. Inscription ici.

Vendredi 28 juin :

Journée sur « l'Electronique de puissance, une belle opportunité pour l'Occitanie », organisée par Ad'Occ, dans l'amphitéâtre Jacques Moreaux, campus Saint Priest à l'université de Montpellier, de 9h à 17h. Programme là et inscription ici.

JUILLET

Mardi 2 juillet :

Matinale de la chaire Entrepreneurial Ecosystm Lab sur la jeunesse et l'entrepreneuriat, organisée par la chaire EELab de 8h30 à 10h30 à Montpellier Management (amphithéâtre B113). Inscription ici.

Conférence et exposition « IA : Révolution créative », organisée par Wonderful à 19h au Musée Fabre (Montpellier). Plus d'infos ici.

4ème édition des Entreprises Responsables et Engagées, organisée par la CPME Hérault à 16h au Domaine d'O à Montpellier. Plus d'infos et inscription ici.

Mercredi 3 juillet :

Deuxième édition de BtoHealth, rendez-vous business et innovation de la filière Santé en Occitanie organisé par AD'OCC à l'ancienne faculté de médecine à Montpellier. Inscription ici.

Jeudi 4 juillet :

Soirée « Passez en mode Dev Eco » dédiée à l’économie et à l’emploi du territoire, organisée par la Région Occitanie en partenariat avec l'agence AD'OCC à la Salle Fernan à Pamiers. Inscription ici.

Soirée « C'est sportif d'être entrepreneur » organisée par Lunel Agglo au Viavino à Entre-Vignes, en présence de David Maillard, champion paralympique d'escrime. Inscritpion obligatoire avant le 2 juillet ici.

Convention Totem sur les « Rencontres régionales Mobilités intelligentes et durables », organisée par Ad'Occ à la Cité à Toulouse, de 9h à 18h. Inscription là.

OCTOBRE

Du 3 au 5 octobre :

5e édition du forum de la transition Le Monde Nouveau, organisé par le Groupe La Dépêche à Planet Ocean (Montpellier). Plus d'infos et inscription ici.

Newsroom

L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :

JOURNALISME

Pour Les Échos :

Le Creps-CNEA Font-Romeu prépare les sportifs aux JO Paris 2024
La biotech Biodol lève 7 M€ pour lutter contre les douleurs chroniques
Campings : Yelloh! Village passe la barre des 100 franchisés

Séries d'été pour Les Échos :

Friches industrielles : dans le Gard rhodanien, l'ancien site d'Arcelor-Mittal tente de sortir de l'ornière
Marcoule, bien parti pour accueillir le premier prototype de mini réacteur

Contribution au magazine de ToulÉco :

Le projet Genvia incarne le renouveau industriel à Béziers et la transition énergétique
Les fermes pilotes éoliennes offshore sont dans la dernière ligne droite avant leur installation, à 20 km des côtes audoises, en 2025
Sevrage tabagique : NFL Biosciences passe à la phase industrielle, après une levée de fonds de 3 M€

ANIMATIONS

20 juin : animation des Premières rencontres des Energies Nouvelles Renouvelables, organisées par Montpellier Méditerranée Métropole à la Halle de l'Innovation de Montpellier.

12 septembre : table ronde « Le grand saut techno », organiséeau Domaine des Grands Chais à Mauguio (34) dans le cadre de la REF (Rencontre des Entrepreneurs de France) Montpellier. Organisateur : Medef Hérault Montpellier.

Voilà, c’est tout pour cette semaine. Courage et chocolat !

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Les dernières indiscrétions

C’est le feu

18 novembre 2024

Là, c’est le feu. « Nous recherchons toutes les pistes d’économies possibles », lance aux agents de la collectivité Pascal Perrissin, DGS du Département de l’Hérault (en « À l’affiche »).

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Les territoires sortent les griffes

12 novembre 2024

Les territoires sortent les griffes, eh oui. Terre de Camargue la semaine dernière, et, cette fois-ci, un zoom éclairant sur les stratégies et les politiques de la Vallée de l’Hérault et Béziers Méditerranée. Les Indiscrétions ont fait du ...

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Sacrés frangins !

4 novembre 2024

On aime le sacre, chez lui à la Sud de France Arena (Pérols - 34), du jeune pongiste montpelliérain Félix Lebrun, le 27 octobre en finale du WTT Champions. ©Tibhar

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Toutes les indiscrétions

La rédaction

Hubert Vialatte journaliste économie Occitanie Maontpellier

Il ne lâche rien

Hubert, Montpelliérain depuis 40 ans (avec quelques infidélités londoniennes et parisiennes), est diplômé du Centre de Formation des Journalistes Paris (2001).

