Les indiscrétions
Ça ne peut que marcher
Semaine du 9 décembre 2024
À l’affiche
Parce qu’elles et ils le valent bien
Fabien Gardanne, Fédération de la vente directe
Président et cofondateur du réseau ACEH (Agence centrale de l’environnement et de l’habitat), spécialisé dans les travaux de toiture, isolation, façade et charpente, le Montpelliérain Fabien Gardanne prend la présidence de la Fédération de la vente directe, annonce-t-il sur LinkedIn. Âgé de 41 ans, il succède à Nathalie Graevenitz, précise la Fédération (lire là). Créé en 2008, ACEH emploie 230 collaborateurs répartis dans 13 agences dans le Grand Sud, et réalise 19 M€ de CA.
Denis Carretier, Chambre régionale d’agriculture
Le viticulteur du Minervois (Olonzac-Minervois) est candidat à sa réélection en tant que président de la chambre régionale d’Agriculture Occitanie, apprend-on de source proche. Le vote se fera le 13 mars lors de la session d’installation. Les résultats des votes pour les présidents des chambres départementales sont attendus le 8 février.
Philippe Malagola, Port de Sète et Croisières durables
Le président du port de Sète (34) signe le 5 décembre à Marseille une Charte Croisière Durable avec les ports de Marseille, Toulon et Nice, à l’occasion du Blue Maritime Summit 2024. Cet accord entre ports méditerranéens, contracté entre concessionnaires, autorités portuaires, État et agences de qualité de l’air, entend promouvoir « un littoral plus vert ». Le post LinkedIn de Cruise Marseille Provence à croquer en cliquant là.
Kévin Liebart, Fédération des Jeunes Chambres Économiques d’Occitanie
Kévin Liebart est le nouveau président, pour 2025, de la fédération des Jeunes Chambres Économiques (JCE) d’Occitanie, apprend-on dans un communiqué de presse du 9 décembre. Seul candidat en lice pour le poste, le Perpignanais de 29 ans prendra ses fonctions au 1er janvier. Il succède à Laura Malaval, qui reste dans le bureau régional. Kévin Liebart est coordinateur communication et événementiel au sein de l’EU|BIC Plein Sud Entreprises (Perpignan) et membre du Conseil Régional des Jeunes de la Région Occitanie. Il est à la Jeune Chambre Économique de Perpignan Pays Catalan depuis 2020.
Composition du bureau régional : Simon Géraud, trésorier (JCE de Rodez), Samantha Garcia, secrétaire générale (JCE de Tarn-et-Garonne), Éloïse Durand, vice-présidente formation (JCE de Perpignan Pays Catalan), Alice Prouvé, vice-présidente communication (JCE de Montpellier), Clothilde Schelstraete, vice-présidente dynamique régionale (JCE de Béziers Piémonts-Littoral) et Laura Malaval, past-présidente (JCE de Millau).
Cinq événements régionaux sont programmés : l’université de rentrée à Béziers, deux journées régionales de formation – à Rodez et à Perpignan – une conviviale (lieu à fixer) et le congrès régional qui se déroulera à Montauban.
Clelia Oliva, Terratis
« Vous voulez produire des moustiques ? Ah ça non ! » Lorsqu’il apprend les premiers mots du projet de la startup Terratis, Michaël Delafosse, maire de Montpellier, réagit vertement. « On reçoit beaucoup de plaintes de citoyens à propos des moustiques », explique-t-il à Clelia Oliva, chercheuse et fondatrice de Terratis. Si l’anecdote, bien réelle, prête à sourire, elle résume l’originalité de l’innovation portée par la jeune pousse montpelliéraine : produire des moustiques mâles stérilisés par rayonnement, puis les relâcher, chaque semaine, dans des zones à protéger, pour limiter la prolifération des femelles sauvages. Ces mâles stérilisés s’accouplent avec les femelles, sans produire de descendance.
Première étape pour Terratis : le lancement d’une usine pilote, dans la zone d’activité Parc 2000 (quartier Mosson, Montpellier), pour vendre des insectes stériles à partir d’avril. « Nous commencerons sur des sites de 50 à 100 hectares, en fonction de notre capacité de production. Les premiers clients sont des villes et des acteurs privés de l’hôtellerie de plein air », confie Clelia Oliva, qui a suivi ses études supérieures à l’Université de Montpellier. Pour une efficacité, il faut produire 3.000 moustiques stériles par hectare (seuil à partir duquel la majorité des femelles s’accouplera avec des mâles stériles). Terratis cible une capacité de 1.000 hectares en 2027.
En parallèle, la phase industrielle se profile. « Nous cherchons un site pour implanter une ferme d’élevage d’insectes, sur 4.000 m2 de bâti, pour pouvoir traiter jusqu’à 40.000 hectares. S’y trouveront des larves et des moustiques à l’état adulte, une zone de stérilisation, un laboratoire… Il s’agira d’une véritable usine, avec des enjeux d’automatisation, pour réduire les coûts et accroître la productivité. » Le souhait premier est de rester en Occitanie, a priori à Montpellier. « La décision relative à la localisation de la future bio-usine doit être prise avant fin 2025 », glisse-t-elle. Terratis compte 7 salariés, et 5 de plus sont prévus en 2025, sur des profils de production, robotisation, automatisation et chercheurs.
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Résultat de la technique : une diminution de la population de l’espèce ciblée, sans avoir recours aux pesticides. D’après l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement), la fertilité des moustiques sauvages est réduite, avec la technique de l’insecte stérile, de 60 % à 70 % dès la première année, et la population de moustiques femelles chute de 40 %.
Cette solution prometteuse va être testée à différentes échelles : ville, quartier, parc, aéroport, camping, hébergement touristique…
Dès ses premiers pas, l’entreprise a été soutenue par la Région Occitanie, avec une subvention de 10 k€. « Cette aide anté-création a été décisive. Elle m’a permis de travailler sur une étude de marché et un plan de communication, en lien avec mon futur associé, Dorian Barrère, en charge des aspects commerciaux », conclut-elle. L’écosystème dans lequel s’épanouit Terratis est aussi constitué de Montpellier Méditerranée Métropole, le BIC, la CCI 34, la Satt AxLR et l’IRD.
Olivier Torrès, prix Julien-Marchesnay
L’universitaire montpelliérain, fondateur et président de l’observatoire Amarok (santé des dirigeants d’entreprise), reçoit le Prix Julien-Marchesnay, décerné dans la ville de Québec lors du dernier congrès international francophone de recherche en Entrepreneuriat et PME (CIFEPME). Ce prix international vient récompenser « un engagement constant et significatif pour la recherche en PME et en entrepreneuriat, passion digne d’en inspirer d’autres », décrit l’Association internationale de recherche en entrepreneuriat et PME (AirePME). « Olivier Torrès a fait émerger dans le débat scientifique le concept de proximité en PME et la thématique de la santé des dirigeants de TPE/PME », souligne l’AirePME dans son communiqué. « Il n’y a que 10 chercheurs au monde qui ont reçu ce prix sur les 25 dernières années. Ce prix consolide l’Université de Montpellier comme une place forte de la recherche internationale en Entrepreneuriat et PME. Il conforte aussi mes travaux pionniers sur la santé des entrepreneurs depuis 15 ans », déclare aux Indiscrétions Olivier Torrès, infatigable promoteur des PME, avec 817 conférences à son actif, 16 thèses encadrées, 50 articles co-écrits, 10 ouvrages et 40 chapitres d’ouvrage.
Fabrice Berard, UPE 30
Il est le nouveau secrétaire général de l’Union pour les entreprises (UPE) 30 (Medef Gard), lit-on dans un post LinkedIn (à croquer ici). Il succède à Julie Villaume, confie l’intéressé aux Indiscrétions. « Fort d’une expérience de 33 ans passés sous l’uniforme comme officier de l’armée de Terre, Fabrice Berard aura pour mission de piloter nos actions stratégiques et d’accompagner le développement de notre réseau », indique l’UPE 30 (283 adhérents), présidée par Steeve Calligaro. À (re)lire dans Les Échos « Patronat : les ambitions fortes de Steeve Calligaro pour l’UPE du Gard » (novembre 2024).
Renaud Calvat, TaM
Maire de Jacou (34) et vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole (3M) en charge des finances, il succède à Laurent Nison à la présidence de TaM (transports de l’agglomération de Montpellier), dévoilent nos confrères d’Actu.fr (lire ici). Laurent Nison assure l’intérim de Maryse Faye adjointe au maire de Montpellier Michaël Delafosse à l’urbanisme. Renaud Calvat veillera, entre autres, à la mise en service de la ligne 5 pour le second trimestre 2025, projet phare de TaM reliant Clapiers à Lavérune sur 16 kilomètres. Coût total de l’opération : 440 M€. La ligne 5 devrait transporter 80.000 voyageurs par jour.
Nicolas Rasson, Denis Bouad, Dreal / Sénateur, précarité énergétique
Le directeur Aménagement de la Dreal Occitanie (à gauche sur la photo) intervient ce 10 décembre au Pont du Gard, lors de la Journée régionale des acteurs de la lutte contre la précarité énergétique, organisée par l’Agence Départementale de l’Habitat et du Logement Gard, en partenariat avec le commissaire régional de la lutte contre la pauvreté et le Département du Gard. « La rénovation énergétique des logements est l’un des volets de la transition écologique qui fait le plus consensus. Personne ne s’oppose au fait de lutter contre des bâtiments fuyards, des passoires thermiques ou des habitations montant à plus de 35 degrés l’été. Sur ce sujet, les enjeux de fin du monde et de fin du mois se rejoignent », déclare-t-il. En termes de moyens, il souligne les efforts croissants de l’Anah (Agence nationale de l’Habitat) : « 120 M€ en 2023, plus de 200 M€ en 2024. » Le sénateur PS Denis Bouad pointera pour sa part « le reste à charge sur les rénovations d’ampleur », et « l’absence de politique de logements de l’État. Il faut trois ans pour avoir un logement social ». Il prône un report du décret du 18/8/2023 (loi Climat et Résilience), qui précise le niveau de performance minimale à atteindre pour début 2025 pour pouvoir louer un logement. « Mais que va-t-on faire des gens qui y logent ? Si on construisait suffisamment de logements sociaux et intermédiaires, ces logements mal classés, en F, G et E, tomberaient d’eux-mêmes », assure-t-il. Pour Nicolas Rasson, « réhabiliter l’existant doit rester un axe prioritaire, encore plus aujourd’hui, à l’heure de la sobriété foncière et du nécessaire rapprochement entre les lieux d’habitation et de travail ».
