Prix attractifs, ambiance de village, environnement calme loin des métropoles… le Vallespir et le Conflent, l’arrière-pays catalan, « ont ressenti une baisse d’activité sur le dernier semestre 2023. Mais nous avons moins subi la crise que dans d’autres zones comme la plaine du Roussillon », indique Benjamin Lassalle, gérant d’Immotech (Arles/tech, Amélie-les-Bains, Céret, Le Boulou). Alors que la crise a notamment impacté l’immobilier neuf et les primo-accédants avec le refus des banques de prêter et des taux d’intérêts à 4 %, l’arrière-pays attire principalement des retraités qui achètent des biens anciens au comptant. « Ils recherchent majoritairement des maisons individuelles (ou des appartements avec ascenseur), avec un extérieur, une place de parking et les commerces à proximité », étaye André Capdeville, gérant de l’agence Guy Hoquet à Céret et président adjoint de la Fnaim Pyrénées-Orientales.
« Il y a eu une bulle covid, où durant la crise les prix se sont envolés. Début 2024, nous sommes revenus à des prix équivalent à l’avant covid », explique Benjamin Lassalle. À Amélie-les-Bains, une maison de 172 m² habitable sur un terrain de près de 2.600 m² a été vendue 305.000 euros, alors qu’elle était affichée à 325.000 euros pendant le covid. « Nous constatons à nouveau un équilibre entre les exigences des vendeurs et les capacités d’achat des acquéreurs », déclare André Capdeville.
Parmi les avantages à habiter dans l’arrière-pays : une localisation et des prix attractifs, le calme, la nature, et … la sécurité. « Nous sommes dans des petites villes où nous vivons comme dans des villages. Il y a un véritable sentiment de sécurité, qui plait fortement aux nouveaux arrivants », sourit André Capdeville.
Crise immobilière : comment l’arrière-pays catalan garde la tête hors de l’eau ?
26 février 2024