En savoir plus sur Hubert

Signes distinctifs sur sa carte de presse 95598, la quête de clarification et de saine problématisation, dans un monde souvent entravé par les acronymes abscons, la langue de bois, les approximations et les infox.
Hubert a été auditeur de la session 2019-2020 du Chede (cycle de hautes études pour le développement économique). Un réseau national constitué de chefs d’entreprise, élus, préfets, hauts fonctionnaires, cadres de collectivités…, précieux.
Avant de jouer sa partition, il a fait ses gammes pendant 18 ans (2001-2019) à La Lettre M, média économique régional de référence. Il y a commencé stagiaire, avant d’évoluer au fil des ans jusqu’au poste de rédacteur en chef, contribuant activement au développement du titre à Toulouse entre 2015 et 2018.

Contactez Hubert

Heureusement qu’elle est là

Francilienne, résidant à Montpellier depuis 2018 et diplômée de Sup de Com’ Montpellier (2020), Sarah a rejoint Agencehv en CDI (temps plein) début octobre 2020.

En savoir plus sur Sarah

Ses missions : rédaction d’articles sous l’autorité de Hubert Vialatte, veille média, structuration de la stratégie et de l’organisation, création graphique, mise en page, social media management, mise en ligne et promotion des Indiscrétions.

Sarah porte un intérêt au métier de journaliste. Son mémoire de fin d’étude porte ainsi sur le thème « L’impact de l’Intelligence Artificielle sur la presse en ligne et le journalisme ».

Contactez Sarah

Sarah Les Indiscrétions journaliste économie en Occitanie Montpellier

Amélie, journaliste économie Occitanie Montpellier

Amélie dite « de Cazilhac »

Rédaction, community management, promotion des Indiscrétions… Amélie Cazalet poursuit son chemin en CDI (temps plein) depuis septembre 2022 chez Agencehv, après y avoir effectué un stage, de mars à septembre 2021, puis une alternance jusqu’en septembre 2022.

En savoir plus sur Amélie

Originaire des Cévennes, plus précisément de Cazilhac (d’où « Amélie de Cazilhac », on trouve que ça sonne bien), elle est diplômée d’un Master 2 Marketing, Médias et Communication à Montpellier Management (Université de Montpellier).

Contactez Amélie

La mascotte

Vincent Riba, âgé de 20 ans, a rejoint Agencehv en alternance rédaction – community management en septembre 2023 pour deux ans. Il est actuellement en Master Sport, Événementiel et Communication à Mediaschool Montpellier.

En savoir plus sur Vincent

Passionné de rugby, Vincent se destine au journalisme sportif.

Jules Mestre

Jeune journaliste de 25 ans, le narbonnais Jules Mestre rejoint nos entités Agencehv (animation de débats, rédaction de contenus, newsletter ‘Les Indiscrétions’) et Alivio (production d’articles de presse écrite à dominante économique) en tant que journaliste reporter (CDI, temps plein). Ses missions : veilles d’informations, interviews, couverture de conférences de presses, rédaction d’articles et d’Indiscrétions…

En savoir plus sur Jules

Diplômé d’un Bachelor au sein des Hautes Études de Journalisme (HEJ) de Montpellier en mai 2024, Jules a couvert intégralement le Festival de Carcassonne 2024 pour L’Indépendant Carcassonne (La Dépêche du Midi). Il a par ailleurs assuré un CDD de deux mois au sein de la rédaction narbonnaise de L’Indépendant en janvier-février 2024.

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Des bises naissent des business

sur le gril cette semaine

À l’affiche

Didier Katzenmayer, UIMM Midi Pyrénées – Occitanie

Frédéric Charmasson et Olivier Giorgiucci, FRTP Occitanie

Laetitia Mahé, CHU de Montpellier

Patrick Maillard et Thierry Ducros, Union Nationale des Métiers du Bois-FFB

Nicolas Sarkozy, ex-fan de Manu

Sébastien Frey, Hérault Méditerranée

Julien Roqueta, Crédit Agricole du Languedoc

Cédric O’Neill, Laura Irla, chaire Entrepreneurial Ecosystem Lab

Hélène Ressayres, petite Reine de la photo

Sophie Miegeville, préfecture des Hautes-Pyrénées

Christophe Balas, AMO Occitanie Midi-Pyrénées

Jean-Pierre Coste, Vincent Hugonnet et Julien Roset, Adetem Montpellier-Occitanie

Gérome Bouvier, Pont-Saint-Esprit

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2e site d’Outremer Yachting : Sète tiendrait la corde

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Assises du Logement reportées

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Éolien flottant en mer, entre gros investissements et délais serrés

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Jean-Baptiste Durand, réalisateur et scénariste

« Il faut croire aux ICC dans la région »

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