Faut-il adopter des routines pour performer ? Il semble bel et bien que oui. Le concept est très documenté par une littérature scientifique et liée aux ressources humaines : « Routine de performance » (cliquer ici, ou encore là). En matière de routine – pour la performance, je vous laisse seuls juges -, votre serviteur est un modèle du genre. Un café et un Perrier en apéro, impérativement en même temps. Pas plus de deux verres d’alcool en moyenne par semaine. En semaine, j’attends 14h pour la pause méridienne, afin de déjeuner dans le calme, lorsque s’apaisent les discussions enflammées entre collègues. Le week-end est souvent (pas toujours, heureusement) rythmé par des endormissements précoces et toujours impossibles à combattre, autour de 21h30. Chaque lundi, lever à 5 heures, en démarrant par la rédaction et relecture de vos Indiscrétions uniques et préférées. Au moins une fois par semaine, travailler en extérieur, dans une pinède, face à la mer, ou à une terrasse.
Sans oublier les sacro-saintes séances de sport. Depuis 30 ans, ce sont toujours les mêmes parcours – Grammont, stade Philippidès, et des extras au Petit et Grand Travers, sur le littoral -, avec un œil quasi maladif sur l’évolution des temps de passage. Chaque fin d’année, mais une seule fois par an, un « Noël des amis » organisé depuis 15 ans de bars en bars, sans plafond de carte bancaire, avec le meilleur de mon entourage amical.
En somme, un portrait psychologique inquiétant, pour une existence presque monacale. Ce qui fait un peu tâche, dans la région des paillotes (établissements privés de plage, note pour les nuls) reines. Lesquelles devaient fermer à La Grande-Motte, mais sont finalement déplacées à côté du parking à l’issue d’un vrai-faux suspense. Oui, d’accord, cette conclusion, je l’admets volontiers, on s’en fout. Quoique : les paillotes peuvent être intégrées en routine.
On s’en fout
6 mai 2024