> « Pourquoi la rénovation énergétique des logements est-elle un enjeu ? Comment la Région Occitanie a-t-elle travaillé le sujet ? » : la magistrate Marjorie Merliaud-Hubert décrypte le rapport de la Chambre régionale des Comptes Occitanie paru à ce sujet, visionner et lire en cliquant ici
> Hubert Vialatte aura le plaisir d’animer les deux tables rondes de la matinée, en présence de 150 professionnels : travailleurs sociaux, opérateurs de l’Anah, associations pour le logement et l’accompagnement de publics défavorisés, bailleurs sociaux, élus, représentants des collectivités… Nos références d’animation à consulter en cliquant ici.
Jean-Guy Amat, Groupe H
Le Sérignan-Plage (34), camping 5 étoiles situé dans l’Hérault et franchisé Yelloh! Village, se place à la 5e position des 10 meilleurs campings de France, liste établie par Promobil (consulter ici). Dirigé par Jean-Guy Amat, PDG du spécialiste de l’hôtellerie de plein air Groupe H, le camping se distingue notamment par la qualité de l’accueil des vacanciers, selon L’Officiel des Terrains de Camping (lire l’article ici). « L’objectif : prendre le temps d’accueillir chaque personne assise, dans le calme, en particulier une nouvelle clientèle parfois néophyte dans l’univers du camping », explique Jean-Guy Amat dans son post LinkedIn. « Nous avons voulu faire une sorte de révolution dans l’acte de bien accueillir les vacanciers. Ce premier contact est très important. Il peut déterminer la suite du séjour. Recevoir des clients qui restent debout devant un comptoir n’est pas une bonne façon d’accueillir », explique Jean-Guy Amat auprès de L’Officiel des Terrains de Camping. Il poursuit : « En pleine saison, nous employons 30 personnes à l’accueil et nous sommes capables de recevoir 400 familles dans une même journée ». Le camping héraultais propose 1.446 emplacements classiques et 200 emplacements dans l’espace naturiste. À (re)lire dans Les Échos « Yelloh! Village franchit la barre des 100 campings franchisés » (février 2024).
Pierre-Henry Dandurand, S&P France
Le 1er janvier, Pierre-Henry Dandurand deviendra directeur général de S&P France (Thuir, 66, CA 2022 : 88 M€), filiale du groupe catalan Soler & Palau, leader mondial des solutions de ventilations, lit-on dans un communiqué de presse de l’entreprise du 4 décembre. Il remplace Laurent Broquedis, appelé à de nouvelles fonctions à l’échelle européenne au sein du groupe Soler & Palau. « Ma priorité est de faire de S&P France une locomotive de l’innovation dans le domaine de la ventilation et dans la prévention de la qualité de l’air intérieur », glisse Pierre-Henry Dandurand.
Benoît Roig, EPE Nîmes Université
Actuel président de l’Université de Nîmes, Benoît Roig est élu à l’unanimité (seul candidat en lice) président de l’établissement public expérimental (EPE) Nîmes Université pour 5 ans, lit-on dans un communiqué de presse du 6 décembre. Cette structure, qui sera créée officiellement au 1er janvier est une alliance territoriale. Elle regroupera l’université gardoise avec d’autres établissements académiques, socio-professionnels et culturels : l’Esban, l’Ifme, le Pont du Gard, Purple Campus, la CCI Gard, les lycées Hemingway et Dhuoda, le Greta-CFA Gard-Lozère et le CHU de Nîmes.
Sophie Paluel-Marmont et Florent Behaegel, Ōme Chocolat
Quand un ancien banquier (BNP Paribas) se reconvertit dans le chocolat. « Nous sommes les premiers et seuls torréfacteurs de cacao à Montpellier. En France, nous sommes environ 1 % sur les 4.000 chocolatiers à faire cela. Nous avons un métier rare nécessitant une expertise sur le travail des fèves (sourcing, torréfaction, conchage, maturation…) », explique Florent Behaegel, codirigeant d’Ōme Chocolat (Montpellier) aux côtés de Sophie Paluel-Marmont, aux Indiscrétions. La période des fêtes est cruciale pour l’entreprise. « Cette période, qui se prépare dès les mois de juillet, représente 25 à 40 % du CA annuel d’un chocolatier. Notre spécificité de travailler les fèves ajoute pour nous la nécessité d’anticiper plus de 6 mois à l’avance : trouver les producteurs, les bons cacaos, importer le cacao, faire la R&D sur les fèves pour déterminer nos recettes et enfin produire à grande échelle. Cette année, nous avons un démarrage 20 % supérieur aux attentes et nous attendons à la même chose sur les fêtes. Nous avons recruté et sommes passés de 4 à 7 personnes et une 8e nous rejoint pour les fêtes », détaille Florent Behaegel, ancien banquier (BNP Paribas).
« En 2023, nous étudions le projet de créer un concept d’atelier boutique ouvert au public où l’on pourrait voir le process de fabrication du chocolat et en même temps consommer des produits et acheter du chocolat », détaille le dirigeant. Un modèle que les deux entrepreneurs souhaiteraient à terme « dupliquer dans d’autres villes de France ». La boutique a ouvert à Montpellier en juin, et a levé cet été 500 k€ : 190 k€ par capital et 310 k€ en dette bancaire.
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Ōme Chocolat réalise 20 % de son CA, qu’elle préfère ne pas communiquer, via des professionnels, tels que des hôtels et des restaurants, 10 % sur internet et 70 % en boutique.
Impossible de ne pas l’interroger sur notre slogan : “Courage et chocolat !” : « Quand on mange du chocolat, on n’a pas besoin de courage », sourit-il.
François Sabatino, Eclairion
Le président d’Eclairion, centre de calcul coporté par les investisseurs montpelliérains HPC Capital, annonce 5 nominations : Christian Darian à la direction des opérations ; Olivier Jean, ex-directeur produit et solution HPC (High Performance Computing) chez Atos, comme directeur Offres solutions et Services HPC. Autres nominations : Éloïse Pointreau comme Delivery Service Manager, Damien Deruelle comme responsable service d’information, Jimmy Passemard comme responsable sûreté du site et sécurité du service informatique.
Eclairion est le premier centre de calcul de France dédié à l’hébergement en colocation de calculateurs haute densité au sein de modules containers à Bruyères-le-Chatel (91). « Cette infrastructure souveraine est basée à proximité de la direction des applications militaires du Commissariat à l’énergie atomique et du campus scientifique Teratec. Notre centre de calcul peut héberger des solutions à très haute densité, de 30 kW à 200 kW à la baie », indique François Sabatino. DG d’Eclairion : Franck Volko.
Rudy Ricciotti, Conservatoire de Nîmes
Basé à Bandol (83), le cabinet d’architecture Rudy Ricciotti est choisi pour la conception du conservatoire de Nîmes, révèle Objectif Gard ce 4 décembre. Les quelque 1.000 étudiants du conservatoire, qui occupent le bâtiment actuel situé aux Carmes, vont déménager sur le site de Hoche fin 2025. Ensuite, la municipalité lancera le chantier du nouveau conservatoire, estimé à 25 M€. La livraison est prévue fin 2028. « Il faudra que mon successeur m’invite », sourit Jean-Paul Fournier, maire LR de Nîmes, qui termine son quatrième et dernier mandat. Le projet est dévoilé ce mardi 10 décembre en mairie de Nîmes, en présence du maire, de Sophie Roulle, adjointe déléguée à la Culture, Daniel-Jean-Valade, conseiller municipal délégué à l’enseignement culturel et président du Conservatoire, Jean-Marc Campello, conseiller à la construction et à la rénovation énergétique des bâtiments municipaux, et Rudy Ricciotti. Ce dernier a signé, entre autres, le MuCEM à Marseille, le siège du conseil départemental du Gard à Nîmes, ou encore le Mémorial du camp de Rivesaltes (66).
Stéphanie Jannin, docteure
Pas pour nos angines, mais en Urbanisme et Aménagement de l’Espace. L’architecte, professeure à l’École d’Architecture nationale de Montpellier, ex-première adjointe de Philippe Saurel à la mairie de Montpellier, vient de soutenir avec succès sa thèse portant sur le thème (d’actualité) « La Fabrique du logement abordable, l’exemple de la Métropole de Montpellier » (Université de Perpignan Via Domitia, Ecole Doctorale 544 Inter-Med / Unité Mixte de Recherche ART-Dev 5281). Cette soutenance vient conclure 4 années de travail, menées sous la direction du professeur David Giband. Stéphanie Jannin n’a pas abandonné toute ambition politique. Elle fait partie du comité montpelliérain de Horizons (parti d’Édouard Philippe), créé en avril dernier (Les Indiscrétions du 8 avril, à lire en cliquant ici), en vue des municipales 2026.
Plus de À l’affiche
Steve Amat, CRCC Montpellier-Nîmes
Il est élu président de la Compagnie régionale des commissaires aux comptes (CRCC) Montpellier-Nîmes, lit-on dans un communiqué de presse du 3 décembre. En poste jusqu’en 2028, il succède à Sébastien Michel, dont le mandat arrivait à échéance. Le nouveau bureau est composé de Christophe Thomas et Anne Dideron (vice-présidents), Marie Thome (trésorière), Sandra Gillet (secrétaire), Guy Boulet, Jean-Damien Dreveton et Stéphane Fourcade (Membres du Bureau). En parallèle, Steve Amat est expert-comptable au sein du cabinet Axiome Associés (Jacou, au sein de l’ensemble Le 610, Hérault). La CRCC regroupe 540 commissaires aux comptes, répartis sur huit départements : Ardèche, Aude, Aveyron, Gard, Hérault, Lozère, Vaucluse et Pyrénées-Orientales.
