Les indiscrétions
Contrer Trump
Semaine du 10 février 2025
À l’affiche
Parce qu’elles et ils le valent bien

Pierre Cabrol, Cogedim Occitanie
Pierre Cabrol est nommé directeur Occitanie de Cogedim (Altarea), indique ce dernier aux Indiscrétions le 10 février. Pierre Cabrol est déjà directeur régional de Woodeum x Pitch Immo. Ces trois marques d’Altarea Promotion emploient environ 50 salariés en Occitanie (Toulouse et Montpellier), avec une présence forte – par exemple, 450 réservations réalisées en 2024 en Occitanie Est. « Dans cette partie de la région, le littoral est un vrai marché : Coba à La Grande-Motte (architecte : Antoine Assus), mais aussi au Barcarès et à Argelès dans les Pyrénées-Orientales, à Marseillan et Sète (3 opérations sur la Zac Sud Canal) dans l’Hérault, au Grau-du-Roi dans le Gard. À Montpellier, avec Woodeum, 140 logements sont programmés dans le quartier Ovalie. En Occitanie Ouest, le marché est centralisé sur l’aire toulousaine, avec une opération de 1.000 logements sur le CEAT à Jolimont, qui se finalisera en 2026. Je souhaite développer à Toulouse une nouvelle stratégie de développement, avec de la prospection en diffus, et pas uniquement des réponses à consultations. Toulouse bénéficie d’un important marché tertiaire. »
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« L’objectif, c’est de retrouver des clients en résidence principale, en développant l’offre aux primo-accédants. Il y a toujours une quote-part investisseurs, que nous accompagnons également avec des solutions meublées en partenariat avec la filiale AGI d’Altarea Promotion. Un nouveau produit émerge : le LLI (loyers plafonnés) pour le particulier, avec une TVA à 10 % et une exonération de taxe foncière pendant 15 ans. Ce n’est pas très connu en ce moment. Cela peut être un nouveau levier pour pallier la suppression du Pinel. Greencity s’est le premier lancé dessus. »
« Il faut retrouver de la rentabilité, après avoir perdu de l’argent en 2023 et 2024 », déclare Pierre Cabrol. Cogedim porte aussi des résidences étudiantes, des locaux d’activités et de l’immobilier d’entreprise. Le groupe Altarea continue à se développer sur les opérations en Malraux avec sa filiale HP, et se positionne sur les nouveaux métiers (data center, photovoltaïque…) avec sa filiale ALTAREA ENR.
Toutes les marques d’ALTAREA sont regroupées dans les mêmes bureaux à Toulouse. « L’idée est de faire la même chose à Montpellier, dans les bureaux de Cogedim (immeuble Dorama), sur environ 800 m2, d’ici fin 2025 : AGI, Histoire et Patrimoine, Woodeum, Pitch Immo, ALTAREA ENR… », conclut Pierre Cabrol.

Claire Fita, députée européenne / contrer Trump
Le déclenchement de la politique protectionniste de Trump, avec des droits de douane passant de 4 % à environ 29 %, « est une menace de guerre commerciale pour l’Occitanie. Nous avons ici des filières fortes (viticulture, agriculture, aéronautique…, ndlr), très présentes à l’export. Nous sommes exposés. Je suis inquiète, d’autant plus que la situation est déjà catastrophique dans la filière viticole », alerte, le 7 février lors d’un point presse à Montpellier, la Tarnaise, députée européenne, conseillère régionale, et membre à Strasbourg de deux commissions (Affaires économiques et monétaires ; Agricole). Face à cela, l’Europe doit amener « une réponse forte, affirmant que nous devons nous faire respecter. Du côté de la présidente de la Commission européenne, on entend ‘pragmatisme, libre-échange, boussole de compétitivité’. On est sur des atermoiements. Mais il n’y a pas une réponse à cette menace de guerre. C’est inacceptable ». Elle prône « une union des marchés de capitaux privés dans l’UE (thèse d’Enrico Letta), pour que les entreprises captent des financements européens. C’est ainsi que l’on développera plus rapidement des startups dans le numérique et l’IA ».
Les États-Unis représentent 3,3 Md€ d’exportations de l’Occitanie en 2024 : c’est la 2e destination en valeur, et le 4e en volume (7 % des exportations).
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Selon Claire Fita, Trump déclenche une « guerre contre le modèle social et démocratique européen. Trois exemples : le retrait de l’Accord de Paris, avec la relance aux États-Unis des énergies fossiles ; La remise en cause du droit des femmes ; La volonté d’hégémonie dans la tech et l’IA. Découvrir ces oligarques de la tech est un choc pour moi. C’est un autre visage du populisme ».
À l’échelle régionale, une instance informelle vient d’être mise en place, pour anticiper les impacts de la politique économique américaine. Elle regroupe notamment la Région Occitanie, les présidents de CCI et le Ceser.
« L’Europe a une arme : c’est le déficit commercial américain, qui s’élève à 918 Md$, dont près de 190 Md$ avec l’Europe. Si l’Europe riposte à la hauteur de l’attaque, les États-Unis comprendront qu’ils y perdront. L’Europe est un mastodonte, comme la Chine et les Etats-Unis. Aussi perfectible soit-elle, notamment sur l’Europe sociale, c’est le seul interlocuteur qui puisse répondre à de telles puissances. »

Christophe Le Pape, Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées
La Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées (CEMP) décline 4 ambitions pour 2026 : « banquier des transitions, bâtisseur financeur, employeur de référence, coopératif engagé », précise la CEMP. D’ici 2026, la banque vise 1.200 clients actifs professionnels supplémentaires, 1 Md€ de crédit accordé aux entreprises, 600 logements neufs construits ou encore 6.000 nouveaux sociétaires. La CEMP a octroyé 2,4 Md€ de crédits pour accompagner les projets de ses clients professionnels et particuliers en 2024.
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Ces annonces ont été faites par Christophe Le Pape, président du directoire de la CEMP, lors d’une conférence de presse ce 28 janvier, dans le cadre de la présentation du plan stratégique 2030, lit-on dans un communiqué de presse.
La banque vise 440 M€ de produit net, soit la différence entre les produits et les charges d’exploitation bancaire, à horizon 2026.

Roxanne Dardaine-Bozzarelli, Pulse Béziers Méditerranée
Cofondatrice de Dev’EnR (producteur indépendant d’énergies renouvelables, Béziers – 34), elle succède à Mathilde Boulachin (Chavin) à la vice-présidence de l’agence de développement économique Pulse Béziers Méditerranée, présidée par Robert Ménard, maire de Béziers et président de Béziers Méditerranée, indique une source proche aux Indiscrétions. L’autre vice-président entrepreneur reste Cédric Botella (Instadrone).
> Sur même sujet : « Les territoires sortent les griffes », Les Indiscrétions du 12 novembre 2024, à croquer en cliquant là ; « Dev’EnR obtient 10 M€ pour accélérer sur l’énergie solaire », Les Indiscrétions du 18 novembre 2024, en cliquant ici.

Catherine Trevet, SNCF Réseau Occitanie
567 M€ sont investis en 2025 par SNCF Réseau pour moderniser le réseau ferré et les gares en Occitanie, indique sa directrice territoriale Occitanie. « Quatre opérations seront réalisées avec l’utilisation de moyens lourds, des trains usines : entre Toulouse et Castelnaudary, sur la ligne Paris-Orléans-Limoges- Toulouse, entre Cahors et Lamothe, puis entre Montauban et Montpezat, mais également sur le littoral languedocien entre Montpellier et Sète », indique-t-elle. Plus à lire en cliquant ici. La carte des travaux (mise en ligne le 4 février) en cliquant là.

Jean Loup Pierrot, Immobilier / de TDS à M&A
Jean-Loup Pierrot, actuellement directeur d’agence à Terres du Soleil Promotion (Pérols, 34 – gérant : André Costa), rejoindra le groupe M&A (Montpellier) le 3 mars en tant que directeur général opérationnel, afin d’accompagner les équipes dans le développement du groupe M&A, indique aux Indiscrétions Laurent Romanelli, président de M&A.
« Son savoir-faire reconnu pour produire des immeubles de qualité, couplé à ses capacités humaines, font de Jean-Loup le directeur général parfait pour accompagner le groupe M&A dans son développement régional et national, notamment pour ses marques Silver (résidences seniors), ecampus (résidences étudiantes) et Kalithys (ventes en bloc) », indique Laurent Romanelli.

Laurent Blondiau, plume de poids
Références, anecdotes truculentes, citations fleuries, humour à tous les étages… On a aimé le discours de Laurent Blondiau, le 29 janvier, à l’occasion de son pot de départ.
Quelques morceaux choisis :
– Tacle au PS national. « J’ai derrière moi plus de 40 années de discours entendus voire subis… Et, comme disait Michel Audiard : ‘je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot : c’est dire si j’ai entendu des conneries…’ (…) Mais rétablissons la vérité : je ne suis pas ancien combattant, n’ai jamais été militant socialiste, le docteur me l’a interdit, et bistrot oui un peu beaucoup. Et nous savons tous d’expérience que la connerie n’a hélas ni frontière, ni parti, la preuve par ce qui se passe à Paris depuis plusieurs mois. »
– Une collaboration pas évidente. Sur le début de l’histoire avec Delga, en 2015, alors qu’elle a sollicité ses services pour préparer la campagne régionale de fin 2015 : « J’avais failli dire « non » avant même de vous rencontrer. Car je ne m’étais pas encore remis de ma dernière campagne électorale, européenne, avec José Bové (présent le 29 janvier, ndlr), particulièrement éprouvante. Il fallait oser Bové ! Passe encore qu’il démonte des Mc Do à ses heures perdues, il faut bien que jeunesse se passe. Mais l’animal est insatiable en campagne, à surveiller comme le lait bio sur le feu. »
> Intéressé.e par le discours intégral de Laurent Blondiau ? Vous pouvez en faire la demande sur amelie@agencehv.com et hvialatte@gmail.com
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– 2010-2025 : Autres temps, autres mœurs. « Comme je voulais être à la hauteur ce soir, j’ai cherché pendant longtemps une citation inspirante pour ce moment. Comme je connais bien l’assistance, j’ai essayé aussi de chercher quelque chose de simple… (…) Je l’ai trouvé chez Jim Harrisson, un des grands auteurs américains qui avait de la bouteille dans tous les sens du terme : ‘Nous sommes les lieux où nous avons été, ils font partie de nous’. Oui, ce lieu est une partie de ce que je suis, de ce que je sais car j’y ai beaucoup appris. Sur le monde en général et sur moi en particulier. C’est dur de dire que je le quitte car la vie apprend à ne jamais dire jamais, d’autant que je me suis déjà séparé de lui en octobre 2010 (au décès de Georges Frêche, ndlr), sans fleurs ni couronnes comme dans tout bon règlement de comptes montpelliérain. Je me sépare à nouveau de lui aujourd’hui, entouré de la chaleur et des sourires de ma famille, d’amis, de collègues et d’élus. Autres temps, autres mœurs… »
– Conserver le pouvoir. « Dans l’expression ‘homme ou femme politique’, on oublie d’ailleurs souvent le premier terme. Il est médiatiquement correct de penser qu’un ou une politique est une machine sans affect, sans sentiments, sans scrupules. Ayant eu la chance de travailler à vos côtés et celle de Georges Frêche, je peux le dire : assumer le pouvoir n’est pas chose facile, singulièrement de nos jours. On peut certes y accéder, avec peu d’idées et beaucoup d’argent, mais pour le conserver dans le temps, avec l’adhésion et l’affection des gens, cela demande des qualités humaines supérieures, inaccessibles bien souvent au premier démagogue venu. »

Agencehv, débat sur la transition énergétique
« Transition énergétique : comment dépasser les difficultés ? » : c’est le thème de la première table ronde thématique organisée par Les Indiscrétions/Agencehv, le 27 mars à partir de 8h, à Horizon Resort Massane (Baillargues, 34). Intervenants : Christian Assaf (Conseiller régional Occitanie, AREC Occitanie), Isabelle Touzard (Montpellier Méditerranée Métropole), Sylvain Panas (TotalEnergies Occitanie), Gilles Pinel (Enedis Occitanie), Grégory Delfour (maire de Cuxac-d’Aude). L’événement est organisé en partenariat avec la Région Occitanie, TotalEnergies et Enedis.
> Gratuit, inscription obligatoire en cliquant ici (places limitées).

