Une « baisse des effectifs » envisagée en examinant prioritairement « tous les départs qui pourraient ne pas être remplacés », une réduction de la voilure vis-à-vis des partenaires : dans un message vidéo diffusé le 12 novembre aux agents du Département de l’Hérault, et disponible sur la plateforme YouTube, Pascal Perrissin, directeur général des services, livre un discours de vérité sans concession. « Nous préparons le budget primitif 2025 depuis juillet. Nous ne pouvons que constater que la forte baisse des recettes et la hausse des dépenses ne permettent pas, à ce jour, de présenter à l’assemblée une proposition de budget qui puisse être votée. Cette situation n’est pas due à une mauvaise gestion de la collectivité, mais à un effondrement de recettes, sans aucune maîtrise possible pour le Département. Une trentaine de Départements sont actuellement dans la même situation, parmi lesquels la Haute-Garonne, la Gironde ou la Loire-Atlantique. 85 Départements pourraient être dans les mêmes difficultés dans un an. Le président (Mesquida, note) a pris la décision de reporter le vote du budget à la 2e quinzaine de mars 2025. »
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« La loi de finances, en cours de discussion au Parlement, aura un impact significatif sur le budget des collectivités. Nous recherchons toutes les pistes d’économies possibles. Des décisions très difficiles sont prises. Elles vont concerner nos interventions sur le territoire et nos partenaires, les services et les agents en interne. » Le DGS annonce, à venir, « des mesures très strictes, qui vont conduire à réduire les aides que nous pouvons apporter sur le territoire, et à diminuer l’activité que nous pouvons exercer en propre. Cette situation me fait penser à la crise sanitaire de 2020, qui nous avait tous surpris par sa soudaineté ». Sur le plan politique et communication externe, Kléber Mesquida, président PS du Département de l’Hérault, répond à Midi Libre (à lire ici) et publie un communiqué, disponible en cliquant là.