Les indiscrétions
L’esprit PME
Semaine du 22 janvier 2024
sur le gril cette semaine
La première promotion de l’Accélérateur International Occitanie (Région Occitanie / Bpifrance), quand on découvre les hyper-chiffres d’affaires des hypers Carrefour Lattes et Auchan Pérols dans l’Hérault en lisant un document de concertation, les Pyrénées-Orientales prient pour avoir un printemps pourri, Delga veut un préfet dédié à la question de l’eau, le fournisseur d’énergie Dyneff se renforce dans le Nord (à croquer en « Décodage », en cliquant là) ; Le dictionnaire des acronymes et le bordel sur mon bureau, dans votre « HV Touch » ; Salvador Nunez (Vinci Autoroutes) fait son Com’ dans « Zoom » ; La feuille de route de Nordine El Ouachmi (French Tech Méditerranée) dans « Trois questions à » ; Arènes du Crès, lycée d’Auterive et centre aquatique aveyronnais en « Ça pousse ».
Bonnes lecture et semaine !
À l’affiche
Parce qu’elles et ils le valent bien
Julien Bosch, Réseau Entreprendre Occitanie Méditerranée
Il succède à Richard Marlier à la présidence de Réseau Entreprendre Occitanie Méditerranée (REOM). Julien Bosch est le président-fondateur de la société Cause à Effet, spécialisée dans la collecte de fonds pour les associations humanitaires. « Mon objectif est double : intensifier notre accompagnement des lauréats et étendre notre réseau de membres à travers la région, écrit-il. Dans un environnement économique exigeant, notre mission est d’autant plus cruciale pour soutenir les entrepreneurs dans la création d’emplois. »
Bilan 2023 : 76 comités, qui ont validé 34 lauréats pour un montant prêté de 1 M€. Directeur de REOM : Gilles Capella. Salariées : Emmanuelle Layssac et Amandine Renard.
Thibault Guilluy, France Travail
Le directeur général de France Travail est présent ce 25 janvier à Montpellier (agence France Travail Montpellier Cévennes), pour une journée autour de l’emploi, aux côtés de Jean-Pierre Benazet, président national de Cheops, Thierry Lemercle, directeur régional France Travail Occitanie et Philippe Soursou, directeur France Travail Hérault. Deux tables rondes s’enchaîneront en matinée, de 9h30 à 12h : La coordination autour des projets de développement économique et du développement des compétences (filière hydrogène et éolien ; mobilisation des entreprises avec la participation du Medef Montpellier Hérault) ; La démarche d’emploi au sein des Quartiers prioritaires de la Politique de la Ville.
Comment Pôle emploi opère-t-il concrètement sa mue en France Travail ? « Nous sommes dans une phase de lancement de cette nouvelle entité. Nous déployons la nouvelle identité, et poursuivons les actions de coordination déjà initiées avec le public RSA, en lien avec le Département, et avec les entreprises, explique Philippe Soursou, directeur territorial de France Travail dans l’Hérault. L’objectif est d’identifier les secteurs d’activité que les équipes et conseillers relation entreprises, avec d’autres partenaires (Missions Locales Cap Emploi), vont aller plus encore conseiller, et notamment à quel moment de l’année… Notre volonté étant de mettre en commun les offres de services de tous les partenaires. Sur les salons TAF de la Région Occitanie, nous travaillons par exemple au rapprochement efficace entre l’offre et la demande d’emploi. » Ce travail de planification débouchera sur un plan de développement économique territorial.
Une usine à gaz ? « Au contraire, répond Philippe Soursou. Les choses sont claires et le cadre législatif et informatique doit nous permettre de mutualiser nos données. Nous échangeons avec le Département sur l’insertion, avec les EPCI sur la relation aux entreprises et les dispositifs d’insertion de proximité, pour ramener les publics très éloignés, et avec la Région Occitanie pour la formation professionnelle et le développement économique. »
Stéphan Rossignol, Pays de l’Or Agglomération
« Jeune, notre agglomération l’est. Du haut de ses 12 ans, elle s’appuie pourtant sur 41 ans précédents en tant que Sivom puis communauté́ de communes, déclare Stéphan Rossignol, maire LR de La Grande-Motte et président du Pays de l’Or Agglomération, le 18 janvier lors de la cérémonie de vœux, organisée au Moto Park. Certes construite originellement en rempart politique contre ce qui était alors appelé ‘l’ogre montpelliérain’ (toute allusion à Georges Frêche serait purement fortuite, note) omnipotent, impérialiste, elle développe aujourd’hui avec son voisin métropolitain des relations cordiales et constructives pour faire avancer notre bassin de vie. Cela a été le cas pour la candidature de Montpellier et Sète au titre de la capitale européenne de la Culture. C’est le cas dans le cadre de la mise en place de l’Agence de développement et des transitions. C’est le cas dans les échanges sur les études multimodales, notamment concernant les abords de la RD66, peut-être l’axe le plus stratégique du Département de l’Hérault. » Ou encore, à venir, l’implantation d’Inits (santé, Montpellier) à Mauguio, sur la zone d’activité Piom (Les Indiscrétions du 15 janvier, relire en cliquant ici). À venir, l’élu projette aussi à Saint-Aunès « une crèche et un centre de loisirs, avec la CAF en partenaire », l’extension de l’autorisation de l’utilisation d’eau usée traitée pour le nettoyage des bateaux dans l’aire de carénage de La Grande-Motte (« Que de temps pour la Reute… il a fallu 5 ans pour pouvoir utiliser de l’eau usée retraitée pour arroser une partie du golf ! »), et le projet de fusion avec l’intercommunalité voisine de Terre de Camargue (Le Grau-du-Roi, Aigues-Mortes et Saint-Laurent-d’Aigouze), située dans le Gard.
Le discours de Stéphan Rossignol en cliquant ici.
Anne-Leila Meistertzheim, Plastic@Sea
Vice-présidente déléguée aux Services à la CCI 66 (président : Laurent Gauze) et PDG de Plastic@Sea, Anne-Leila Meistertzheim interviendra aux côtés d’André Joffre, vice-présidente Industrie et DDRSE (Développement durable et responsabilité sociétale des entreprises) à la CCI 66 et président de Tecsol, en ouverture de l’événement « Les enjeux et défis de la transition écologique », organisé le 23 janvier par la CCI 66 aux Voiles Rouges à Canet-en-Roussillon. Trois thématiques phares rythmeront la journée : l’énergie, l’eau avec la mise en avant des solutions de réutilisation et de recyclage de l’eau, et la RSE. Plus d’infos à croquer en cliquant ici.
Jacques Gravegeal, Vins de Pays d’Oc
« Il faut s’émanciper commercialement et se structurer qualitativement, en travaillant avec la GD (grande distribution) France à un nouveau rayon vin. Le vin n’est plus un produit de grande consommation, c’est un produit plaisir, il faut créer cet univers dans le rayon, déclare Jacques Gravegeal, président de l’IGP Pays d’Oc, lors de l’assemblée générale de l’IGP Pays d’Oc, le 19 janvier à Villeneuve-lès-Béziers (34). Nous avons organisé deux réunions nationales à Paris avec les deux fédérations de la grande distribution : la FCD (Fédération du Commerce et de la Distribution) et la FCA (Fédération du Commerce coopératif et associé) pour leur faire part de la situation du terrain, qui ne peut pas répondre à des appels d’offres à la casse via nos entreprises. Un comité de liaison avec la GD est en cours d’installation pour trois rencontres annuelles. Interpelée par nos performances dans les réseaux traditionnels, la GD a pris conscience que l’achat vin tel qu’elle le propose n’est plus en phase avec les attentes du consommateur. Nous allons être très vigilants sur le suivi des engagements avancés par ce circuit de distribution. »
« 23 bouteilles sous label Pays d’Oc se vendent chaque seconde dans le monde », souligne la directrice générale de l’IGP Pays d’Oc, Florence Barthès. L’IGP affiche une production 2023 de 5,9 millions d’hectolitres, représentant 800 millions de bouteilles. Le marché s’équilibre entre les rouges (42 %) et la montée en puissance des blancs (29 %) et des rosés (29 %).
« Les vins qui ‘sortent du frigo’ progressent au détriment des vins rouges », analysait, fin octobre à Toulouse, le courtier en vins montpelliérain Daniel Murphy.
Le discours de Jacques Gravegeal disponible en cliquant ici.
Pascal Pinet et Iveta Radičová, SLNMP
Double actualité relative au projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP), lors du 3e conseil d’administration de la Société de Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (SLNMP), ce 18 janvier., structure qui contribuera au financement des études et des travaux du projet ferroviaire
Tout d’abord, Pascal Pinet, directeur général délégué de la direction Construction et aménagement durable, mer et environnement de la Région Occitanie, est nommé directeur général de la SLNMP. À la suite de la déclaration d’utilité publique de la phase 1 du projet de la LNMP le 16 février 2023, la SNCF, maître d’ouvrage, est entrée dans la phase opérationnelle, avec un objectif de démarrage des travaux en 2029 et de livraison en 2034.
Par ailleurs, Iveta Radičová, ex-femme d’État slovaque et représentante de la Commission européenne, annonce un premier financement européen à hauteur de 6,3 M€ de la phase 1 du projet, entre Montpellier et Béziers. « Ce qui représente 50 % du montant des études 2023-2024 », indiquent la Région Occitanie et SNCF Réseau le 20 janvier. Le projet de LNMP répond à plusieurs enjeux : « Développer les trains du quotidien – dont le succès ne se dément pas – grâce à un doublet de lignes ferroviaires entre Nîmes et Perpignan, rapprocher grâce à la grande vitesse la région de Paris et de l’Espagne, développer le fret ferroviaire et réduire le nombre de camions sur l’A9, anticiper les risques de submersion de la liaison actuelle », détaille Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Les équipes de SNCF Réseau (directrice territoriale : Catherine Trevet) préparent de leur côté le dossier d’enquête environnementale.
Pierre Soujol, Lunel Agglo
« Lunel Agglo, une terre de liens ». Liens avec les grandes voisines, Nîmes et Montpellier, toutes deux situées à environ 15 mn par le train. Ce 19 janvier, lors de sa cérémonie de vœux mutualisée de la Ville de Lunel et de Lunel Agglo (14 communes), Pierre Soujol, maire-président des deux collectivités, dévoile le nouveau logo de Lunel Agglo, agglomération créée au 1er janvier (sans extension géographique, mais à la faveur de la croissance démographique). Ce logo est signé de l’agence Chirripo (Mauguio – 34). Parmi ses projets à venir : « La poursuite de la piétonnisation du centre-ville, le déploiement de 80 caméras de vidéosurveillance d’ici à 2026, une station d’épuration nouvelle génération avec Bio-UV Group (investissement de 11 M€ pour la Ville), 2 M€ dans la végétalisation des cours d’écoles… » Alors que Frédéric Bort a annoncé sa candidature aux municipales à Lunel en 2026, sous la bannière RN, Pierre Soujol contre-attaque sur le plan de la communication. « Nous enverrons par voie postale à tous les habitants un bilan écrit de ce qui a déjà été fait : permanences médicales le week-end, retour des halles le dimanche, venue de têtes d’affiche culturelles et artistiques… », déclare l’ancien officier de gendarmerie.
