L’annonce fait l’effet d’une bombe. D’après le Cerema, à l’horizon 2100, 30.000 logements seraient menacés par la montée du niveau de la mer : 16.192 dans l’Hérault, 5.728 dans le Gard, 1.415 dans les Pyrénées-Orientales et 1.234 dans l’Aude.
Les locaux d’activité économique impactés ne sont pas en reste : 182 dans les Pyrénées-Orientales (dont 33 bureaux, 88 commerces, 18 campings et 6 hôtels), 227 dans l’Aude (dont 28 bureaux, 137 commerces, 13 campings et 3 hôtels), 1.470 dans l’Hérault (dont 165 bureaux, 715 commerces, 119 campings et 32 hôtels) et 320 dans le Gard (dont 43 bureaux, 139 commerces, 16 campings et 21 hôtels).
À l’horizon 2050, la casse est encore limitée, avec « seulement » 306 logements, dont 93 résidences principales, menacés par le recul de trait de côte en Occitanie à l’horizon 2050 : 263 dans les Pyrénées-Orientales, 21 dans l’Hérault, 15 dans le Gard, 7 dans l’Aude.
> À (re)lire : « Submersion marine : le déni à Palavas, l’action à Mauguio-Carnon », Les Indiscrétions du 8 janvier, à boire en cliquant ici.
Littoral : 30.000 logements menacés en Occitanie à l’horizon 2100 (Cerema)
8 avril 2024