
La première pierre du futur centre gérontologique Antonin Balmes 2 est posée ce mardi 21 janvier, sur le site hospitalier de la Colombière. Le CHU de Montpellier lance ainsi la construction de ce futur centre de gérontologie moderne. L’investissement s’élève à 57 M€ financés par le CHU, avec l’aide de l’ARS Occitanie et du conseil départemental (environ 7,2 M€ cumulés pour les deux). Architecte : MDR Architecture (Montpellier).
Chambres individuelles. Le bâtiment accueillera 130 chambres, « toutes individuelles, j’insiste sur ce confort-là », déclare Anne Ferrer, directrice générale du CHU de Montpellier. Le centre comptera 82 lits de soins longue durée, 24 lits de soins palliatifs, 12 lits d’algologie, 12 lits d’unité cognitivo-comportementale. Avec une livraison prévue au second semestre 2027, ce bâtiment, découpé en 4 niveaux sur une surface totale de plus de 11.000 m², regroupera l’ensemble des services liés à la gérontologie : algologie, soins palliatifs, soins longue durée et une unité cognitivo-comportementale.
Anticiper la croissance démographique. « D’ici 2050, nous serons face au défi du choc démographique. Ce genre de projet que nous lançons en avance va nous aider à faire face », explique Michaël Delafosse, maire (PS) de Montpellier et président du conseil de surveillance du CHU de Montpellier. Ce nouveau bâtiment permet aussi le développement des activités d’hospitalisation de jour pour des bilans de perte d’autonomie et de chute et optimiser les parcours de soins. Enfin, le centre gérontologique permettra une amélioration de la qualité de vie au travail des équipes soignantes. « Ces soins à destination des personnes âgées se doivent d’être fluides. Ce nouveau centre rend cela possible », souligne Hubert Blain, chef du pôle gérontologie du CHU de Montpellier. « Ce bâtiment répond à mes propres besoins, ironise Patrice Taourel, président de la Commission Médicale d’Établissement, âgé de 65 ans. Plus sérieusement, la bienveillance en gériatrie est un devoir, c’est une bonne chose de lancer ces travaux aujourd’hui ». « C’est un enjeu de société de garantir aux anciens qui ont contribué à notre présent une prise en charge de qualité », souligne Manar Bouida, conseillère départementale du premier canton de Montpellier.