« En tant que communauté d’agglomération, nous devenons un interlocuteur direct auprès de nos partenaires, poursuit-il. Cela nous donne plus de poids, plus de visibilité au sein du paysage institutionnel local, régional et national. Cela nous permet d’aller chercher de nouveaux financements dans la réalisation de nos grands projets. » Ce changement de statut implique le transfert de 4 compétences : eau/assainissement, organisation de la mobilité, habitat, politique de la ville. Le plan pluriannuel d’investissement 2021-2026 s’élève à 45 M€. Exemples : aménagements de voies cyclables, reprise de voiries dans les zones d’activités, lutte contre les inondations et gestion des milieux aquatiques, ou encore construction d’un accueil de loisirs sans hébergement à Entre-Vignes (étude de programmation lancée).
Matthieu Ourliac, Prism’emploi Occitanie
À l’occasion de la réunion régionale de Prism’emploi le 18 janvier, les adhérents de la région Occitanie élisent Matthieu Ourliac, par ailleurs président du Medef Béziers, au poste de président régional. Il succède à Joël Evrard. Katia Santoro est élue vice-présidente.
Matthieu Ourliac, précédemment vice-président de Prism’emploi Occitanie, dirige l’entreprise de travail temporaire Empleo (Béziers). Katia Santoro, membre du bureau régional Prism’emploi Occitanie et membre du conseil d’administration de Prism’emploi, dirige l’entreprise Ariège Emploi & Carrière.
La région Occitanie représente 6,9 % de l’emploi intérimaire en France, soit 56.707 salariés intérimaires et 1.007 agences d’emploi. Les 3 premiers secteurs utilisateurs sont le BTP (25,3 %), les transports (13,4 %) et les services administratifs (9,7 %). Selon le baromètre Prism’emploi, en novembre, les effectifs intérimaires sont en baisse (-5,8 %) en Occitanie par rapport à novembre 2022. Au niveau national, l’emploi intérimaire s’inscrit en baisse de -7,4 % en novembre 2023 par rapport à novembre 2022, et la part des CDI intérimaires s’élève à 6,2 % des effectifs en équivalent temps plein. Le mois de novembre est ainsi caractérisé par le recul le plus marqué enregistré cette année, témoignant, après le décrochage d’octobre (- 6,3 %), d’une dégradation plus nette au 4e trimestre. En 2022, les recrutements réalisés par les agences d’emploi d’Occitanie représentaient 6,7% des 106.600 recrutements réalisés au niveau national.
Paul Midy, Halle de l’Innovation / Montpellier
Le 31 janvier, le député de l’Essonne Paul Midy (Renaissance) intervient à la Halle de l’Innovation (Montpellier), avec un panel d’investisseurs et d’entrepreneurs, pour présenter les évolutions des dispositifs de crédit d’impôt innovation / recherche et le statut de Jeune Entreprise Innovante, devant environ 50 dirigeants, dans le cadre d’un événement organisé par la French Tech Méditerranée (FTM).
Simon Perrot, de L’Agence à Nice-Matin
L’actuel directeur général de L’Agence à Montpellier* rejoindra Nice-Matin courant avril, apprend-on de source proche. Basé à Nice, il va y occuper le poste de directeur général adjoint en charge des revenus. Simon Perrot est DG de L’Agence de Comm à Saint-Jean-de-Védas (34) depuis novembre 2018. L’Agence propose des solutions de communication : identité de marque, créations, plans média, événementiel et digital. Également régie publicitaire du Groupe La Dépêche, elle va être rebaptisée Evelyne courant 2024 (relire en cliquant ici) et emploie au total 200 salariés.
* Directeur général de L’Agence à Toulouse : Marc Dubois.
Marie Unal de Capdenac, Rencontres régionales de l’ingénierie
Les 28 et 29 février prochains se tiendra la 15e édition des Rencontres régionales de l’ingénierie au centre des congrès Diagora à Labège (31). L’événement est coorganisé par l’Association Ingénierie de l’Occitanie (AiOc ; présidente : Marie Unal de Capdenac) et la Fédération Cinov (président Cinov Midi-Pyrénées : Emmanuel Gloumeau).
Loïc Somaini, Cerfrance Midi Méditerranée
Il est nommé directeur général de Cerfrance Midi Méditerranée (président : Vincent Tarret-Bastoul ; Lattes – 34), réseau associatif de conseil et d’expertise comptable, apprend-on dans un communiqué ce 22 janvier. Âgé de 45 ans, Loïc Somaini a pris ses fonctions le 11 décembre. Il occupait le poste de directeur paie et gestion sociale chez Cerfrance Midi Méditerranée depuis 2013. Il avait rejoint le réseau en 2011 au poste de manager du service paie et social. Cerfrance Midi Méditerranée compte 400 collaborateurs répartis dans 30 agences à travers l’Hérault, le Gard, l’Aude, les Pyrénées-Orientales et les Bouches-du-Rhône, et accompagne plus de 8.700 adhérents.
Nadine Ferry, FCE Aude
Le 19 janvier, Nadine Ferry, à la tête de l’entreprise NadéoPro (formations professionnelles, conseils et consulting en hôtellerie et restauration) à Carcassonne, est élue présidente de la délégation des Femmes Chefs d’Entreprises (FCE) de l’Aude, indique un communiqué de FCE France (plus à lire en cliquant ici). Elle succède à Carole Marin, qui dirige la société Lansalot (revêtements) à Narbonne. Le réseau FCE France compte 2.000 entrepreneuses qui dirigent 100.000 salariés et dégagent un chiffre d’affaires cumulé de 8 Md€.
Jean-Guy Amat, Le Sérignan-Plage (34)
« Que vaudra la stratégie d’attractivité de la France, nécessaire à notre balance des paiements, si ses capacités d’accueil touristiques sont délocalisées, sans discernement ? », questionne sur LinkedIn le propriétaire et dirigeant du camping Le Sérignan-Plage (34), évoquant l’enjeu de l’adaptation du littoral face à la problématique de la submersion marine. Les conséquences du changement climatique imposent de l’innovation. « Il est indispensable de mettre en place une stratégie d’expérimentation pour s’adapter, là où c’est possible. Par exemple, autorisant l’installation d’hébergements de tourisme léger résilients dans les campings. Lesquels permettront aux destinations de conserver leur attractivité. Car l’hôtellerie de plein air représente la première capacité d’accueil touristique marchande. Sans perspectives, notre littoral va se paupériser – dès demain – et laisser place à des friches touristiques qui ne pourront financer : ni leur adaptation, ni le retrait de leurs activités », explique Jean-Guy Amat. Plus à lire en cliquant ici.
Jean-Baptiste Honorin, Leader Gard rhodanien
Il succède à Florian Eybraly à la présidence de Leader Gard rhodanien (groupement d’entreprises innovantes et en croissance). Le réseau sera présenté à une quinzaine de chefs d’entreprise du territoire le 15 février. Jean-Baptiste Honorin est par ailleurs fondateur de la société gardoise Handiwork, spécialisée dans l’accompagnement, la formation et l ‘intégration en entreprise des personnes en situation de handicap et située à Bagnols-sur-Cèze. L’entreprise, qui compte 30 salariés et 70 formateurs, est en train de boucler une levée de fonds de 1,3 M€. Objectif : « ouvrir une antenne par an pour en compter une dizaine d’ici 2029 afin de couvrir l’ensemble de l’Hexagone », indique Jean-Baptiste Honorin. Handiwork est actuellement présent à Toulouse, Paris, Marseille et Lyon. Plus à (re)lire dans Les Échos, « Jean-Baptiste Honorin veut donner un second souffle à Leader Gard rhodanien » (janvier 2024)
Pascal Pintre, Blue Business Angels
Le club des entrepreneurs de Blue Invest (DG : Pascal Pintre) et Occitanie Angels (président : Jean-Paul Alic) lancent le 30 janvier Blue Business Angels, l’antenne d’Occitanie Angels sur le territoire de Sète Cap-d’Agde Méditerranée, apprend-on dans une invitation presse. Objectif : « soutenir le développement d’entreprises innovantes et à fort potentiel ». Seront également présents François Commeinhes, président de Sète Agglopôle Méditerranée, et Gilles d’Ettore, président de l’agglomération Hérault Méditerranée.
Stéphane Aventurier, La Lettre M
Le média économique régional, dirigé par Stéphane Aventurier, publie sa nouvelle édition des ‘Les Leaders 2024 – Celles et ceux qui font l’Occitanie’. Au menu : 650 portraits de décideurs économiques et institutionnels. Un énorme et minutieux travail de journalisme et d’édition, disponible en cliquant ici. La Lettre M fête ses 40 ans en ce début d’année : le titre indépendant a été créé précisément le 15 février 1984.
Plus de À l’affiche
Audrey Mula, Comex 40 Medef Hérault Montpellier
La présidente du Comex 40 Medef Hérault Montpellier organise une table ronde portant sur le thème de l’engagement des jeunes au travail, le 7 février de 10h à 14h, sur le site des Compagnons du Devoir à Baillargues (directeur : Théau Courcelle). L’idée est de « confronter des représentants des entreprises (Philippe Toulon), des formateurs au sein des Compagnons du Devoir et des étudiants », indique Audrey Mula sur LinkedIn.
Places en priorité fléchées pour les jeunes chefs d’entreprise (moins de 45 ans) du territoire. Inscriptions en cliquant ici
Stéphane Champay, Vignerons Indépendants d’Occitanie
« Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau doit revenir en préfecture à la fin du mois, pour faire un point sur les dispositifs d’aides, les arrachages différés, les avancées sur les négociations européennes…, détaille Stéphane Champay, directeur des Vignerons Indépendants d’Occitanie et maire du Crès (34), le 18 janvier lors d’un échange avec la presse, alors que les agriculteurs et viticulteurs régionaux, en crise, multiplient les actions de contestation en région. Aujourd’hui, le marché est atone. Les vins rouges en vrac ne se vendent plus. Le millésime 2023 est en cave, et celui de 2022 aussi. Vendre quand ? À qui ? Combien ? Au-delà des problèmes de commercialisation, la vigne se meurt dans certaines zones frappées par la sécheresse, notamment dans les Corbières et les Pyrénées-Orientales. C’est l’un des enjeux-clés du prochain contrat de filière régional, qui sera signé avec la Région Occitanie. Il abordera toutes les questions, dont, aussi, l’attractivité de la filière auprès des jeunes, la possibilité de produire des crémants ou encore l’enherbement, bénéfique à la vigne. »
François Gemenne, Accélérateur RSE de la Caisse d’Épargne LR / Leader Occitanie
Le chercheur en sciences politiques, enseignant des politiques de l’environnement à Sciences Po Paris et à la Sorbonne, et co-auteur du 6e rapport du Giec, intervient le 30 janvier à partir de 19h à la Cité de l’Économie et des Métiers de demain (Montpellier), lors du lancement de la nouvelle promotion de l’Accélérateur RSE de la Caisse d’Épargne LR et de Leader Occitanie. François Gemenne interviendra sur le thème : « État de notre terre et entreprises : mieux connaître son impact pour mieux le maîtriser. » Est aussi annoncé Jalil Benabdillah, vice-président de la Région Occitanie en charge de l’économie, l’emploi, l’innovation et la réindustrialisation.
Marie Brousse, mairie du Crès (34)
Elle est nommée chargée de vie économique à la mairie du Crès (10.000 habitants, commune située à l’est de Montpellier).
