Déjà fournisseur de gaz naturel et d’électricité pour des clients professionnels et particuliers, Dyneff (Montpellier) se diversifie dans les énergies vertes. Pour ce faire, l’ETI actionne désormais trois leviers : production, financement de programmes et achat de certificats d’économies d’énergie pour accompagner des particuliers, des industriels et des acteurs du tertiaire dans leurs projets de rénovation, à hauteur de 50 M€ octroyés par an.
« Dans notre coeur de métier (négoce de produits pétroliers, note), nous développons des biocarburants à base de colza et des carburants de synthèse. Ces produits ont encore de l’avenir », décrit Karine Greze, directrice commerciale. Une première station de recharge en hydrogène a ouvert l’été dernier à Toulouse.
Pour aller plus loin, Dyneff a multiplié les acquisitions : 18 en six ans. Parmi elles, figurent « une activité d’achat-revente de gaz naturel, une usine de granulés de bois et de plaquettes forestières à côté de Brioude (en Haute-Loire) ou encore une société qui construit et exploite des réseaux de chaleur dans des communes rurales en Auvergne, alimentées par ces plaquettes forestières », détaille Emmanuel Riu, directeur général.
Nouveau nom à l’étude. Lancés il y a cinq ans, les produits complémentaires, comme les panneaux photovoltaïques installés en autoconsommation, les pompes à chaleur, l’isolation des bâtiments ou le pôle chauffage, climatisation et ventilation, pèsent aujourd’hui 20 % du résultat du groupe. Dyneff emploie 840 salariés et a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 3,9 Md€. L’ETI est détenue à 51 % par le fonds singapourien AnAn International Limited et à 49 % par la compagnie kazakhe KazMunayGas. Par ailleurs, Dyneff réfléchit à la création d’une marque globale, « pour une meilleure visibilité. Beaucoup de gens sont clients de notre groupe sans le savoir, car ils sont clients d’une filiale. Il faut capitaliser sur l’image du groupe », confie Emmanuel Riu.