Si le niveau des nappes phréatiques est jugé « très satisfaisant », le 17 janvier, par le BRGM (service géologique national), dans l’Hexagone, à la faveur des pluies automnales abondantes (lire le communiqué en cliquant ici), les nappes de la plaine du Roussillon et sur le massif des Corbières restent les seules encore en rouge (« niveau très bas ») sur la carte. « Il a plu 240 mm en un an dans les Pyrénées-Orientales, alors qu’il en faudrait 600. Et même s’il pleuvait 600 mm en un an, cela ne rattraperait pas le retard accumulé lors des précédentes sécheresses », explique Nicolas Garcia, maire d’Elne et vice-président du Département des Pyrénées-Orientales, sur France Info, le 17 janvier. « Il faut qu’il pleuve. On veut des mois de mars et avril ‘pourris’ ! », s’exclame-t-il. Des stocks sont recherchés avec le BRGM. Le lac de Villeneuve-de-la-Raho, qui compte d’ordinaire 18 millions de m3, « est aujourd’hui une flaque ». Si le département n’a pas encore une « image désertique », l’élu observe que, çà et là, « des pêchers ont été plantés à la place d’abricotiers ». Il se félicite néanmoins d’une « prise de conscience collective en 2023 sur ces enjeux. La presse nationale a joué un vrai rôle d’alerte ».
>La CCI des Pyrénées-Orientales (président : Laurent Gauze) organise ce 23 janvier une journée dédiée aux enjeux et défis de la transition écologique, aux Voiles Rouges à Canet-en-Roussillon. Plus d’infos en cliquant ici.