Pierre Raymond, Sogeprom-Pragma Occitanie-Méditerranée
Le programme Higher Roch, situé dans la Zac Saint-Roch à Montpellier et réalisé par Sogeprom-Pragma(directeur régional : Pierre Raymond) et Vinci Immobilier (directeur régional : Thierry Iacazio), fait partie des 25 lauréats des Architecture Hunter Awards 2024, lit-on dans un post LinkedIn. « Un projet, deux histoires urbaines : un socle minéral, inspiré de la ville historique, qui unit commerces et bureaux dans une harmonie architecturale ; Une tour méditerranéenne, symbole du renouveau urbain, où l’ondulation des terrasses et la porosité entre intérieur et extérieur offrent des espaces de vie fluides, lumineux », décrit le promoteur. Il s’agit du seul bâtiment récompensé en France. Livrée en 2022, cette tour de 57 mètres de haut déploie 12.350 m², dont 5.560 m² de logements en accession libre, 1.775 m² de logements en accession aidée, 3.275 m² de bureaux et 1.740 m² de commerces. Investissement : 19 M€. Architecture : Brenac & Gonzalez et associés (Paris).
Pierre-Luc Lauze, Lunel Agglo
Pierre-Luc Lauze est le nouveau responsable mobilités de Lunel Agglo (président : Pierre Soujol), annonce-t-il dans un post LinkedIn, ce mercredi 4 décembre. Titulaire d’un master urbanisme et aménagement au sein de l’université Aix-Marseille, il travaillait depuis 4 ans en tant que chargé de mission mobilités pour la communauté d’agglomération du Grand Narbonne.
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La rédac’ se mouille
On aime
La réouverture Notre-Dame de Paris, ce samedi 7 octobre. Parce qu’elle fait notre fierté. Parce que la voir sans échafaudage sur ses flancs est, je crois, une première de mon vivant. Aussi et surtout, pour ce que sa reconstruction vient raconter. Quand un chef donne un cap clair (« Reconstruire en 5 ans », objectif donné par Emmanuel Macron dès la nuit de l’incendie, en avril 2019), puis s’implique, il mobilise et catalyse les énergies autour d’un défi. Quand une loi d’exception permet de s’affranchir des lourdeurs administratives, les projets sont livrés à l’heure. Faire appel à un militaire, le général Jean-Louis Georgelin, donne de l’efficacité et de la méthode. En tant que média économique, on apprécie aussi le fait que des PME d’ordinaire concurrentes aient travaillé ensemble, sur les charpentes et la flèche par exemple, au lieu de se tirer bêtement la bourre. Ces clés malines sont détaillées dans Les Échos, ici.
On n’aime pas
Les cérémonies de remise de diplômes à des jeunes… au cours desquelles les jeunes prennent à peine la parole, par manque de temps, après les prises de paroles officielles. On comprend bien que les élus et institutionnels aient des choses (intéressantes) à dire. Mais il est dommage que les jeunes présents à cet événement dont ils sont les héros ne s’expriment pas davantage. C’est une scène souvent répétée. Heureuse exception : la FRTP Occitanie, qui prévoit, lors de ses assemblées générales annuelles, une séquence dédiée à la prise de parole de ses apprentis. On en parlait dans notre premier « Sang neuf », à croquer en cliquant là.
Décodage
On perce le coffre-fort
Biomanity : des superabsorbants durables pour l’agriculture, la cosmétique… et les couches-culottes
Spécialisée dans les polymères biosourcés et biodégradables, Biomanity lève 2,2 M€ pour tester et préindustrialiser sa solution. Sa poudre superabsorbante offre une alternative écologique aux produits pétrochimiques. Avec des débouchés dans l’agriculture, la cosmétique et l’industrie.
Créer une alternative aux superabsorbants d’origine pétrochimique, qui seront interdits en Europe à partir de 2028 pour de nombreux usages. C’est l’ambition de Biomanity, deeptech basée au biopôle Euromédecine de Grabels (Montpellier Méditerranée Métropole), qui a développé une poudre biosourcée et sans microplastique, gonflant en présence d’eau et formant un gel la conservant. Ce produit est conçu à base de chitosane modifié – un biopolymère à base de chitine, substance biosourcée produite à partir de carapaces de crustacés, champignons et cuticule d’insectes. La poudre se distingue par sa capacité à absorber jusqu’à un 50 cl d’eau pour un gramme de produit, tout en étant biodégradable en moins d’un an.
Labellisation Deeptech. Pour accélérer son développement sur les marchés de l’agriculture, de la cosmétique, de l’environnement et de l’industrie, Biomanity boucle un financement de 2,2 M€. Ce montant comprend une levée de 1,2 M€ auprès de business angels et un soutien de Bpifrance de 1 M€ (subvention et avances remboursables), obtenu via la labellisation deeptech. L’opération doit financer « des tests en champs en 2025, la préindustrialisation et l’adaptation de notre formule aux différents usages », précise Bernard Gainnier, PDG.
En 2026, l’entreprise ambitionne de lancer au printemps 2026 un démonstrateur capable de produire 50 à 80 kilos par jour, prélude à une future usine commerciale, a priori dans le Sud de la France, dont la capacité devrait atteindre 1.000 tonnes par jour.
Couches-culottes et cosmétique. En agriculture, l’hydrogel de Biomanity joue le rôle de réservoir. Des tests scientifiques menés cet été en Bourgogne sur du maïs en plein champ, non irrigué et non fertilisé, ont permis d’augmenter les rendements de 70 %, avec 50 % d’économie d’eau. Le superabsorbant, placé lors du semis ou enrobé à la graine, permet aux végétaux de disposer d’une réserve d’eau et d’engrais libérée lors de sa biodégradation. « Quand l’agriculteur arrose, ou qu’il pleut, 70 % de l’eau n’est pas utilisée par la plante, une grande quantité ruisselant en-dessous des racines », détaille Bernard Gainnier. La solution contribue aussi à l’élimination des microplastiques et agit pour la biodiversité des sols, car le produit, en se biodégradant, libère des agents nutritifs pour les bactéries du sol.
Autres marchés : les couches-culottes pour bébés, ou encore la cosmétique, où l’agent gélifiant vient remplacer ses homologues pétrochimiques dans des formulations de shampoings. Cofondée en 2017 par Jean-François Daniel et Alexandre Boutros, Biomanity travaille en collaboration avec l’École de Chimie de Montpellier, l’Institut Charles Gerhardt Montpellier (laboratoire de recherche portant sur les matériaux complexes) et le CNRS. Elle emploie neuf salariés et vise un premier chiffre d’affaires en 2028. Deux brevets, en cours de dépôt, devraient être publiés en septembre 2025.
L’Occitanie s’exporte à Las Vegas
Du 7 au 10 janvier se tiendra le Consumer Electronics Show (CES) à Las Vegas, aux États-Unis, salon mondial dédié à la technologie de consommation. Pour l’occasion, plusieurs entreprises de la région seront du voyage, apprend-on dans un communiqué de presse de Ad’Occ, transmis aux Indiscrétions.
Parmi elles, l’entreprise montpelliéraine Washin (12 salariés, CA 2023 : 3,3 M€, CA prévisionnel 2024 : 4,5 M€), spécialisée dans la production et gestion de laveries connectées, qui va présenter une solution économe en eau. Qu’entend-on, au fait, par « laverie connecté » ? Il s’agit d’une laverie permettant un paiement digital via un smartphone, une réservation à l’avance, et délivrant notification à la fin du temps de lavage. Washin fera le déplacement, lit-on dans un communiqué de l’entreprise. En 5 ans, la startup a installé 700 laveries en France et en Europe, pour des grands comptes, résidences étudiantes, campings, espaces de coliving, secteur du tourisme, appart’hôtels… : TotalEnergies, Vinci, Ecla Campus, Odalys, Adagio, Appart’City. En Occitanie, d’autres startups seront du voyage dans le Nevada. Dans le désordre, Aiphonia (fabrication de matériel informatique d’accessibilité, Labège, 31), Supertooth (kits mains-libres pour casques de vélo, Nébias, 11), Flowstop (dispositif gonflable anti-inondations, Perpignan, 66), Twinworks (application web IA génératrice de guides pour entreprises, Toulouse, 31), Yellow Scan (solutions de télédétection par laser, Saint-Clément-de-Rivière, 34), Nanomade (capteurs de déformation de pointe, Toulouse, 31), Wheere (système de géolocalisation submétrique, Castelnau-le-Lez, 34), Reeflect (système d’alerte pour les personnes sourdes et malentendantes, Le Crès, 34), Actia (industrie manufacturière, Toulouse, 31), Eye Lights (réalité augmentée pour réduire les risques à moto, Labège, 31), Qorvo (fabrication de semi-conducteurs, Toulouse).
ETIncelles : ces trois PME d’Occitanie qui intègrent le programme d’accélération de Bercy
Trois PME occitanes intègrent la 4e promotion ETIncelles, programme national lancé par le ministère de l’Économie pour accompagner 500 PME et ETI dans leur croissance et leur transformation, indique Bercy le 21 novembre : Erems (Flourens – 31 -, conception et réalisation d’équipements électroniques embarqués pour le spatial et la défense, 170 salariés, PDG : Gérard Dejonghe, création : 1979) ; Lundi Matin (Montpellier, 180 salariés, éditeur de logiciels, dirigeants : Benjamin et Gaëlle Chalande, création : 2007) ; G.Pivaudran (Souillac – 46 -, composants en aluminium pour la parfumerie et l’industrie du luxe, 180 salariés, président : Marc Pivaudran, création : 1948). Le détail du dispositif et la description des PME à croquer en cliquant ici (p.25-26 du document). Le programme entend « faciliter l’accès au financement, débloquer des projets innovants, lever les obstacles administratifs, accélérer l’accès aux marchés internationaux », pour accompagner les PME à fort potentiel vers le statut d’ETI (entreprises de taille intermédiaire, plus de 250 salariés).
