« Vous devez en avoir marre, des vœux », lance Robert Ménard, président de Béziers Méditerranée, le 23 janvier en ouverture de ses… vœux au monde économique. Après avoir déclaré son soutien à la colère agricole (« on ne vit pas en vendant une bouteille 70 cts d’euros. Béziers, la capitale du vin, ne peut pas ne pas être derrière les viticulteurs »), l’élu a taclé la métropole de Montpellier. « On pensait que Béziers, c’était le vieux monde, et qu’à Montpellier, c’était l’informatique, les centres de recherche etc. Eh bien non, le vieux monde, aujourd’hui, c’est Montpellier, et l’avenir, c’est Béziers. On a tout pour réussir, ici, autour de l’énergie : le soleil, un endroit venté, avec un vent régulier, et une mer Méditerranée profonde. En quelques hectomètres, on est tout de suite avec 250 mètres de profondeur, ce qui est un atout pour développer l’éolien offshore. » Le projet Genvia (hydrogène décarboné) fera par ailleurs l’objet d’une annonce, ce mercredi en milieu de journée. « Si pour une fois, on était moins cons que d’habitude (sic), on pourrait renouer avec la richesse passée qui était celle de la viticulture. Nous avons quelques années devant nous, où il ne faut pas rater ce tournant des énergies renouvelables », lance-t-il.
Pour attirer les entreprises, le président de la nouvelle agence de développement économique Pulse entend pousser les feux sur trois axes : « les logements, les transports, les formations », détaille-t-il aux côtés de Cédric Botalla (Instadrone), vice-président de Pulse.