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Décodage
On perce le coffre-fort
Le port de Sète veut devenir une base arrière de l’éolien offshore
Propriété de la Région Occitanie, le port de Sète (commerce, pêche, plaisance) enregistre en 2023 un tonnage de 5,6 MT, en croissance pour la 10e année consécutive. Les 6 MT devraient être dépassés en 2024 ou 2025, indique Olivier Carmès, directeur général du port. « C’est assez rare de cumuler sur une même année croissance du CA, du tonnage, du nombre d’escales et du nombre de passagers. C’est la conjoncture que nous avons connue en 2023. Je ne pense pas qu’il soit possible de rééditer un tel exploit en 2024. »
Base arrière de l’éolien offshore. Dans sa stratégie long terme, le port de Sète entend se positionner comme base arrière de Fos-sur-Mer et Port-la-Nouvelle pour l’éolien offshore. Le marché est là : deux parcs commerciaux vont ‘sortir de mer’ en Méditerranée dans les prochaines années. Du foncier va être libéré. « La création de 30 ha supplémentaires sur la zone Zifmar, à Frontignan, est prévue d’ici à 2028 pour accueillir cette base arrière, complète Olivier Carmès. Pour réaliser ce terre-plein, nous récupérerons les matériaux de dragage du chantier de mise au gabarit du canal du Rhône à Sète, dont le chantier va être lancé d’ici à 2027 dans le cadre du contrat de plan État/Région. » Ce chantier de mise au gabarit, symbolique de la dimension multimodale du port de Sète (maritime-ferroviaire-routier-fluvial), est évalué à 50 M€. La création de Zifmar 2 est, elle, évaluée à 8 M€.
Pour l’éolien offshore, Sète compte par exemple se positionner « sur la construction de nacelles, pour les envoyer ensuite sur Port-la-Nouvelle ou Fos, où auront lieu les assemblages finaux en bord à quai ».
Véhicules : le Groupe Charles André retenu sur la zone Zifmar 1. Le groupe familial Charles André (Montélimar) va investir 8 M€, avec 100 emplois créés, dans un nouveau trafic d’importation de véhicules neufs (depuis la Turquie, le Maroc et la Roumanie) sur la nouvelle zone Zifmar (11 ha), à Frontignan. « Nous opérons aujourd’hui 100.000 véhicules par an. Charles André va amener 40.000 à 50.000 véhicules par an, avec une montée en charge sur trois ans. » Ce type d’investisseurs privés, de taille moyenne, correspond à ‘l’esprit PME’ recherché par le port de Sète. « Nous avons reçu des demandes sur des projets plus ambitieux, mais que l’on a refusés, car nous estimions que cela pouvait venir perturber l’équilibre du port de commerce », confie-t-il aux Indiscrétions.
Quai I1 : livraison espérée en 2028. Le futur quai I1, porté par la Région Occitanie et évalué à 60 M€, devrait être livré en 2028, avec un démarrage des travaux en 2026, prévoit Olivier Carmès. « Les études sont lancées. C’est une infrastructure attendue pour poursuivre le développement du port de commerce. Le quai H, inauguré en 2017, est déjà plein. »
Gare maritime : nouvelle route d’accès. Une nouvelle route d’accès à la gare maritime doit être aménagée en 2025 dans le port, pour décongestionner l’entrée Est de Sète, en cours d’urbanisation. L’aménagement de cet axe est chiffré à environ 5 M€.
Port ouvert. « L’ouverture du port lors des Journées du Patrimoine, en septembre dernier, avec des visites commentées, a rencontré un franc succès, avec près de 900 visiteurs. Et nous aurions pu en accueillir davantage !, s’enthousiasme Philippe Malagola, président de l’EPR Port Sud de France, gestionnaire du port. Des Sétois sont venus, mais aussi des Nîmois, des Toulousains… Nous devrions renouveler l’expérience. »
Quelques faits marquants en 2023 : doublement de la surface de l’entrepôt de Cem’In’Log (importation de clinker), qui se déploie désormais sur 12.000 m2. Une seconde trémie dépoussiérante pour le vrac industriel a été livrée fin 2023, pour traiter des navires de plus grande capacité. L’approvisionnement d’une troisième unité de broyage de clinker est à l’étude.
Par ailleurs, le trafic roulier en provenance de Turquie poursuit son développement, avec six escales par semaines depuis avril 2023. 130.000 unités (remorques-conteneurs) ont transité en 2023 par Sète, au lieu de 65.000 en 2020. « Ce développement est corrélé avec le développement du trafic ferroviaire et la livraison, fin 2021, de la nouvelle plateforme ferroviaire portée par le port, la Région Occitanie et l’opérateur VIIA, pour un investissement total de 15 M€ », indique le rapport d’activité 2023, disponible en cliquant ici.
Saipol (importation de graines, trituration, export de tourteaux, huiles et diester) emploie à présent 110 salariés. « Les travaux en cours (première phase d’investissement de 28 M€) devraient permettre une progression à terme de 25 % des trafics. En 2023, la hausse constatée est de 10 %. »
Croisière raisonnée. Changement de cap en matière de croisière. La Région Occitanie entend s’inscrire dans un tourisme raisonné, avec des navires de moins de 240 mètres. Alors que le projet initial prévoyait 150.000 croisiéristes initialement, l’objectif est ramené à 70.000. En 2023, 50 escales et 30.000 passagers ont été accueillis sur le port de Sète.
L’activité ferry (compagnies GNV et Balearia) progresse quant à elle de 30 %, avec 220.000 passagers en 2023. Si la destination principale reste le Maroc, des liaisons sont désormais opérées avec l’Algérie, avec Corsica Linea et Algérie Ferries (ports de Skikda, Bejaia et Oran). Corsica Linea a confirmé son retour de juin à septembre, avec un objectif de 35.000 passagers, contre 15.000 en 2023. Ce 22 janvier, la compagnie Corsica Ferries annonce deux nouvelles lignes de au départ de Sète, vers Majorque, en Espagne, et l’Île-Rousse, en Corse.
Relance du terminal frigorique. L’opérateur Primever relance le terminal frigorifique inauguré en 2011, et sous-utilisé depuis. Primever en est le nouveau gestionnaire, pour six ans. L’accord a été signé en octobre à Madrid à l’occasion du Salon Fruit Attraction. Le premier navire de litchis (8.000 tonnes) est arrivé de Madagascar au port de Sète le 11 décembre dernier. « Le vrai challenge est d’avoir une ligne conteneurs régulière, pour avoir une connexion avec l’Amérique du Sud sur le trafic de bananes. Primever investit lourdement : 1 M€ dans une mûrisserie de bananes. Si les opérateurs investissent, c’est le signe qu’ils vont tout faire pour y arriver », confie Olivier Carmès, directeur général du port de Sète. On en dira plus dans les prochaines Indiscrétions du 29 janvier.
Accélérateur International Occitanie : la première promotion de 15 PME dévoilée
15 PME d’Occitanie sont retenues pour faire partie de la première promotion de l’Accélérateur International Occitanie (Région Occitanie / Bpifrance), apprend-on ce 22 janvier. Elles seront accompagnées pendant un an, dans la construction de leur stratégie d’internationalisation et la recherche de relais de croissance à l’export. Parmi elles : Ovalie Tech (65), Absoger (82), SBM (65), DMS (31), LabSoft (31), Innopsys (31), Byg Informatique (31), Georges Vigouroux (46), Confiserie du Tech (66), Dipostel (34), I2A (34), AEC Energy Services (30)… Le communiqué est accessible en cliquant ici.
Eau : les Catalans veulent un printemps pourri
Si le niveau des nappes phréatiques est jugé « très satisfaisant », le 17 janvier, par le BRGM (service géologique national), dans l’Hexagone, à la faveur des pluies automnales abondantes (lire le communiqué en cliquant ici), les nappes de la plaine du Roussillon et sur le massif des Corbières restent les seules encore en rouge (« niveau très bas ») sur la carte. « Il a plu 240 mm en un an dans les Pyrénées-Orientales, alors qu’il en faudrait 600. Et même s’il pleuvait 600 mm en un an, cela ne rattraperait pas le retard accumulé lors des précédentes sécheresses », explique Nicolas Garcia, maire d’Elne et vice-président du Département des Pyrénées-Orientales, sur France Info, le 17 janvier. « Il faut qu’il pleuve. On veut des mois de mars et avril ‘pourris’ ! », s’exclame-t-il. Des stocks sont recherchés avec le BRGM. Le lac de Villeneuve-de-la-Raho, qui compte d’ordinaire 18 millions de m3, « est aujourd’hui une flaque ». Si le département n’a pas encore une « image désertique », l’élu observe que, çà et là, « des pêchers ont été plantés à la place d’abricotiers ». Il se félicite néanmoins d’une « prise de conscience collective en 2023 sur ces enjeux. La presse nationale a joué un vrai rôle d’alerte ».
>La CCI des Pyrénées-Orientales (président : Laurent Gauze) organise ce 23 janvier une journée dédiée aux enjeux et défis de la transition écologique, aux Voiles Rouges à Canet-en-Roussillon. Plus d’infos en cliquant ici.
Eau (toujours) : Delga demande un préfet dédié
À quelques semaines de la présentation du projet de loi d’orientation agricole, et réagissant le 20 janvier aux actions des agriculteurs et viticulteurs occitans, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, demande au chef de l’État Emmanuel Macron « la nomination d’un préfet dédié sur la question de l’eau ». Elle s’inquiète par ailleurs du fait que « les revenus des agriculteurs en Occitanie soient parmi les plus faibles de France » et plaide pour des règles « adaptées en fonction des territoires. Nous ne pouvons pas imposer les mêmes consignes aux agriculteurs de Bretagne, de la Beauce ou de l’Occitanie ».
Eau (fin pour cette fois) : une journée héraultaise le 20 mars au Domaine de Bayssan
Le Département de l’Hérault (président : Kléber Mesquida), la FRTP Occitanie Méditerranée et les Canalisateurs de France et organiseront une journée technique, le 20 mars au Domaine de Bayssan (Béziers – 34) sur le thème l’eau, à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau (22 mars). Seront notamment abordés, lors de cette journée, les enjeux d’approvisionnement en eau des intercommunalités et les nouvelles stratégies que celles-ci peuvent mettre en place.
> Agencehv aura le plaisir d’animer la journée. Un retour sur nos dernières animations de débats en cliquant ici.
Ode Acte 2 : enquête publique pour un projet-clé de reconquête urbaine
Urbanisme/immobilier : Ode Acte 2 en enquête publique. L’enquête publique d’Ode Acte 2 (Lattes – 34), relative au secteur Solis-Soriech-Secteur, se déroule jusqu’au 9 février. Le secteur couvre environ 19 ha, compris dans le périmètre de la concession Ode à la Mer. « Sur le quartier du Solis et de Soriech Nord, environ 163.000 m2 de surface de plancher sont programmés en faveur d’un quartier à forte mixité fonctionnelle (logements et commerces), indique le document. Environ 2.700 logements seront bâtis sur l’ensemble de ces deux secteurs. » Sur le secteur de l’îlot stratégique de l’avenue des Platanes, il est programmé la réalisation d’environ 40.000 m2 de surface de plancher, soit environ 650 logements (projet porté par M&A, NG Promotion et CDC Habitat, relire en cliquant ici), avec une première tranche dédiée à l’autonomie des personnes au travers du Pôle Autonomie Santé.