Les sous-traitants aéronautiques en grande difficulté (Gifas)
Le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas) révèle dans un article du 3 octobre que 40 grands sous-traitants aéronautiques sont en grande difficulté financière et connaissent un risque de défaillance (lire ici). Les résultats de cette étude confidentielle commandée auprès de la Banque de France, précisent que cette proportion représente 20 % des principaux fournisseurs d’Airbus (constructeur d’avions) et de Safran (équipementier aéronautique). « Lorsqu’on est classé rouge dans l’analyse de la Banque de France, cela signifie que l’on emprunte à des taux prohibitifs qui ne sont plus compétitifs ou que l’on ne trouve tout simplement plus de moyens de financement », précise Frédéric Parisot, délégué général du Gifas.
Éclaircies au tableau, le Gifas précise que les 222 PME adhérentes au groupement ont regagné en rentabilité, et qu’un nouveau fonds d’investissement (Tikehau Ace Aéro Partenaires 2) devrait arriver d’ici fin 2024, pour permettre à des sous-traitants de retrouver la forme.
+ 8 % de CA total des entreprises de l’aéronautique et spatial en Occitanie en 2023
En 2023, le chiffre d’affaires total des entreprises de la filière aéronautique et spatiale implantées dans la région Occitanie progresse de 8%. C’est le constat de l’Insee et la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Dreets), qui publient ce 5 décembre une note sur l’activité et l’emploi de cette filière en Occitanie, à relire ici. Le CA total reste toutefois inférieur à son niveau d’avant-crise (-11 %). L’évolution de l’activité est légèrement plus marquée pour les entreprises industrielles que pour celles du tertiaire (+9% contre + 7 %). Le nombre total de salariés (hors intérim) augmente de 4.7 % dans les établissements occitans, soit 5.000 emplois supplémentaires. L’emploi salarié dépasse ainsi son niveau d’avant-crise (+4 %). Enfin, la hausse des effectifs est plus marquée dans les entreprises industrielles (+6 % en 2023) que dans les entreprises de services (+ 2,7 %), précise Julien Tognola, directeur régional de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités de la Dreets Occitanie.
Les Talents des Quartiers récompensés lors de la Place Créative de la CCI Hérault
Le 4 décembre, La Place Créative, organisée le 4 décembre par la CCI Hérault, la BGE et CitésLab ont remis les prix de la 21e édition des « Talents de Quartiers ». Trois lauréats issus de l’un des quartiers prioritaires de la ville, ou voulant s’implanter dans l’un de ces quartiers : Karayb food, Shine Consult et iBorn. Les Indiscrétions y étaient.
Dans la catégorie « Émergence », dédié aux entreprises en cours de création ou de développement, c’est Anaïs Josy, fondatrice de « Karayb food » (services de traiteur spécialités antillaises) qui s’est distinguée. « En janvier 2025, je me lancerai enfin seule, en tant qu’auto-entrepreneuse, après plus d’un an passé au sein de la couveuse Shake Mama (Montpellier) », explique-t-elle.
Parmi les entreprises déjà créées, c’est Saoussan El Alaoui, fondatrice de Shine Consult, qui est distinguée. « Au départ, je me suis immatriculé parce que j’avais un client du réseau de l’association Les Déterminés à Montpellier. Aujourd’hui, je prospecte, l’entreprise tourne, et je réfléchis même à changer de statut parce que la structure est amenée à grandir », développe l’entrepreneuse. Aujourd’hui, elle aide des organismes de formation dans leur digitalisation et automatisation, tout en assurant leur conformité à la certification Qualiopi.
Enfin, le « Coup de cœur du jury » est revenu à Chaïmaa El Mokaddam pour son projet iBorn, qui propose des bornes de réparation de téléphones portables. Ces bornes, installées dans des universités ou des espaces de coworking, permettent des réparations rapides. « Les femmes n’ont pas conscience qu’elles peuvent faire de tels métiers. Une amie qui faisait ses études dans la tech a arrêté parce qu’elle était la seule fille de sa classe. Même en tant que femme de quartier, il ne faut pas se donner de limite », lance-t-elle au moment de récupérer son prix.
Perrier repris par Danone ?
D’après les informations du Figaro, dans un article du 4 décembre, Danone, géant de l’agroalimentaire français et propriétaire des eaux Evian, Badoit et Volvic, rêve de racheter la branche Nestlé Waters de son voisin suisse, Nestlé. Ce dernier envisage en effet de se désengager de son activité « eau embouteillée », qui comprend des marques comme Perrier, San Pellegrino, Vittel, Hépar ou Contrex. L’usine Perrier, basée à Vergèze (30), emploie environ 1.200 salariés. En septembre dernier, Foodwatch (organisation à but non lucratif) a attaqué Nestlé Waters pour pratiques frauduleuses sur les eaux qu’ils commercialisent (À (re)lire dans cet article des Échos).
Nîmes Métropole s’associe à FDI Procivis pour lutter contre le mal logement et la précarité énergétique
Lutter contre le mal logement et les fractures énergétiques. C’est l’objet de la convention cosignée le 5 décembre par Nîmes Métropole (président : Franck Proust, LR) et FDI Procivis, société mère du groupe immobilier FDI (directeur général : Mathieu Massot), apprend-on dans un communiqué. Une enveloppe de 3,2 M€ va permettre de financer les travaux des copropriétés sur 4 ans, et 400 k€ seront destinés aux propriétaires occupants. « Ce dispositif cible les copropriétés identifiées dans le cadre du Plan Initiative Copro et de l’ORCOD’IN, dans les quartiers Pissevin et Mas de Mingue », précise l’agglomération de Nîmes Métropole.
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« Entre 2020 et 2023, près de 8 M€ ont été alloués pour soutenir les copropriétés en difficulté, rappelle l’agglomération de Nîmes Métropole. Depuis 2020, plus de 450 000 euros de financements ont été accordés pour soutenir les propriétaires occupants de l’agglomération. »
Haute-Garonne : le centre d’apprentissage de Daher inauguré le 13 décembre à Colomiers
Ce 13 décembre, le constructeur aéronautique Daher inaugure à Colomiers (31) son centre d’apprentissage. Objectifs : « accompagner la montée en compétence des talents dans les métiers techniques et offrir des solutions de formation toujours plus spécifiques et adaptées aux besoins des clients et collaborateurs de Daher », explique l’industriel. Plusieurs formations sont proposées : Préparateur assemblage aéronautique ; Support technique ; Habilitation électrique BT aéronautique ; Gestes et postures adapté au poste de travail ; Manipulation extincteurs… Ce centre de 600 m² bénéficie d’un financement de 2,2 M€ de l’Etat et de 7,5 M€ sur cinq ans de la Région Occitanie pour la transformation de la filière logistique régionale, lit-on dans Les Echos (ici). Implanté dans 15 pays, Daher emploie 13.000 salariés et réalise 1,65 Md€ de CA en 2023. 90 % de son CA est réalisé dans l’aéronautique, et les 10 % restants dans les autres industries de pointe.
Amarenco reçoit 500 M€ pour renforcer ses infrastructures solaires en Europe
Producteur franco-irlandais d’énergies renouvelables, Amarenco (siège social : Lagrave – 81 ; DG : Alain Desvigne) boucle un financement de 500 M€ pour soutenir ses projets solaires en Europe, informe le groupe dans un post LinkedIn. La levée de fonds est effectuée auprès de Intesa Sanpaolo Bank Luxembourg, Rabobank, Santander Corporate & Investment Banking et Berenberg. L’opération permettra au groupe de financer la construction de projets solaires en Espagne, Portugal, Irlande et en Autriche. Amarenco emploie 200 collaborateurs pour un CA 2023 de 7,67 M€.
French Tech Méditerranée : l’axe inédit de la Défense
L’écosystème de la French Tech Méditerranée (FTM, cluster des startups de l’Hérault et du Gard) « est particulièrement actif autour des questions de souveraineté et de défense, soulève Arnault Ioualalen (Numalis, Montpellier), le 29 novembre à la Cité de l’Économie et des Métiers de Demain (Odysseum, Montpellier, entité de la Région Occitanie), lors d’un point presse du cluster. La FTM est en relation avec l’AID (Agence de l’Innovation de Défense), bras armé du ministère pour l’innovation. L’AID voit dans la French Tech des opportunités pour sourcer de nouvelles innovations, et leur permettre de toucher un public qu’ils n’avaient pas jusqu’à présent en régions ».
Le contexte géopolitique mondial s’y prête particulièrement, entre guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, guerre civile en Syrie… « Le rythme de l’innovation en Ukraine est permanent. Une solution inventée il y a 15 jours est déjà obsolète. Avec le parapluie de l’OTAN, la DGA (Direction Générale de l’Armement) n’est pas habituée à ça. Mais avec un possible désengagement des États-Unis en Ukraine, l’enjeu de l’innovation sur le marché de la Défense devient primordial. »
Deeptech. « La deeptech est l’une des forces du territoire, avec l’IMT Mines Alès, la Satt AxLR, le CNRS ou le Lirmm à Montpellier. Les investisseurs sont davantage orientés vers la deeptech (greentech, cybersécurité…), et moins sur l’hypercroissance de type Licorne, observe Sébastien Lacaze, président de la FTM. Beaucoup d’entreprises du territoire sont labellisées Deeptech par Bpifrance. En matière de greentech, Béziers sera un des axes forts, avec la démarche Eden, le site de SLB et la filière de l’hydrogène décarboné (Genvia). » Autre vecteur de croissance : « La sportech émerge depuis plusieurs années, avec Vogo bien sûr, mais d’autres. Les ressorts de l’innovation viennent d’ailleurs des valeurs du monde du sport : on se retrouve, ici, dans les notions de dépassement de soi et de se fédérer. »
Décarbonation, enjeu du siècle. Selon Sébastien Lacaze, « les sujets de décarbonation, c’est l’enjeu du siècle, et la tech a tout son rôle à jouer : mesure des bilans carbone, mobilités décarbonées, numérique responsable… » À ce titre, « il faut aller chercher des financements européens. Des milliards d’euros vont être investis dans la transition écologique. Il faut se mettre en ordre de bataille pour capter une partie de ces financements, ce qui suppose d’aller rencontrer les acteurs européens. Les projets européens sont portés par de grands consortiums. Cela demande de faire du réseau, de cultiver des réseaux spécifiques, auprès des agences gouvernementales, des CCI… », détaille Arnault Ioualalen.