Charlène Dazzy, CPME 34/ Réagir dans un contexte tendu
“Garder le cap : réagir dans un contexte tendu”, c’est le titre de la soirée coorganisée par la CPME 34 ce 13 février à Palavas-les-Flots. « Les chefs d’entreprises ont besoin d’appréhender l’année 2025 pour faire face et réagir à leurs problématiques quotidiennes. L’objectif de cette soirée est de permettre aux chefs d’entreprise de repartir avec des solutions concrètes et des ressources à exploiter (RH, marketing, management, pilotage, etc.) », commentent les organisateurs. Au programme : une présentation du contexte économique suivie d’une table ronde autour de 5 grands thèmes : mesurer, anticiper, sécuriser, structurer et développer. La soirée sera animée par Charlène Dazzy, référente de la commission stratégie & innovation de la CPME 34. Pour s’inscrire, ça se passe ici.

Éric Fouillot, UIMM Méditerranée Ouest
Priorité à l’industrialisation et à la transition énergétique pour l’UIMM. Éric Fouillot, président de l’UIMM Méditerranée Ouest, insiste sur ces deux aspects, ce 30 janvier, à l’occasion de sa cérémonie de vœux, au port de Port-La Nouvelle (11). « Nous organisons nos vœux ici pour sortir des métropoles et aller à la rencontre des territoires, là où se joue notre ambition de réindustrialisation, glisse-t-il. Parmi tous les projets phares, l’éolien offshore flottant se distingue comme une véritable révolution industrielle ». Il cite notamment les projets Eolmed (Qair) et EFGL (Engie) comme des galops d’essai, rappelant que la Région Occitanie a investi « directement et indirectement près de 800 M€ depuis pratiquement dix ans ». « Les six éoliennes flottantes pilotes flotteront à 17 km de nos côtes dans quelques mois, plus d’une douzaine suivront en 2030, et 25 de plus en 2040 », ajoute-t-il.
L’UIMM Méditerranée Ouest compte 190 entreprises adhérentes pour 7.000 salariés répartis entre l’Aude, les Pyrénées-Orientales et l’Hérault.
> Pour lire le discours ciselé d’Éric Fouillot, contactez-nous à amelie@agencehv.com ou hvialatte@gmail.com.

Matthieu Ourliac, Medef Béziers / ses 5 points de vigilance en 2025
Lors de son discours de vœux 2025, le 31 janvier à Béziers (34), le président du Medef Béziers relève cinq points de vigilance : « Le nouveau vote du budget a entraîné le blocage du prêt à taux zéro, crucial pour lancer des projets de construction ; Les concessions automobiles sont en crise en raison de la transition énergétique et des taxes élevées. Il est crucial d’évaluer l’impact local sur l’emploi et de trouver des solutions pour soutenir ce secteur ; Les défis qui se posent à l’industrie française, qui fait face à une concurrence mondiale intense, avec un coût du travail élevé nuisant à sa compétitivité. Il est essentiel de discuter des stratégies pour améliorer la compétitivité industrielle ; Le budget ne prévoit pas de réduction des dépenses, ce qui pourrait mener à une augmentation des impôts (lire en « Décodage » la mise en place d’un Versement Mobilité régional, ndlr). Il est important de clarifier les mesures pour éviter une pression fiscale accrue ; Enfin, le Medef insiste sur la nécessité de maintenir la réforme des retraites, tout en continuant le dialogue avec les partenaires sociaux pour discuter des modalités et adoucir les fins de carrière. »

Sarah Nguyen Cao Khuong, bienvenue à Chloé
La directrice d’Agencehv et son compagnon Valentin Martel sont les heureux parents de Chloé, née le 4 février à 13h18 à l’hôpital Arnaud de Villeneuve (CHU de Montpellier). Ce premier bébé Agencehv (nul doute qu’il y en aura d’autres !), en pleine forme, mesure 48 cm pour 2,8 kilos. Le 2e prénom de Chloé est Linh. Ce prénom vietnamien – Sarah étant d’origine vietnamienne par son papa – signifie « sacré, âme ».
Pour l’anecdote : l’anesthésiste s’est évanoui au moment de la pose de la péridurale, du fait d’une hypoglycémie. « D’habitude, c’est le papa qui s’évanouit ! », a réagi l’équipe médicale, une fois l’anesthésiste réveillé. Après l’accouchement, il est revenu pour confirmer qu’il allait bien et s’excuser. « C’était très marrant », résume la maman. Âgée de 30 ans, danseuse de talent, Sarah a quitté son Île-de-France natale (Herblay-sur-Seine, 95) en 2018, pour rejoindre Montpellier. Félicitations aux parents, et bienvenue à Chloé !
Plus de À l’affiche

Marc Ournac, DDTM Hérault
Ingénieur des travaux publics de l’État, il est nommé ce 10 février directeur adjoint de la DDTM de l’Hérault, apprend-on auprès de la préfecture de l’Hérault. Il succède à Thierry Durand, nommé à la DDT des Hautes-Alpes.

Christine Bonelli, Terre de Camargue
Elle est la nouvelle directrice de la communication de la communauté de communes Terre de Camargue (30). Elle était auparavant responsable communication du syndicat mixte du bassin de Thau.

Frédéric Forner-Viardot, préfecture du Gard
Il est nommé directeur départemental de la protection des populations du Gard, informe la préfecture gardoise sur son site internet. Il entre en fonction le 1er février et succède à Claude Colardelle (retraite). Frédéric Forner-Viardot était jusqu’à présent attaché principal d’administration de l’État.
La rédac’ se mouille
On aime
L’élection, le 21 janvier, d’Amir Reza-Tofighi à la présidence de la CPME nationale, 2e organisation patronale française. « De Grigny à la tête de la CPME », Les Échos livrent le 3 février (lire ici) les dessous de l’histoire de ce fils de réfugiés politiques iraniens, 40 ans, startupper et enfant de la banlieue parisienne. La promesse d’un vent de fraîcheur, même si on jugera sur pièce. « Son profil est radicalement différent de l’incarnation actuelle des petits patrons par la CPME », souligne, dans Les Echos, le spécialiste du patronat, Michel Offerlé, auteur notamment de « Patron », publié l’an dernier chez Anamosa.
Amir Reza Tofighi commence son mandat dans la provocation, proposant dans le JDD un « Elon Musk -français » pour réduire la dépense publique, sans y voir « un modèle à idolâtrer ni un dogme à suivre ». Il s’en explique sur LinkedIn, à lire en cliquant ici
On n’aime pas
Les qu’en dira-t-on, rumeurs et autres dénigrements pas forcément fondés sur des acteurs économiques, savamment assénés au journaliste de passage. C’est que j’en entends, à longueur de semaine. Souvent entendu, dans le désordre : « Il.elle est alcoolique », « va tout droit vers la liquidation judiciaire », « traite très mal ses salariés », « La boîte de machin est à vendre, il n’a plus les ressources »… ; Sans oublier le très facile : « Il.elle est en burnout » (idéal, pour rabaisser quelqu’un, car ça ne veut rien dire). La ficelle est franchement grosse : l’émetteur du message espère que je vais le croire, sans vérifier, et compte ainsi influencer ainsi le traitement ultérieur de l’information.
Ces tentatives de désinformation, même réitérées, n’ont aucune prise. Tout simplement parce que je n’ai, comme la majorité de mes confrères, d’apriori sur personne, et que j’évalue une fois en situation. Ce qui ne m’empêche pas, cependant, de rencontrer des alcooliques, personnes en burnout et/ou traitant très mal leurs salariés, je vous rassure.
Décodage
On perce le coffre-fort
Hérault / Lozère : Handibloom, 5e Fondation abritée par la Fondation Saint-Pierre

