Le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP), dont la première phase (Montpellier-Béziers) doit être mise en service en 2034, suscite l’inquiétude de l’association d’opposants ‘Alerte LGV Thau’, à propos de la qualité de l’eau dans le secteur d’Issanka (bassin de Thau). « En 2021, l’autorité environnementale relevait que 16 captages d’eau potable seraient traversés par la LNMP, tel que le captage d’Issanka, indique l’association dans un document à lire ici. Plus de deux ans plus tard, il n’y a aucune certitude sur l’impact qu’aura la LNMP sur la source d’eau potable de tous les habitants du Bassin de Thau (…) Aucune information ne fuite sur l’avancée des études. Qui est en charge de ces études ? Où en sont-elles ? » Autre point de discorde, la construction d’un viaduc de 1,4 km de long et 28 mètres de haut dans le secteur de Gigean/Poussan, « qui enlaidira pour toujours le paysage des bords de l’étang de Thau. Le tracé doit être revu et faire preuve de bon sens : la future voie ferrée doit être rapprochée au maximum de l’autoroute pour minimiser les nuisances ! » Le projet de LGV doit croiser l’autoroute A9 à deux endroits entre Montpellier et Béziers, « en passant une fois en-dessous et une fois au-dessus, ce qui suppose d’échanger avec Vinci Autoroutes », glisse-t-on à SNCF Réseau.
Ressource en eau, viaduc : Alerte LGV Thau questionne des points du projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan
4 mars 2024