À l’occasion d’un point presse organisé ce mercredi 5 mars au club de la presse de Montpellier, Gilles Pinel, directeur régional Enedis Languedoc-Roussillon et Virginie Monnier-Mangue, directrice régionale déléguée, dressent un bilan des activités du gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité. La rédaction des Indiscrétions a assisté aux échanges.
218 M€ à investir en Occitanie Est, en 2025. Enedis (1.500 employés) va porter de lourds investissements en Occitanie, en 2025. L’entreprise a déjà investi 201 M€ en 2024, pour faire face au fort développement des énergies renouvelables.
70.000 bornes de recharge publiques accessibles en Occitanie Est fin 2024. « À ce jour, du Gard aux Pyrénées-Orientales, on compte 56.000 places/bornes de recharge électriques accessibles publiquement. D’ici la fin de l’année, nous souhaitons arriver à 70.000 », lance Gilles Pinel.
71 postes à pourvoir et 52 alternants en 2025. Alors qu’Enedis recrute en moyenne 15 personnes par an en Occitanie Est, l’entreprise prévoit d’ouvrir 71 postes cette année, du niveau CAP au Bac+5. Enedis possède 127 entreprises partenaires du Gard aux Pyrénées-Orientales, pour 726 emplois indirects.
> Gilles Pinel interviendra lors de l’événement « Transition énergétique : dépasser les difficultés », le 27 mars à Baillargues (34). Déjà plus de 150 inscrits, quelques places sont encore disponibles. Gratuit. Inscription obligatoire en cliquant ici
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L’Occitanie affiche un mix énergétique décarboné à 90 %. Le territoire régional d’Occitanie, fait rare en France, est fortement marqué par plusieurs énergies renouvelables : éolien, photovoltaïque, solaire ou hydraulique, quand le nucléaire et le thermique n’ont que peu de place. « À l’échelle de la France, le mix est beaucoup plus marqué par le nucléaire. Mais l’électricité va toujours au plus proche, alors en Occitanie, il y a peu de nucléaire », commente Gilles Pinel, directeur régional d’Enedis. L’Hérault et le Gard sont parmi les 6 départements français les plus ensoleillés.
Un coût chiffré à 94 Mds€ au national d’ici 2040. « Pour adapter, et faire tourner le réseau, de 2022 à 2040, nous avons chiffré le coût à 94 Mds€. À nous de faire en sorte que ce prix n’explose pas, surtout en temps d’inflation », livre Virginie Monnier-Mangue.
Plusieurs événements locaux accompagnés. « Nous avons contribué à décarboner de grands événements en 2024 : les Jeux Olympiques, le passage de la flamme. Il y a aussi le Festival International des Sports Extrêmes (FISE). Nous les avons poussés à abandonner les groupes électrogènes, et on a décarboné 50 % de l’événement. Il y a aussi l’événement Escale à Sète et les Jardins du Peyrou. À Port-La Nouvelle, nous accompagnons le projet d’éolien flottant », liste Virginie Monnier-Mangue.
À Sète, l’émission de 50.000 véhicules par jour évitée. « À Sète, il y a la problématique des navires de transports de passagers lorsqu’ils sont à quai. Ils fonctionnent sur leur moteur : fumée, bruits, émissions de gaz. En les branchant sur le réseau, on évite le flux de 50.000 véhicules chaque jour », souligne Gilles Pinel.
Plusieurs classes de bac pro ouvertes pour former sa future main-d’œuvre. Enedis ouvre plusieurs classes de baccalauréat professionnel Melec (Métiers de l’électricité et de ses environnements) : à Perpignan (66), Castelnaudary (11), au CFAI Pôle Formation de l’UIMM Occitanie, à Baillargues (34), à Sète (34) et à Nîmes (30). « Nous avons ouvert six classes autour des réseaux et de l’électricité, pour sensibiliser les jeunes. Les techniciens réseaux représentent 50 % de nos embauches. Nous avons besoin en masse de personnes formées à ce métier », projette Gilles Pinel.
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