Avec son application « Filianse », Inovéa (Mauguio – 34), créée en 2017, cible les quelque 32 millions d’épargnants « qui n’ont pas de vraie solution d’épargne, confie Daniel Carceles, son nouveau DG. Nous ciblons les épargnants selon leurs objectifs, qui peuvent être très différents : préparation de la retraite, financement des études des enfants ou d’un tour du monde dans plusieurs années… C’est une approche nécessaire. Or, les banquiers raisonnent souvent selon une logique produits, plus qu’en fonction des besoins réels du client. Proposer un livret A à un étudiant, ça n’a pas de sens. »
Dans l’immobilier (un placement possible, parmi d’autres), il identifie, comme critères, « certaines villes moyennes, qui offrent un investissement locatif très rentable », l’importance croissante des infrastructures de transport (tramway, bus à haut niveau de services…), et, encore embryonnaire en France, le cosharing (achat d’un appartement à plusieurs).
Particularité de Daniel Carceles, 48 ans : il tutoie immédiatement son interlocuteur. « J’ai passé 20 ans à l’international, pour Dell Technologies puis pour American Express. Le vouvoiement n’existant pas en anglais, je tutoie tout le monde depuis mon retour en France, en mars ! », s’amuse-t-il. Inovéa réalise un CA de 45 M€ et emploie 60 salariés.
Gestion de patrimoine : comment Inovéa veut séduire les épargnants dormants
14 octobre 2024