Électoralement et écologiquement, les arbres sont porteurs. Et chaque collectivité y va de ses objectifs chiffrés de plantations : 50.000 arbres à Montpellier, 100.000 à Toulouse… Même si on aime tous les arbres, ils ont un inconvénient invisible en ville : le coût des dévoiements de réseaux tout aussi indispensables au quotidien des habitants. « Les collectivités veulent une belle image, sans se préoccuper de ce qu’il y a déjà sous terre. Les plans Arbres posent problème, car ils ont une incidence sur les réseaux. Il arrive que des gestionnaires d’infrastructures doivent déplacer des kilomètres de réseaux, parfois récemment installés, éclaire Sébastien Brujas, président du Cobaty Alès Cévennes et dirigeant associé de Cereg, dont le pôle Paysage accompagne de nombreux projets d’aménagements urbains. Nous donnons aux collectivités des préconisations sur les catégories d’arbres à planter, sur l’installation de systèmes anti-racinaires, avec des matériaux spéciaux et des partis-pris d’aménagements répondant à chaque besoin. »
Les réseaux enterrés n’aiment pas les arbres
5 février 2024