Rénovation des mobil homes, diminution de la consommation d’eau et d’électricité, réduction des déchets… 9 M€ vont être investis dans la réhabilitation du camping par la SPL Le Grau-du-Roi Développement, en charge de son exploitation et de sa gestion.
Première phase. Le camping a débuté d’importants travaux le 19 mars en vue d’une finalisation cet été. Financés par la SPL Le Grau-du-Roi Développement, ces travaux consistent à aménager une nouvelle zone de loisirs comprenant des terrains de beach-volley et de beach-soccer, là où un incendie dévastateur a détruit 62 hébergements en 2022. Après la dépollution de la zone touchée, une piste de pump track, réalisée par bikesolutions, destinée aux VTT et aux BMX, est également installée utilisant des matières écoresponsables.
Économie d’eau. La deuxième phase des travaux concernera « la rénovation de l’intégralité des 350 hébergements locatifs du camping et permettront la réutilisation des eaux grises dans l’arrosage ou les chasses d’eau, l’amélioration de l’isolation ainsi qu’une remise au goût du jour », détaille Maud Hubidos, directrice de la SPL Le Grau-du-Roi Développement, en charge de la gestion et de l’exploitation du camping. « Cela représente entre 15.000 et 30.000 euros par hébergement, c’est la majeure partie de l’investissement », poursuit-elle. Les travaux démarreront cet automne et s’étaleront d’ici 2030. Le projet est dessiné par l’architecte Laetitia Di Mascio (Laudun-L’Ardoise) avec le concours du bureau d’études TECTA.
Camping de l’Espiguette 2030. Ces aménagements s’effectuent dans le cadre du programme « Camping de l’Espiguette 2030 », qui vise principalement à améliorer l’empreinte écologique de l’établissement. « Les résultats se font déjà ressentir. En deux ans, nous avons diminué de 55.000 m3 notre consommation d’eau, économisé près de 230.000 kW d’électricité et réduit nos déchets de 5 tonnes », déclare Frédéric Paulet, directeur adjoint de la SPL et directeur délégué au camping. Ce dernier accueille chaque saison 10.000 à 12.000 personnes. Il emploie 30 personnes à l’année, 80 personnes à mi-saison et une centaine en pleine saison. À (re)lire dans Les Échos.