L’avocat biterrois Gérard Haas (Haas Avocats, Paris, spécialiste du droit internet) a plongé l’auditoire dans les arcanes de l’IA, lors de la table ronde de clôture de CibleWeb Connect (événement BtoB e-commerce, organisé par l’agence Cible Web, fondée par Guilhem Gleizes), le 10 octobre à Midi Libre, et axé en grande partie sur les apports de l’IA. « Nous savons que tous ceux qui utilisent de l’IA générative dans leurs entreprises gagnent 45 minutes par jour. On ne peut pas faire l’économie de cet outil. Mais il y a des niveaux où l’IA est pertinente, et d’autres niveaux où elle ne l’est pas. Si les réponses sont fiables à 50 %, l’homme est dans tous les cas supérieur à la machine. Mais si les réponses sont fiables à 80 %, la machine est dans tous les cas supérieure à l’homme. Mais l’IA, c’est supprimer des emplois, il faut le dire. Je fais ça toute la journée dans les grandes entreprises (sic). Autre conséquence de l’IA : le petit devient aussi fort que le grand. La PME a les mêmes moyens que le grand groupe, sans avoir les mêmes frais. »
Selon lui, « l’IA est basée pour avoir dans tous les domaines, 12/20 de moyenne. C’est un outil moyen. Ce qui se passe : les mauvais deviennent moyens, les très bons deviennent encore meilleurs, et ce sont ceux qui sont à ce jour moyens qui vont être les grands perdants. Quand on utilise l’IA, il faut avoir des équipes compétences ». Une question à se poser en entreprise : qui contrôle l’IA ? « Si un cadre n’est pas fixé, et qu’il y a une erreur, c’est l’employeur qui pourra être responsable. » Les deux débats de 2025 en matière d’IA : « IA et les libertés publiques ; Et l’enjeu de la responsabilité des erreurs. L’IA est un outil qui commet des erreurs, comme tous les produits informatiques. Si les contrôles ne sont pas faits par ceux qui doivent les faire, qui sera responsable ? »
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« Le e-commerce ne se résume pas au paiement. Il y a aussi la visibilité, la communication de la marque… », rappelle Patrick Bosch (Banque Populaire du Sud). Le tourisme, secteur économique de poids en Occitanie, doit encore progresser. « Le e-commerce est un moyen incontournable de fidéliser par la donnée, et d’apporter une proposition de service. » Pour Payplug, Arthur Servigne a détaillé la mécanique de la billetterie en ligne des JO Paris 2024 : « Il y a eu jusqu’à 54 transactions par seconde, avec au final 2,5 millions de transactions de 188 pays. La plateforme a tenu le choc pendant les pics, sans aucun incident majeur, avec un taux d’acceptation (paiements transformés) de 98 %. »
11 ateliers ont rythmé la journée : enjeux et perspectives du ecommerce en 2025, comment intégrer les solutions de transport pour les marchands pour optimiser leurs livraisons, quelles solutions de paiement, comment développer l’activité ecommerce sur les marketplaces avec le témoignage d’eBay, mise en conformité juridique du site ecommerce, automatisation des campagnes marketing avec l’IA, atelier startup autour de l’IA avec Callifly et WiziShop… Plaisir d’avoir coanimé cette journée technologique et conviviale avec la directrice de choc d’Agencehv, Sarah Nguyen Cao Khuong. C’est en images en cliquant ici. Et nos références d’animations et coanimations en cliquant là