Installée à Narbonne depuis 15 ans, Roser Ginjaume, paysagiste-concepteur, se confie aux Indiscrétions sur la création du Sablier, un tiers-lieu engagé vers la transition écologique et humaine. Ouvert depuis novembre, il a fallu 9 mois de travaux et 2 ans de procédures. Le Sablier compte des bureaux, dont un pour l’agence paysagiste de Roser Ginjaume, un appartement et des salles pour conférences et ateliers. Son objectif : sensibiliser les acteurs de la ville à l’importance du végétal et du facteur humain face aux défis du réchauffement climatique.
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Un investissement de 800 k€. Financé par des fonds propres et un crédit bancaire, Le Sablier est un investissement d’environ 800 k€. Quel business modèle ? Le projet devrait « s’autofinancer par la location des bureaux, de l’appartement et des salles », explique la créatrice. Situé en centre-ville de Narbonne, Le Sablier remplace un ancien garage, partiellement démoli et végétalisé. « On a appliqué ce qu’on défend dans nos projets : désimperméabiliser, changer le béton par du végétal, éviter les zones d’activité pour redynamiser la ville », souligne Roser Ginjaume.
Un espace dédié à la transition écologique. Avec deux axes majeurs qui le guident, le végétal et l’humain, Le Sablier entend jouer un rôle dans la transition vers des villes plus durables. « À chacun de faire sa part pour changer les choses. La nôtre est de transformer les villes afin de les rendre plus vertes et résilientes vis-à-vis des dérèglements climatiques », affirme l’entrepreneuse. L’espace propose des formations et conférences sur des sujets variés. « On accueille des coachs pour travailler sur l’ego et la peur, mais aussi des experts sur la végétation sans eau ou le rôle de l’arbre en ville », détaille-t-elle.
Avec une équipe réduite, dont une assistante et 4 bénévoles pour Le Sablier, et 4 collaborateurs dans l’agence, des recrutements sont prévus en septembre.