Observatoire créé en 2025. Un observatoire de la FTM va être créé au 1er trimestre 2025. « Nous avons besoin de data pour faire connaître nos forces. L’observatoire est un outil pour expliquer le risque de l’innovation, et l’économie générée derrière : croissances fortes, flux financiers, taux de réussite, emploi, croissance, chiffre d’affaires, taux de R&D… »
Confronter les pépites au marché. Parmi les priorités : davantage confronter les pépites au marché. « Pourquoi certaines startups passent à côté ? Il faut acculturer l’entrepreneur au business, c’est très important de savoir passer d’une idée à un marché. Cela suppose qu’il faut parfois adapter l’idée. L’innovation doit être agile. Il faut savoir toujours se remettre en question. » Arnault Ioualalen explique l’avoir vécu lui-même : « Soutenue en 2012, ma thèse portait sur un outil corrigeant les erreurs de calcul des ordinateurs. Les structures d’accompagnement, dont la Satt AxLR, ont mis en évidence le fait que ce qu’on avait inventé ne répondait pas au besoin du marché. Nous avons réorienté notre innovation, pour l’amener à regarder les erreurs de comportements des IA. Là, il y a un vrai marché, et un sujet pour les industriels. » « Pour ma part, j’ai pris six mois à écouter les industriels du secteur avant de faire la première ligne de code de mon produit (LookUp Geoscience), ajoute Sébastien Lacaze. J’ai coconstruit la solution avec les futurs clients. Ils ont trouvé cette démarche très novatrice. » « La FTM ne finance pas, mais favorise la connaissance des acteurs et des enjeux, ainsi que les mises en lien », complète Laure Lenzotti, sa directrice.
Meet, Think and Act, ce 12 décembre. Ateliers thématiques (impact, financement, souveraineté, commande publique, sportech…), table ronde ouverte explorant les enjeux de l’impact dans l’écosystème tech, soirée networking… Ce jeudi 12 décembre, la FTM organise la session hivernale de « Meet, Think and Act », à partir de 13h30. Inscriptions en ligne, en cliquant ici
Les Halles de Nîmes, un des meilleurs marchés alimentaires du monde
Les Halles de Nîmes (30), gérées par la Ville, sont nommées parmi les meilleurs marchés alimentaires du monde, apprend-on le 4 décembre dans un article du Financial Times à croquer ici. Elles se placent aux côtés du marché Del Capo à Palerme en Italie, Hilo Farmer’s Market à Hawaii, Green Market au Monténégro… Dispersées sur 3 500 m2 de surface couverte, les Halles de Nîmes comptent 69 entreprises et 300 emplois directs. Elles ont fêté leurs 140 ans cette année.
EnR : TotalEnergies acquiert VSB
Le groupe TotalEnergies (DG : Patrick Pouyanné) rachète VSB (DG : Maël Lagarde), dont le siège social est en Allemagne mais qui possède une antenne à Nîmes avec VSB énergies nouvelles, lit-on dans un communiqué de presse du 4 décembre. VSB emploie 140 collaborateurs répartis dans 6 agences en France (CA 2023 : 21 M€) et gère pour plus de 550 MW d’actifs éoliens et solaires. Montant de la transaction : 1,57 Md€. À (re)lire dans Les Echos « VSB énergies nouvelles veut développer son activité photovoltaïque » (février 2024).
Universal Energies en redressement judiciaire
Spécialisée dans les énergies renouvelables et la mobilité électrique, Universal Energies (Montpellier) est placée en redressement judiciaire ce 29 novembre, informe Repreneurs.com. Dirigée par Rachid et Abdelillah Korchi, l’entreprise compte 30 salariés.
Le sans alcool à la mode
Deux études vont paraître coup sur coup à propos de la tendance montante du vin sans alcool : une première, le 12 décembre, menée par le collectif du vin No/Low (sans ou avec peu d’alcool), la seconde, le 17 décembre, présentant l’Observatoire Chavin-CSA de la consommation de vin sans alcool en France, avec un décrochage sur la façon dont est suivi le Dry January (Janvier sans alcool) en France.
L’eau, territoire d’innovations
La Région Occitanie a lancé en novembre son appel de l’eau à Bages (11), pour pousser à l’adaptation réglementaire et au prolongement d’Aqua Domitia vers l’Aude et les Pyrénées-Orientales (Les Indiscrétions du 4 novembre, à boire en lisant là). De leur côté, des startups émergent, accompagnées par le pôle de compétitivité Aqua Valley. Les Indiscrétions zooment sur trois d’entre elles, en prélude
GreenPhage : l’alternative naturelle aux antibactériens classiques. Installée à la pépinière Cap Alpha, à Clapiers, près de Montpellier, la société de biotechnologie GreenPhage développe une nouvelle génération de solutions antibactériennes de précision. GreePhage utilise des bactériophages, des virus naturels qui ciblent et détruisent uniquement les bactéries indésirables. Contrairement aux antibiotiques ou détergents, leurs solutions respectent les microbiotes essentiels à la santé des écosystèmes, des humains et des animaux.
« Nous proposons une alternative naturelle aux traitements chimiques, capable d’éliminer spécifiquement les bactéries indésirables dans l’environnement, avec des applications sur la santé des plantes, humaine (soins dermocosmétique, compléments alimentaires) et animale », explique Denis Costechareyre, cogérant. L’entreprise, créée il y a sept ans et soutenue par le BIC de Montpellier, s’attaque à des enjeux majeurs, tels que la santé des écosystèmes et la lutte contre l’antibiorésistance. Son activité s’articule autour de trois grands axes liés aux problématiques de l’eau : traiter les effluents industriels contaminés (issus par exemple des laiteries ou des abattoirs), assainir les eaux usées avant leur rejet dans des zones sensibles comme le littoral, et permettre leur réutilisation pour l’irrigation agricole.
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« Nos solutions répondent à des défis sociétaux comme le développement du REUSE, une pratique cruciale face au stress hydrique », souligne Pascal Peny, cogérant.
GreenPhage, qui réalise actuellement 130.000 € de chiffre d’affaires, vise un million d’euros en 2026, année où elle espère atteindre la rentabilité. Pour cela, elle finalise une levée de fonds de 2 M€. Cette opération permettra d’accroître la capacité de production, passant de 100 à 1.000 litres hebdomadaires de solutions bactériophages, et de construire sa première usine dédiée au traitement des eaux. « Nous voulons répondre aux besoins des communes littorales et des industries agroalimentaires, tout en élargissant nos applications aux secteurs de la santé humaine et animale », détaille Denis Costechareyre.
Labellisée deeptech par Bpifrance, GreenPhage compte des partenaires académiques tels que l’Inserm, le CHU de Nîmes et le Cirad. L’entreprise, qui compte actuellement six salariés, prévoit de doubler ses effectifs en 2025.
VorteX-io, les ‘Free’ de l’hydrologie. Fondée en 2019 par Guillaume Valladeau et Jean-Christophe Poisson, vorteX-io développe des services de surveillance de cours d’eau en temps réel. « La seule donnée spatiale, de plus en plus utilisée pour observer les cours d’eau et l’hydrologie continentale, ne suffit pas pour gérer et optimiser leur gestion », explique Guillaume Valladeau, qui a travaillé 15 ans dans le spatial. La solution développée par vorteX-io : sorte de pont entre la technologie spatiale et l’hydrologie continentale, il s’agit d’une micro-station connectée, installée au-dessus des cours d’eau à surveiller, qui mesure en temps réel de multiples paramètres hydrologiques : vitesse et température de surface, hauteur d’eau, tout en prenant des images, le tout en temps réel.
Surveiller les petits cours d’eau. D’une taille de 10 cm et alimentée par panneau solaire, cette micro-station s’installe en moins de deux heures. Les données, transmises via GSM (3G/4G) ou Kinéis (connectivité IoT spatiale), sont accessibles sur une plateforme en ligne, ce qui évite de devoir envoyer des techniciens sur le terrain. La maintenance prédictive des boîtiers est également digitalisée. « Nous sommes les “Free” de l’hydrologie : nos solutions sont cinq à dix fois moins chères que celles des concurrents. Avec vorteX-io, il n’y a pas besoin d’investir plusieurs milliers d’euros pour observer et surveiller les cours d’eau », affirme Guillaume Valladeau. Avec une précision centimétrique et un coût réduit, vorteX-io ambitionne de démocratiser la surveillance en temps réel des petits cours d’eau, souvent ignorés malgré leur rôle clé dans les inondations et sécheresses, comme on l’a vu récemment en Ardèche ou dans les Hauts-de-France. Le besoin est criant : en France, « seules 30 % des surfaces hydrologiques sont couvertes en temps réel », indique le dirigeant.
Programme européen. En 2023, vorteX-io a remporté le programme européen EIC Accelerator, pour créer le premier service de prévision des cours d’eau en temps réel. 1.000 boîtiers (fabriqués par plusieurs intégrateurs français sous la direction de l’entreprise Matlog), vorteX-io s’occupant du design du capteur, du traitement des données et des outils d’aide à la décision pour les autorités publiques) sont en cours de déploiement en France et en Croatie d’ici à la fin du premier trimestre 2025, et 1.000 autres vont suivre. Cette montée en puissance s’accompagne d’une levée de fonds de 2,9 M€, réalisée en mai 2024, avec pour principal investisseur la Caisse des Dépôts et Consignations ainsi que MAIF Impact, pour accélérer le développement.
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« Avoir la Caisse des Dépôts à nos côtés montre que nous sommes une solution à impact pour les territoires, avec des indicateurs sur les pourcentages de biens protégés, les vies sécurisées… Nous sommes passés de 13 à plus de 40 collaborateurs en 18 mois », précise Guillaume Valladeau, ajoutant que l’entreprise prévoit de renforcer sa présence en Europe, en Australie et au Canada. L’international, qui ne pèse que 5 % de l’activité, est amené à grossir, via des distributeurs et des partenariats.