Handibloom – Fondation Lozère (association A2LFS, soutien aux enfants et jeunes vivant avec un handicap) devient la 5e Fondation abritée par la Fondation Saint-Pierre (Palavas-les-Flots, 34), après les Fondations Bioviva, Cap Santé, Clinique Ster et Fondation Dux (myopathie FSH). Handibloom – Fondation Lozère s’appuie sur 5 leviers d’action : accessibilité et autonomie ; Innovation et recherche ; Confort et indépendance ; Activités physiques et inclusion sociale ; Soutien aux aidants et aux familles.
L’Institut Saint-Pierre soigne environ 10.000 enfants par an. Parmi les derniers projets soutenus par la Fondation Saint-Pierre pour cette structure : « Du mobilier adapté pour les enfants polyhandicapés » (lire en cliquant là) ; « Ateliers créatifs pour les enfants » (lire en cliquant ici).
Trois missions sont dévolues à la Fondation Saint-Pierre : philanthropie, gestion patrimoniale du groupe (avec des implantations d’exception, comme à Courbessac dans un parc arboré, ou dans l’Aude à proximité du Canal du Midi), et patrimoine de rapport (résidences locatives et résidences services à Palavas). « La Fondation fait aussi de l’ingénierie de projets, pour comprendre les besoins médico-sociaux, et apporter des réponses pas toujours couvertes, explique la directrice générale de la Fondation, Marie-Anne Sportes. Les familles d’enfants autistes ou présentant des troubles du neuro-développement ont peu de répit. Ce sont des pathologies envahissantes. Les parents sont épuisés. Pour eux, il y a très peu de dispositifs de vacances adaptées. Or, le premier besoin des familles qui ont un enfant en situation de handicap, c’est d’avoir des vacances. »
En partenariat avec les Départements, les CAF et les CPAM de l’Aude, du Gard et de l’Hérault, la Fondation Saint-Pierre accueille chaque année une centaine de familles, à travers le dispositif « Bulles de Répit ». Dans les projets en cours, la création d’un établissement de répit à Conqueyrac, près de Sauve (30), sur le site de Notre-Dame de la Gardiolle, repris par la Fondation et en cours de rénovation.
> La 8e édition des 24h Saint-Pierre se déroulera les 14 et 15 juin. Le défi solidaire et sportif représente environ 600 k€ de dons. « Les besoins à couvrir sont très importants en termes d’innovation, de prévention et d’aides aux aidants », souligne Marie-Anne Sportes. Ainsi, si le budget annuel s’élève à 4 M€, 500 k€ de projets ne sont pas financés. Plus à lire en cliquant ici.
Élections 2025 / Chambres d’agriculture : la FNSEA-JA reste majoritaire en Occitanie, percée de la Coordination Rurale
Tout au long de la semaine du 3 février, les différents départements d’Occitanie dévoilent les résultats départementaux des élections des représentants à la chambre d’agriculture. Consultez la carte interactive des résultats des élections des Chambres d’agriculture ici. Les Indiscrétions font le point.
Percée de la Coordination rurale. En plus d’arriver pour la première fois en tête dans trois départements : Gers (50,86 %, 14 sièges/18, Lionel Candelon), Lozère (40,85 % 13/18, Jean-Luc Boulet), Tarn (44,42 %, 13/18, Sébastien Bruyère), la Coordination rurale observe un net progrès dans d’autres départements. Dans l’Aude, la liste, menée par Nadine Boyé obtient ainsi 30,47 % des suffrages et arrive en deuxième position alors qu’elle était arrivée troisième, avec 19,37 %, il y a six ans.
La FNSEA-JA conserve 8 départements. En Occitanie, la carte est majoritairement verte, aux couleurs de la FNSEA-JA, alliance de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles et des Jeunes agriculteurs. L’union syndicale remporte 8 départements sur 13 en Occitanie : Aude (48,85 %, 13 sièges sur 18, tête de liste : Ludovic Roux), Aveyron (41,65 %, 13/18, Marie-Amélie Viargues et Léo Nakich), Gard (47,13 %, 13/18, Magali Saumade), Hérault (49,3 %, 13/18, Jérôme Despey), Lot (47,99 %, 13/18, Stéphane Pons et Quentin Rayjal), Hautes-Pyrénées (42,97 %, 13/18, Christian Fourcade), Pyrénées-Orientales (43,94 %, 13/18, Fabienne Bonet), Tarn-et-Garonne (48,66 %, 14/18, Damien Garrigues et Benjamin Cecchin).
De nouvelles listes prennent la Haute-Garonne et l’Ariège. En Haute-Garonne, la liste indépendante « Unis pour notre avenir » menée par Christian Déqué, obtient 41,06 % des suffrages. La liste, soutenue par Jérôme Bayle, à l’origine du mouvement de colère parti de l’A64, à Carbonne (31), en janvier 2024, défait la liste de la FNSEA-JA qui tenait jusqu’ici les rênes de la chambre d’agriculture départementale.
En Ariège, la liste « Libre de cultiver notre avenir » menée par Philippe Lacube obtient 39,95 % des voix et grille aussi la politesse à la FNSEA-JA, seulement troisième derrière la Confédération paysanne.
> Jules Mestre, journaliste pour Les Indiscrétions, couvrira le Salon International de l’Agriculture, les 25 et 26 février.
La Région Occitanie lance un fonds de rebond de 30 M€
Pour soutenir les entreprises en difficulté, la Région Occitanie annonce le lancement d’un fonds de rebond à hauteur de 30 M€, apprend-on dans une conférence de presse du 4 février (le communiqué de presse ici). « En 2025 Ad’Occ va prioriser ses actions et s’adapter au contexte national et régional chahuté que nous traversons » lance Jalil Benabdillah, vice-président de la Région Occitanie délégué à l’économie. Ad’Occ souhaite également apporter son soutien à la transformation durable des entreprises à travers son nouveau programme baptisé « performance RSE », « nous souhaitons aider les entreprises à convertir les enjeux sociaux et sociétaux en leviers de performances économiques », précise Nicolas Schaeffer, directeur général d’Ad’Occ.
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Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 16 février et permettront de choisir les 60 entreprises qui seront accompagnées. Ad’Occ participera à l’édition 2025 du Salon du Bourget, du 16 au 22 juin, mettant en avant 50 entreprises occitanes. Pour rappel, Ad’Occ prépare sa fusion avec le comité régional du tourisme (CRTL, président : Vincent Garel), officialisée fin 2024 par Carole Delga, présidente (PS) de la Région, qui sera concrétisée en 2026. On en parlait dans Les Indiscrétions du 25 novembre, à (re)lire ici.
Port de Sète : le terminal frigo (enfin) lancé ?
MSC Mediterranean Shipping Company (transport maritime) officialise le 5 février, sur le salon Fruit Logistica (Berlin), l’ouverture d’un nouveau service maritime hebdomadaire de fruits, incluant le terminal frigorifique du port de Sète (propriétaire : Région Occitanie) pour les marchés français et italiens, à partir du 7 mars, indique sur LinkedIn Groupe Primever, exploitant du terminal fruitier du port de Sète (lire en cliquant ici).
Ce service direct depuis l’Afrique de l’Ouest (Nouakchott et Dakar) « connectera aussi les deux hubs stratégiques de Las Palmas et Valence, et ouvrira également l’accès à un approvisionnement d’Amérique du Sud et d’Afrique du Sud », complète Groupe Primever.
« Alors que la saison du melon démarre au Sénégal et en Mauritanie, MSC renforce son service maritime dédié entre l’Espagne, la Mauritanie et le Sénégal afin d’accompagner l’exportation de cette marchandise tout au long de la saison. Cette amélioration offre de nouvelles opportunités et une connectivité optimisée. »
Outre les melons, des bananes, ananas et avocats devraient être importés d’Équateur, de Colombie et d’Afrique du Sud. La filière fruits et légumes « est à l’arrêt depuis 13 ans à Sète. Nous sommes venus au salon Fruit Logistica depuis tant d’années avec l’espoir de travailler sur ce projet de ligne qu’à un moment donné, ça paye », indique dans Midi Libre Olivier Carmès, directeur de Port Sud de France. Une centaine d’emplois pourraient être créés d’ici deux ans, avec la prudence qui convient dans ce type d’annonce.
L’accueil du premier armateur mondial permet d’insérer le port de Sète dans les réseaux logistiques globaux, via les hubs MSC de Valence et Las Palmas, indique Port de Sète – Sud de France. Cette connectivité maritime bénéficiera aux transitaires et chargeurs de Toulouse et Montpellier, offrant des solutions logistiques alternatives et de proximité. En effet, l’offre de MSC, qui ne se limite pas uniquement à l’activité reefer, permettra de stimuler les exportations régionales.
La « Chu », 60 ans (déjà) mythiques
Ce sera l’une des soirées réseaux marquantes de l’été. La Churascaia, ou « La Chu » (prononcer « La Chou ») pour les sudistes, discothèque mythique nichée dans un coin de Camargue (Gard), fêtera ses 60 ans le dimanche 29 juin prochain. L’annonce est tombée la semaine dernière sur les réseaux sociaux. La plage horaire de l’événement est suffisamment large pour convenir aux enfants de 7 à 107 ans : de 14h à 2h du matin.
Comment AV Extended compte réveiller le Château de Castries ?

Autour du Château de Castries, AV Extended compte créer tout un parcours immersif dans le cadre d’un projet nommé « Castries – Château de Lumières », lit-on dans un communiqué de presse du 27 janvier. Une exposition d’œuvres d’art numériques au cœur du château permettra de souligner l’histoire du bâtiment lui-même. La société, créée en 2014 par Anne-Sophie Acomat et Jérémie Bellot, et donc lauréate de l’appel à manifestation d’intérêt lancé par Castries, proposera également des « mapping » contre la façade du château, pour mettre en lumière l’architecture du bâtiment. Puis, ponctuellement, des concerts viendront rythmer la saison culturelle du château.
Cet édifice datant du 17e siècle et propriété historique de la ville, est surnommé le « Versailles languedocien ». AV Extended s’est récemment illustré en réalisant le mapping du 31 décembre sur l’Arc de Triomphe, à Paris, ainsi que celui de la réouverture de Notre-Dame, le 7 décembre dernier.
Immobilier : les vœux ciblés de Deljarry (CCI 34)
800 logements étudiants à venir dans la Zac République et la Zac Rive Gauche (Montpellier), pour 150 M€ de travaux, et 170 M€ injectés dans la future requalification du site de MBS à Alco (qui va déménager sur le campus Anima à Cambecérès) : alors que la filière de la construction est à l’arrêt, André Deljarry, président de la CCI 34 et lui-même promoteur dans l’immobilier commercial, adresse des vœux ciblés, le 27 janvier au Corum de Montpellier. « Il faut amener de la visibilité au secteur de la construction et de la promotion », affirme-t-il. Il annonce aussi « un observatoire du commerce, pour chiffrer et analyser le comportement commercial, et accompagner la montée en compétences des commerçants. Il y a une marge de manœuvre, notamment sur les outils numériques ».
Pays d’Oc IGP développe sa tireuse à vin et le vin en canette
S’adapter aux nouveaux modes de consommation, y compris dans la filière viti-vinicole. C’est pour répondre à cette problématique que Les Vins Pays d’Oc IGP développent leur première tireuse à vin, lit-on dans un communiqué de presse du 29 janvier. Elle permet un impact environnemental réduit, en utilisant des fûts réutilisables : 60 % d’empreinte carbone des bouteilles éliminée. De plus, Pays d’Oc IGP propose du vin en canette. D’après un sondage Opinion Way de janvier 2022, 72 % des Français sont prêts à essayer le vin en canette. Ce chiffre monte à 84 % chez les 18-25 ans.
La tireuse et les canettes seront à découvrir sur le stand de Pays d’Oc IGP, mais aussi au bar du salon Siprho de Montpellier, du 10 au 12 février, au parc des Expositions de Montpellier. Ce salon réunit les acteurs et professionnels des plages, de la restauration et de l’hôtellerie. Il est réservé aux professionnels, avec entrée gratuite.
200 postes à pourvoir sur un job dating à l’aéroport de Toulouse
Plus de 200 postes à pourvoir dans le domaine de l’aéroportuaire. C’est la promesse du « job dating » organisé ce mercredi 12 février, par l’aéroport de Toulouse-Blagnac, au restaurant Le Panorama de l’aéroport, lit-on sur le site de l’établissement.
Cette initiative bénéficie du soutien de structures telles que France Travail, Cap emploi, Transition pro Occitanie ou Akto Transport aérien.
Au total, 23 entreprises, toutes possédant une antenne au sein de l’aéroport, sont présentes pour partager des offres d’alternances, stages, intérim, CDD ou CDI : The Change Group (services financiers), Avolta (ex-Dufry) (commerces aéroportuaires), Samsic (assistance aéroportuaires aux personnes PMR), ainsi que des entreprises de locations de voitures comme Sixt, Europcar ou Goldcar.
Engagement au travail : qu’attend la jeune génération ? (Medef 31)
« Assurer un confort de vie » (critère mis en tête par 35 % des sondés) et « Opportunité de monter en compétences » (critère mis en tête par 19 % des sondés) : ce sont deux attentes fortes des jeunes, indique une enquête « Engagement au travail : qu’attend la jeune génération ? », réalisée auprès de 1.200 étudiants par le Medef Haute-Garonne, le Comex40 31, Harmonie Mutuelle et Escadrille Toulouse Junior Conseil, et dont les résultats sont dévoilés ce 10 février à Toulouse.
>Découvrir l’enquête complète en nous contactant sur amelie@agencehv.com et hvialatte@gmail.com
Toulouse : Tisséo investit 900 M€ en 2025