Les liens utiles vers les documents en cliquant ici, avec un accès direct aux dossiers en cliquant ici et aussi là.
Recherche nouveau souffle. Le projet Ode à la mer, lancé il y a environ 15 ans, traîne en longueur, comme on l’a rappelé en septembre dernier dans Les Échos (lire en cliquant ici). Pour trouver un nouveau souffle, SA3M (Altémed) va désigner un nouvel architecte-urbaniste coordonnateur (ancien titulaire : Bernard Reichen) « en vue de l’aménagement de la concession Ode à la Mer, à Lattes et Pérols » (marché en cliquant ici).
Le poids économique de Carrefour Lattes et Auchan Pérols. On trouve des choses intéressantes dans les documents liés à cette enquête publique, rédigés par l’urbaniste Sébastien Ramora (Jacou – 34) et le consultant en environnement Damien Parisot. « En termes de chiffre d’affaires, la zone totale des secteurs Solis / Soriech / Avenue des Platanes représente 626 M€ (estimation des activités commerciales au sein du périmètre d’étude, y compris zone de Mauguio) soit un quart du chiffre d’affaires réalisé par le ‘Grand Commerce’ à l’échelle de la métropole de Montpellier, lit-on. À eux seuls, les deux hypermarchés représentent 150 M€ pour Carrefour et 130 M€ pour Auchan. Ce sont les hypermarchés pesant le plus de poids à l’échelle métropolitaine. »
Consolation ?
« La French Tech Méditerranée (FTM) a postulé pour être la capitale French Tech de l’année au niveau national. Le résultat est attendu dans les prochaines semaines », glisse Nordine El Ouachmi, président de la FTM et de Bureaux&Co, aux Indiscrétions (plus à (re)lire dans ToulÉco ici). Consolation en vue après l’échec de la métropole de Montpellier au titre de capitale européenne de la Culture 2028 ?
Pérols : formation professionnelle et sport-santé
Le 19 janvier, lors de ses vœux, Jean-Pierre Rico, maire de Pérols (34, commune membre de Montpellier Méditerranée Métropole), annonce son désir de « créer et d’accueillir sur son territoire (zone du Fenouillet) un pôle en partenariat avec la Région Occitanie, dédié à la formation professionnelle ». Autre annonce : Pérols se positionne pour développer le domaine ‘Sport Santé’ dans la démarche métropolitaine de Med Vallée.
Recif Technologies (31) passe sous pavillon singapourien
« Recif fait désormais partie du groupe Accuron Technologies. Nous continuerons à opérer sous le nom de Recif Technologies. » Par un communiqué de presse, le 10 janvier (lire en cliquant ici), et sur son site web (lire ici), Laurent Salanqueda, président de Recif Technologies, annonce le passage de l’entreprise blagnacaise sous pavillon singapourien. La PME est spécialisée dans la fabrication de robots permettant la manipulation de plaquettes de silicium, dans le cadre de la production de semi-conducteurs. En 2022, l’entreprise a enregistré un chiffre d’affaires de 11,7 M€ d’après le site pappers.com, et emploie environ 60 salariés.
Levée de fonds dans la tech : l’année 2023 dans la continuité de 2022 en Occitanie (KPMG)
D’après l’étude Tech Insignts 2023 de la société KPMG (lire en cliquant ici), qui dresse un bilan annuel des levées de fonds de la French Tech, les investissements en lien avec l’écosystème de la tech française suivent en 2023 l’évolution entamée en 2022. Ce, malgré une dégradation de la situation financière. La région Occitanie s’impose comme la troisième région de France enregistrant le plus d’opérations : 20 opérations pour un total investi de 549 M€, et un ticket moyen qui dépasse les 27 M€. Amarenco, porteuse de projets photovoltaïques, a effectué la plus grosse opération, réussissant à lever 300 M€. Seuls l’Île-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes affichent des résultats supérieurs.
Enjeux 2024 des travaux publics : formation, délais de paiement et recrutements
« Parmi nos sujets de préoccupations en 2024 : les niveaux de défaillance des entreprises, qui reviennent au rythme de l’avant-Covid, les délais de paiement par les collectivités et les problèmes de recrutement », égrène Olivier Giorgiucci, président de la FRTP Occitanie. Il rappelle que les « minimas ont été augmentés de 10 % en deux ans dans les travaux publics. C’est un effort pour l’attractivité de nos métiers, où les salariés sont payés bien plus que le Smic. Alors, oui, cela peut se ressentir sur les prix que nous pratiquons auprès de nos clients. »
Une tendance positive qui se dégage : des projets de collectivités « de plus en plus tournés vers la transition écologique, depuis deux ans. Nous le remarquons sur le profil des lauréats des Victoires de l’Investissement local (cérémonie organisée par département, et qui met en avant le binôme entreprises / collectivités) : désimperméabilisation, réutilisation des eaux usées traitées, bornes de recharge électrique… Cela montre que les entreprises et les collectivités ont compris le virage à prendre », poursuit Olivier Giorgiucci, qui se dit « optimiste pour 2024. Nous pensons que les collectivités, qui sont nos principaux clients, vont maintenir, voire augmenter, les commandes. Les zones urbaines et métropolitaines sont plutôt dynamiques. Les départements ruraux souffrent davantage ».
Pop’Up et nouveaux administrateurs. Autre annonce en 2024 : la tenue de l’événement ‘Pop Up’ (découverte des métiers des travaux publics et rencontre avec des entreprises locales) dans « chaque département ». Par ailleurs, la FRTP Occitanie Méditerranée compte deux nouveaux administrateurs : Pierre-Yves Desbats (Razel Bec) et David Malburet (Eurovia).
Nouvelles formations. Plusieurs élus ont également assisté à ces vœux économiques. Maryse Faye (Ville de Montpellier) a insisté sur « l’importance de former aux nouveaux métiers dans les CFA : nouveaux systèmes d’irrigation, nouveaux matériaux… Cela donnera envie aux jeunes de s’orienter dans ces métiers-là ».
Délais de paiement. Concernant les délais de paiement, Frédéric Lafforgue (3M et Castelnau-le-Lez) concède « que les collectivités ont dû s’adapter avec le passage en référentiel M57 (procédure budgétaire et comptable). Les délais de retard administratifs se répercutent sur les délais de paiement. Nous faisons passer les messages en interne, pour éviter de agios pénalisants pour les entreprises ».
« Accompagner les demandes de subvention ». « Il ne faut pas que les collectivités thésaurisent les subventions, mais bel et bien les consomment, lance Frédéric Roig, président de l’AMF 34. D’autant plus que les dotations de l’Etat n’ont jamais été aussi importantes. Pour ce faire, nous devons accompagner les demandes de subventions formulées par les collectivités. Parfois, des subventions sont accordées à des communes pour des projets qui ne sont pas à maturité, sans permis de construire. » Constat partagé par Jean-François Soto, conseiller départemental et président de la communauté de communes de la Vallée de l’Hérault. « Il est nécessaire d’apporter de l’ingénierie territoriale pour faire aboutir les dossiers. À l’échelle du Département, Hérault Ingénierie joue ce rôle, en lien avec les services de l’État. Il est important d’équiper le territoire de la même manière, où que l’on soit dans l’Hérault. Trop souvent, des dossiers sont déposés, mais les 20 % manquants ne sont pas au rendez-vous. Il faut inventer, optimiser, avec un maximum d’indicateurs. »
Parmi les grands projets du Département de l’Hérault : trois collèges (Port Marianne, déjà livré, puis, à venir, Juvignac et Maraussan) pour un total de 88 M€, et 94,7 M€ dans les aménagements routiers, les pistes cyclables, les pôles d’échange multimodaux, les aires de covoiturage…
Montpellier et Castelnau : un nouveau PPRI très contraignant ?
« Le nouveau PPRI (plan de prévention des risques naturels d’inondation) prescrit par l’État à Montpellier et Castelnau-le-Lez va faire abandonner à ces communes un grand nombre de projets », glisse, lors de ses vœux à la presse, Stéphane Champay, maire du Crès (34), le 18 janvier.
Michaël Delafosse, maire de Montpellier, n’a pas fait mystère, courant 2023, de négociations en cours avec les services de l’État sur le caractère inondable de sites stratégiques. Par exemple, la mutation de l’actuel foncier d’Union-Matériaux (en partance pour Lattes) sur le rond-point Ernest Granier (qui serait inondable, alors que des programmes tertiaires ont été érigés sur toutes les autres parcelles autour du rond-point, allez y comprendre quelque chose), ou encore extension du marché d’intérêt national Mercadis (avenue du Marché-Gare).
Engins de TP : le tarnais Risa racheté par le groupe Louault
Basée à Caussade, dans le Tarn, Risa, PME spécialisée dans les engins de travaux publics, est acquise le 6 janvier par le groupe industriel Louault, spécialiste dans la fabrication et la distribution de véhicules de transport, lit-on dans un communiqué (à croquer ici). « Risa pourra bénéficier de la puissance d’un groupe grâce à la mise en œuvre de nombreuses synergies », expose la PME de 50 salariés. À travers cette acquisition, le groupe Louault poursuit deux objectifs : « pérenniser les activités de Risa et sauvegarder l’emploi des 50 personnes ; et développer son activité en augmentant sa capacité de production à Caussade, en étendant sa gamme de produits et en abordant les marchés internationaux. »
7 entreprises occitanes distinguées au CES Las Vegas
À l’occasion du CES Las Vegas, salon international dédié à l’innovation technologique qui s’est tenu du 9 au 12 janvier, 7 entreprises de la région Occitanie ont été récompensées, indique Ad’Occ aux Indiscrétions. L’entreprise Vaonis, spécialisée dans la conception de mini-télescopes et basée à Castelnau-le-Lez (34), reçoit la mention « Best of innovation » lors du CES Awards.
Par ailleurs, six entreprises sont distinguées au concours Pitch Contest, organisé par Business France : IKI (Toulouse, 31) remporte la catégorie « Healthcare », Freecovery (Mauguio, 34) la catégorie « Sportech », Dolphisonus (Mascalt, 46) la catégorie « IA », enCaps (Montpellier, 34) la catégorie « Mobility », Coldway (Pia, 66) la catégorie « GreenTech », et Yellow Scan (Saint-Clément-de-Rivière, 34) la catégorie « Robotics ». L’entreprise catalane Coldway est le grand gagnant de la finale du Pitch Contest.
La société de gestion iXO Private Equity lance un nouveau fonds d’investissements avec des critères ESG renforcés
Dans un communiqué de presse (lire en cliquant ici) le 15 janvier, la société de gestion toulousaine iXO Private Equity (président : Bruno de Cambiaire ; DG : Olivier Athanase) annonce le lancement d’un nouveau fonds d’accompagnement et de développement des PME et des ETI basées dans le sud de la France. Nommé iXO 5, il est doté de plus de 130 M€ d’engagement dès son démarrage et possède une taille cible de 200 M€, auprès d’un pool d’investisseurs composé d’établissements publics, de compagnies d’assurances, d’établissements bancaires et de family offices. La société de gestion projette d’investir, en fonds propres, de 7 à 30 M€ par opération. Ce fonds cible des entreprises réalisant un CA compris entre 20 et 200 M€, situées dans la moitié Sud de la France. D’ores et déjà actif, iXO 5 a réalisé son premier closing à hauteur de 9,1 M€ auprès d’une société française d’emballage (CEE Schisler, Thouars – 79).
iXO 5 se différencie des fonds précédents par le renforcement de ses critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). « Au travers d’IXO 5, l’équipe de gestion sélectionne ainsi des PME et ETI en fonction de leurs performances économiques et ambitions ESG, avec notamment un focus sur 4 axes ESG : impact et ancrage territorial, émissions de gaz à effet de serre, politique de diversité et d’inclusion, politique en matière de partage de création de valeur », détaille iXo.