Bassins versants Adour-Garonne et de la Têt. La plateforme SaaS de vorteX-io compte déjà plusieurs dizaines de clients, notamment en Occitanie, région fortement exposée aux risques climatiques. La micro-station équipe notamment le bassin versant Adour-Garonne et les syndicats du bassin versant de l’Agly et de la Têt, dans les Pyrénées-Orientales, pour un suivi précis des sécheresses passées… et à venir. « Notre objectif est de fournir des outils d’aide à la décision pour protéger les populations et préserver les ressources », conclut Guillaume Valladeau.
Avec une technologie française et un produit d’exploitation de près de 3 millions d’euros en 2024, vorteX-io s’est imposé en 4 ans comme un acteur clé, en Occitanie et au-delà, de l’hydrologie connectée.
Nîmes : un pôle ESS en faveur de l’inclusion professionnelle des jeunes en situation de handicap inauguré
L’Association pour personnes en situation de handicap (APSH) Gard inaugure ce 13 décembre à Nîmes un pôle ESS (économie sociale et solidaire) destiné à favoriser la formation et l’accès à l’emploi des adolescents et jeunes adultes porteurs de troubles du neurodéveloppement, lit-on dans un communiqué (à croquer ici). Déployé sur 1.400 m², le pôle ESS comprend « le service d’éducation spéciale et de soins à domicile du dispositif éducation de l’APSH Gard Les Capitelles (12 salariés), le garage automobile d’Inclusive Services –2 salariés) et Avatéa (4 salariés), imprimerie et agence de communication », détaille l’APSH Gard. « La réunion de ces activités de l’économie sociale et solidaire sur un même site va permettre, en mutualisant les moyens et en stimulant la création de nouveaux projets, de favoriser les apprentissages professionnels de 90 jeunes de moins de 20 ans accompagnés par le dispositif éducation Les Capitelles », poursuit l’association. Le bâtiment a été acquis pour 700 k€, avec 100 k€ supplémentaires consacrés aux travaux.
Le nombre de nuitées dans les ports en baisse de 5,2 % en Occitanie
L’UVPO (union des villes portuaires d’Occitanie) présente ce 5 décembre à Narbonne les résultats de son étude “Escales”, consacrée au tourisme et à la plaisance, sur le fluvial et sur le maritime. Parmi les chiffres marquants : une baisse de 5,2 % du nombre de nuitées dans les ports maritimes en Occitanie par rapport à 2023, couplée à une baisse de 7,4 % pour les ports fluviaux, s’expliquant par « une saison en demi-teinte, marquée par une mauvaise météo et un contexte particulier entre les élections et les JO », un pourcentage de plaisanciers étrangers de seulement 7% dans les ports maritimes, contre 61% dans les ports fluviaux, ou encore 3 ports maritimes qui se démarquent en termes de fréquentation : Sète (34), Gruissan (11) et Leucate (11).
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Place Créative : ces TPE d’Occitanie qui brillent en décembre
Ce mercredi 4 décembre, le forum de la Place Créative, au Parc des Expositions de Montpellier, récompense 7 TPE à l’occasion de la 22e édition du prix de la TPE, organisé par la CCI Hérault. « Les TPE représentent 95 % des entreprises en Occitanie, elles sont le tissu économique de notre région. Au départ, une TPE, c’est un homme-orchestre, et quand ça fonctionne bien, il peut très vite devenir chef d’orchestre », explique Guillaume Pena, élu à la CCI de l’Hérault.
Cette année, le prix de la TPE a reçu 170 candidatures à travers trois départements (Haute-Garonne, Hérault, Gard). Les Indiscrétions étaient présentes.
Un centre de formation pour gagner en visibilité. C’est l’entreprise Tala Formation qui remporte le trophée Être. « Nous sommes un centre de formation qui existe depuis cinq ans, basé à Nailloux (31). Notre but est de rendre autonomes des personnes pour les aider à se développer, à gagner en visibilité. On a été sollicité par le circuit agricole, on a développé Talagricool (parcours de formation pour mettre à niveau les agriculteurs sur les nouveaux modes de consommation). Depuis, on accompagne 29 exploitations, sur de l’hyper local, dans un rayon de 30 km autour de nous, et on aimerait pouvoir s’étendre », indique Caroline Tsougas, dirigeante et formatrice de Tala Formation.
Des fûts en inox pour la filière viti-vinicole. Le trophée Faire revient au Gard, à Vézénobres. Il revient à l’entreprise Delafont Barrels, dirigée par Samuel Delafont, qui conçoit et fabrique des futs en inox, afin de stocker le vin. « Nous, petites entreprises, ça nous aide de remporter des prix comme celui-là (un chèque de 1.000 €, et un accompagnement SoluCCIo avec la CCI départementale, note). J’espère que cette victoire jouera en notre faveur lorsque nous nous rapprocherons des institutionnels et des banques », développe Samuel Delafont. Une histoire partie d’une bonne idée pour l’entrepreneur gardois. « J’ai inventé ce baril en inox pour travailler le vin avec plus de fraîcheur. Et des amis vignerons m’en ont demandé. Alors j’ai créé une société pour structurer tout ça, et c’est parti de là », se rémémore-t-il.
Du matériel de laboratoire de seconde main. « Je suis ravi de remettre ce prix à un Biterrois… », lance Gérard Boyer, vice-président en charge de l’environnement à l’agglo Béziers Méditerranée, avant même d’ouvrir l’enveloppe du lauréat. Ainsi, le trophée Piloter est remis à Lab Equipement, dirigé par Kader Sirat. « Nous sommes deux, et j’espère que fin 2025, nous serons cinq au sein de l’entreprise. Lab Equipement travaille avec des établissements publics comme l’ICGM à Montpellier, ou des grands groupes comme Veolia. Notre mission : éviter que le matériel devienne un déchet électronique, et remettre dans le circuit les équipements de laboratoire qui ne servent plus. On remet 80 % des équipements en circulation, et on compte se déployer », explique le lauréat.
Lutter contre les épilepsies pharmaco-résistantes. Remis par Éric Giraudier, président de la CCI Gard, ce trophée fait la part belle à NxNeuro (fondateurs : Yoann Valorge, Pierre-Antoine Cabaud), entreprise nîmoise qui développe des solutions pour le traitement chirurgical des épilepsies pharmaco-résistantes.
Le coup de cœur pour un média made in France et une maison d’éditions multi-supports. Les deux coups de cœur sont les entreprises « La Bonne Vague » (Toulouse), avec Anaïs Scira, et Myria éditions (Bessan, 34), avec Alexandre Sanchez et Kévin Rolin. « La Bonne Vague, c’est un média sur le made in France, explique Anaïs Scira. Nous présentons des marques, des enseignes qui mettent en avant le savoir-faire français, et nous avons développé des jeux de société, dont un qui s’appelle « Débats nuls » – pour Noël, c’est parfait ! » « Myria éditions est une maison d’édition pour roman, manga, jeux. Et on ajoute du contenu interactif pour un public dyslexique, ou souffrant de troubles d’attention. On travaille déjà avec la Fnac et Cultura », décrit Alexandre Sanchez.
Le Grand Prix pour un enfumoir à abeilles vertueux. Le gros lot revient à l’entreprise Apisolis, basée à Saint-Jory (31), président par Damien Albrespy. En 2020, la TPE a conçu et commercialisé une alternative saine aux enfumoirs (outil à destination des apiculteurs pour maîtriser les abeilles). Aujourd’hui, ce produit est présent aux quatre coins du globe, comme en Australie ou en Nouvelle-Zélande. « D’ici 5 ans, nous espérons recruter 5 personnes », indique Damien Albrespy, qui manage actuellement cinq personnes à Apisolis.
Sang neuf
Nos jeunes d’Occitanie ont du talent
Nautisme, desserts, international… : les étudiants nîmois de Purple Campus Occitanie à l’honneur
Mécanique, hôtellerie-restauration, commerce, nautisme… Les étudiants des sites nîmois de Purple Campus Occitanie (CCI Occitanie) vivent leur cérémonie de remise de diplômes, ce 6 décembre. Les Indiscrétions étaient de la partie.
« Les résultats de l’année scolaire 2023-2024 sont bons, avec un taux de réussite de 85 % », introduit Éric Giraudier, président de la CCI Gard, lors de la remise des diplômes des étudiants Purple Campus Nîmes-Marguerittes et Nîmes-Centre, le 6 décembre à l’Hôtel C Suites (Nîmes). « Vous êtes les forces vives de ce département. Dans quelques années, vous aurez peut-être envie de créer des entreprises et de revenir dans le Gard pour contribuer à son dynamisme économique », sourit-il.
« Ma formation m’a permis d’apprendre à dresser les desserts. Nous sommes notamment spécialisés dans les desserts à l’assiette, c’est-à-dire les desserts individuels et pas les gros gâteaux », déclare Cécilia Delpont, major de la promotion « Cuisinier en desserts de restaurant ». Du côté du nautisme, Lionel Servent, fraîchement diplômé comme « Agent portuaire », est prêt à rejoindre le monde professionnel. « Règlementation, maintenance, arrivée des plaisanciers au port… Nous nous occupons des infrastructures portuaires et nous sommes en charge de la gestion de tout ce qui est en lien avec le bateau », témoigne-t-il.
Expériences internationales
Par ailleurs, les diplômés de Purple Campus bénéficient d’opportunités internationales. « Nous développons les mobilités européennes avec la possibilité d’aller étudier en Irlande, en Angleterre…, lance Philippe Marchelek, directeur du site Nîmes-Marguerittes. Mais pas que. Pour les étudiants du BP (brevet professionnel, note) Art du service, ils ont la possibilité d’aller à la fin de leur formation au Japon pour travailler dans un restaurant étoilé. » Des stages sont également conduits à l’étranger dans d’autres formations. Dans la promotion EGC (École de Gestion et de Commerce), la major Lina Bez a réalisé un stage en Allemagne, tandis que ses camarades Thomas et Catherine ont respectivement vécu des expériences professionnelles à Santorin et Malte.