Tisseo, exploitant du réseau urbain toulousain, fait le point à l’entame 2025, et dévoile ses prévisions budgétaires pour l’année à venir, dans un communiqué de presse du 5 février.
Le budget d’investissements 2025 dépasse les 900 M€. 900,8 M€, voilà l’estimation du volume des investissements 2025 (hors dettes et avances), en augmentation par rapport à 2024 (+49,04 M€). Parmi les plus grosses dépenses, le chantier de la Ligne C (livraison prévue en 2028, 766,9 M€ en 2025), la connexion Ligne B (66,2 M€), le matériel roulant (46,4 M€), et le maintien des équipements existants (21,1 M€).
Recours à l’emprunt impératif. Un programme d’emprunt de 728,9 M€ sera nécessaire pour financer ces investissements, en hausse de 32,7 M€ par rapport à 2024. Ce niveau d’emprunt devrait être maintenu jusqu’en 2027.
Le pôle d’échange multimodal de Labège La Cadène validé. L’avant-projet du PEM de Labège est approuvé. Situé au terminus de la future ligne C, à Labège, ce PEM sera composé d’un bâtiment P+R de 2.000 places, d’une aire de dépose-reprise covoiturage (20 places), de deux emplacements de taxis, d’une gare bus et son local exploitation, de locaux vélos de 100 places (extensibles à 100 places) ainsi que 25 arceaux vélos. Coût des travaux : 22,9 M€. Budget de l’opération : 32,8 M€.
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Quoi d’autre en 2025 ? La mise en service de Linéo 7 et de la première Ligne Express entre Muret et Basso Cambo. Expansion du réseau VélôToulouse vers 5 communes (Aucamville, Blagnac, Tournefeuille, Ramonville et Labège). Déploiement de la vidéoprotection dans les rames de métro : 12 caméras par rame sur les 131 rames des lignes A et B d’ici 2027. Lancement du ticket rechargeable sans contact, réutilisable 30 fois, à partir du 26 mars.
À noter également, le 13 février, la 3e édition du Tram de l’Emploi. De 9h à 13h, Tisséo Voyageurs et les « Entreprises s’engagent » organisent un job dating à bord d’un tram qui circulera entre les stations Palais de Justice et MEETT, pour des candidats qui chercheraient de nouvelles opportunités dans le secteur du transport et des mobilités.
Le toulousain Actia Automotive rejoint la promotion de l’accélérateur décarbonation (Ademe / Bpifrance)
Actia Automotive (Toulouse), filiale d’Actia Group spécialisée dans les systèmes embarqués électroniques, fait partie des 20 PME rejoignant la quatrième promotion de l’accélérateur décarbonation, programme d’accompagnement lancé par l’ADEME et Bpifrance, informe cette dernière sur son site internet. Il s’agit de la seule entreprise d’Occitanie à rejoindre le programme.
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« Lancé en 2021, l’accélérateur décarbonation a pour objectif de permettre aux entreprises désireuses de s’inscrire dans une démarche bas carbone de définir leur stratégie de décarbonation et d’être accompagnées dans les premières étapes de sa mise en œuvre. Durant les 24 prochains mois, les dirigeants bénéficieront, de manière collective et individuelle, d’un programme intensif et sur-mesure pour accélérer leur transition écologique », explique Bpifrance.
Enedis recrute 300 personnes en Occitanie
Le gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité annonce dans un communiqué de presse du 6 février avoir 3.380 postes à pourvoir en 2025, dont 300 en Occitanie. Du CAP au Bac+5, ce sont 160 CDI et 140 alternants qui sont recherchés. « La majorité concerne les métiers liés aux interventions sur le réseau électrique : électrotechniciens, techniciens électricité, chargés d’affaires électricité, ingénieurs réseaux électriques et métiers de la relation clients », commente le groupe. Enedis emploie 4.000 salariés en Occitanie.
Montpellier : la démarche “Co.Op Carbone” veut accélérer la décarbonation
EDF et Montpellier Méditerranée Métropole lancent un dispositif baptisé “Co.Op Carbone” pour décarboner le territoire, lit-on dans un communiqué de presse du 5 février (à lire ici). Créé aux côtés de plusieurs collectivités territoriales, ce dispositif doit permettre d’atteindre la neutralité carbone à horizon 2050. « Co.Op Carbone accompagnera l’ensemble des acteurs locaux dans leur décarbonation, tout en contribuant activement aux objectifs des Plans Climat Air Énergie Territoriaux (PCAET). Modèle coopératif et participatif, ce dispositif vise à accélérer la réduction et la séquestration des émissions locales de CO2 », précisent EDF et 3M.
Logistique : Logicor s’implante à Beaucaire
Entreprise d’entrepôts et de logistique basée à Luxembourg et à Londres, Logicor s’installe à Beaucaire (30), informe-t-il le 4 février sur son site internet. Le groupe a acquis, en VEFA (vente en l’état futur d’achèvement, soit l’acquisition d’un bien immobilier à construire ou en cours de construction) une plateforme logistique de 12.850 m² auprès de Concerto, filiale du promoteur Kaufman & Broad (directeur Occitanie : Pierre-Emmanuel Dao). La construction débutera courant février pour une livraison prévue au premier trimestre 2026. Installé sur une parcelle de 4 ha, le projet est conçu par l’Atelier M3 Architectes (Paris) et réalisé par ING2K (Neuville-sur-Saône, 69). « Une centrale photovoltaïque en toiture est prévue, offrant une capacité initiale de près de 500 kWc à la livraison du bâtiment, qui pourra être portée ultérieurement à 1.000 kWc », ajoute Laurent Dubos, manager France de Logicor.
L’appellation ‘eau minérale naturelle’ de Perrier menacée