En dehors du financement fourni par le fonds d’investissement iXO 5, les équipes d’iXO Private Equity travaillent avec les dirigeants des sociétés cibles afin de proposer un accompagnement. Les fonds d’investissements précédents, iXO 3 et iXO 4, ont permis à 50 % des entreprises accompagnées de réaliser des croissances externes. Depuis plus de 20 ans, iXO Private Equity a accompagné 300 entreprises.
Ecocéan, pionnier de la restauration écologique, vise l’éolien offshore
Ecocéan (Montpellier), spécialiste depuis 20 ans de la restauration des milieux aquatiques, va équiper, via le programme Littoral Plus, ses solutions d’habitat sur le flotteur d’une des trois éoliennes offshore du projet EFGL (Éoliennes Flottantes du Golfe du Lion), qui sera installée fin 2024 au large du littoral audois.
Sur ce type d’installation, « la complexité est augmentée. Il nous faut utiliser le même matériau que l’éolienne. Des animaux vivant dans la colonne d’eau se fixeront sur un substrat constitué d’acier et de coquilles d’huîtres. Cet habitat permet aux larves de se développer. Nous aidons les jeunes individus, présents en grande quantité, à trouver de quoi survivre, en étant protégés des prédateurs », explique le président-fondateur, Gilles Lecaillon.
Pour parvenir à ce résultat, rien n’a été laissé au hasard. Ecocéan a ainsi installé au large de Leucate, entre juin 2019 et juin 2023, une boulée d’observation de la biodiversité, aux dimensions impressionnantes : 15 mètres de haut et 1,5 de large, pour un poids de 4 tonnes. « Cela nous a permis de comprendre ce qui allait se passer sur les futures éoliennes. Nous avons présenté les résultats observés, en octobre dernier, aux pêcheurs, au milieu universitaire, aux acteurs de la Réserve marine et aux services de l’État », explique-t-il.
Ecocéan se positionne sur un marché des éoliennes offshore désormais mondial, en Écosse, en Norvège, aux États-Unis… « C’est un énorme travail à mener, pour s’attaquer à ce segment de marché porteur sur la prochaine décennie. » En France, Ecocéan s’est ainsi positionné sur l’appel d’offres récent Sud Bretagne, et sur les deux parcs commerciaux prévus en Méditerranée, en intégrant sa solution écologique dans les réponses des opérateurs.
Pour faire face à cette montée en puissance, la PME de 21 salariés a levé 1,2 M€ en novembre dernier, et recruté un directeur commercial international, Stéphane Thesin, un responsable communication, un commercial et un directeur des opérations. Ce dernier va gérer la société aux côtés de Gilles Lecaillon, qui reste majoritaire au capital, avec les partenaires historiques et des amis qui ont investi en love money.
>Lire le portrait de Gilles Lecaillon, rédigé dans la newsletter Occitanie News (Région Occitanie), en cliquant ici
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Reconquête urbaine : un mini Ode à la mer au Crès (34) le long du bus-tram
En lien avec Montpellier Méditerranée Métropole (3M), la Ville du Crès entend reconfigurer les abords de la RN 113. « Cet axe, emprunté chaque jour par 30.000 véhicules, va être desservi par une ligne de bus-tram, avec deux arrêts sur notre commune, explique Stéphane Champay, maire du Crès, le 18 janvier lors de ses vœux à la presse. Qui dit arrêts de bus, dit lieux de vie autour. Nous lançons une réflexion sur la mutation de cette zone fortement économique, et très vieillissante. L’idée est d’introduire de la mixité, avec des logements et des services, en veillant à une harmonie d’ensemble. Il ne sera pas question de donner des droits à bâtir à la parcelle, avec un risque d’anarchie, comme cela a pu se faire sur des communes proches sur des axes identiques (façon élégante de ne pas citer Castelnau-le-Lez, note). »
Le bus-tram va placer Le Crès « à 10 mn de la Place de l’Europe : c’est un vrai atout, car c’est bien plus rapide que la voiture. Ce qui n’est pas forcément le cas avec le tramway », complète sa première adjointe, Céline Pintard. Autre vertu attendue pour le bus-tram : en faire un atout de recrutement pour les commerces situés le long de la RN 113. « L’absence de desserte par les transports en commun de cette zone économique est un vrai frein au recrutement », observe-t-elle.
Des terrains en vente sont préemptés, comme l’ancien Lidl, pour éviter que les secteurs ne mutent trop. Des champs d’expansion de crue seront créés, dans un secteur soumis à une forte problématique hydraulique. Pour ce projet de reconquête urbaine le long d’un futur axe de transport en commun, une consultation sera lancée en février avec Montpellier Méditerranée Métropole. « Le PLUI-Climat prévu pour 2025 a été coconstruit, et répond à nos attentes. Nous avons plaisir à travailler avec 3M et son président, Michaël Delafosse. Le lien de confiance qui s’était distendu avec son prédécesseur est rétabli. C’est un lien indispensable, vu les enjeux. Et renouer avec ses partenaires, c’est aussi renouer avec des financements », sourit Stéphane Champay, faisant allusion, entre autres, à la participation de 3M aux nouvelles arènes (lire en « ça pousse »).
Crise de la viticulture : blocages et violences en Occitanie
Les autoroutes bloquées sont l’image choc de ce week-end. Par ailleurs, une enquête a été ouverte après la découverte, le 19 janvier, de vitres soufflées par une explosion dans un bâtiment de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) de Carcassonne (11), indique le parquet à l’AFP. Une explosion qui a été revendiquée par le Comité d’action viticole (CAV). Une inscription CAV a été retrouvée sur la clôture de l’enceinte, ajoute La Dépêche.
Une procédure a été ouverte pour « dégradation par moyen dangereux d’un bien appartenant à autrui en bande organisée », précise l’AFP. Les dégâts ont été constatés par des ouvriers à leur arrivée, le 19 janvier au matin, sur les lieux, vides pour la durée de travaux.
« Si aucun agent de l’État n’a été blessé, d’importants dégâts matériels sont à déplorer », a déclaré dans un communiqué le préfet de l’Aude.
Les investigations en cours ont été confiées à la police judiciaire de Montpellier. L’affaire, qualifiée de « sensible » par le parquet, intervient sur fond de grogne agricole en Occitanie.
Aqua-Valley (eau) et Derbi (EnR) labellisés pôles de compétitivité
La décision était attendue depuis le printemps 2023 : le cluster de l’eau en Occitanie et Paca, Aqua Valley (250 adhérents), garde finalement sa labellisation pôle de compétitivité, après avoir été mis sur la sellette (relire en cliquant ici). La lettre de labellisation a été signée le 8 janvier par Elisabeth Borne, alors Première ministre. Aqua-Valley est désormais présidé par Jean-Luc Erbetta (lire ici).
Plus d’infos, avec notamment la liste des partenaires d’Aqua-Valley, dans un post d’Yvan Kedaj, directeur général d’Aqua-Valley, à lire en cliquant ici.
De son côté, le pôle de compétitivité Derbi (énergies renouvelables, Perpignan) se voit attribuer le label « Pôle de compétitivité » pour la période 2024-2026 de la part de Roland Lescure, ministre délégué à l’industrie, apprend-on dans un communiqué de presse le 15 janvier. Les prochaines actions du pôle Derbi seront présentées à l’occasion de son assemblée générale, le 24 avril à Montpellier. À travers 200 membres, le pôle contribue notamment au développement de trois filières : le solaire, les gaz renouvelables et les réseaux énergétiques intelligents.
Emplois dans l’aéronautique : Randstad organise la troisième édition de l’AéroDay
La troisième édition de l’AéroDay, job dating dédié aux métiers de l’aéronautique, du spatial et de la défense, se tient ce jeudi 25 janvier à l’agence Randstad de Tarbes, et au Stadium de Toulouse, lit-on dans un communiqué de presse de Randstad, diffusé le 11 janvier (lire en cliquant ici). L’occasion pour des centaines de candidats d’échanger avec des recruteurs à travers plusieurs ateliers. Au total, 4.330 postes sont à pourvoir dans ces filières, dont 2.200 en Occitanie, principalement sous la forme de CDI, CDD ou missions intérimaires de longue durée. Après avoir avoir souffert au moment du covid, le secteur aéronautique repart en trombe.
L’État et la Région Occitanie s’engagent pour réduire les tensions liées aux emplois saisonniers
Mieux accueillir, orienter et accompagner les saisonniers ; Recruter et former plus efficacement, y compris en intersaison ; Faciliter le logement des saisonniers. Voici les trois objectifs du plan d’actions régional afin de réduire les tensions de recrutement dans les emplois saisonniers en Occitanie jusqu’en 2027, signé ce jeudi 18 janvier, au salon TAF à Lourdes (65), par la préfecture de région et la Région Occitanie, apprend-on sur le compte X du préfet d’Occitanie et dans un dossier de presse (lire en cliquant ici).
Ce plan vise plusieurs actions : accompagner la montée en compétences des saisonniers, sécuriser leurs revenus annuels, lever les freins à l’emploi en matière de logement et de mobilité, proposer une offre de loisirs pour attirer et fidéliser les saisonniers, améliorer les conditions de travail, accompagner les employeurs dans leur process de recrutements saisonniers, lutter contre le travail illégal, promouvoir les Maisons du Travail Saisonnier « comme un guichet central pour les saisonniers et les employeurs ». Ce plan régional concerne les domaines du tourisme et de l’agriculture.
La région est la troisième ayant le plus recours aux emplois saisonniers, derrière la Corse et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Au total, l’Occitanie accueille chaque année 200.000 saisonniers. L’Hérault est le troisième département français qui emploie le plus de travailleurs saisonniers chaque été : 4 % du volume national total.
Un programme régional pour verdir les bâtiments publics des petites communes
La Région Occitanie, l’Agence Régionale de l’Energie et du Climat (Arec, président : Christian Assaf) et l’Ademe (directrice : Céline Vachey) lancent le parcours « Rénovation des bâtiments publics » à destination des communes de moins de 3.500 habitants, apprend-on dans un communiqué de presse de la Région Occitanie, le 18 janvier (lire en cliquant ici). Ce programme aidera les villages bénéficiaires à procéder à la rénovation énergétique de bâtiments publics. Agnès Langevine, vice-présidente de la Région en charge du Climat, Pacte vert et Habitat ambitionne d’accompagner « 40 % des collectivités de moins de 3.500 habitants sur les phases audits/travaux pour réduire en moyenne de 40 % leurs consommations d’énergie par rapport à la situation avant travaux ». La région Occitanie compte 4.454 communes. Parmi elles, 93 % recensent moins de 3.500 habitants. Ce dispositif couvrira l’ensemble de la région à partir du second trimestre 2024.
