Leur point commun : ils ont choisi le made in France. Danielle Engel (à gauche sur la photo), fondatrice de la marque éponyme de prêt à porter féminin (Montpellier), s’est tournée vers le made in France pour des raisons humaines et environnementales. « Les prix sont plus élevés que des marques de la fast-fashion (mode éphémère, note) qui délocalisent la main d’œuvre. Mais ce sont deux clientèles différentes. Sur mon segment, je ne suis pas plus chère que d’autres marques made in France », considère-t-elle. Toujours dans le textile, Nicolas Gomarir (à droite sur la photo), fondateur du Maillot Français (maillots de sports, LCS Groupe, Perpignan), voit le made in France comme « un véritable combat. Quand j’ai lancé la marque en 2014, le made in France n’était pas d’actualité mais j’avais la conviction que produire à l’autre bout de la planète allait avoir ses limites. »
Par ailleurs, Electric Motion, constructeur de véhicules électriques deux roues off road (hors-piste, note) basé à Saint-Brès (34), réalise l’industrialisation de ses motos en France. « Les Français et les Européens de manière générale sont meilleurs dans la fabrication de motos que les asiatiques que ce soit sur la performance, la fiabilité, les composants, etc », déclare Léo Finiels, responsable commercial France d’Electric Motion.
> Propos recueillis dans le cadre de trois articles sur le thème « Fabriqué en France », à paraître dans le magazine ToulÉco.
Danielle Engel, Léo Finiels, Nicolas Gomarir, Fabriqué en France
23 octobre 2023