Le site Perrier de Vergèze produit-il encore de l’eau minérale naturelle ? « Au vu de l’audit de la Commission européenne et de la direction générale de la santé, je suis obligé de vous répondre non », déclare, le 7 février à Nîmes, Alexandre Ouizille, rapporteur de la commission d’enquête « sur les pratiques des industriels de l’eau en bouteille », aux côtés de Laurent Burgoa, sénateur LR du Gard et Antoinette Guhl, sénatrice écologiste de Paris, pour « clarifier » la situation.
Dans le cadre de la commission d’enquête sur les pratiques des industriels de l’eau en bouteille, ces trois sénateurs ont visité, le 7 février, l’usine de Perrier (1.000 emplois), à Vergèze (30), avant de tenir un point presse dans les locaux de la préfecture du Gard, en début de soirée. Entre microfiltration controversée et fraudes passées sous silence, à qui la faute ? Les Indiscrétions étaient sur place, aux côtés d’une vingtaine de confrères journalistes.
« Nous avons pu voir tout ce que nous voulions. On nous a même montré des armoires où étaient dissimulés des traitements UV illégaux pendant plusieurs années. Aujourd’hui, il faut sortir de cette pagaille : Nestlé utilise des micro-filtres à 0,2 micron pour son eau. Pour le directeur général de la santé, cela constitue une désinfection. Pas pour le préfet, ni pour Nestlé qui fait valoir une forme de retard de la réglementation en France », met en avant Alexandre Ouizille. Actuellement, le seuil est fixé à 0,8 micron.
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Le rapporteur de la commission d’enquête souligne que l’avocat de Nestlé Waters a refusé que certains employés répondent à ses questions. « J’espère que l’audition sous serment pourra éclaircir ces interrogations. Ils refusent une forme de transparence », commente-t-il. « Il y a un besoin de vérité pour tout le monde, ici. Il est primordial de conserver l’activité économique qu’amène ce site. Cette usine est un acteur positif du territoire, ça va sans dire », glisse Laurent Burgoa. En ce moment, trois hydrogéologues sont mandatés pour analyser la nappe phréatique autour du site de Perrier. « Les conclusions de cette étude seront rendues dans les jours à venir », indique le sénateur du Gard. « Nous vérifions également qu’il n’y ait pas de croisement entre les eaux de Perrier et de Maison Perrier (eau de boisson issue de deux puits déclassés pour un problème de qualité des eaux, note), produites sur le même site », ajoute Antoinette Guhl.
Responsabilités politiques ?
« Nous sommes dans une situation qui dure depuis des années, et ni l’ARS, ni la préfecture, ni la DGCCRF n’active l’article 40 (obligation de dénonciation au procureur faite aux fonctionnaires lorsque des faits délictueux leur sont révélés, note) », déplore Alexandre Ouizille. Cette commission d’enquête doit permettre de faire toute la lumière sur la responsabilité de plusieurs personnalités politiques. Ce jeudi 6 février, Didier Jaffre, directeur général de l’ARS Occitanie, et Jérôme Bonet, préfet du Gard, étaient auditionnés à Paris, au Sénat. « Depuis 2021, au moins, il y a des fraudes ici, c’est avéré. Des ministres étaient informés, mais la production n’a pas été arrêtée, s’interroge Antoinette Guhl. Alors pourquoi ? À cause de l’influence de Nestlé Waters ? Du poids économique du site de Vergèze ? C’est possible. »
Et la suite ? « Nous avons 6 mois pour rendre un rapport, avant le 20 mai. Lors de la semaine du 10 février, nous interrogeons des industriels, les préfets d’autres départements, puis les ministres successifs de la santé et de l’industrie, indique Alexandre Ouizille. Puis, s’il le faut, et si l’on m’apporte des preuves que c’est utile, nous remonterons à l’Élysée ou à Matignon. »
Connexions entre Toulouse Métropole et les Hautes-Pyrénées
Alimentation, agriculture, circuits courts de proximité ; développement touristique, loisirs et éducation ; innovations publiques et échange de bonnes pratiques ; partenariats culturels. Ce sont les quatre axes de la convention de partenariat signée ce 6 février à Tarbes (65) entre Jean-Luc Moudenc, maire (LFA) de Toulouse et Michel Pélieu (PRG) président du Département des Hautes-Pyrénées, apprend-on dans un communiqué de presse. « Ce nouveau partenariat renforcera assurément le travail commun de nos collectivités pour permettre, notamment, le développement touristique et celui des filières agricoles et alimentaires locales », ajoute Jean-Luc Moudenc.
Contralco, La Valériane, Vins Services : ces PME en redressement
Le rythme des défaillances s’intensifie. Quelques exemples récents de redressements judiciaires, collectés par Les Indiscrétions :
–Contralco (éthylotests, Gignac dans l’Hérault). Dernier CA : 3 M€ (2017). Plusieurs dizaines de salariés à l’époque.
On parlait de Contralco en 2012 dans Les Echos, en cliquant ici
– La Valériane (e-santé). On parlait d’eux en 2015, toujours dans Les Echos (disponible ici)
– Conditionnement Vins Services (services à la viticulture). Dernier CA communiqué (2022) : 8,7 M€.
Pas de Mipim cette année pour Toulouse Métropole
Signe de la crise immobilière et des restrictions budgétaires dans les collectivités : Toulouse Métropole ne sera pas présent, mi-mars, au Mipim, salon international des professionnels de l’immobilier, à Cannes, indique le service presse de la collectivité aux Indiscrétions. C’est une nouveauté. Jusqu’à présent, les deux métropoles d’Occitanie, Toulouse et Montpellier, tenaient deux stands mitoyens, pour mutualiser les coûts et faire valoir leur complémentarité auprès des investisseurs nationaux et internationaux. De son côté, Montpellier Méditerranée Métropole sera présent, avec des temps forts prévus le 12 mars (après-midi), 13 mars et 14 mars. Le programme est en cours de finalisation.
Vers un Versement mobilité régional
Dans le cadre du budget 2025, les Régions pourront bénéficier d’une part du Versement Mobilité pour investir dans les transports du quotidien et décarbonés. « Cette mesure vient rétablir un juste équilibre entre les Régions qui investissaient sans recettes fiscales propres et les intercommunalités qui bénéficiaient déjà du Versement Mobilité. Elle dote les Régions d’une nouvelle possibilité de financement, déjà existante pour l’Île-de-France », indique Carole Delga, présidente PS de la Région Occitanie et de l’association Régions de France.
« Les Régions portent 15 % de l’investissement public total, alors qu’elles ne constituent qu’1 % de la dette publique totale. Hors Ile-de-France Mobilités qui perçoit déjà un Versement Mobilité, elles consacrent aux mobilités près de 32 % de leur budget de fonctionnement et 33 % de leurs dépenses d’investissement », indique Régions de France dans un communiqué (à croquer en cliquant ici).
> À lire sur le même thème : « Carole Delga plaide pour un Versement Mobilité régional », Les Indiscrétions du 27 janvier, en cliquant là
Plus de décodages
Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan : l’Autorité Environnementale voit vert
Un bon point pour la première phase (Montpellier-Béziers) du projet de ligne nouvelle ferroviaire Montpellier-Perpignan (LNMP, porté par SNCF Réseau Occitanie), venu de l’exigeante Autorité environnementale (Ae). Selon cette dernière, « comme recommandé dans l’avis de l’Ae de 2021 sur la DUP (déclaration d’utilité publique) de cette ligne, les interventions préparatoires comportent également des expérimentations écologiques. Elles doivent permettre de s’assurer, avant les travaux, de la faisabilité des mesures de compensation des impacts sur la biodiversité que nécessitera ce tracé nouveau et de définir la stratégie de compensation du projet. Cette démarche de la SNCF, accompagnée d’une actualisation claire de l’étude d’impact, témoigne d’une bonne appropriation de la démarche « éviter, réduire, compenser » (ERC). Elle se traduit par une multiplication des étapes, qui devront donner lieu, comme pour le présent dossier, à des efforts de pédagogie lors des consultations du public », lit-on sur LinkedIn (post de l’Ae à lire ici).
Un point de vigilance : « L’Ae demande de préciser ce qui sera envisagé en cas d’échec des expérimentations, en particulier de translocation de la Renouée de France, espèce protégée très rare et fragile. » Si le sort de la Renouée de France devrait trouver une issue heureuse, il plane un doute sur les modalités de financement de ce premier tronçon. Quid de l’État et de l’Union européenne ?
Le CD 34 aux abonnés absents ? Côté collectivités, le Département de l’Hérault, pris à la gorge par la conjoncture économique et budgétaire (c’est tout au moins sa communication : après tout, on n’est pas dans leur compta), pourrait ne pas contribuer au projet, bien que signataire du protocole financier en janvier 2022. Contacté par Les Indiscrétions, le CD 34 n’a pas répondu sur ce point.
Hôtellerie-restauration : le groupe gardois The Social Club ouvre son capital à Bpifrance
The Social Club, groupe indépendant en hôtellerie-restauration créé en 2022 par Denis Allegrini et Audrey et Christophe Chalvidal, ouvre son capital à Bpifrance, via son fonds France Investissement Tourisme 3, apprend-on le 7 février. Cette opération, dont le montant n’est pas communiqué, « permettra au groupe de poursuivre sa stratégie d’acquisitions et de création d’établissements hôteliers et de restaurants ».
Dans l’actualité, l’ouverture prochaine d’un boutique-hôtel 4 étoiles de 10 chambres, au cœur de la cité fortifiée de Briançon (05).
The Social Club possède 4 établissements : Margaret – Hôtel Chouleur, Nîmes ; Château Les Oliviers de Salettes à Charols (26) ; La Régalido à Fontvieille (13) ; Le Pré Galoffre à Nîmes. Ainsi que deux restaurants : site du Pont du Gard, et Petit Farmers à Paris, un glacier dans le Jardin des Tuileries.
Rétro Soulages au Musée Fabre cet été
Une grande rétrospective du maître de l’outrenoir, Pierre Soulages (1919-2022), est annoncée cet été au Musée Fabre à Montpellier, indique le site de Beaux-Arts Magazine, le 3 février (encore plus en cliquant ici). « Un peu moins de trois ans après son décès à l’âge de 102 ans, le peintre aveyronnais revient ainsi sur le devant de la scène avec ce grand parcours qui sera visible jusqu’au 4 janvier 2026. Intitulée ‘Pierre Soulages. La Rencontre’, l’exposition fête un double événement : le bicentenaire du musée Fabre, et les 20 ans du don exceptionnel de 20 toiles par Pierre et Colette Soulages à la ville de Montpellier en 2005 », détaille notre consœur Joséphine Bindé.
Un hôtel de 1.100 m² à Montpellier mis en vente par l’État
L’Hôtel Chirac, situé dans le quartier de l’Écusson à Montpellier, est mis en vente par l’État, informe Midi Libre. Le bâtiment du XVIIIe siècle, rénové en 2009, a besoin d’une remise aux normes. L’Hôtel Chirac contenait un restaurant interadministratif d’environ 300 couverts mais a fermé définitivement ses portes en novembre dernier en raison de « manquements relevés du prestataire de restauration et la nécessité de remettre aux normes le bâtiment ».
Clermont-l’Hérault : avis favorable pour l’extension du centre commercial Grand Axe
Le projet d’extension du centre commercial Grand Axe, situé à Clermont-l’Hérault, obtient le 4 février un avis favorable de la Commission départementale d’aménagement commercial (CDAC), dévoile la préfecture de l’Hérault dans un communiqué (à croquer en cliquant ici). La surface de vente passera de 6.495 m² à 7.529 m² avec « l’extension de l’Hyper U (+ 464 m²) et l’extension de sa galerie marchande (+ 570 m²) », lit-on.
La commission émet également un avis favorable pour la création d’un magasin Action de 950 m².
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Par ailleurs, la CDAC rend un avis favorable concernant la création d’un magasin de sport de glisse à l’enseigne Spot Hunters dans la ZAE de la Banquière à Lattes (34). Superficie : 312 m².
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Futur du travail : ce qu’il faut retenir de la « Longue-Vue » de la Cité de l’Eco et des Métiers de Demain
Comment travaillerons-nous demain ? Les crises environnementales et sociales n’imposent-elles pas un changement de paradigme ? Retour sur la première « Longue-Vue » 2025 de la Cité de l’Économie et des Métiers de Demain (Ad’Occ / Région Occitanie), le 6 février à Montpellier. Avec Laurent Berger, ex-secrétaire général de la CFDT en tête d’affiche, l’événement a affiché complet, avec près de 300 personnes. Les Indiscrétions y étaient.

Nous passons en moyenne 100.000 heures de notre vie à travailler, soit 15 % d’une existence moyenne en Occident, et 35 % dans des continents moins favorisés, pose d’emblée le journaliste-animateur, Guillaume Ledit, directeur éditorial de L’ADN Studio.
Double révolution. « Le monde du travail subit une double révolution : la transition environnementale et l’accélération technologique. Nous avons deux choix : nous contenter du monde tel qu’il est, en nous référant au passé, ou construire quelque chose de nouveau. On se réfère souvent aux Trente Glorieuses comme d’une période bénie, alors que les femmes étaient à la maison, qu’on tirait sur l’environnement et que la pénibilité était tout autre pour les travailleurs. Il y a une forme de mythe autour de cette période », affirme Laurent Berger. Selon lui, pour envisager l’avenir du travail, il faut « concilier aspirations individuelles (quête de sens, gestion des discontinuités dans les parcours, que celles-ci soient choisies ou subies, autonomie) et grandes transitions ». Le travail « n’est pas un débat réservé à quelques-uns. C’est devenu une expérience à la fois collective et sensible. Dans le débat public, le travail a souvent été maltraité. On parle plus d’emplois », souligne Laurent Berger.
Vers un travail hybride et collaboratif. Pour la philosophe Gabrielle Halpern, en résidence à la CEMD, les dichotomies cols bleus/cols blancs, métiers manuels/intellectuels, jeunes et seniors, est « absurde. L’avenir, c’est l’hybridation des fiches de poste ». Ainsi, dans certains entrepôts, des ouvriers alternent entre manutention et tâches de bureau en fin de carrière. Une flexibilité qui répond à un besoin d’adaptation et d’enrichissement des compétences, prend-elle comme exemple.
Sa bonne pratique pour les entretiens individuels annuels : « Il est très efficace de préparer les salariés à répondre à la question : ‘Cette année, qu’as-tu appris, et qui t’a appris quoi ? avoir ces réflexions toute l’année, est une manière de repenser la relation à l’autre comme promesse d’enrichissement », analyse-t-elle.
Embarquer tout le monde. Après cinq ans d’enquête et 100 rencontres, le conférencier Samuel Durand, auteur du documentaire « Work in Progress », identifie trois leviers de motivation au travail : un environnement stimulant au travail (autonomie, responsabilisation, lien social, contribuer à un projet plus grand que soi…), une individualisation des expériences et une entreprise engagée dans la société, prenant position sur des projets de société. « L’enjeu est d’embarquer tout le monde. Mais je note qu’il y a une contradiction entre le point 3 et le point 2 : on attend de son entreprise qu’elle s’engage, mais les salariés demandent de plus en plus du télétravail, une adaptation de leurs conditions de travail etc. », insiste-t-il, en référence aux travailleurs qui doivent accepter la transformation de leur métier.

