Les acteurs institutionnels et économiques du département des Pyrénées-Orientales et de la Région Occitanie signent un projet partenarial d’aménagement ce 9 janvier, lit-on dans un dossier de presse. Ce contrat vise à établir la zone logistique Saint-Charles comme un hub agroalimentaire majeur, dépassant les 2 Md € de chiffre d’affaires. C’est en effet l’une des 4 grandes ambitions découlant de cette signature, avec l’amélioration du fonctionnement de la ZAE Saint-Charles, l’adaptation par l’innovation et le renforcement de la plateformisation de Saint-Charles.
« Avec ce contrat, nous posons les bases d’un projet de hub agroalimentaire essentiel pour le territoire », indique Thierry Bonnier, préfet des Pyrénées-Orientales depuis septembre, à nos confrères de L’Indépendant. Le quotidien catalan poursuit en assurant que « plusieurs dizaines de millions d’euros » vont être investis pour améliorer la mobilité et les accès à la zone, avec la construction d’une nouvelle voirie souterraine pour améliorer la circulation des « 3.000 camions qui transitent par le secteur chaque jour ». Le PPA Saint-Charles 2040 signifie aussi une ambition sur la transition écologique avec la décarbonation des activités de la zone, découvre-t-on dans un post LinkedIn de Saint-Charles.
La zone logistique Saint-Charles est l’un des poumons économiques de Perpignan. D’une superficie de 70 hectares, elle représente 2.200 salariés au sein de 150 entreprises. Elle est la première plateforme de commercialisation, de transport et logistique de fruits et légumes en Europe, avec 1,76 million de tonnes de fruits et légumes commercialisés chaque année, précise le site internet de Saint-Charles. Par ailleurs, 40% des produits sont commercialisés hors des frontières françaises, apprend-on sur son profil LinkedIn.