Créé par les CCI, Purple Campus est « en contact direct avec les entreprises, ce qui renforce la confiance et favorise l’intégration rapide des diplômés dans le monde professionnel », souligne Éric Giraudier. « Le taux d’emploi en CDI 6 mois suivant la formation s’élève à 91 % », pousse André Deljarry, président de Purple Campus Occitanie et de la CCI Hérault. Purple Campus Occitanie compte 19 établissements en Occitanie et propose des formations variées allant du CAP au Bac+5.
La HV Touch
Conseil RP
Quand on atteint des sommets d’incompréhension avec un RP. Avant une parution dans Les Échos, je demande le titre précis de la personne interviewée qui sera citée dans l’article. Réponse : « Responsable de la stratégie low Carbon infrastructure Equity ». Bien que maîtrisant l’anglais, et soucieux de l’exactitude, je demande : « Très bien, mais quel est le titre en français ? – Nous n’avons pas une traduction en français. » Ce sur quoi je suis obligé de rebondir : « J’écris pour un quotidien français », avec le smiley qui sourit mais transpire. En clair : moi, les pubs, la Guinness, Londres et la 5e Avenue, je suis content, mais pour un média francophone, il faut faire un petit effort vers Molière. Je suis sûr que c’est possible.
La phrase
« Pour le prix coup de cœur du jury, je vais appeler les deux lauréats en même temps parce qu’ils se connaissent, ce doit être la première fois qu’on fait ça en 22 éditions ! »
Petit raté sans conséquence (et ça arrive, on en sait quelque chose pour en commettre nous-mêmes sur scène !) pour notre ami Grégory Blanvillain, président de la commission des réseaux économiques à la CCI de l’Hérault. Les entreprises La Bonne Vague et Myria éditions ne se connaissaient en effet pas. C’était au moment de remettre les prix des coups de cœur du jury du prix de la TPE, au forum la Place Créative, ce mercredi 4 décembre. On imagine facilement une collaboration naître entre les deux TPE avec cet épisode.
On s’en fout
On adore les reconversions-passion. Des changements de vies non subis dans le fracas des plans sociaux. Non, ces chouettes bifurcations choisies. Ces moments de grâce où tout s’aligne dans la destinée et les compétences, et où des individus se disent, sans frein et en conscience : « Mais bien sûr, c’est ça que je dois faire, je suis fait pour ça, je prends le risque ! »
Vous en avez forcément dans votre entourage. Vous êtes peut-être vous-mêmes concernés. Et j’adore, à titre personnel, l’aventure entrepreneuriale et culinaire dans laquelle se lance une amie. Nom de code : Les Gourmandises d’Odette (Facebook) et sur Intagram, histoire de prendre des kilos gourmands. C’est quoi ? Des délices de cupcakes et de pâtisseries, confectionnées depuis son laboratoire à domicile, à Saint-Christol (34). Que du light : cupcake spéculoos, citron meringué, pistache framboise fleur d’oranger. L’activité est encore au stade du rodage et la société pas encore créée, précise l’intéressée. Mais la décision est déjà prise. Et ça ne peut que marcher. « Tout concorde, confie-t-elle. Je travaille actuellement à la comptabilité et l’administratif d’une PME : j’ai la rigueur requise, côté chiffres. J’ai collaboré plusieurs années avec mon mari, David Schnee, tatoueur à Montpellier et dans le Lunellois (le premier de la place de Montpellier, depuis 30 ans), en l’aidant dans le graphisme et les couleurs des tatoos. Cela a développé mes compétences esthétiques. Et, étant aveyronnaise, j’adore cuisiner ! »
Au fait, Odette, c’était le prénom de sa grand-mère aveyronnaise, et, donc, cuisinière devant l’Éternel. Odette n’est jamais très loin, même en 2025. Une belle histoire sucrée, dont on ne se fout pas !
Au marché
Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.
APPELS D’OFFRES
Aéronautique ✈️
Occitanie Ouest
Toulouse Métropole lance un avis de concession de service public pour l'exploitation d'Aeroscopia.
BTP 👷♀
Occitanie Est
Le GHT Aude-Pyrénées lance un avis pour le concours restreint de maîtrise d'œuvre pour le projet du plan directeur de l'Hôtel Dieu du CH de Narbonne.
La SPL Perpignan Méditerranée lance un avis pour la rénovation et agrandissement de l'école maternelle - Construction d'un espace multi associatif intergénérationnel.
Viaterra lance un avis pour la maîtrise d'œuvre pour la réhabilitation d'un ancien cinéma en pôle de santé.
La mairie de Caissargues lance un avis pour la rénovation et réhabilitation du château de Caissargues.
La commune de Pomérols lance un avis pour la réhabilitation de l'avenue de la Méditerranée.
Le Syndicat audois d'énergies et du numérique lance un avis pour les travaux d'électrification photovoltaïque.
La Ville d'Argelès-sur-Mer lance un avis pour la rénovation et l'extension des restaurants scolaires.
La mairie de Perpignan lance un avis pour mission d'OPC relative à la restructuration de la crèche Hippolyte Després.
Territoire 34 lance un avis pour la mission d'assistance technique à maître d'ouvrage pour la construction d'un complexe aquatique intercommunal à Lunel.
Le GHT Cévennes-Gard-Camargue lance un avis pour la construction d'un ensemble de bâtiments hospitaliers sur le centre hospitalier de Pont-Saint-Esprit.
Le Syndicat mixte d'énergies du département de l'Hérault lance un avis pour les travaux d'alimentation électrique de la Step à Saint-Jean-de-Fos.
La Ville de Saint-Cyprien lance un avis pour les travaux d’extensions et maintenance du dispositif de sûreté urbaine et bâtimentaire.
La SPL Agate lance un avis pour les travaux de désamiantage, déplombage, curage et démolition non structurelle.
La commune de Limoux lance un avis pour les travaux d'aménagement et entretien de la voirie communale et des chemins ruraux.
Occitanie Ouest
L'Université Paul Sabatier lance un avis pour les opérations de construction et réhabilitation sur le site de la faculté de Santé.
La SPL Arac Occitanie lance un avis pour les travaux de restructuration et extension de l'ancienne gare de Martres-Tolosane et ses abords.
Le Grand Cahors lance un avis pour la maîtrise d'œuvre pour la restructuration de la halle des sports Pierre Ilbert.
Toulouse Métropole lance un avis pour les travaux d'aménagement du cœur de quartier Lavoisier à Blagnac.
Le Département des Hautes Pyrénées lance un avis pour les travaux de démolition des bâtiments de l'inspection académique et de Canopé.
La mairie d'Albi lance un avis pour les travaux de rénovation et amélioration thermique du groupe scolaire Rochegude.
La commune de Gagnac-sur-Garonne lance un avis pour la construction d'un équipement socio-culturel.
Communication 📣
Occitanie Est
Le Grand Narbonne lance un avis pour la fourniture de supports de communication visuelle en tissu.
Déchets 🗑️
Occitanie Est
Sète Agglopôle Méditerranée lance un avis pour les prestations de collecte des déchets ménagers et assimilés et prestations associés.
Eau / Assainissement 💧
Occitanie Est
L'EPTB Gardons lance un avis pour l'accompagnement sur les économies d'eau pour des communes et campings.
Formation 📚
Occitanie Ouest
La Région Occitanie lance un avis pour la fourniture et livraison de simulateurs pédagogiques de divers engins pour le BTS Gestion Forestières du LEGTA Jean-Monnet.
Nettoyage 🧹
Occitanie Est
La Ville de Sète lance un avis pour les prestations de nettoiement des espaces publics.
Services 📋
Occitanie Est
La Ville de Nîmes lance un avis pour la maintenance et acquisition des systèmes de fermetures pour les bâtiments de la Ville.
La mairie de Perpignan lance un avis pour la fourniture de pièces détachées destinées à la réparation du parc automobile.
Occitanie Ouest
La mairie d'Albi lance un avis pour l'impression du magazine municipal.
ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ
L'Opéra orchestre national de Montpellier attribue le marché de fourniture de matériel lumières et sonorisation pour la scène de l'Opéra Comédie à la Société Texen. Valeur totale du marché : 343 772,67 euros.
Toulouse Métropole attribue le marché de prestations de dépose, fourniture et pose d'équipements de signalétiques directionnelle piéton sur le territoire à Signaux Girod Sud. Valeur totale du marché : 150 000 euros.
La mairie de Montech attribue la concession du service public d'assainissement collectif et d'eau potable à Saur. Valeur totale du marché : 10 323 038 euros.
Le Département du Tarn attribue le marché de maintenance des ascenseurs à OTIS SCS. Valeur totale du marché : 320 000 euros.
Le Conseil départemental des Pyrénées-Orientales attribue le marché de missions de maîtrise d'œuvre dans les domaines des infrastructures portuaires, de la voirie, des réseaux divers et de l'hydraulique à Artelia. Valeur totale du marché : 1 000 000 euros.
Le SIRTOMAD attribue le marché de prestations de collecte et transport des emballages en verre et de lavage des bornes à verres à ETS Pierre Carcano et Mineris Proprete. Valeur totale du marché : 350 000 euros.
Territoire 34 attribue le marché de travaux pour la construction d'un collège à Maraussan à Languedoc Etanchéité. Valeur totale du marché : 913 545,72 euros.
Tisséo Voyageurs attribue le marché de conseil, études, expertises en matière de santé, sécurité au travaux et sécurité industrielle à Capse France. Valeur totale du marché : 400 000 euros.
Plus de marchés ici
Carcassonne Agglo attribue le marché de travaux de construction d'une nouvelle station d'épuration sur la commune de Taurize à Sade Cgth. Valeur totale du marché : 226 970 euros.
La Régie des eaux de Montpellier Méditerranée Métropole attribue le marché d'acquisition e matériels informatiques à Ubic. Valeur totale du marché : 1 000 000 euros.
La DDTM des Pyrénées-Orientales attribue le marché d'étude des zones inondables, cartographie des ZIP et élaboration ou révision des PPRI des communes des bassins hydrographiques du Réart Etang de Canet Saint Nazaire et du Tech à BRL Ingénierie SA. Valeur totale du marché : 760 100 euros.