« C’est l’humain qui déshumanisera le travail ». Si l’intelligence artificielle menace 300 millions d’emplois, Samuel Durand incite à la nuance. « Il faudra plutôt réfléchir en termes de tâches qui seront modifiés ». « Ce n’est pas l’IA qui déshumanisera le travail, mais l’humain », prévient Laurent Berger. Il plaide pour une « conflictualité positive », où les discussions sur l’organisation du travail deviennent des espaces de négociation.
Le travail, un vecteur de sens. Les entreprises prennent de plus en plus en charge des missions autrefois dévolues à d’autres sphères. Arcadie (grossistes en produits bio, Méjannes-lès-Alès, Gard), par exemple, a instauré un congé associatif permettant aux salariés, notamment ceux en fin de carrière, d’apporter leur expertise à des structures comme le Secours Populaire. « Cela donne un nouveau sens à leur engagement », souligne Stéphanie Arnassan, DRH de l’entreprise. Ce dispositif favorise la transition vers la retraite, « tout en valorisant leurs compétences dans un cadre différent ».
Assumer un rôle sociétal renforcé. De son côté, Isia (transformation numérique responsable, Saint-Mathieu-de-Tréviers, 34) a lancé une chaire avec Polytech Montpellier via le mécénat de compétences. « Les entreprises doivent assumer un rôle sociétal renforcé », explique Fabienne Amadori.
Enfin, les gains de productivité générés par l’IA interrogent : « Comment les redistribuer équitablement entre employeurs et salariés ? Cela marche dans les deux sens. Des salariés peuvent gagner énormément de temps avec l’IA. Que doivent-ils en contrepartie à leur employeur, avec le temps ainsi gagné ? », questionne Samuel Durand. Un vrai sujet polémique pour les prochaines années…
Pour Laurent Berger, la clé réside dans la confiance et la responsabilisation. « Il n’y a pas de messie qui viendra changer la donne. Ce qui compte, c’est de redonner aux travailleurs la capacité d’agir », indique l’ex-leader syndical, un temps pressenti à Matignon.
IA, on accélère ! : c’est le programme d’expérimentations 2025 de la Cité de l’Économie et des Métiers de Demain, avec une vingtaine d’entreprises d’Occitanie, a conclu Laetitia Montanier, directrice de la CEMD.
3 questions à
Antoine Millioud, Urbasolar

« Comment atteindre les objectifs de transition énergétique, si le marché ralentit ? »
Réduction des quantités des appels d’offres de la CRE dans le cadre de la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie) pour la période 2024-2033, remise en question de certains dispositifs, difficultés sur l’agrivoltaïsme… Tout n’est pas si simple dans la transition énergétique. Avec sa vision européenne, le président d’Urbasolar (actionnaire : Axpo, Suisse) fait le point. « Trois questions à… », la rubrique où le tutoiement est de rigueur. Entretien réalisé au siège social d’Urbasolar (Montpellier), qui emploie 550 salariés (dont 360 à Montpellier, mais aussi en Allemagne, Pologne, Italie, Espagne et Suisse) et réalise un CA de 300 M€.
Antoine, d’après toi, la transition énergétique est-elle toujours au cœur de la politique du gouvernement ?
La Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) fixe les objectifs de développement des énergies renouvelables en France. La PPE3, actuellement en préparation, devrait couvrir la période 2024-2033. La CRE envisage une réduction des volumes d’appels d’offres pour certaines filières. France Renouvelables a demandé à la CRE d’obtenir les documents officiels. Cette perspective de réduction des appels d’offres soulève plusieurs questions. Tout d’abord, un impact sur les objectifs de la transition énergétique. Une réduction des volumes pourrait compromettre l’atteinte des objectifs ambitieux fixés pour 2028 et au-delà. Par ailleurs, la baisse des coûts du photovoltaïque et de l’éolien terrestre pourrait justifier une diminution du soutien public via les appels d’offres. Enfin, un développement hors soutien public perce. La CRE recommande de recourir davantage aux contrats de gré à gré (PPA, pour « Power Purchase Agreement ») pour certaines filières matures. Je précise que la France est, avec son système d’appels d’offres, le pays le plus structuré à l’échelle européenne au niveau des subventions solaires, avec un très haut niveau de granularité. Cela rend le pays résilient face aux perturbations politiques, ce qui rassure les investisseurs. Les appels d’offres doivent conserver des pourcentages garantis par catégories – centrales au sol, toitures, résidentiel… -, pour que toute la production ne parte pas dans le seul secteur résidentiel.
Outre le volume des appels d’offres, quels sont tes sujets de préoccupation ?
L’agrivoltaïsme, qui est un sujet très politique. Certains partis ont souvent un lien très fort à l’agriculture, et est sceptique vis-à-vis des renouvelables, surtout le solaire et l’agrivoltaïsme. On le voit en France, avec un désir des chambres d’Agriculture de maintenir l’activité agricole sans coexistence avec le photovoltaïque.
Sujet plus technique, la congestion du réseau. La France souffre de ses procédures. Les délais pour obtenir un raccordement s’allongent. La file d’attente de RTE s’élève à 17 GW, et celle d’Enedis à 10 GW. C’est énorme. Avec des conséquences pour des opérateurs comme Urbasolar : nos projets sont retardés, et notre courbe de croissance ralentit.
Les administrations prennent du temps pour répondre aux demandes de permis. Je peux le comprendre : les dossiers sont de plus en plus complexes, et les politiques changent en permanence les règles. Les administrations se sentent démunies, et ont du mal à suivre. Par exemple, la loi d’accélération des EnR de 2023, qui aurait dû, comme son nom l’indique, accélérer, a finalement ralenti, avec deux ou trois ans de débats politiques pour arbitrer ce qu’est une zone de priorité renouvelable. Je remarque que 5 ans en arrière, les prévisions de croissance étaient plus élevées. Tout le monde n’a pas pu croître à la vitesse voulue, alors que les objectifs restent élevés pour 2030 et 2035. Dès lors, des questions se posent : comment atteindre les objectifs, si le marché ralentit ? Comment dimensionner notre organisation : rester identique, ou continuer à recruter ? Nous avons besoin de visibilité pour anticiper sur le recrutement. Nos compétences sont diversifiées : ingénierie, achat, construction, développement…
Quelle est ta vision de l’avenir des énergies renouvelables ?
Il y aura, à un moment, trop d’énergie solaire produite au même moment. On a ajouté, en Europe, 20 GW en 2024. 200 GW sont prévus dans 10 ans. Conséquence : des plages de prix très bas, voire négatifs. Nous devons parfois arrêter nos centrales. La réponse, c’est de travailler sur la consommation, sur des prix dynamiques – des prix moindres quand il y a trop d’énergie, en journée – et sur le stockage avec des batteries.
La HV Touch
Conseil RP
Respecter le choix des éditeurs, garantir la traçabilité des sources d’information et s’acquitter des droits d’exploitation des contenus : ce sont les trois conditions énoncées par l’Alliance de la presse d’information générale dans une tribune diffusée le 4 février, pour « garantir la fiabilité de l’information et préserver la démocratie à l’heure de l’IA générative ». Extrait : « Le travail de recherche, de vérification et de contextualisation, ce sont les médias d’information qui le réalisent quotidiennement, grâce à des journalistes professionnels qui respectent un cadre déontologique. Dès lors, la fiabilité et la richesse de l’IA générative en matière d’information ne peut se construire sans les médias ». Comme quoi, l’IA n’est pas prête de remplacer les journalistes ! Lire la tribune en cliquant ici.
La phrase
« Depuis les évolutions politiques découlant des résultats des élections législatives, le Sénat s’impose de plus en plus comme une chambre utile pour la démocratie car empreinte de sagesse, de sérieux, de modération et de dignité dans les comportements. »
Hussein Bourgi, sénateur (PS) de l’Hérault, conseiller régional d’Occitanie, le 7 février lors de la conférence-débat « La Sénat revigoré », Faculté de Droit et de Science politique de Montpellier.
On s’en fout
L’histoire est belle, parce qu’on a su créer quelque chose. Depuis plus de cinq ans, Agencehv* réside en coworking avec Janvier, agence de communication / relations presse / conseil et études, dirigé par Benoît Durasnel et Vincent Hugonnet.
D’abord au Millénaire, puis, depuis fin 2020, dans la « Villa Marcel », un bijou Belle Époque niché rue Marguerite (quartier des Arceaux, Montpellier). Une autre agence, Brandie, vient de rejoindre la communauté, portant les effectifs du collectif à une vingtaine de personnes, réparties sur trois niveaux.
L’intérêt du modèle n’est pas que financier (mutualisation du loyer et des charges), loin de là. Nos structures sont complémentaires, entre relations presse, digital, communication, création graphique, journalisme, podcast, vidéos… Les échanges, à la machine à café ou à la pause de midi, sont fertiles. Même si je ne comprends pas toujours l’intérêt profond des story, influenceurs, etc.
Très concrètement, en quelques exemples : « C’est bien, vos posts sur Instagram, mais il faudrait améliorer les visuels », m’alerte Alyster, alternante en communication. « On cherche un animateur, tu serais disponible fin avril ? », me glisse Dominique, directrice de clientèle. « Un informateur cherche un prestataire relations presse, ça t’intéresserait », m’arrive-t-il de glisser à Benoît. Pour la première fois, nous avons organisé un Noël conjoint, mi-décembre, dans un estaminet du centre-ville. Oui, on a su créer quelque chose, de façon informelle, sans le dire.
Tout est parti de l’annonce de mon départ de la rédaction de La Lettre M, en mars 2019, et d’un nouveau cap donné à ma carrière. Benoît Durasnel, que je ne connaissais que de loin, m’a vite proposé un bureau, alors que je démarrais seul. Il m’avait identifié par la diffusion hebdomadaire du « Billet du lundi » (ancêtre des « Indiscrétions »), souvent diffusé à la limite (23h59, parfois). Cette régularité acharnée l’avait interpellé. La régularité reste, mais a été avancée à 18h18. Avec l’âge, vient la sagesse.
* Structure mère de la rédaction des Indiscrétions. Agencehv (5 salariés) est également spécialisée dans l’animation de débats et la rédaction de contenus journalistiques et corporate/institutionnels.
Tribune partenaire
Nos copains ont des idées
Recréer une dynamique après l’échec

