Élu en 2022 à la présidence de l’UPE 30 – Medef Gard, syndical patronal gardois (environ 250 adhérents), David Melenchon annonce sa démission aux Échos et aux Indiscrétions, ce 5 septembre. Le conseil d’administration doit se réunir dans les prochaines semaines pour une nouvelle élection et assurer la continuité de l’action de l’UPE 30.
Raison de sa décision ? Des « divergences stratégiques profondes » avec le bureau, son travail d’ouverture de l’UPE 30 se heurtant à des réticences internes. « J’ai toujours défendu l’idée que l’UPE 30 devait s’ouvrir davantage en travaillant avec d’autres institutions et organisations partageant une vision commune, celle de développer et d’améliorer l’économie locale. Le bureau actuel de l’UPE 30 a préféré une approche plus fermée, limitant les collaborations extérieures », déclare David Melenchon. La gouvernance de l’UPE 30 est agitée, rappelle-t-il : « Les quatre précédents présidents ont tous démissionné après seulement quelques mois d’exercice ( Olivier Giorgiucci , Marco Lucca…, ndlr). Ce constat met en lumière la difficulté de porter une telle responsabilité dans un écosystème économique souvent complexe ».
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Pour autant, David Mélenchon, gérant de l’entreprise de propreté KLR Services basée à Redessan, ne « ferme pas la porte au monde économique local » et se dit « prêt à poursuivre ses engagements pour favoriser les coopérations ». Revenant sur sa présidence, il estime avoir atteint plusieurs objectifs : stabilisation financière du syndicat, développement d’outils de représentation pour que les entreprises fassent davantage entendre leur voix auprès des décideurs politiques, nouveaux locaux à Nîmes, débats nourris sur la fiscalité, la transition numérique (dont l’IA) ou encore la transformation écologique, au cœur du quotidien des PME. Son mandat a aussi été marqué par des choix forts, notamment celui de ne pas construire son siège social à côté de celui, tout nouveau, de la CCI Gard, présidée par Éric Giraudier, lui-même… ex-président de l’UPE 30.