Quelle industrie se développera-t-elle sur la friche de l’Arcelor-Mittal, à Laudun-L’Ardoise (30) ? La communauté d’agglomération du Gard rhodanien et Ad’Occ flèchent 8 thèmes prioritaires : Logistique classique (PL) – logistique multimodale (report modal sur principalement le fer), centrale photovoltaïque, Mega et Giga Factory (production industrielle : batteries électriques / panneaux photovoltaïques), production d’énergie décarbonée (hydrogène), production de biocarburant, production de carburants de synthèse (e-Methanol et SAF – sustainable aviation fuel), datacenter. « On reçoit un coup de fil par semaine venant d’investisseurs », confie aux Indiscrétions Jean-Christian Rey, président du Gard rhodanien. L’élu exclut une activité logistique, un temps évoquée avec Gifi. « Nous voulons renouer avec de la production industrielle et décarbonée, qui offre des perspectives d’emplois. Nous misons sur 200 à 300 créations d’emplois à terme. » « C’est un site historique, qui a accueilli un fleuron de la sidérurgie, et a fait vivre le territoire, rembobine Vincent Champetier (Le Collectif). Mais ce que l’on faisait il y a 30 ans n’est plus acceptable aujourd’hui pour la population. Ce qui rend le choix final compliqué. »
Une réunion conclusive de la phase de concertation (amorcée voici 8 mois) est prévue en septembre. L’EPF Occitanie assure le portage foncier des 50 ha de la friche. Le Gard rhodanien en est propriétaire depuis 2017. Le site est retenu par l’État dans le cadre des ‘sites clés en main’ (France 2030). Les Indiscrétions en ont parlé le 22 avril, à (re)lire en cliquant là.