Alors que les défaillances de PME s’accélèrent, le sujet du rebond de l’entrepreneur devient prioritaire. Le dirigeant doit être accompagné après avoir connu un échec, notamment par des structures comme 60.000 Rebonds. C’est une façon de prendre conscience de ses qualités, pour mieux se projeter dans l’avenir, explique Augustin Valero, associé avec Loïc Douyère à la tête de Florian Mantione Institut RH.
Par Augustin Valero
La leçon anglo-saxonne. La notion d’échec, très péjorative dans nos sociétés européennes, n’a pas du tout la même valeur aux Etats-Unis, où elle est vécue comme une expérience nécessaire. Outre-Atlantique, le fait d’avoir connu un échec fait partie de la formation des individus. Celui qui rencontre des difficultés est celui qui a essayé, pris des risques. Dans les pays anglo-saxons, marqués par une forte valeur travail, l’échec est très valorisé.
Savoir vendre ses capacités d’entrepreneur. C’est le plus dur, généralement, pour les dirigeants connaissant une épreuve : être capable de transposer leurs expériences et compétences, pour les mettre au service de nouveaux projets. Ils ont souvent du mal à les formaliser pour « se vendre », car ils ont développé ces atouts de façon intuitive. Les entrepreneurs en difficulté doivent prendre conscience qu’ils ont développé de multiples qualités : résilience, créativité, aptitude à la prise de risques, énergie, expérience dans le management, connaissance pointue d’un domaine d’activité, capacité à définir des stratégies… Pour bien l’appréhender, il ne faut pas hésiter à se rapprocher de conseils privés ou d’associations.
Un ex-entrepreneur peut devenir salarié. Pour que cela fonctionne, son employeur doit lui trouver un challenge, assorti d’objectifs clairs – développer des marchés, chercher de nouveaux clients… Il doit aussi se poser des questions au moment d’embaucher un ancien dirigeant : ‘Que suis-je prêt à lui déléguer ? Jusqu’où ?’
Rompre l’isolement. Pouvoir partager les épreuves traversées avec des confrères, voire des concurrents, est un bon moyen d’avancer. Aussi, le dirigeant ne doit pas vivre sa vie d’entrepreneur de façon solitaire, mais au contraire fréquenter les réseaux, qu’ils soient professionnels, associatifs, culturels, sportifs… En matière patronale, les entités jalonnent la vie de l’entrepreneur : CJD ou JCE en début de carrière ; Puis, des réseaux plus institutionnels, tels que les syndicats patronaux (Medef, CPME) ou de branche, et la CCI. Ce sont autant de lieux d’apprentissage, d’expérimentation, de découverte, qui contribuent à former l’entrepreneur tout au long de son parcours, et permettent de s’appuyer sur des soutiens en cas de de difficulté.
60.000 Rebonds recrée une dynamique. Très présente en Occitanie, et véritable moyen de redonner confiance au dirigeant, l’association 60.000 Rebonds accompagne les créateurs ou repreneurs en situation difficile. Grâce aux conseils de coachs bénévoles, de parrains et marraines, ces derniers retrouvent une estime d’eux-mêmes, souvent écornée, et bénéficient de conseils sur des thèmes-clés, comme le rebond sur le marché de l’emploi, ou encore les aspects juridiques et financiers pour ceux qui veulent relancer une activité. Il est primordial que le dirigeant traversant une épreuve prenne conscience de sa valeur ajoutée, ce qui peut être occulté par la situation vécue.
« Grâce au programme de 60.000 Rebonds, je me suis rendue compte que je n’avais pas rien fait pendant 8 ans. J’ai réussi à voir le positif. Je dirige à nouveau une entreprise agroalimentaire à Montpellier, Agriviva », témoigne ainsi Laure Vidal, ex-dirigeante d’Il était en fruit, qui a connu la liquidation de sa startup (Les Indiscrétions du 27 janvier, à lire ici).
Engagé dans 60.000 Rebonds : une action RSE. Florian Mantione Institut RH est à la fois membre fondateur de l’antenne locale et mécène de 60.000 Rebonds. Consultante à Florian Mantione Institut RH, Marie-Laure Le Van Vo est référente en Occitanie Est et coprésidente de 60.000 Rebonds Occitanie. À ses côtés, plusieurs autres consultants du cabinet sont engagés à travers des actions de coaching et de parrainage. Pour une raison simple : le rebond du dirigeant fait partie de notre écosystème. C’est une démarche RSE, lancée en 2024, dans la lignée de notre adhésion à FACE dans le domaine de l’emploi. Nous y apportons notre expertise : beaucoup d’anciens dirigeants n’ont jamais déposé un CV ! Comment valoriser leurs expériences ?
Certains souhaitent repartir sur une création ou reprise, d’autres, traumatisés par la dureté, y compris financière, de l’échec vécu, aspirent plutôt au confort du salariat.
Nous invitons d’ailleurs les entreprises à devenir mécènes, et leurs dirigeants à s’engager bénévolement dans cette association.
Phase de deuil. Le processus de rebond s’inscrit dans le temps long. Un deuil de quelques mois est nécessaire. Il faut prendre le temps de tourner la page. Les périodes de liquidations ou cessions de l’entreprise laissent des plumes, financièrement et moralement. L’image de soi et la vie familiale sont impactées. Dans les entretiens que nous menons, on perçoit une très grande souffrance.
Prochaine « Tribune partenaire » de Florian Mantione Institut RH : semaine du 3 mars
Vous souhaitez également faire paraître une tribune dans Les Indiscrétions ? Contactez-nous à amelie@agencehv.com et julie@agencehv.com
Ça pousse
Ils et Elles bâtissent nos villes
ISOM Santé injecte 8,3 M€ dans la création d’un centre de santé privé de proximité à Mazamet (81)

Le groupement associatif et coopératif national ISOM Santé, dirigé et fondé par Lionel Tirefort, va implanter son premier institut de santé en Occitanie, dans le parc de la Molière à Mazamet (maire : Olivier Fabre), sur un terrain cédé par la commune, apprend-on le 7 février. Les travaux seront lancés au 1er trimestre 2026, pour une livraison au 2e trimestre 2027. Architecte : Pablo Samaniego (Samazuzu Architectes, Biarritz – 64). Investissement : 8,3 M€. Surface bâtie : 3.200 m2.
60 praticiens. Baptisé ISOM Santé Pays Mazamétain, le centre regroupera environ 60 acteurs de la santé, « multiplisciplinaires et indépendants », tout en mettant davantage d’humain dans le processus de consultation et de soins, apprend-on auprès d’ISOM Santé. Le projet est porté par Lionel Tirefort et le Dr Xavier Dechenne.
Le modèle est déjà éprouvé en Nouvelle-Aquitaine, où ISLO Santé (Institut Santé Landes Océan) a ouvert deux centres à Andresse et Dax (40), et prévoit de futures ouvertures à Pau, Mont-de-Marsan et Biscarosse.
ISOM Santé compte 100 adhérents en France, tous membres de l’association APIS (Association des Professionnels Instituts de Santé).
Habitat Audois : 158 logements livrés en 2025, nouvelle agence à Carcassonne

Habitat Audois, office public de l’Habitat de l’Aude et premier bailleur social du département (DG : Denis Janaud ; présidente : Marie-Christine Bourrel), annonce la livraison de 158 logements en 2025. Au total, 1.000 logements sont prévus sur 4 ans, avec un investissement moyen annuel de 50 M€. Parmi les chantiers attendus : le début des travaux de la résidence La Placette à Fleury-d’Aude, une dent creuse en centre ancien, reconfigurée, pour accueillir 11 logements collectifs ; La livraison de la résidence Carnot à Villepinte (un ancien hôtel particulier en péril, requalifié en résidence de 7 logements collectifs) ; Ou encore, la résidence autonomie d’Axat.
Côté réhabilitation et maintenance du patrimoine, près de 17 M€ sont programmés : pompes à chaleur, panneaux solaires, ballons thermodynamiques… Parmi les travaux en cours ou imminents : résidences Paul Carrière à Port-la-Nouvelle, Pierre Blanche à Carcassonne ou Joseph Tirand à Castelnaudary.
Nouvelle agence à Carcassonne. Après l’ouverture de son agence territoriale Est à Narbonne (2023), Habitat Audois investit 3 M€ dans la création d’une nouvelle agence à Carcassonne, rue Jean-Jacques Rousseau, en lieu et place eu restaurant Le Languedoc et de l’ancien Hôtel des Ventes, deux bâtiments abandonnés depuis une quinzaine d’années. Une trentaine de collaborateurs s’y installeront dans le courant du premier semestre 2026. Les travaux débutent à la fin du premier trimestre 2025. Le siège social d’Habitat Audois reste sur son site actuel, Place Saint-Étienne.
Castelnau-le-Lez (34) : Linkcity va livrer 112 logements locatifs à destination des familles en 2027

