Le marché toulousain de la transaction de bureaux s’effondre au 2e trimestre de 51 % (passant de 100.940 m² à 49.110 m²) quand le marché montpelliérain ne recule “que” de 7 % (passant de 52.880 m² à 49.000 m²), indique le département études & recherche d’Arthur Loyd. Le broker propose l’analyse de 7 marchés régionaux du bureau lors du deuxième trimestre 2024, lit-on dans un post LinkedIn. Les 7 métropoles analysées, Lyon, Lille, Bordeaux, Toulouse, Aix-Marseille, Nantes, et Montpellier, affichent un volume de transactions de bureaux de 450.200 m² au premier semestre 2024, en repli moyen de 24 % par rapport à la même période en 2023. « Qu’il s’agisse des carnets de commandes des entreprises, de la situation de leur trésorerie ou encore des défaillances, de nombreux indicateurs de suivi de la conjoncture économique se sont largement dégradés ces douze derniers mois, avec, comme résultat concret, une érosion de la confiance des décideurs économiques, et un effritement de leur capacité à projeter des besoins immobiliers à moyen et long terme » décrypte Cevan Torossian, directeur études et recherche d’Arthur Loyd, dans un communiqué de presse (à croquer ici).
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« Tous les moteurs du marché ne se sont pas pour autant éteints : de l’adaptation des modes de travail aux nouveaux usages flexibles, de la quête de services, d’accessibilité et de centralité, à la recherche d’efficience tant énergétique que financière, les quelque 980 transactions signées au cours des six premiers mois de 2024 prouvent bien une certaine vitalité du marché des bureaux dans les métropoles régionales », expose de son côté Emmanuel Massy, directeur général d’Arthur Loyd. Toulouse affiche la plus forte baisse de volume de bureaux commercialisés au cours du S1 2024, avec Bordeaux. Ces deux métropoles avaient cependant enregistré des niveaux record de transactions l’année dernière, ce qui vient quelque peu nuancer l’ampleur de cette baisse. Concernant Montpellier, qualifié de « cas à part », avec un repli de 7 % des volumes commercialisés, la métropole n’échappe pas au ralentissement du marché des bureaux en régions. Mais avec 49.000 m² placés au premier semestre 2024, l’écart à la moyenne à 5 ans est mesuré, tandis que le nombre de transactions reste quasi stable (-2 %) par rapport à 2023.