Le Medef Montpellier met en vente son siège pour déménager
Le Medef Hérault Montpellier, présidé par Jean-Marc Oluski, annonce, lors de sa cérémonie de vœux à Emmaüs Saint-Aunès (présidente : Martine Marragou) le 15 janvier, sa volonté de quitter son actuel siège situé dans le quartier Tournezy. « La mise en vente de l’immeuble va être actée lors du prochain conseil d’administration, le 8 février. Nous recherchons à l’acquisition des locaux plus modernes et plus fonctionnels, plutôt dans le secteur Garosud », détaille aux Indiscrétions Thierry Marc, directeur général du Medef Montpellier. L’un des critères de la recherche à venir : « Disposer d’une grande salle de réunion. » Les locaux actuels du Medef Montpellier s’étendent sur 198 m2 et deux étages. Le syndicat professionnel emploie 8 salariés.
Salon des Maires de l’Hérault
On a déjà la date du prochain salon des maires de l’Hérault : le 27 septembre, au Parc des Expositions à Béziers.
Duval ferme à Toulouse
L’opérateur immobilier Duval a fermé courant 2023 son agence de Toulouse, apprend-on de source proche, dans la foulée du départ de son ex-directrice Élodie Galko pour le cabinet du ministère de la Transition écologique (Les Indiscrétions du 15 janvier, en cliquant ici). L’agence de Montpellier est, quant à elle, toujours opérationnelle (les projets détaillés dans l’article de Hérault Tribune de novembre 2022, en cliquant là).
Alès : le spécialiste de l’inox Citynox se lance dans les abris vélo
Le métallier alésien Citynox, détenu par la famille Russier et spécialiste de l’inox, se diversifie dans les abris vélo. Actif dans les façades haut de gamme réalisées pour les grands architectes et le mobilier urbain, la PME lance un concept d’abris vélos dans les villes. « Il y a un grand appel d’air pour les mobilités décarbonées dans les villes », explique Jonathan Russier, directeur. Le produit est sur le point d’être déployé à Vannes et à Valence, et sur deux hôpitaux à Metz. Citynox propose deux produits : Multi V, d’une capacité de six vélos, et Moduleo, pour un seul vélo. Avec, selon son dirigeant, une forte dimension d’innovation : « Les abris sont modulaires, peuvent être assemblés en cercles et s’adapter aux emplacements disponibles. Cela facilite le travail de l’installateur. Citynox sait travailler des tôles de grands formats, en maintenant un bon rapport qualité/prix. » Par ailleurs, les abris seront dotés d’un système d’authentification par carte bleue. « L’intérêt est de pouvoir se passer d’applications, cadenas, clés… La carte bleue fait office de badge pour ouvrir la porte de l’abri. La transaction peut être payante ou non, certaines collectivités accordant la gratuité pendant une semaine. »
D’après lui, ce type de box privatisés répond à la demande. « Les grands parkings à vélos, de plusieurs centaines de places, sont sous-utilisés, car les vélos, souvent électrifiés, valent de plus en plus cher. Leurs propriétaires craignent les vols. Les box privatisés et plus petits affichent de meilleurs taux d’utilisation. Ce qui fonctionne, c’est les box implantés par exemple dans un lotissement ou au pied d’une copropriété. Les utilisateurs se connaissent, cela crée de la confiance. »
À Alès, le bâtiment déploie une surface de 4.500 m2, sur un hectare de foncier situé à Pist Oasis. Hors abris vélos, quelques références : Tours Nuage à Nanterre, Tour Luma à Arles, Anneau de la Mémoire à Notre-Dame-de-Lorette etc.
Citynox emploie 45 salariés, pour un chiffre d’affaires de 8,5 M€ en 2023, en hausse de 15 % par rapport à 2022. La PME compte deux bureaux d’études et un service R&D.
Avec l’acquisition de CPA, Dyneff se muscle dans le Nord et le Nord-Ouest de la France
Le fournisseur d’énergies Dyneff (Montpellier, 840 salariés en France et en Espagne) finalise, le 10 janvier, l’acquisition de CPA (Rouen, ex-maison mère : Rubis Terminal), spécialisé dans le négoce de produits pétroliers pour des professionnels (200 M€ de CA, 5 salariés). Cette opération consolide la présence de Dyneff dans le Nord et le Nord-Ouest de la France, indique Dyneff. CPA bénéficie en effet de capacités de stockage dans les dépôts de Rouen, Brest, Dunkerque et Vatry. Volume de commercialisation en 2022 : 200.000 m3. Avec cette acquisition, « les opérations logistiques pourront être optimisées, et la distribution sur l’intégralité du territoire national est désormais garantie », indique Emmanuel Riu, directeur général de Dyneff. L’ETI réalise un chiffre d’affaires de 3,9 Md€, avec 3 millions de m3 commercialisés par an. Dyneff offre un choix de carburants et de combustibles (fioul, granulés de bois…) ou encore de produits complémentaires comme les panneaux photovoltaïques, les pompes à chaleur ainsi que les services répondant à l’ensemble des besoins du marché de l’énergie. Depuis 2015, Dyneff étend son offre en proposant du gaz naturel et de l’électricité verte.
L’entreprise distribue ses produits et ses services au travers de trois canaux de distribution : ses stations-service, son réseau d’agences commerciales pour les professionnels, les particuliers et les collectivités, et ses agences de négoce pour la commercialisation auprès de grands comptes.
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Mobilités, COM, A709 : le franc-parler de Salvador Nunez (Vinci Autoroutes)
Dans le jargon des journalistes, il est ce qu’on appelle un bon client. Franc-parler, humour, clarté dans les propos, 1h30 d’échanges sans regarder sa montre une seule fois, et une forme de courage pour répondre aux opposants. S’il porte, avec Vinci Autoroutes, le projet de contournement ouest de Montpellier (et c’est son actualité, jusqu’en 2029, date prévue de livraison de l’infrastructure), Salvador Nunez, directeur d’opérations chez le concessionnaire autoroutier, a aussi évoqué de nombreux sujets de mobilité, le 19 janvier au Terminal#1 à Montpellier. Les Indiscrétions y étaient.
Making of. On en rêvait, Salvador l’a fait. Une photo de Salvador Nunez (Vinci Autoroutes) devant la projection d’une simulation du futur contournement ouest de Montpellier. Photo que toute la presse déchaînée a réalisée, le 19 janvier au matin. Même s’il y a une bouteille d’eau minérale au premier plan.
Où en est le Com ? Où en est le projet de contournement ouest de Montpellier (COM) ? « Nous sommes très actifs sur l’achat de foncier destiné aux compensations. Entre 130 et 150 hectares sont prévus. 100 ha ont déjà été signés », explique le directeur d’opérations de Vinci Autoroutes. L’enquête parcellaire sera lancée « fin mars. Nous sommes très avancés pour déclencher l’enquête environnementale, en septembre ou octobre. Suite à cette enquête, doivent intervenir, à partir de mi-2025, les travaux préparatoires, les déviations de réseaux et les fouilles archéologiques. Les travaux doivent démarrer début 2026 ».
« On n’enclave personne ». « Le but du COM est aussi que les projets de mobilité de Montpellier Méditerranée Métropole puissent se réaliser. Le COM comptera une dizaine de ponts, dont 6 ou 7 avant l’intersection avec l’A709, zone où un aménagement urbain sera à réaliser, trois viaducs et une trémie (le COM passera alors en-dessous du niveau de la circulation). On n’enclave personne. On s’inscrit dans la politique de mobilité actuelle, avec une voie dédiée aux bus, et des connexions prévues avec le réseau de tramway au niveau des ronds-points de Gennevaux (ligne 5) et de Rieucoulon. Toute politique de transport qui oppose entre eux les modes de transport est vouée à l’échec. En ville, les vélos, les bus, les tramways…, c’est très bien. Mais il y a aussi des gens qui habitent en périphérie et en zone rurale. Ces gens-là n’utilisent pas la voiture parce qu’ils adorent la voiture, mais parce qu’ils n’ont pas le choix. La voiture ne va pas disparaître. La vision de l’urbain qui n’a pas de voiture ne correspond pas à la réalité de tout le monde. Celui qui habite Gignac (cœur d’Hérault, secteur concerné par le COM car l’infrastructure désenclavera ce territoire en le reliant directement au sud de la métropole de Montpellier, note), ne mérite-t-il pas que l’on s’occupe de lui ? » Le technicien n’en défend pas moins l’intermodalité, dont il faut selon lui développer la culture. « Est-ce normal d’attendre de circuler de façon fluide jusqu’au centre-ville aux heures de pointes ? Dans des métropoles plus importantes comme Bordeaux ou Toulouse, et je ne parle pas de Paris, on ne se pose plus cette question. »
Moins d’impacts que prévu. Les domaines viticoles de l’Engarran et de Rieucoulon seront impactés « beaucoup moins de surfaces agricoles, d’activités commerciales et de bâtis que ce qui était prévu dans le tracé présenté à l’enquête publique. Les chiffres exacts sont en cours de finalisation. On entend beaucoup de contre-vérités sur ce projet. Les seuls à vraiment savoir, c’est mon équipe et moi-même. Nous seuls avons les plans ». En revanche, Iveco, à Saint-Jean-de-Védas, sera obligé de se déplacer. « Comme dans tous les projets de ce type, on se retrouve face à des situations ubuesques : un locataire qui ne veut pas partir alors que le propriétaire veut vendre, ou l’inverse. Certains propriétaires détiennent des fonciers en zone inondable, et sont persuadés par certains opérateurs privés, qui leur font des offres alléchantes, que leur zone deviendra constructible et qu’ils pourront en tirer un bon prix. Avec ma longue expérience en matière de projet autoroutier (doublement de l’A9 entre Perpignan et la frontière espagnole, doublement de l’A9 au droit de Montpellier, requalification de l’autoroute urbaine à Toulon…), je trouve que le COM se présente comme les autres dossiers. Nous enverrons des offres écrites à chaque propriétaire concerné au moment de l’enquête parcellaire. »
Pour le compte de l’État. « Nous travaillons pour le compte de l’État, et en son nom, rappelle-t-il. Les terrains que nous acquérons sont la propriété de l’État. Nous agissons en tant que concessionnaire, dans le cadre d’une forme de délégation de service public. » Aux opposants au projet, il déclare : « Ne vous trompez pas de cible. Le commanditaire du projet, c’est l’État, pas Vinci Autoroutes. »
Majorité silencieuse. L’ingénieur de rappeler que le projet de COM recueille un relatif consensus. « Les seuls qui s’agitent (AntiCom, qui demande un arrêt du projet), c’est ceux qui sont relayés par les médias, tacle-t-il. Cela m’amuse, et cela occupe les gens qui font de la communication pour Vinci Autoroutes (en se tournant vers son service de communication). Mais moi, quand je communique, je m’adresse à la majorité silencieuse. Le comité de quartier de La Martelle est par exemple favorable au projet. Ses représentants m’ont dit qu’ils considéraient que leur cadre de vie serait amélioré. C’est ce qui ressort aussi des échanges réalisés sur le terrain, depuis septembre, par nos trois agents de liaison. J’ai rarement vu des projets routiers où les gens concernés sont autant favorables au projet. Par ailleurs, les maires concernés, ceux de Juvignac, Montpellier et Saint-Jean-de-Védas, sont tous pour. » Les élus écologistes Coralie Mantion et Manu Reynaud, membres de la majorité de Michaël Delafosse à Montpellier, sont en revanche, depuis le début, opposés au projet de COM.