Le promoteur immobilier Linkcity, filiale de Bouygues Immobilier, va déployer aux côtés de Swiss Life Asset Managers un concept de logements locatifs avec services à destination des familles dans la Zac Eurêka (Castelnau-le-Lez, 34), dévoile l’entreprise dans un communiqué du 5 février (lire juste ici). Dessiné par RCA Architectes sur une surface de plancher de 7.435 m², ce programme dénommé Neoz propose 112 logements locatifs (du T1 au T4) et des services partagés tels qu’une salle de sport de 520 m², une chambre d’invités et des espaces de coworking. Le chantier démarrera au premier trimestre 2026, pour une livraison prévue au printemps 2027. Le terrain a été acquis fin janvier auprès d’Altémed, aménageur de Montpellier Méditerranée Métropole. Sur le même sujet : « Castelnau-le-Lez (34) : 139 logements livrés en 2026 avec le programme Intens’Ité » (Les Indiscrétions, 20 janvier 2025).
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Au marché
Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.
APPELS D’OFFRES
Agriculture 🌾
La communauté de communes des Hauts Tolosans lance un avis pour la location de 2 tracteurs agricoles équipés de banqueteuses et épareuse.
BTP 👷♀
Occitanie Est
Le centre hospitalier de Bédarieux lance un avis pour la mission d'études préalables, de programmation & d'assistance technique a maitrise d'ouvrage pour l'extension et la rénovation de l'EHPAD du centre hospitalier de Bédarieux.
L'Ugecam Occitanie lance un avis pour la AMO pour la construction d'une maison d'accueil spécialisée à Saillagouse (66).
La communauté de communes du Pays d'Uzès lance un avis pour la mission de MOE pour l'extension du gymnase Trintignant et la création d'une salle de bloc.
L'Or Aménagement lance un avis pour le marché de maîtrise d'œuvre pour la construction d'un bureau du port dans le cadre du Projet Ville Port à La Grande-Motte.
L'Agglo Béziers Méditerranée lance un avis pour la construction d'une unité de traitement des pesticides sur la commune de Valros.
Le syndicat mixte Aude Centre lance un avis pour les travaux de confortement – protections contre l'inondation en rive droite de l'Espène sur la commune d'Olonzac.
La SPL 30 lance un avis pour la construction d'un centre médico-social à Saint-Hippolyte-du-Fort.
La SPL Agate lance un avis pour les travaux de réhabilitation et de rénovation de l'école élémentaire sur la commune de Saint-Mamert-du-Gard.
La communauté de communes du Grand Pic Saint Loup lance un avis pour la maîtrise d'oeuvre concernant la création d'un parking à Saint-Mathieu-de-Tréviers.
Occitanie Ouest
La SPL Arac Occitanie lance un avis pour les travaux pour la restructuration générale, l'extension et l'accessibilité handicapés au lycée François Mitterrand à Moissac.
La communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble lance un avis pour l'aménagement d'un centre de santé à Puy-L'évêque.
La Ville de Toulouse lance un avis pour les travaux de réaménagement du stade Henri Mach.
Le Service de la commande publique et des achats Université Toulouse Capitole lance un avis pour les travaux de remplacement et de modernisation de 12 appareils élévateurs de l'Université Toulouse Capitole.
Le Rectorat de Toulouse lance un avis pour AMO pour la réalisation du programme et de l'assistance pour la réalisation du concours de maîtrise d'œuvre dans le cadre de la construction du gymnase de l'Inuc.
La communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne lance un avis pour les travaux sur le barrage écréteur de Verdun sur Garonne.
Toulouse Métropole lance un avis pour la procédure de concession pour la construction et l'exploitation de parcs de stationnement.
La communauté d'agglomération de l'Albigeois lance un avis pour les prestations de maîtrise d'œuvre d'aménagements cyclables.
La mairie d'Auch lance un avis pour le concours de maîtrise d'œuvre restreint pour la construction neuve d'une école maternelle.
Déchets 🗑️
Occitanie Ouest
La communauté de communes des Deux Rives lance un avis pour le traitement des déchets encombrants des déchetteries.
Eau / Assainissement 💧
Occitanie Ouest
Le Syndicat mixte des eaux de la Montagne Noire lance un avis pour le renouvellement et renforcement de la canalisation d'eau potable du réservoir du Rédondel, commune de Saint-Sulpice-la-Pointe.
La communauté d'agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées lance un avis pour les travaux de dévoiement de réseaux d'eau potable et d'assainissement.
Énergie ⚡
Occitanie Est
La CAF des Pyrénées-Orientales lance un avis pour la mission de maîtrise d'œuvre pour une installation photovoltaïque et bornes de recharge électrique.
Immobilier 🏟️
Occitanie Est
Le Crous de Montpellier lance un avis pour les aménagements extérieurs dans le cadre de la construction de de 290 logements au sein de la cité universitaire de Voie Domitienne à Montpellier.
Occitanie Ouest
La communauté de communes Monts Rance et Rougier lance un avis pour la construction d'une unité de vie protégée de 14 lits.
Mobilités 🚲
Occitanie Ouest
La Région Occitanie lance un avis pour l'étude de tarification multimodale des transports dans l'aire de la métropole toulousaine.
Services 📋
Occitanie Est
La commune de Marseillan lance un avis pour l'entretien des espaces verts.
La Ville de Mauguio lance un avis accord-cadre de fourniture et livraison de produits d'entretien et petits matériels d'entretien.
La mairie d'Agde lance un avis pour la maintenance et l'entretien des bornes automatiques escamotables et mise en place de nouveaux équipements.
ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ
La Ville de Nîmes attribue le marché de relatif aux fauteuils de l'auditorium dans le cadre de la construction du palais des congrès à Nîmes au Groupement FRAU FRANCE/POLTRONA FRAU. Valeur totale du marché : 710 505 euros.
La Ville de Rodez attribue le marché de services de fouilles d'archéologie préventive à SCOP SAS Hadès Archéologie. Valeur totale du marché : 221 480 euros.
La commune de Capdenac-Gare attribue le marché d'exploitation des ouvrages d'eau potable à Veolia Eau Compagnie Générale Des Eaux. Valeur totale du marché : 1 032 650,21 euros.
Nîmes Métropole attribue le marché de travaux d'aménagement en tunnelier des cadereaux d'Uzès et des Limites en Zone Urbaine Dense à SAS RAZEL-BEC. Valeur totale du marché : 8 008 482,25 euros.
La commune de Banyuls-sur-Mer attribue le marché d'aménagement d'une aire de jeux sur l'espace Méditerranée à PROLUDIC SAS. Valeur totale du marché : 222 824,35 euros.
La communauté de communes de Petite Camargue attribue le marché de travaux de construction de la cuisine centrale intercommunale à THERMATIC et PERTUIS FROID. Valeur totale du marché : 2 157 561,08 euros.
L'ENSA Montpellier attribue le marché d'entretien et nettoyage des locaux de l'École nationale supérieure d'architecture de Montpellier à DERICHEBOURG Propreté & Services. Valeur totale du marché : 171 409,3 euros.
Plus de marchés ici
La Ville de Colomiers attribue le marché de prestations de maintenance et d'exploitation des installations techniques de l'Espace Nautique Jean Vauchère avec clauses d'intéressement à TPF. Valeur totale du marché : 184 346 euros.
La Ville de Toulouse attribue le marché d'extension et réhabilitation de l'école maternelle du château d'Ancely à EXEDRA MIDI-PYRENEES, CASSIN DESAMIANTAGE DEMOLITION, CRESPY BATIMENT. Les autres titulaires sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 3 967 138,51 euros.
Le Grand Ouest Toulousain attribue le marché de maîtrise d'œuvre pour des travaux de création d'arrêt / terminus de bus et mise en accessibilité à SARL OTCE Infra. Valeur totale du marché : 350 000 euros.
La mairie de Golfech attribue le marché de travaux portant sur l'aménagement de la place du padouen, du parc de la Maison Rivière et des espaces publics attenants à Eiffage Route Grand Sud, Sud Ouest Paysage et Spie Citynetworks. Valeur totale du marché : 1 849 585,91 euros.
L’agenda
Vos événements en Occitanie.
Mardi 11 février :
41e café D.A.V.O.S autour de la problématique « Comment une négociation capote-t-elle ? ». Inscription à l'adresse mail@davosdespme.org.
Mercredi 12 février :
Matinale « Les financements publics à l'innovation et le crédit impôt recherche », organisée par le Medef à 9h à l'UIMM Occitanie (Station M) à Baillargues (34). Plus d'infos et inscription ici.
Jeudi 13 février :
Forum de l'Observatoire toulousain de l'immobilier d'entreprise « Comprendre et faire face à la révolution du marché », organisé à 18h au Hall M de la Gare Matabiau. Inscription ici.
Rendez-vous de l'éco « Passez en mode transfo » organisé par Ad'Occ à la Maison de ma Région à Albi de 9h à 11h.
"Gardez le cap : réagir dans un contexte tendu", soirée coorganisée par la CPME 34 au Centre des congrès de Palavas-les-Flots. Inscription ici.
Vendredi 14 février :
Rentrée économique 2025 organisée par JCG Factory au Domaine de Verchant (Castelnau-le-Lez, 34).
Jeudi 20 février :
Formation export "choisir et utiliser les bons incoterms" organisée par la CCI Occitanie à Blagnac (31) de 9h à 17h. Infos et inscription ici.
Mercredi 5 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Albi (Tarn). Plus d'infos ici.
Jeudi 6 mars :
Rendez-vous Eco « Le tourisme d’affaires, un accélérateur majeur pour l’économie territoriale et ses entreprises », organisé par Nîmes Métropole à 17h30 dans l'hémicycle de l'hôtel communautaire. Inscription en cliquant ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Cahors (Lot). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Alès (Gard). Plus d'infos ici.
Petit-déjeuner dédié aux financements accessibles pour les startups et projets innovants organisé par le BIC Innov'up et Bpifrance à partir de 8h15 à la Station (Nîmes). Inscription ici.
Mardi 11 mars :
Conférence "Inspiration et audace" organisée par la CPME Hérault au Pasino de la Grande-Motte (34) à 18h. Inscription ici.
Mercredi 12 mars :
Rendez-vous de l'éco "Former pour mieux recruter" organisé par Ad'Occ à l'espace Capdeville (Montpellier) de 8h30 à 10h30. Inscription ici.
Lab santé Midi Libre dans son siège de Saint-Jean-de-Védas (34) à 8h30 autour du sommeil, de la santé au travail et de la santé environnementale. Inscription ici.
Jeudi 13 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Plus d'infos ici.
Mercredi 19 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Nîmes (Gard). Plus d'infos ici.
Mercredi 19 et jeudi 20 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Toulouse (Haute-Garonne). Plus d'infos ici.
Jeudi 20 mars :
Soirée "Club pro" autour du management intergénérationnel organisée par Via Innova et le Medef Hérault Montpellier au lycée Victor Hugo à Lunel (34) à 18h30. Inscription ici.
Plus d'événements ici
Jeudi 20 mars :
20ᵉ édition d'Occitanie Invest à La Cité (Toulouse) organisée par Ad'Occ. Inscription ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Mende (Lozère). Plus d'infos ici.
Mercredi 26 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Millau (Aveyron). Plus d'infos ici.
Mercredi 26 et jeudi 27 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montpellier (Hérault). Plus d'infos ici.
Jeudi 27 mars :
Table ronde « Transition énergétique : comment dépasser les difficultés ? », organisée par Les Indiscrétions/Agencehv, en partenariat avec TotalEnergies, Enedis et la Région Occitanie, à 8h à Horizon Resort Massane (Baillargues, 34). Inscription gratuite ici (places limitées).
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Saverdun (Ariège). Plus d'infos ici.
Vendredi 28 mars :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Montauban (Tarn-et-Garonne). Plus d'infos ici.
Mardi 1er avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Narbonne (Aude). Plus d'infos ici.
Mercredi 2 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Rodez (Aveyron). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Plus d'infos ici.
Lundi 7 avril :
Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Bien-être mental et émotionnel" à Sète. Informations ici et inscription là.
Mercredi 9 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Auch (Gers). Plus d'infos ici.
Jeudi 10 avril :
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Béziers (Hérault). Plus d'infos ici.
Salon Travail-Avenir-Formation (TAF), organisé par la Région Occitanie, à Figeac (Lot). Plus d'infos ici.
Mardi 20 mai :
19ᵉ Assises Nationales du Centre-Ville à l'Université de Médecine de Montpellier à 18h30. L'événement s'étendra jusqu'au jeudi 22 mai. Informations ici et inscription là.
Samedi 14 et dimanche 15 juin :
8ᵉ édition des 24H Saint-Pierre. Plus d'infos ici.
Lundi 16 juin :
Afterwork "lundis CCI" sur le thème "Le rôle de l'éducation dans la construction d'un avenir meilleur" à Sète. Informations ici et inscription là.
Lundi 8 septembre :
Afterwork "lundis CCI" sur le thème "L'IA et son impact sur la société" à Sète. Informations ici et inscription là.
Lundi 17 novembre :
Afterwork réseautage "lundis CCI" sur le thème à Sète. Informations ici et inscription là.
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Newsroom
L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :
JOURNALISME
Pour Les Échos :
-
4 promoteurs du Sud exportent leur savoir-faire au Sénégal
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Studios en bois : Greenkub s'étend à Castries (34) et accélère son modèle
Contribution au magazine de ToulÉco :
- Sagas familiales : les famille Portales (entreprise Hectare, urbanisme) et Le Breton (viticulture)
- Montpellier : Enerfip veut financer des projets sur le long terme
BoisMAG :
- Enquête nationale sur le bardage. Parution en février.
RÉDACTIONS
Occitanie News (Région Occitanie) : pour février 2025 , rédaction de trois brèves sur Cilcare (sciences auditives), Serycine (culture du vers à soie), et Peintures Maestria (peintures thermo-réfectives). La newsletter Occitanie News de décembre est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.
Pour la Métropole de Montpellier : réécriture / écriture de 300 pages du nouveau site web mutualisé de la Ville et de la Métropole.
Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.
Profils Systèmes : deux reportages pour le prochain magazine Signature : Hôtel Horizon Massanne (Baillargues) et Bâtiment Etic (Cambacérès, Montpellier).
Ville de Montpellier : 33 reportages dans les écoles de la Ville de Montpellier
ANIMATIONS
14 février : point marché 2024/2025 de Tourny Meyer Occitanie Méditerranée, Domaine du Grand Puy, Montpellier.
13 mars : animation Lab Immo (Midi Libre) dans le Gard.
10 avril : CibleWeb Connect à Toulouse, organisé par l'agence Cibleweb (Béziers), Novotel Toulouse Compans Caffarelli.