La PME Sericyne (environ 10 salariés), qui ressuscite dans le Gard la culture du vers à soie, fait l’objet d’un article dans Forbes, partage sur LinkedIn Clara Hardy, cofondatrice de Sericyne (à lire en cliquant ici). « Il faut attendre au moins 3 à 5 ans avant qu’un mûrier ne devienne productif. C’est un investissement sur le temps long et cela a contribué à la perte du savoir-faire séricicole en France », explique Clara Hardy. Quelque 45.000 mûriers doivent être plantés à Monoblet d’ici à 2026. Avec un chercheur lyonnais de l’Inra, Clara Hardy a mis au point un procédé pour permettre aux vers à soie de filer à plat en trois dimensions, et non en cocon. « Nous nous adressons à la décoration et la petite maroquinerie en développant l’utilisation de la soie comme alternative au cuir », explique Clara Hardy. Sur mesure ou en série, la soie est travaillée pour la création de luminaires, de revêtement mural, de décors. Guerlain, Diane de Kergal (architecte d’intérieur et designer) ou encore les maisons du groupe LVMH comptent parmi les clients. Clara Hardy a fait partie des entrepreneurs intervenant lors de la soirée Agencehv, le 14 juin dernier à Lunel (34). Le webzine à croquer ici.
Clara Hardy, Sericyne
8 janvier 2024