Mise en service en 2028. Les Laboratoires Pierre Fabre annoncent la construction d’une nouvelle plateforme logistique d’envergure internationale dans la commune de Muret (Haute-Garonne), dans un communiqué de presse. Estimé à 70 M€, ce projet « fait actuellement l’objet d’une consultation des parties prenantes locales et d’une instruction administrative », précise le groupe. Le lancement des travaux est prévu en 2026 pour une mise en service début 2028.
Arrêt des deux sites de Muret. Le site historique, installé dans la zone d’activité de Joffrery, assure la livraison aux clients des produits dermo-cosmétiques pour la France. Le second, ouvert en 2017 sur la route de Seysses, gère le stockage des produits en provenance des usines dermo-cosmétiques de Soual (Tarn) et d’Avène (Hérault) et leur expédition à l’international. Plus de 7 produits sur 10 distribués par les Laboratoires Pierre Fabre dans le monde transitent par Muret. « Sur une parcelle de 20 ha, un bâtiment de 73.000 m² accueillera la totalité des collaborateurs opérant aujourd’hui sur les deux sites existants qui seront arrêtés », ajoute le groupe.
Trois zones. Le bâtiment sera divisé en trois zones : « stockage des produits en provenance des usines, préparation des commandes pour la France, et préparation des expéditions pour l’international. Le futur site sera chargé de la livraison des produits dermo-cosmétiques et pharmaceutiques aux clients du sud de la France et de l’expédition des produits dermo-cosmétiques vers les filiales et les distributeurs internationaux », explique Éric Ducournau, directeur général des Laboratoires Pierre Fabre.
Présents dans 120 pays. En 2023, les Laboratoires Pierre Fabre réalisent 2,83 Md€ de CA, dont 70 % à l’international à travers 120 pays. Avec plus de 10.000 collaborateurs dont 300 à Muret, ils visent la barre des 3 Md€ en 2024. 95 % de leurs produits sont fabriqués en France.
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« Des essences végétales locales économes en eau seront plantées en nombre sur le terrain, une plantation de haies concourra à réduire l’impact visuel du bâtiment, des corridors écologiques et des franges paysagères seront aménagés, les toits du bâtiment seront équipés de panneaux photovoltaïques qui devraient permettre au site de produire davantage d’énergie qu’il n’en consommera », énumère Éric Ducournau. Le bâtiment sera par ailleurs certifié selon le référentiel BREEAM, standard international qui garantit la performance environnementale des bâtiments et de sa construction. Ces mesures visent à réduire de 10 % les émissions de CO2 générées par les livraisons des produits de l’entreprise en France.