Il faut savoir accepter les critiques et conseils, si on veut progresser. C’est l’une des clés de la réussite dans l’entrepreneuriat. Pourtant, elle est peu évoquée. Quelques conditions préalables : les conseils doivent émaner de personnes expertes, ne vous voulant pas de mal, ayant peu ou pas d’intérêt d’affaires avec vous, et connaissant bien votre métier. Alors, quand j’ai le temps, entre trois articles et deux animations, je reprends mon bâton de pèlerin et pose une question toute bête à ces coachs improvisés : « Tu me donnerais quoi, comme conseil ? Sans filtre. Tu peux y aller. Je peux tout entendre. »
Je privilégie des décideurs en partance. Ils présentent deux avantages : leur parole est libre, et ils m’ont vu évoluer au fil des mois et des années. Cela induit, bien sûr, d’accepter d’entendre des choses pas agréables. Mais cette attitude d’humilité amène à décrocher, rapidement (et gratuitement), des pistes sur-mesure. Qui valent, probablement, tous les réseautages et « conférences inspirantes » du monde.
On s’en fout
18 mars 2024