Les familles toulousaines déménageraient davantage en périphérie depuis la pandémie. C’est ce qu’observe l’Agence d’urbanisme et d’aménagement de Toulouse aire métropolitaine (AUAT) dans sa publication « Vrai ou faux : les familles toulousaines partent-elles vers les communes de périphérie ? », du 11 décembre. Signaux faibles repérés : la baisse des natalités et des effectifs scolaires à Toulouse. « À partir de 2020, la natalité toulousaine a commencé à diminuer pour s’établir à 6.000 naissances en 2022 (-14 % en trois ans), soit le niveau que connaissait la ville en 2006 », explique l’agence dans sa publication disponible ici. Les effectifs scolaires en primaire, quant à eux, « diminuent pour la première fois à partir de la rentrée 2020/2021, comptant une baisse de 1.140 élèves depuis 2019 ».
Les facteurs qui favoriseraient le phénomène d’éloignement des ménages vers les périphéries : la raréfaction des grandes typologies de logements à Toulouse ; une dynamique de construction en 2020 très inférieure à celle des années passées (-14 %) ; et la hausse des prix de vente de l’immobilier, « qui augmentent plus vite que les revenus des ménages ». Les départs de familles toulousaines vers les communes de périphérie semblent donc s’être intensifiés.