Accélération, vraiment ? La loi d’accélération des énergies renouvelables « n’a d’accélération que le nom, tance Stéphane Bozzarellli, président du cluster Cemater, sur LinkedIn. En pratique, les communes doivent donc définir les zones, concerter le public, délibérer et il faut qu’il y ait un débat au sein de l’EPCI, d’ici fin décembre. La suite du processus étant une concertation territoriale au cours du 1er semestre 2024, et enfin un avis du comité régional de l’énergie sous trois mois. Autant vous dire que 2024 sera largement entamée avant que l’on ne commence, peut-être, à avoir ces avis, qui a priori valideront les zones.
Et vous aurez noté que les acteurs du développement des énergies renouvelables ne sont quasiment pas associés au processus. Les éléments nécessaires à tout projet EnR seront-ils présents dans ces zones ? » Avant de conclure, ironique : « Clémenceau disait : ‘Pour enterrer une décision, il faut créer une commission’. Pour le paraphraser et d’expérience : ‘Pour ralentir un projet EnR, il faut créer un zonage’ ». Plus à lire, notamment sur les retards de la France en matière d’installation de nouvelles centrales solaires, en cliquant ici.
Transition énergétique
20 novembre 2023