À la différence de Toulouse, la métropole héraultaise ne fait pas partie des 22 territoires engagés sur le Logement, arrêtés mi-février par le Gouvernement. « Il est très surprenant que Montpellier n’ait pas été retenu », déclare Cédric Grail, directeur général d’Altémed, le 11 mars au siège de Midi Libre, sous forme de question au nouveau ministre du Logement, Guillaume Kasbarian, invité du quotidien régional.
Réponse du ministre : « Il y avait 63 candidats. On a priorisé des territoires selon des critères précis. Par exemple, ceux qui rencontrent des tensions frontalières très importantes, notamment à l’est avec la Suisse. Ou encore, à Bayonne, où les Basques n’arrivent plus à se loger, ou Dunkerque (où l’implantation de plusieurs usines de batteries va générer jusqu’à 20 000 créations d’emplois, mais où les employeurs peinent à recruter en raison de la rareté du logement, note). Le choix a été objectif. Pour preuve : Chartres, ma ville, n’a pas été retenu. Et d’autres territoires, également sous tension au même titre que Montpellier, n’ont pas été retenus. » Le mécanisme » Territoires engagés sur le Logement » prévoit des simplifications et des équilibrages financiers, pour construire 30.000 logements d’ici à 2027 dans ces 22 territoires lauréats. Ce mardi 12 mars, en ouverture du Mipim à Cannes, Guillaume Kasbarian annoncera une batterie de « 14 mesures » pour relancer l’offre et la demande.