L’Observatoire toulousain de l’immobilier d’entreprise (Otie) présente le 11 avril, aux Halles de la Cartoucherie à Toulouse, le bilan du 1er trimestre 2024 du secteur de l’immobilier d’entreprise dans la ville rose. Bureaux, locaux d’activités et entrepôts, dans le détail, ça donne quoi ?
Bureaux : les transactions en baisse de 36 %. Avec 28.990 m² de demande placée en bureaux sur le 1er trimestre 2024, l’Otie relève une baisse de 36 % par rapport à l’an passé sur la même période (45.290 m²). La demande placée se situe en deçà de la moyenne décennale établie à 32.937 m².
49 transactions de bureaux. Dans le neuf et l’ancien, quelle que soit la taille des surfaces, le niveau des transactions recule avec 49 transactions dont 5 neuves au 1er trimestre 2024 « contre 53 transactions en moyenne depuis 2016 », indique l’Otie. La surface moyenne des transactions avoisine les 592 m² contre 906 m² au 1er trimestre 2023.
4 opérations supérieures à 1.000 m². 4 importantes transactions de bureaux concentrent 60 % de la demande placée. Parmi elles, l’installation d’un centre de commandement de l’air et de l’espace sur le site du CNES sur 11.000 m², la signature d’un bail en état futur d’achèvement de plus de 3.869 m² à Balma pour Enedis, la signature par IWG d’un contrat de management pour l’immeuble Eole (1.345 m²) à Blagnac, et 1 064 m² loués par Vertical Sea à La Plaine.
Attractivité du centre-ville. Le centre-ville de Toulouse conserve son attractivité pour les bureaux, avec 3.400 m2 placés et une dizaine de transactions sur les 49 enregistrées. Le sud-est concentre aussi une forte part des surfaces placées. Globalement, l’offre de bureaux disponible reste stable avec un taux de vacance de 3,7 %. 179.390 m² sont disponibles dont seulement 20.890 m² dans le neuf.
Baisse de 45 % sur le marché des locaux d’activités et entrepôts. Malgré une transaction de 10.000 m2 dans la zone du Chapitre de l’enseigne Ikea, qui concentre près d’un tiers de la demande placée, celle-ci subit une baisse de 45 % par rapport au T1 2023 pour s’établir à 29.270 m2. La moyenne décennale est de 38.760 m². Il s’agit d’une « baisse notable de la commercialisation liée à la faible performance de la logistique, précise l’Otie. Depuis plusieurs semaines, les entreprises sont attentistes ».
25 transactions de locaux d’activité et entrepôts. L’Otie recense 24 opérations dont 8 supérieures à 1.000 m² et une opération liée à un entrepôt de plus de 5.000 m². Aussi, le marché des locaux d’activité de seconde main (ancien) est en forte diminution sur 1 an : – 60 %, assorti d’une baisse de la surface moyenne des locaux d’activités et entrepôts (1.171 m² en 2024 contre 1.967 m² en 2023). « Le marché est essentiellement concentré sur le secteur sud grâce à la transaction significative du trimestre : la livraison du nouvel entrepôt d’IKEA », analyse l’Otie. Le stock augmente de 12 % ces 3 derniers mois en raison de la libération de surfaces de seconde main. « Une tendance qui devrait perdurer dans les mois à venir », projette l’Otie. Le taux de vacance est de l’ordre de 2,1 %, avec 141.850 m² de surface disponible.