Bataille de chiffres sur la pollution. Une étude menée par les Shifters indique le COM va aggraver la pollution, et non pas la diminuer (relire l’article de 20 minutes, décembre 2023, ici). « Le COM sortira le trafic de transit des artères de Montpellier. Il diminuera donc de façon conséquente la pollution en ville, ce qui améliorera le cadre de vie de beaucoup d’habitants des secteurs des grands boulevards et de l’avenue de la Liberté. Sur l’axe actuel entre Juvignac et Saint-Jean-de-Védas (le projet de COM consiste à passer à 2X2 voies une route déjà existante, aménagée en 2X1 voie, note), circulent en moyenne chaque jour entre 25.000 et 32.000 véhicules. Sur le COM, nous prévoyons entre 54.000 et 75.000 véhicules en moyenne par jour, selon les sections. Cette augmentation s’explique par le fait que le trafic de transit sera sorti de la ville, ce qui est vertueux. Le mode de calcul du trafic induit est sujet à caution. Prenez la nouvelle autoroute A9, au sud de Montpellier, inaugurée en 2017 et dédiée au trafic de transit : il n’y a pas davantage de trafic de transit sur ce nouvel axe. »
300 M€. Le coût actualisé du projet du COM s’élève à environ 300 M€, sous l’effet de l’inflation (270 M€ initialement).
A709 : pas de transfert en vue. Un temps évoqué, le transfert de l’A709, boulevard urbain au sud de Montpellier, à la métropole de Montpellier, n’est plus d’actualité, selon Salvador Nunez. « Une telle infrastructure coûte très cher, en termes d’exploitation, à son propriétaire. Même si vous ne faites rien. De plus, cette autoroute commence à être vieille, et va nécessiter des investissements liés à son entretien. Investissements qui ne règleront en rien ses problèmes de congestion aux heures de pointe. »
Rond-point du Zénith sur l’A709 : « On se trompe avec la solution du trèfle ». Consulté par la métropole de Montpellier et le Département de l’Hérault à propos des embouteillages journaliers à hauteur du rond-point du Zénith (sortie Montpellier Est), l’expert estime que « l’on se trompe avec la solution de l’aménagement en trèfle, très autoroutière. Cela occupera beaucoup d’espace, et apportera peu de solutions vu le niveau de trafic actuel. Si vous ne traitez que ce rond-point, il faudra tout casser et tout refaire. Je pense qu’il vaut mieux garder ce qu’il y a, quitte à instaurer des feux, pour gérer la congestion. La seule bonne solution, de mon point de vue, c’est d’enlever du trafic sur cet échangeur, en créant des sorties directement là où les gens veulent aller. Je ne suis qu’un technicien, mais qui connaît quand même très bien le sujet. Ce sont des petits aménagements, pas très coûteux. Mais il faut que ceux qui décident, le décident, et financent ».
Loi Serm. « Nous allons être associés, au niveau technique, à la candidature de la métropole de Montpellier pour être éligible à la loi Serm (services express régionaux métropolitains). Ce serait logique que Vinci Autoroutes y participe. Nous exploitons sur le territoire des artères fondamentales pour les mobilités : A709 et, demain (à partir de 2030, note), le COM. Et nous détenons des solutions techniques, que l’on a proposés depuis longtemps, à même de répondre aux besoins. »
3 questions à
Nordine El Ouachmi, Bureaux&Co (coworking) et French Tech Méditerranée
« Moins d’investissements en early stage »
Enfant du quartier populaire de La Mosson (Montpellier), déscolarisé à 16 ans et aujourd’hui à la tête du groupe Bureaux&Co (espaces de coworking, 60 salariés pour un chiffre d’affaires de 10 M€), Nordine El Ouachmi a gravi tous les échelons pour se hisser, début 2023, à la présidence de la French Tech Méditerranée (FTM). En février 2023, il a raconté son histoire à l’Élysée, devant un auditoire de 300 chefs d’entreprises, de ministres et d’Emmanuel Macron lui-même. Quelles ambitions pour FTM ? « Trois questions à… », la rubrique où le tutoiement est de rigueur.
Nordine, après un an de présidence de la French Tech Méditerranée, quel premier bilan tires-tu ?
Une année intense ! Je suis arrivé à un moment de forte reprise d’activité, dans une capitale French Tech qui se démarque par son territoire élargi : le périmètre va de Béziers à Nîmes. À titre personnel, je retiens mon intervention à l’Élysée, en février 2023, lors de l’annonce des Next 40/120, devant Emmanuel Macron lui-même. C’est assez incroyable d’échanger avec le président de la République, de façon franche et directe. Il a même repris dans son discours des choses que j’avais dites juste avant. J’ai pu présenter mon parcours de self-made-man, tout en détaillant la façon dont l’accompagnement de la French Tech m’a aidé. J’ai à ce titre été lauréat de French Tech Diversité (devenu FT Tremplin) en 2017, un prix destiné à encourager les projets portés par des publics éloignés de la tech.
En 2023, la FT Méditerranée, qui fédère aussi bien les start-up et les grands comptes, est la première capitale en termes de bénéficiaires du dispositif FT Tremplin, avec une quarantaine de dossiers. Notre équipe, dirigée par Laure Lenzotti et composée de six salariés, s’est ouvert aux associations, aux clusters, à tout ce qui touche à l’entrepreneuriat.
L’année a aussi été marquée par le déménagement à la Halle de l’Innovation (HDI), dans le quartier Cambacérès à Montpellier. C’est le futur hub métropolitain de l’innovation. Nous y avons reçu plusieurs délégations, de Belgique, de Corée du Sud… Jean-Noël Barrot, ministre du Numérique, est venu y annoncer, le 15 décembre dernier, les lauréats nationaux de FT Tremplin. C’était un beau clin d’œil à mon parcours. Nous nous sommes aussi déplacés, début décembre, à New York, avec Ad’Occ et la French Tech Toulouse. La Maison de la Région Occitanie implantée là-bas est un vrai accélérateur dans la connaissance du marché et de l’écosystème.
Cette année, nous organiserons à nouveau Hello La Tech, un événement numérique régional qui attire de plus en plus de monde.
Quel est selon toi l’état global des start-up du Grand Montpellier ?
Plutôt bon. Mais, sur la partie financements, je remarque que les fonds reviennent sur des valorisations plus raisonnables, cherchent à accompagner des entreprises avec un modèle économique déjà éprouvé. Il y a moins d’investissements en early stage (premier financement, note). Cela dit, de belles opérations ont été conclues, dans l’agritech, l’énergie, l’IA, la deeptech… Quelques exemples de pépites dans ces secteurs à impact : Bulane, Kinvent, Quantum Surgical ou encore Numalis.
Tu as 43 ans. Ton parcours d’autodidacte serait-il encore possible aujourd’hui ?
Bien sûr ! Je dirais même qu’il est plus simple aujourd’hui de faire ce que j’ai pu entreprendre au tournant des années 2000. On a désormais accès à l’information plus facilement. Quand j’étais adolescent, nous n’avions pas Internet ! Par ailleurs, en France, beaucoup de dispositifs existent pour accompagner l’entrepreneuriat. Le vrai sujet, c’est de les faire connaître à tous, notamment auprès des femmes, et auprès des publics éloignés de la tech, dans les quartiers sensibles et en zone rurale notamment. Dans ces zones, les jeunes entrepreneurs optent très souvent pour des activités traditionnelles et artisanales. Ils ne pensent même pas à la dimension innovante et digitale. Heureusement, les choses bougent. Par exemple, Montpellier Méditerranée Métropole a implanté une antenne du BIC (Business Innovation Center) dans l’espace Gisèle Halimi, dans le quartier Mosson. C’est là que nous avons lancé la Prépa FT Tremplin. Je compte me rendre disponible pour faire connaître ce dispositif encore davantage.
La HV Touch
Conseil RP
Probablement le meilleur conseil RP de l’année. Agencehv recrute un stagiaire pour renforcer son pôle rédaction. Les critères sont basiques : s’intéresser à l’info écrite, vouloir apprendre et avoir un esprit d’équipe. Plus d’infos en cliquant ici.
La phrase
« Le business et la créativité sont dans le désordre. »
Réponse (tout à fait spontanée) faite par votre serviteur, la semaine dernière, à Pauline Leclercq, cheffe de projet de l’agence Janvier (avec qui Agencehv est en coworking). Elle venait de découvrir, interloquée mais muette (elle est polie, ou alors elle est restée sans voix), l’état de mon bureau. Scoop : celui-ci est en cours de vague rangement. Mais ça risque de nuire à ma créativité…
On s’en fout
« Pourquoi ne pas créer un dictionnaire des acronymes, dont la France a le secret ? » Sortie humoristique de Michaël Delafosse, maire-président de Montpellier et sa métropole, lors de sa cérémonie de vœux au Corum, le 16 janvier, après qu’il a cité des acronymes de documents programmatiques et de services de l’État. Comme en écho, Frédéric Roig, président de l’AMF (Association des maires de l’Hérault, encore un acronyme !), a fustigé, le 18 janvier lors des vœux de la FRTP Occitanie à Montpellier, les « forêts d’acronymes (PPRI, PLUI etc.) qui complexifient de plus en plus la sortie des opérations. Comme le dit Stéphan Rossignol, maire de La Grande-Motte, sa station, sortie de terre il y a 50 ans, ne pourrait pas se réaliser aujourd’hui ».
Retour aux vœux de la métropole de Montpellier, où se sont pressés quelque 800 décideurs. La cérémonie a débuté par un acronyme culturel d’environ 15 mn : une performance de danse contemporaine, avec deux danseurs évoluant sur scène. Et une note de piano environ toutes les 10 secondes. Peut-être pour faire oublier l’échec à la candidature au titre de capitale européenne de la Culture 2028. « Heureusement que la connexion était bonne, j’ai pu travailler pendant ce quart d’heure », a glissé un lecteur des Indiscrétions. Votre serviteur, caché dans un recoin du balcon, en a aussi profité pour traiter ses mails. Ces journalistes économiques et ces entrepreneurs, vraiment, tous des incultes. En revanche, tout le monde s’est levé pour l’interprétation conclusive de La Marseillaise par la chanteuse lyrique Barbara Derathé (voir et entendre ici). Une bien belle conclusion. Il faut être sport, même en culture.
Ça pousse
Ils et Elles bâtissent nos villes
Lancement du chantier du lycée d’Auterive (31)
Première pierre, le 15 janvier, du futur lycée d’Auterive, au sud de l’agglomération toulousaine. L’établissement scolaire ouvrira ses portes en septembre 2025, sur une surface de près de 11.000 m2. Investissement : 52 M€, financé par la Région Occitanie. Capacité d’accueil du lycée : 1.050 élèves. Internat : 50 lits, extensible à 100. Le lycée s’inscrit dans une démarche E+C- (Bâtiment à énergie positive et réduction carbone) avec pour objectif d’être bâtiment à énergie positive et bas carbone : établissement intégralement chauffé par une production géothermique, 2.000 m² de panneaux photovoltaïques pour permettre au lycée de fonctionner en autoconsommation, plantation d’environ 400 arbres. Maîtrise d’œuvre : LCR Architectes / Filiatre-Mansour / Groupe Betem / Oasiis.
Plus à lire dans ce post de l’Arac Occitanie, en cliquant ici.
