« Nous réfléchissons aujourd’hui avec les collectivités et nos partenaires financiers à la manière de sauver le festival », indique aux Indiscrétions John Bertrand, le fondateur du festival Palmarosa, porté par la SAS Palmae (John Bertrand, Grégory Blanvillain et Olivier Portalier). La 3ème édition, qui s’est tenue du 23 au 25 août au domaine de Grammont à Montpellier, affiche un bilan contrasté : une note de 3,39/4 attribuée par les festivaliers et un trou dans la caisse de 420 k€. Ils étaient 12.500 festivaliers sur 3 jours alors que le site pouvait accueillir jusqu’à 24.000 personnes. En cause, d’après John Bertrand : « Un contexte économique contraint. Aussi, les Jeux Olympiques ont capté beaucoup d’attention médiatique et de budget ». Avec un budget de 1,6 M€, dont 3 % de financements privés et aucune subvention, « c’est mission impossible, souffle John Bertrand. Il faut plusieurs années pour arriver à l’équilibre financier d’un festival. Nous devons chercher a minima 30 % d’aides (collectivités et partenariats privés), sans pour autant être « sous perfusion » des collectivités ». Le directeur du festival s’affirme prêt « à ouvrir le capital de la structure. Et nous avons déjà des touches avec des financeurs potentiels », glisse-t-il.
Festival Palmarosa : en quête d’un équilibre économique
9 septembre 2024