David Durand, l’entrepreneur autodidacte

17 février 2025

David Durand, président de David Durand Peinture (traitement et revêtement de métaux, peinture sur bâtiment et peinture industrielle, siège social : Calmont, dans l’Aveyron, 30 salariés), inaugure un troisième bâtiment, à deux pas de l’aéroport de Rodez. Il est « adapté aux commandes grands formatsCe site s’ajoute à celui de Calmont, dont nous avons récemment doublé la production, et à celui d’Ytrac, dans le Cantal », souffle-t-il aux Indiscrétions. L’investissement s’élève à 2,5 M€. « Actuellement, l’entreprise réalise 2,6 M€ de CA. L’idée est de dépasser à terme les 3 M€ », ajoute David Durand. « Nous recrutons selon le même processus : trois mois d’intérim, et au bout de cette période, soit on signe un CDI, soit on arrête », explique-t-il. Une méthode qui lui permet aujourd’hui de se faire une place parmi les sous-traitants d’Airbus.

Histoire d’autodidacte. Dynamique patron de PME, dont les effectifs sont passés de 3 à 30 salariés en 20 ans, David Durand est parti du « bas de l’échelle : j’étais le dernier de ma classe, en échec solaire, raconte-t-il. Alors, je suis parti en CAP peintre en bâtiment et j’ai fait 10 ans chez un patron à qui je dois beaucoup au sein de l’entreprise Benech, à Rodez ». Par la suite, il s’installe en nom propre et travaille de 1998 à 2004 comme peintre en bâtiment. « J’ai acheté un atelier de stockage, pour des échafaudages ou des échelles, et il se trouve qu’il était trop grand, poursuit-il. Alors j’ai voulu en louer une partie. En parallèle, des serruriers m’ont demandé de repeindre des radiateurs. Je peignais au pistolet classique. J’ai fini par me consacrer à cela à temps plein. J’ai acheté un atelier encore plus grand, jusqu’à 1.000 m² à Magrin (12), en 2004. En 2012, j’ai déménagé à Calmont, où je suis toujours basé. » Aujourd’hui, David Durand Peinture collabore régulièrement avec l’entreprise Benech, « reprise par la fille de mon ancien patron d’ailleurs. C’est une belle histoire familiale », commente-t-il. 
Pour l’anecdote : c’est Samuel Hervé, président du Medef Occitanie, qui nous a soufflé cette (très bonne) piste d’information.

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