Renouvellement urbain, zone commerciale de Balaruc, mobilités : les vœux éco de François Commeinhes (Sète Agglopôle)

29 janvier 2024
voeux éco François Commeinhes Sete Agglo
Discours de François Commeinhes ©Hubert Vialatte (Agencehv)

« Je vois se dessiner, une fois achevé le titanesque chantier de dépollution voulu par la municipalité de Michel Arrouy (maire de Frontignan, dans l’Hérault), l’avenir économique radieux de la ‘Friche Mobil’ à Frontignan, qui est sans aucun doute le site du futur de Sète Agglopôle, avec un emplacement particulièrement idéal et rare sur le territoire (autour de la future gare TER, note) », lance François Commeinhes, maire de Sète et président de Sète Agglopôle Méditerranée, lors de ses vœux, le 25 janvier.

Requalification de la zone commerciale de Balaruc. « La requalification du poumon commercial majeur de Balaruc Loisirs est enfin engagée. Elle vise, à terme, à ramener sur notre zone de chalandise 200 M€, grâce à l’installation de nouvelles enseignes qui manquent ici, et à un espace beaucoup plus accueillant et adapté aux besoins d’aujourd’hui. »

Nouveau lieu étudiant. L’agglomération compte « 1.200 étudiants, sur un territoire qui en comptait moitié moins il y a quelques années. En 2024, les étudiants feront leur rentrée dans un nouveau lieu hybride, ouvert et connecté, favorisant les idées et expérimentations croisées. 400 personnes seront accueillies dans les 2.000 m² de locaux et 1.200 m2 d’espaces extérieurs désimperméabilisés de l’ancien collège Victor-Hugo, désormais pôle universitaire Michel-Weil. Ce bâtiment datant à peu près de la même époque que les chais Noilly, acquis et cédé par la ville de Sète, accueillera donc, en plus de nombreux espaces mutualisés, les nouveaux IUT de l’Université de Montpellier. Mais aussi le campus connecté, qui est actuellement l’un des plus actifs sur la centaine en France, une antenne du Centre national des Arts et métiers, de l’école du cinéma Travelling, ou Montpellier Management. »

Terre de renouvellement urbain. « De la raffinerie du Midi de Balaruc à l’entrée Est de Sète ou à la friche mobile, notre devoir est d’exploiter au mieux notre potentiel foncier pour préserver le reste. Depuis l’adoption de notre Schéma de cohérence territoriale, et même avant, nous avons largement intégré cette donnée. Puisque si entre 1995 et 2010, seulement 20 % du renouvellement urbain se faisait dans ce qu’il est convenu d’appeler le « Triangle urbain central » de l’agglo, ce taux est aujourd’hui de 93 %, malgré la pression démographique. Aujourd’hui, 80 % de notre superficie est à l’abri de toute artificialisation, et 60 % de la population et 65 % des emplois se concentrent sur un tiers du territoire.
De la raffinerie du Midi de Balaruc à l’entrée Est de Sète ou à la friche mobile, notre devoir est d’exploiter au mieux notre potentiel foncier pour préserver le reste. 
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Bonnet d’âne pour les ordures ménagères. « La route reste longue dans un territoire à la taxe ordure ménagère historiquement élevée. Le territoire a le bonnet d’âne de l’incivisme, particulièrement dans les communes les plus peuplées, en matière de dépôts sauvages, qui sont au double de la moyenne nationale, malgré quelques progrès récents. Cela n’est pas acceptable ! Nous irons, aussi souvent que possible, voir les citoyens négligents pour les « taper au porte-monnaie », en renforçant notre brigade territoriale. »

Lancement, en 2024, du chantier de la RD2. « Il s’agit là de l’un de nos plus gros postes du programme pluriannuel d’investissement, avec un total de 26 M€, piloté par notre vice-président Norbert Chaplin, maire de Balaruc-le-Vieux ». La RD2 va être requalifiée en boulevard urbain, entre la gare routière de Balaruc-le-Vieux et le pôle d’échanges multimodal de Sète, avec l’aménagement d’un transport en commun en site propre. Le projet détaillé en cliquant ici.

Gare routière. Pour un coût dépassant 3 M€, sera livrée la « très attendue gare routière et ses 8 quais de desserte. Premier maillon de la ligne express qui va restructurer le réseau de transport du bassin de Thau, en le rendant plus fluide et dense. À terme, 6.000 emplois seront desservis par ce transport en site propre, qui bénéficie d’importants cofinancements ».

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