« Il faut libérer la parole des femmes décideurs confrontées à un divorce, glisse, sous couvert d’anonymat, l’une d’entre elles. Le regard que la société porte aujourd’hui sur une femme divorcée, d’un haut niveau social, est un sujet encore problématique et sensible. » Et pétri de non-dits. Concernée par le sujet, cette entrepreneuse a constaté, depuis son divorce, que « des gens m’ont tourné le dos, persuadés que j’allais déposer le bilan. On est encore dans le patriarcat. J’ai senti que j’étais devenue persona non grata dans mon milieu. Je me suis retrouvée exclue de certains réseaux. Pour avoir échangé avec d’autres femmes également séparées, mon cas n’est pas isolé. »
Femmes décideurs divorcées : un nouveau MeToo ?
22 avril 2024