Aveyron : 9,6 M€ pour la construction d’un centre aquatique
La communauté de communes Lévézou-Pareloup (Aveyron) va lancer en mars les travaux du futur centre aquatique intercommunal, à Salles-Curan, indique aux Indiscrétions Laurence Guidera, directrice générale des services. Le centre aquatique, dont la livraison est prévue pour l’été 2025, prendra place sur 1.672 m². Le montant de l’investissement s’élève à 9,6 M€. Architecte : PO&PO (Paris). « Ce centre possédera quatre lignes de nage de 25 mètres, un espace détente, un bassin bien-être, un hammam, un sauna, des douches massantes, et en extérieur des jeux d’eau, des plages minérales et des plages végétales », détaille Midi Libre dans un article à lire ici.
Tout sur les nouvelles arènes du Crès (34)
C’est le projet-phare du mandat de Stéphane Champay, maire du Crès (10.000 habitants), commune située à l’est de la métropole de Montpellier. Le chantier des nouvelles arènes (Espace Trinquat) va être lancé en février, pour une livraison prévue à la rentrée 2025. Le coût s’élève à 5,8 M€. L’équipement comprendra 800 places assises modulables, avec une partie couverte.
Les principales entreprises retenues : Brun Ceccotti Méditerranée sur le lot fondation-gros œuvre (1,7 M€), TPSonerm/Faurie pour les VRD et terrassement (1,1 M€), Scop Cabrol pour la charpente métallique (460 k€), Edison pour l’électricité (237 k€).
Le projet est soutenu par la Région Occitanie, 3M, le Département de l’Hérault et l’État. Huit commerces s’implanteront, ainsi qu’une brasserie d’une « capacité importante », pour faire du site « un lieu de vie. Un travail est mené avec la CCI de l’Hérault pour définir les typologies de commerces et leur complémentarité. Pour l’instant, les lieux de vie au Crès, c’est les Carrefour Market. Il y a une vraie attente autour de ces futures arènes », estime l’édile. Architecte : King Kong Five (Bordeaux). Les anciennes arènes, qui étaient sur le même foncier et n’étaient plus aux normes, ont été démolies.
Une nouvelle médiathèque livrée en 2026 à Perpignan
Dans les Pyrénées-Orientales, la Ville de Perpignan prévoit d’ici le 1er trimestre 2026 la livraison d’une médiathèque de 1.100 m² et un espace Adolescence et Jeunesse de 200 m² dans le quartier du Vernet. Chiffrés à 5,3 millions d’euros, les travaux débuteront en mars. Architecte : atelier d’architecture King Kong Five (Bordeaux). « Les marchés sont en cours, les entreprises qui construiront la médiathèque n’ont pas encore été sélectionnées », précise aux Indiscrétions le cabinet d’architecture King Kong.
Des potins immo ? Une nomination ? Des initiatives et projets ?
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L’agenda
Les cérémonies de vœux, haut lieu de réseautage, reviennent. Parce que vous le valez bien, Les Indiscrétions vous ont concocté un agenda des cérémonies en Occitanie.
Lundi 22 janvier
- Université Paul-Valéry Montpellier 3, 11h30, dans le hall du bâtiment Atrium à l'Université Paul-Valéry.
- Ville de Toulouse, 18h30, Le Métronum (2 rond-point Mme de Mondoville).
Mardi 23 janvier
- La Mêlée, 18h, en simultanée à Toulouse (La Cantine by La Mêlée, 27 rue d'Aubuisson) et Montpellier (Village by CA).
- Ville de Lattes, 18h30, Espace Lattara (Lattes Centre).
- Pulse Béziers Méditerranée, 19h, médiathèque André Malraux, espace Jean Moulin 1er étage.
Mercredi 24 janvier
- CPME 34, 12h30, au Mercadis Marché d’intérêt national (281 avenue du marché gare, Montpellier).
- CleanTech Vallée, 18h30, La Villa (Aramon, 30).
Jeudi 25 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 8h30, Le Tribe (ancien hôtel des 3 couronnes) à Carcassonne.
- Unviersité Perpignan Via Domitia, 17h, Maison des Arts et de la Culture (campus du Moulin-à-Vent, Perpignan).
- Communauté de communes du Pays d'Uzès, 18h30, à L'Ombrière.
- Sète Agglopôle Méditerranée, 18h30, à la Maison Noilly Prat à Marseillan (sur invitation uniquement).
- Communauté de communes de la Vallée de l'Hérault, 18h30, salle des fêtes de Saint-Jean-de-Fos.
- Conseil départemental de la Haute-Garonne, 19h, dans les locaux du Département (1 boulevard de la Marquette, Toulouse).
Vendredi 26 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 12h, Brasserie Le Provençal à Mende.
- Ville de Pézenas, 18h, place Gambetta à Pézenas.
- Ville de Toulouse, 18h30, Salle des fêtes Lafourguette (28 rue de Gironis).
Lundi 29 janvier
- FRTP Occitanie Méditerranée, 11h30, Domaine de Bayssan à Béziers.
- FFB Gard, 18h, dans les locaux de la FFB Gard à Nîmes (161 Allée Graham Bell Parc Georges Besse).
- CCI Hérault, 18h30, au Corum de Montpellier.
- Ville de Toulouse, 18h30, Chapelle St Joseph de La Grave (28 rue du Pont St Pierre).
Mardi 30 janvier
- CCI Hérault, 18h30, au parc des expositions de Béziers.
Mercredi 31 janvier
- CCI du Gard, 18h30, SMAC Paloma (Nîmes).
- Florian Mantione Institut RH, 19h, FDI Stadium à Montpellier.
- Chambre des notaires de l'Hérault, 19h, Maison du Notariat à Montpellier.
> Cet agenda n’est pas exhaustif, mais le format digital permet de l’enrichir en temps réel.
Pour figurer sur cet agenda, n’hésitez pas à nous parvenir les informations utiles à votre cérémonie de vœux : date, lieu précis, heure de la cérémonie.
Contacts : amelie@agencehv.com et hvialatte@gmail.com.
L'agenda des événements ici
Mardi 23 janvier :
« Les enjeux et défis de la transition écologique », organisée par la CCI Pyrénées-Orientales aux Voiles Rouges à Canet-en-Roussillon. Plus d'infos ici.
Jeudi 25 janvier :
4e étape des rencontres territoriales de la décarbonation, organisée par la direction générale de l'aviation civile à Muret.
Mardi 30 janvier :
Soirée annuelle de l'Accélérateur RSE de Leader Occitanie et de la caisse d'Épargne Languedoc-Roussillon à la Cité de l'Économie et des Métiers de Demain (Montpellier). Avec une conférence sur le thème « État de notre terre et entreprises : mieux connaître son impact pour mieux le maîtriser », animée par François Gemenne, co-auteur du 6e rapport du GIEC. Plus d'infos ici.
FÉVRIER
Jeudi 1er février :
Atelier Alabri Entreprises « Votre entreprise est-elle préparée à la prochaine inondation ? », organisé par Nîmes Métropole à l'hôtel communautaire de Nîmes Métropole (salle Madeleine Brès). Inscription en cliquant ici.
Mardi 6 février :
Journée technique sur la réutilisation des eaux, organisée par l'Agence de l'eau Adour-Garonne. À suivre en présentiel ou distanciel. Inscription ici.
Mercredi 7 février :
Forums-rencontres « Etudes, stages ou jobs au Québec : des nouvelles opportunités pour les montpellierains » à l'Espace Capdeville à Montpellier. Inscription ici.
France Digital Tour 2024 : conférences, ateliers, et speed-invest meetings, co-organisés par La Mêlée et France Digitale au Village by CA Languedoc. Inscription ici.
Jeudi 8 février :
Table ronde « Aménagement du territoire : Comment faire face aux évolutions inévitables ? », organisée par Cobaty à Alès (Bâtiment le Myriapole).
Matinale des Entreprises « Actualités économiques de la Région suivies d’une présentation portant sur la Cybersécurité » à Ganges organisée par la Région Occitanie. Inscription à l'adresse maisonregion.herault@laregion.fr
Vendredi 16 février :
Forum Innov'Pôle Santé 2024 « IA et transformation des parcours de soins : les défis organisationnels, sanitaires et numériques », organisé par le CHU de Toulouse à La Cité. Plus d'infos et inscription avant le 30 janvier en cliquant ici.
Mercredi 28 février :
Evénement « Futur du travail en Occitanie : osons l'expérimentation ! », organisé par la Région Occitanie à la Cité de l'Economie et des Métiers de Demain à Montpellier. Inscription ici.
Mercredi 28 et jeudi 29 février :
15e édition des Rencontres régionales de l'ingénierie, organisées par l'Association Ingénierie de l'Occitanie et la fédération Cinov, au centre des congrès Diagora à Labège. Plus d'infos ici.
Jeudi 29 février :
Deuxième édition de la Rentrée Economique, pour réaliser le bilan 2023 de l'économie du territoire et dresser les perspectives d'avenir, organisée par JCGFactory au Domaine de Verchant. Inscription ici.
MARS
Mardi 12 mars :
Assemblée générale suivie d'une Convention Éco de la CPME Hérault, organisée à l'Espace Lattara à Lattes. Plus d'infos et inscription ici.
Jeudi 14 mars :
19e édition d'Occitanie Invest, rencontre investisseurs-entreprises, organisée à la Cité à Toulouse. Plus d'infos et inscription ici.
Jeudi 21 et vendredi 22 mars :
Salon des Maires des Pyrénées-Orientales, organisé par Cap Sud 66 au parc des expositions de Perpignan. Plus d’infos ici et préinscription là.
Mardi 26 mars :
Présentation des grandes réussites de 2023 d'Eurobiomed à Biorezo, sur l'antenne Montpellier/Nîmes d'Eurobiomed. Plus d'infos et inscription ici.
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Newsroom
L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :
JOURNALISME
Pour Les Échos :
- Avignon, 19/1, concept immobilier Cowool, lancé par HPC Capital
- Florac, 30/1, déplacement à la Manufacture Atelier Tuffery
- Le décollage de la plateforme de financement participatif pour la transition énergétique Enerfip
- Lundi Matin développe l’IA pour les commerces de proximité
- Comment le littoral d’Occitanie s’adapte à l’érosion du trait de côte
- Kaliop repris par son management
Pour ToulÉco :
- Interview de Nordine El Ouachmi, PDG de Bureaux&Co et président de la French Tech Méditerranée
- Portrait de Stéphanie Nougaret, chercheuse à l'Institut du Cancer de Montpellier
- Portrait de Hugues Galambrun, PDG de Septeo (legal tech, Lattes – 34)
RÉDACTION DE CONTENUS
Livre Blanc sur les traumatisés crâniens, pour la Fondation de la Mutuelle des Motards
Magazine « L’œil » d’Arthur Loyd Occitanie Méditerranée
Livre Blanc portant sur l’événement de Vinseo « Vins et Climat : les questions qui fâchent. La filière viticole face aux enjeux climatiques, entre agilité et transition forcée ; Quels vins produira-t-on en Occitanie en 2050 ? » 16 novembre, 9h30, Intitut Agro Montpellier. Pour Vinseo.
ANIMATIONS
2024. Animation de 4 Lab Immo pour Midi Libre.
8 février : Préparation et animation d'une conférence / débat au sujet de l'urbanisme dans un contexte de changement climatique, à Alès (Gard), organisée par le Cobaty Alès Cévennes.