Quelles trajectoires pour les 44 villes moyennes d’Occitanie ?

2 septembre 2024
place Louis Rey Lunel - Les indiscretions
Place Louis Rey à Lunel (34) ©DR

En dehors de Toulouse, Montpellier, Perpignan et Nîmes, 44 villes moyennes structurent la région Occitanie, comptant 9.500 à 80.000 habitants. L’Insee publie ce 29 août une analyse de leur évolution de leur population entre 1999 et 2019, du profil social des habitants, des emplois qu’elles offrent et du marché immobilier. Cinq trajectoires majeures se dégagent : une croissance tirée par une métropole (ex : Mèze, 34 ; Lavaur, 81), une croissance tirée par le littoral (ex : Sète, 34 ; Mauguio, 34 ; Canet-en-Roussillon, 66), une amélioration mais un tissu social encore fragile (ex : Lunel, 34 ; Vauvert, 30 ; Beaucaire, 30), une stabilité relative (ex : Narbonne, 11 ; Béziers, 34 ; Albi, 81) ou une trajectoire plus en retrait (ex : Foix, 09 ; Mende, 48 ; Tarbes, 65).

Concernant les communes moyennes du littoral, elles ont vu leur population augmenter sur la période 1999-2019 : Agde (34, +2 % par an), Saint-Cyprien (66, +1,3 %), Saint-Laurent-de-la-Salanque (66, +1,2 %). À la différence des villes moyennes sous l’influence des métropoles, leur croissance démographique est portée par les personnes âgées, en lien avec l’attirance des retraités pour le littoral. Par exemple, 4 habitants sur 10 dans les deux villes des Pyrénées-Orientales précédemment citées ont plus de 65 ans. L’étude note également que le prix de l’immobilier est élevé dans ces secteurs, le marché de l’immobilier étant tendu par la vocation touristique de ces territoires. 

La situation sociale reste fragile dans certaines villes héraultaises et gardoises. Sur cette même période, « les revenus ont progressé et le chômage a diminué dans plusieurs villes proches de Montpellier et de Nîmes. C’est le cas à Lunel (34), Beaucaire (30), Saint-Gilles (30) et Vauvert (30). Les écarts entre ces villes et les autres villes moyennes d’Occitanie sur les principaux indicateurs sociaux se sont réduits en vingt ans. La pauvreté y reste cependant forte en 2019 avec un taux de pauvreté moyen de 25 % dans ces villes, s’échelonnant de 22 % à Beaucaire à 28 % à Saint-Gilles », note l’Insee. 

Share This