L'Université de Montpellier attribue le marché de travaux divers de gros œuvre et second œuvre à MC Construction, Sarl Pailleret, Ets JF Cortina. Les autres lauréats sont à consulter ici. Valeur totale du marché : 6 100 000 euros.
Tisséo Collectivités attribue le marché d'AMO portant sur les systèmes de communication sans fil à Cogisys. Valeur totale du marché : 1 500 000 euros.
La Ville de Toulouse attribue le marché de travaux de réfection du pôle restauration de l'école élémentaire Jules Julien à la Compagnie générale d'entreprise moderne construction. Valeur totale du marché : 216 371,08 euros.
L’agenda
Les cérémonies de vœux, haut lieu de réseautage, reviennent. Parce que vous le valez bien, Les Indiscrétions vous ont concocté un agenda des cérémonies en Occitanie.
Mardi 17 décembre
- FPI Occitanie Méditerranée, 18h30, Domaine de Verchant (Castelnau-le-Lez, 34).
Jeudi 9 janvier
- Ville de Millau, 18h30, salle des fêtes.
- Ville de Castelnau-le-Lez, 18h30, palais des sports de Castelnau-le-Lez.
Vendredi 10 janvier
- Ville de Mende, 18h30, Halle Saint-Jean.
Lundi 13 janvier
- IUT Béziers, 12h, salle Modulable (3 place du 14 juillet, Béziers).
- Ville de Palavas-les-Flots, 18h (horaire à confirmer), salle bleue (avenue de l'Abbé Brocardi).
Mardi 14 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Mas Merlet (Nîmes).
- Ville de La Grande-Motte, 18h, Pasino de La Grande-Motte.
Jeudi 16 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Villa Duflot (Perpignan).
- Port de Sète Sud de France, 18h, Gare du Maroc - quai d'Alger (Sète). Uniquement sur invitation.
- Forces économiques (CPME 31, Medef 31, FBPT31, UIMM Occitanie et CCI Toulouse Haute-Garonne), 18h30, MEETT Toulouse.
- Communauté de communes de la Vallée de l'Hérault, 18h30, salle des Condamines (Le Pouget).
Vendredi 17 janvier
- Ville de Lunel et Lunel Agglo, 19h, halle des sports intercommunale.
Vous souhaitez faire paraitre votre cérémonie de vœux dans l'agenda des Indiscrétions ? Contactez-nous à amelie@agencehv.com et à hvialatte@gmail.com en indiquant : la date, l'heure et le lieu précis.
Plus de cérémonies ici
Mardi 21 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Domaine du Grand Puy (Montpellier).
- Medef Hérault Montpellier, 12h15, site MedForet à Gignac.
Jeudi 23 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Le Tribe (Carcassonne).
- Université de Montpellier Paul-Valéry, 11h30, hall du bâtiment Atrium.
- FFB Gard, 18h, dans les locaux de la FFB (162 allée Graham Bell, Parc Georges Besse, Nîmes).
- Pulse Béziers Méditerranée, 19h, Bureaux&Co (Béziers).
Vendredi 24 janvier
- CPME Hérault, 12h-14h, Domaine du Grand Puy (Montpellier).
- Tribunal de commerce de Nîmes, 16h.
Lundi 27 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 12h, CCI Lozère (Mende).
- CCI Hérault, 18h30, Corum de Montpellier.
Mardi 28 janvier
- CCI Hérault, 18h30, parc expo de Béziers.
Jeudi 30 janvier :
- Florian Mantione Institut, 19h, FDI Stadium (MHB, Montpellier).
Vendredi 31 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 11h30, Domaine de Bayssan (Béziers).
Vos événements en Occitanie.
Mercredi 11 décembre :
Lab Santé Midi Libre sur la thématique « Parlons dermatologie », organisé de 9h30 à 12h au siège de Midi Libre. Infos et inscription ici.
Mercredi 11 et jeudi 12 décembre :
EnerGaïa, forum des énergies renouvelables, organisé au parc des expositions de Montpellier (34). Parmi les tables rondes : « « L’hydrogène renouvelable pour décarboner les mobilités d’un territoire », « Comment l’éolien en mer se structure pour garder le cap »... Plus d'infos et inscription ici.
Aqua Business Days 2024, rendez-vous business des acteurs de la filière de l'eau organisé par Aqua-Valley à Aix-en-Provence (13). Informations ici.
Jeudi 12 décembre :
Occitanie terre de bâtisseurs acte 2, avec pour thématique « Le logement : anatomie d'une crise. Décentralisation ou déconcentration, quelles solutions ? », organisée par la FFB Occitanie et le Medef Occitanie de 9h30 à 12h30 à Plaisance-du-Touch (58 rue des chênes).
Candidatez pour la 20ᵉ édition d'Occitanie Invest, porté par Ad'Occ. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 12 décembre, à 12h. Plus d'infos ici.
Conférence « Green New Deal et France Nation Verte : programmation environnementale européeenne et française, quel impact pour les entreprises et comment s'y préparer ? », organisée par l'IMT en présence de Fabrice Flipo, expert en écologisme et modernité, à Cap Oméga (Montpellier). Plus d'infos et inscription ici.
Chaire « Responsabilité, éthique et impacts des technologies numériques » à 15h, amphithéâtre Peytavin, campus Triolet, bâtiment 31, à Polytech Montpellier.
"Meet, Think & Act", rendez-vous organisé par la French Tech Méditerranée à la Halle de l'Innovation à Montpellier à partir de 13h30. Informations et inscription ici.
Rendez-vous éco "Armée et acteurs économiques, créons ensemble des synergies !" organisé par Nîmes Métropole à l'Hémicycyle de l'Hôtel Communautaire à 8h30. Inscription ici.
Remise des Distinctions #ERE30 organisée par la CPME Gard à Kinépolis (Nîmes). Inscription ici.
Vendredi 13 et samedi 14 décembre :
La Climat Libé Tour 2024 fait sa huitième et dernière étape à Montpellier sur la thématique des énergies, organisé par le média Libération. Plus d'infos et inscription ici.
Plus d'événements ici
Du 13 au 15 décembre :
20ᵉ édition du Salon régional d l'agriculture organisé par la Région Occitanie au MEETT Toulouse. Entrée gratuite. Plus d'infos ici.
Mardi 17 décembre :
Cafés-rencontres organisés par Montpellier Entreprendre de 14h à 16h destinés aux créateurs, porteurs de projet et entrepreneurs. Plus d'informations ici.
Mardi 17 et mercredi 18 décembre :
Colloque "Mer & Sciences pour l'Industrie 2024" organisé par le Pôle Mer Méditerranée et l'OOB, en partenariat avec le Pôle Aqua-Valley, à Banyuls-sur-Mer (66). Inscription et informations ici.
Mercredi 18 décembre :
Lab Santé Midi Libre sur la thématique « La prise en charge du handicat », organisé de 8h30 à 12h au siège de Midi Libre. Infos et inscription ici.
Mercredi 18 et jeudi 19 décembre :
« Expédition Créative », challenge organisé par Ad'Occ pour accélérer la transition écologique des entreprises, à Tarbes (65). Toutes les infos ici.
Jeudi 19 décembre :
2ᵉ assises régionales du logement en Occitanie organisées par la préfecture de Région au centre des congrès Diagora à Labège (31). Inscription ici.
Lundi 13 janvier :
Evénement "Safety" sur la sécurité industrielle à l'IUT de Béziers à partir de 9h30. Le programme là. Inscription gratuite ici.
Du 16 au 20 janvier :
Festival international du film politique organisé à Carcassonne. Plus d'infos ici.
Jeudi 6 février :
« Futur du travail en Occitanie : osons l'expérimentation », organisé à la Cité de l'Économie et des Métiers de Demain à 18h30. Inscription gratuite ici.
Jeudi 20 mars :
20ᵉ édition d'Occitanie Invest à La Cité (Toulouse) organisée par Ad'Occ. Inscription ici.
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Newsroom
L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :
JOURNALISME
Pour Les Échos :
- Enquête : l’impact des restrictions budgétaires des collectivités sur les entreprises
- Politique : Montpellier est-elle déclassée, 10 ans après avoir perdu son statut de capitale régionale ?
- Immobilier : la révolution des syndics
Contribution au magazine de ToulÉco :
- Recherche : Éric Servat, « Monsieur international » de l’eau
- Interview longue de Julien Tuffery (Atelier Tuffery)
- NFL Biosciences passe à la phase industrielle, après une levée de fonds de 3 M€
BoisMAG :
- Enquête nationale sur le négoce bois, parution novembre-décembre 2024
- Enquête nationale sur la menuiserie extérieure bois et mixte (bois aluminium). Parution en décembre.
RÉDACTIONS
Occitanie News (Région Occitanie) : pour décembre 2024 , portrait de Clélia Oliva (Terratis) et enquête sur la filière eau en Occitanie. La newsletter Occitanie News d'octobre est à découvrir ici. S’abonner gratuitement en cliquant ici.
Pour les actualités web de la Région Occitanie : santé de proximité et former aux métiers de demain en termes de santé.
Pour la Métropole de Montpellier : réécriture / écriture de 300 pages du nouveau site web mutualisé de la Ville et de la Métropole.
Barba : rédaction du premier magazine « L’Écho des Océans », édité par le Groupe Barba, en lien avec l’agence Janvier.
Ville de Montpellier : 33 reportages dans les écoles de la Ville de Montpellier
ANIMATIONS
10 décembre : animation au Pont-du-Gard (30) de deux tables rondes dans le cadre de la journée régionale des acteurs de la lutte contre la précarité énergétique, organisée par l’ADHL (Agence Départementale de l’Habitat et du Logement) en partenariat avec le commissaire régional de la lutte contre la pauvreté et le Département du Gard. Thèmes des deux tables rondes : « Les acteurs des politiques publiques » et « Les nouveaux outils de lutte contre la précarité énergétique ».
17 décembre : animation à Studio PM (Castelnau-le-Lez, 34) d’une conférence avec Mathilde Boulachin (Chavin) relative aux vins sans alcool.