Pourtant entériné, le projet ferroviaire GPSO (Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest) continue à déchaîner les passions. D’un côté, la Région Occitanie, chef de file du financement des collectivités locales, réaffirme les atouts de l’infrastructure : arrivée de la grande vitesse à Toulouse, hausse des trains du quotidien, plus de fret ferroviaire. C’est à (re)voir en cliquant ici. Magie des réseaux sociaux, des voix d’opposants s’élèvent aussitôt, fleurissant en commentaires. « La LGV renforce les métropoles et participe à désertifier les territoires placés entre. Ce sont les trains du quotidien qui participeront à la transition : la LGV reste pour les plus aisés, les urbains et renforce les flux polluants », indique Alexandre Lafon, professeur et docteur en histoire contemporaine ; Pour Éric Boisseau, président de l’association « Objectif train de nuit », « une modernisation de l’actuelle infrastructure pour augmenter son débit et réduire le temps de trajet jusqu’à une demi-heure devient prioritaire et diviserait par 4 le budget de GPSO ». Reste que le projet est déclaré d’utilité publique, et bel et bien lancé (Les Indiscrétions du 12 février 2024, lire en cliquant ici).
GPSO : des pour et des contre
4 novembre 2024